LE BAL DES SAISONS [Partie 2]

Thia observait Nathanaël qui semblait réfléchir...

A quoi pense-t-il? A son enfance? Sa famille?

Cela ne sert à rien !

Elle sursauta et le vit secouer la tête. Elle allait lui demander s'il allait bien lorsqu'il se redressa vivement et lui cogna le genou. Elle le regarda,extrêmement surprise.

"Je pense en avoir assez entendu pour ce soir… Excuse moi, je pense que je vais remonter"

La jeune Serdaigle ne compris pas vraiment ce qu'il se passait mais se leva a son tour.

Ma compagnie te conviendrait-elle ou désires tu être seul?

Invité

Vous avez raison, Calypso, votre parcours professionnel ne m’est plus étranger.

Le charme de la jeune femme, avec ses cheveux blonds tombants sur ses épaules et ses yeux bleus profonds, ne le laissa pas indifférent. Se laissant aller un instant à la contemplation de la jeune Neiland, Andréas se ressaisit ensuite, se redressant il but une nouvelle gorgée de vin.

Oh, j’aimerais avoir cette diversité d’origine. Pour ma part, je suis Irlandais. Purement et simplement Irlandais. Avez-vous déjà foulé cette terre de légendes ?

Elle voulait qu’il parle de lui à son tour. Rien de plus légitime.

En ce qui me concerne j’aurai 28 ans le 17 Octobre. Comme je vous l’ai dit, je suis Irlandais. J’y suis né et j’y ai passé la plus grande partie de mon enfance. Puis est venu le temps d’aller à Poudlard. J’y ai fais de fabuleuses rencontres que je ne regrette aucunement. Je suis d’ailleurs surpris de ne pas avoir fait votre connaissance plus tôt. Enfin bref. Aujourd’hui, j’habite au Manoir de ma famille, qui est vide, en Irlande, dans les environs de Monaghan. Mes parents n’y habitent plus, ils voyagent à travers l’Irlande, à la recherche de je ne sais quoi.

Décidément, ce tokay déliait la langue.

D’un point de vue du caractère, je ne me montre pas toujours tel que je suis vraiment. Vous devez me trouver étrangement froid, n’est-ce pas ? C’est ainsi, je préfère rester entièrement concentré dans mon travail.

Nouvelle gorgée de vin blanc. Sourires échangés. Non, elle ne le laissait pas indifférent. Il détourna le regard pour savourer une nouvelle gorgée du fin nectar. L’alcool avait-il des effets imprévisibles sur lui ? Il lui sembla que oui. Son visage se rapprochait dangereusement de celui de Calypso.

Pas de bêtises…

Donovan se retint et recula la tête, surpris de sa propre audace. C’était son assistante, une collègue, il ne pouvait prendre de tels risques.

Veuillez m’excuser, ce doit être ce vin…

Bon, tant mieux... Je ne voulais pas vous avoir causer d'ennuis... Le professeur Leblanc étant sacrément mécontent ! Contre toutes les deux... Mais il est pas trop rancunier en tous cas... maintenant je travaille pour lui à sa boutique, le calmar bleu, on y vend des créatures magiques...
Merci, je préfère aussi vous appeller Lyrya, tant que c'est pas en cours... Parce que une fois que j'ai donné un nom à quelqu'un, j'ai beaucoup de mal à changer... Et comme la première fois vous m'aviez demandé de vous appeller Lyrya, ben...

Elle est bavarde. A nouveau. Et l'étrange est que c'est la première fois de la soirée. Elle n'a pas raconté sa vie à Alex. Elle la raconte à tout le monde d'habitude.

Ben il est tellement pas naturel avec moi que je peux pas l'être avec lui... Il me fait sentir comme une fille trop grossière avec ses manières... on dirait qu'il sort d'un château...

En fait, maintenant qu'ils sont ensemble à la fête, la petite fille, qui n'a jamais connu les fêtes mondaines comme celle-ci semble être, ne se sent pas à sa place... Elle se rend compte que ce n'est pas Alex qui a fait rougir ses joues, mais l'idée juste d'avoir, comme toutes les autres de son âge, un petit ami... Mais elle n'est pas comme ça, elle s'en rend compte, et elle voudrait reculer... Ne pas accepter l'invitation d'Alex... ou mieux encore : qu'il ne le lui demande pas... Il ne reste plus qu'à lui dire...

Perdue dans ses pensées, la fillette n'a pas fait attention à la question de Lyrya... Elle se réveille tout à coup :

Quoi ? Ah oui, désolée... Oui, c'est mon cavalier pour ce soir...

Le ton sur lequel elle a dit ça, même si elle essaye de le cacher, ne peut pas tromper la jeune femme... Eloïse se retourne pour regarder où en est Alex, qui discute avec d'autres gens (cool, si ça se trouve il pense pareil !), et juste derrière, aperçoit une autre elle-même, plus grande, magnifique dans une robe brillante violette... Et si en d'autres circonstances elle n'aurait pas osé aller l'aborder, la voilà qui se dirige vers Aléatha, timide, mais souriante, juste pour les salutations d'usage... C'est une excellent occasion d'échapper à la conversation qu'elle doit avoir avec Alex, et puis elle ne se sont pas revues, depuis que son père l'ait renvoyé du bureau d'Iridal...

Bonjour Aléatha...

« Avez-vous déjà foulé cette terre de légendes ? »

Eh bien, je l’aurais bien fait avec plaisir, mais à vrai dire je n’en ai pas trop eu l’occasion…

A la demande de Calypso Donovan lui parlait de lui.

Non…ne soyez pas impitoyable avec vous même. Vous sérieux au ministère voilà tout, ce qui me semble logique. Vous savez, je le suis moi aussi. A mes yeux le travail compte beaucoup vous savez…

Tout en parlant Calypso souriait comme à son habitude. Elle but à nouveau une gorgée de la boisson translucide et se reconcentra sur Andréas. Elle fixa son regard d’un noir, qui vous transperce presque, un instant de ses yeux bleus. Calypso le regardait en pensant. Le visage d’Andréas se rapprochait du sien imprudemment, et celui de Caly semblait faire de même…

*c’est ton patron, tu fous quoi là ?!*

Calypso redescendit tout à coup de son nuage blanc pour reprendre ses esprits. Elle recula sa figure aussitôt sans vouloir être trop brusque.

« Veuillez m’excuser, ce doit être ce vin… »

Hum…Oui j-je suis désolée moi aussi…

Calypso regarda autour d’elle comme pour éviter de recroiser le regard envoûtant d’Andréas. Elle craqua ses doigts, comme quand elle stresse lors de réunion ou autres.

Invité

Au revoir, murmura Alexandre.

Bon… Et maintenant, qu’est-ce que je fais ?

Il regarda Andréas et Calypso s’éloigner pour passer sous une arche faîtes de feuilles de couleurs diverses, rappelant l’automne. Son oncle n’était plus aussi froid qu’à son habitude. Etrange. Alex reporta son attention sur l’endroit où se trouvait Eloïse quelques minutes plus tard. La jeune femme à la chevelure rose bonbon s’y trouvait toujours mais plus aucune trace d’Eloïse. Le Gryffondor fronça les sourcils et se leva, balayant l’assemblée de son regard émeraude, le jeune Héritier repéra enfin la chevelure claire et les yeux d’un bleu intense. Il était bien décidé à la rejoindre et s’avançait déjà vers elle lorsqu’il remarqua qu’elle avait de la compagnie… Une jeune femme qui était son parfait sosie, sauf en ce qui concernait la couleur des yeux. Celui qui accompagnait la jeune femme n'était autre que...

Non. Impossible.

Julian… ?

* C’est bien Julian.

Il a changé.

Oui, il avait changé. Ses cheveux de jais avaient poussé, dissimulant une grande partie de son front. Il avait grandit, aussi. Un horrible souvenir lui traversa l’esprit. Ce jour là, dans la Salle sur Demande, lorsque les Quatre Héritiers étaient réunis. Ils étaient si grands … Que faire ? Rester planté là et prendre le risque de se faire repérer par les trois personnages ? S’en aller précipitamment en les évitant, ou retourner à son banc ? Non, il devait rester. Il était venu avec Eloïse, autant rester avec elle jusqu’au bout. Alexandre soigna les plis de son bel habit, il avait fait disparaître son haut-de-forme, tout allait bien. A part sa chevelure rebelle, mais ce n’était qu’un détail. Essayant de reprendre une once de confiance en soi, Alex se rapprocha un peu plus des trois élèves, jusqu’à ce qu’il soit improbable qu’ils ne l’aperçoivent pas.

Ah je vois que tu as de la compagnie, dit-il sur un ton qui se voulait presque innocent.

A l’adresse d’Aléatha et Julian, il se contenta d’un « Bonsoir » poli. Julian semblait le toiser. Qu’il était grand ! Détournant le regard, Alexandre songea qu’il devait avoir une discussion avec la jeune Cross. En attendant, elle se devait de faire les présentations.

Invité

Certainement en aurez-vous l’occasion un jour !

Ce vin lui montait à la tête, il l’enivrait. Et allié au charme de sa collègue, il instaurait le trouble dans l’esprit d’Andréas.

Oui, je ne doute aucunement du sérieux de votre travail mais vous gardez cette chaleur.

Après ce moment de trouble, une fois que leurs visages se furent éloignés, un silence pensant s’installa. Au bout d’un moment, un peu lassé, Donovan décida de le rompre.

Avez-vous fait votre scolarité à Poudlard ? Si c’est le cas, je suis surpris de ne pas vous avoir rencontré plus tôt.

Quelque part tout près d’eux, un bruit se fit entendre. Ils purent alors apercevoir une biche, d’aspect candide qui avançait, hésitante, sur l’allée de feuilles mortes. La jolie bête passa tout près d’eux puis, tous les sens en alerte, apeurée par un bruissement provenant des buissons qui s’étendaient près d’elle, prit la fuite.

Le paysage est très réaliste ! Je me demande bien comment ils ont pu faire planter des végétaux en si peu de temps et amener de la faune, sans que celle-ci ne soit perturbée par le changement de climat, de paysage…

Cet endroit ne m’attire guère… murmura l’ancien Serdaigle en apercevant de nombreuses personnages quitter les bancs de cette partie dédiée à l’automne pour se diriger vers le lieu central du Bal, à savoir celui où se trouvaient la piste de danse et le buffet.

Peut-être devrions-nous quitter ces lieux ? Qu’en pensez-vous ?

Tout en parlant, Andréas savoura une gorgée du breuvage sec qui chatouilla son palais avant qu’il ne l’avale. De sombres nuages vinrent masquer l’astre lunaire et les réverbères placés à intervalle régulier faiblirent un instant.

Allons nous-en.

Cela devenait inquiétant, peut-être dangereux. Par réflexe, le jeune Directeur porta sa main à sa baguette, comme pour s’assurer de sa présence. Puis, se levant, les deux employés du Ministère regagnèrent la piste de danse et le buffet.

Oui je l’espère…

Andréas était totalement différent. Il était comment dire plus ouvert. Calypso appréciait grandement cette soirée qui pour l’instant semblait bien se dérouler. Caly but une gorgée de vin, elle ne savait pas si cela venait de la boisson mais en tout cas elle trouvait à son supérieur beaucoup de charme, enfin il faut dire que Elektra l’avait, depuis le début, trouvé plutôt bel homme.

Ah oui, vous trouvez que j’émane une certaine chaleur ?!

Caly en était toute étonnée mais surtout beaucoup charmée. Puis après cet instant quelque peu étrange, un blanc s’était installé. Elektra ne savait plus quoi faire, que dire…Heureusement, Donovan brisa ce vide.

Eh bien, ce ne m’étonne guère car je n’ai effectué qu’une année à Poudlard. J’avais en effet fait le reste de ma scolarité à Beauxbâtons, en France. Je me souviens d’ailleurs des uniformes bleus pâles en soie que nous devions porter, dit-elle sur un ton amusé.

La discussion fut stoppée par l’arrivée imprévisible d’une biche. Mais celle-ci ne resta pas longtemps car effrayée, elle s’enfuit.

« Cet endroit ne m’attire guère…
Peut-être devrions-nous quitter ces lieux ? Qu’en pensez-vous ? »

Oui, j’aime bien changer alors allons-y !

Toujours agrippée au bras de son supérieur, Calypso suivit Andréas. De gros nuages sombres approchaient de la lune qui fut rapidement dissimulée par ces derniers. De plus la lumière des lampadaires commençait à faiblir. Cet endroit ne se faisait plus tout à fait rassurant, même si Caly savait qu’avec Andréas à ses côtés elle ne craignait presque rien enfin…

En effet, il vaut mieux je crois.

Les sorciers regagnèrent la piste de danse et le buffet. Ce lieu était plus chaleureux et tranquillisant. Quelques jeunes élèves se défoulaient et gesticulaient dans tous les sens. Calypso les regardait en souriant.

J’aime les enfants…

Cette phrase était sortie d’on ne sait où et étonnait même Caly…

Invité

Inclinaison respectueuse, habituelle salutation.

- Je te remercie pour cette soirée, Thia. Je vais remonter seul… Ta compagnie m’a été très agréable, je suis heureux de t’avoir rencontrée. Je suppose que nous nous recroiserons très bientôt.

Oui, je l'espère bien.

Il adressa un sourire à sa jeune camarade et s’éloigna dans la foule, sans ajouter quoi que ce soit. Passage éphémère. Il avait pour habitude de disparaître aussi vite qu’il était apparut.

Thia regarda son camarade s'en aller calmement.

A très bientot je l'éspère...

Elle ne savait que penser mais elle ne s'en soucia guère, il avait passé un bon moment c'était tout ce qui importait à la jeune fille.
Elle décida de quitter le bal à son tour, le lieu n'étant plus aussi interessant sans quelqu'un pour l'apprécié a ses cotés.Elle marcha tranquillement vers la sortie et se balada un moment avant de monter rejoindre Nika et se coucher...

Invité

Une fois un peu plus détendu, Andréas reporta son attention sur Calypso. Voilà qu’elle entamait un nouveau sujet. Et un sujet qu’il n’affectionnait pas tant que cela. Se mordant discrètement les lèvres, mettant fin à la rêverie dans laquelle s’était plongée la jeune Neiland en observant les élèves, Donovan murmura.

Je ne peux pas en dire autant…

Il laissa ces mots s’immiscer dans l’esprit de la sorcière blonde, puis ajouta, comme pour confirmer ses derniers propos et assurer à Calypso qu’elle avait bien entendu.

Je ne sais pas m’y prendre avec eux. Leurs caprices m’irritent. Mais je dois admettre que je n’ai jamais réellement pris le temps de m’intéresser à eux. Jusqu’à ce que je rencontre Alexandre, bien qu’il ne soit déjà plus un enfant.

Andréas fronça les sourcils, se demandant s’il devait révéler les raisons de cette distance avec les gamins. Ils se connaissaient à peine et il se livrait déjà, ce n’était pas dans ses habitudes… Une nouvelle gorgée de tokay l’incita à parler, presque malgré lui.

Pour tout vous dire, même très jeune, j’étais déjà considéré comme un adulte. Je ne peux pas comprendre les désirs de certains enfants, leur façon de penser. Vous devez trouver cela étrange mais c’est ainsi.

Son regard se balada à travers la foule, cherchant un point vague sur lequel s’appuyer. Donovan lâcha dans un murmure à peine audible :

On ne se refait pas…

Regardant toujours autour de lui, l’ancien Serdaigle constata que son neveu avait quitté son banc. Il était à présent avec sa cavalière à la chevelure blonde et avec deux autres personnes plus âgées qu’eux.

Par contre, j’ai vécu pleinement mon adolescence.

Une pensée lui vint pour Zaccharie Mac Lean et Naget Speifer, ses anciens camarades d’école, avec qui il avait passé la majeure partie de sa scolarité. A Poudlard, en leur compagnie, il se sentait lui-même. Au manoir, avec ses parents, il subissait le poids des responsabilités, se sentait plus âgé qu’il ne l’était. Cela l’emplissait parfois d’une certaine fierté. Parfois. Rarement.

Et vous ? Comment se sont déroulées vos jeunes années ?

Théodore Vimaire écouta calmement les remarques et les demandes de sa collègue Neige Dalma.

Je serais heureux de pouvoir répondre à toutes vos questions. Mais je pense qu'un lieu plus calme serait préférable pour la suite de notre discussion.
Je peux seulement vous indiquer que la créature a été baignée dans une eau souillée de sangs et de cendres humaines pendant tout le rituel de sa création. Je passerais demain soir à votre bureau pour vous donner toutes les informations que je sais sur la créature. Qu'en pensez-vous?

Il ne pouvait pas en dire autant ?! Oui, c’est bien ce qu’il avait dit…Elle commençait à le trouver plutôt sympathique, mais c’est phrase la refroidit quelque peu.

Je crois que vous n’êtes pas le seul dans ce cas vous savez. Et pour ce qui est des caprices, je crois que c’est plutôt normal à cette période de la vie…Enfin pas pour tout le monde…

Oui, Andréas venait de lui montrer le contraire. Il n’avait apparemment jamais eu de caprices, petit…Calypso but à nouveau une gorgée de vin et rabaissa son bras.

« On ne se refait pas… »

Le murmure à peine audible fut toutefois intercepté par Caly. Cette pouvait tout dire…

Mais Andréas, je ne veux pas être trop rabat-joie…mais…Vous n’envisagez donc pas de fonder une quelconque famille avec la femme qui partage votre vie… ?

Calypso se rendit compte de la phrase qu’elle venait de prononcer…

Enfin, non, oubliez…c’est un peu déplacé comme question, j-je m’excuse, dit-elle en baissant les yeux.

« Par contre, j’ai vécu pleinement mon adolescence. »

Vous voulez dire à partir du moment où vous êtes entré à Poudlard, non ? Il est vrai que c’est un endroit formidable et une très bonne école…

Puis ce fut à son tour de se livrer en ce qui concernait sa jeunesse...

Eh bien, étant fille unique j’étais assez choyée vous comprenez ? Bien que ça ne me plaisait pas toujours. Oui, c’est assez étrange, je sais. Hum…mon adolescence…était comment dire…eh bien je n’ai rien à dire dessus. Je profitais bien de ma jeunesse, inutile d’en dire plus je pense que vous comprenez !

Calypso regardait avec attention Andréas. Il parlait et la plus part du temps Caly répliquait par des sourires…

Julian avait un petit sourire aux lèvres, en pensant au temps qu’il lui avait fallu avant de se sentir plus à l’aise au milieu de la foule.
Et combien il avait dû changer pour pouvoir y figurer en bonne place, fier du haut de son mètre quatre-vingt.
Autrefois, il n’aurait même pas mit le pied dans une telle fête.
A présent, il avait envie d’en être le centre d’attraction. Que tout tourne autour de lui.

Comme un Soleil éblouissant ses planètes.

Plus tôt.

Sa robe lui avait coûté un œil.
Bah, il en fabriquerait un autre.
Du sur-mesure, comme dans les films de mafioso et de gangsters au vocabulaire étriqué. Où les anti-héros sont plein d’arrogance, car il font dans l’illégalité, en sachant parfaitement que personne ne pouvait rien contre.
Du bleu, que du bleu nuit, presque noir, aux reflets bleutés, du bleu sur bleu, qui allait si bien avec ses yeux. Il n’avait jamais porté autre chose que du bleu.
La robe était d’une grande élégance, mais vraiment des plus simples. La seule frivolité était une capuche, fichée à l’arrière de sa nuque, et un petit mouchoir d’un bleu bien plus clair rangé élégamment dans sa poche, ressortant pour donner un côté plus chic à sa tenue. Une poche à gauche, sur son cœur. Sur sa baguette, soigneusement rangée, prête à être utilisée, au cas où.

Il avait essayé de dresser un peu ses cheveux. Au lieu de tomber fougueusement devant ses yeux, ils étaient rabattus sur la gauche, rectilignes, couvrant totalement son front d’un voile noir, mais laissant ses yeux noirs profiter des lumières de la fête.
Il avait même eu l’audace de se maquiller. Légèrement. Mais pour avoir un petit teint plus enjoué, que sa pâleur interdisait habituellement.
Pommettes rondes, menton long et fin, nez discret.
Julian se sentait bigrement élégant.

La Salle des Professeurs.
Sanctuaire des enseignants. Lieu complètement interdit, gardé par deux Gargouilles au cynisme admirable.
Il attendait au pied de l’escalier, souriant aux autres élèves qui se dirigeaient vers les lieux de la fête, les maudissant intérieurement d’exister.
Aléatha allait bientôt venir.
Mais pourquoi ici ? Elle devrait faire un grand détour pour aller de sa Salle Commune à cet escalier.
Devant la Salle des Professeurs…

La voilà qui arrive.
La tenue de soirée par excellence.
On se croirait à un bal de promo.
Du violet. Magnifique. Cela se marierait bien avec le bleu.

Splendide, bravo.

Ils traversent Poudlard, aux tons festifs, aux élèves bruyants et aux professeurs ayant définitivement abandonné toute notion d’ordre et de discipline. Les couples sont prédominants, mais on voit ça et là quelques groupes isolés de garçons ou de filles n’ayant pas pu trouver chaussure à leur pied, où n’ayant pas osé essayer quelques pointures. Les dits-groupes, de sexe opposés, se regardent furtivement entre eux, guettant peut-être une seconde chance de dernière minute.

Le parc. Direction le lac.

Julian se sentait un peu mal à l’aise avec Aléatha. Ils n’étaient pas venus en couple, mais en amis. C’était clair et convenu.
Si il en avait voulu autrement, il aurait su comment réagir. Que faire, comment, quand. Mais là, les limites étaient floues. Contact autorisé ?
Un bref regard. Oui, contact autorisé, du moins pour le protocole. Il soulève son bras droit, elle se pose délicatement dessus, ils s’approchent des festivités.
Il sourit, mais très subtilement. Un refrain résonne dans sa tête, loin, très loin de la musique de la fête.
Il entend les accords des petits plaisirs et de l’orgueil chanter doucement à ses oreilles. Une énergie bat son corps. Julian se sent inébranlable, et observe la fête et les fêtants avec un regard plein de voracité.

Elle salue quelques personnes.
Lui ne reconnaît personne.
Ne connaît personne.
N’aime personne ? Peut-être pas cette extrémité.
Son esprit est enflammé. Les pensées fusent, les désirs naissent, les passions s’affirment.
Dans le tumulte, il sent son esprit s’emballer, comme si la présence de tant de magie le chargeait en puissance.
Elle le dirige, car il n’a rien à voir, personne à qui parler. Juste une personne à accompagner, soutenir.
Il la suit vers une jeune fille.
Une ressemblance assez troublante.
Une sœur ?
Il la salue d’un sourire, d’un hochement de tête, mais sans desserrer l’étreinte de ses lèvres.

Et là, la surprise. Même s’il s’y était plus ou moins attendu.
Alex Goldy.
Héritier de son état. Détenteur d’un Grimoire d’une valeur pécuniaire, d’une puissance magique et d’un savoir incommensurable.
L’objet de sa convoitise, depuis plus d’un mois.
Il devrait jouer la carte de la sympathie.
Il devrait le convaincre de lui laisser les livres.
Un jour ou l’autre, par un moyen ou un autre… Mais tant qu’à faire…
Alex ne savait pas quels étaient ses intentions fondamentales. Alex ne savait pas ce qu’avait fait Julian pendant plus d’un mois.
Il ne pourrait lire en lui.

Bonsoir, Alex ! Cela faisait longtemps que je t’avais pas vu.

Il n’a que treize ans, et je lui parle comme s’il avait mon âge.
Il a intérêt a se sentir flatté.

Comment vas-tu ?

Invité

Tout se passa très vite [hj]pas comme ma réponse hum hum[/hj].
Niahm, qui l'avait bel et bien désigné à Gwen, avait été très étonné par la réaction brutale de son amie. Puis, tout en écoutant ce que Gwen lui disait, il avait semblé à Liew que la jeune Poufsouffle le regardait différemment...

Mais qu'est ce que tu lui raconte, Gwen...

Soudain, Niahm avait pris son amie par le bras, et avait commencé à s'éloignée vers le ballet des sirènes, non sans adresser un au revoir plus que suspect au pauvre hère. Tout cela ne rimait à rien, et il commençait à en avoir assez de la situation. Il était temps de démêler tout ça, ou, au moins, savoir à quoi s'en tenir.

Suis moi Rock! Changement de programme, le buffet attendra!

Le gryffondor se lança donc à la poursuite des jeunes filles, et ne ralentie qu'à quelques mètres de leur position. Il recoiffa succinctement une *saleté!* de mèche rebelle, et se posa devant les deux jeunes filles.
Un sourire un peu gêné se lisait sur son visage, mais pour rien au monde, il n'aurait laissé filer une personne qui comptait autant pour lui. Ou du moins, pas sans une explication...

Hum...
Bonsoir!
Gwen... Est ce que l'on pourrait... Parler? Enfin, si tu veux bien...

Il adressa un sourire tout aussi gêné à Niahm.

Et euhh si ça ne gène pas trop ton amie...
C'est... Important, pour moi.

Bonjour Eloïse ... Dis-moi tu es ravissante !

Aléatha tend la main vers la chevelure si semblable à la sienne, tressée de fils rouges assortis aux fleurs de la robe qu'elle porte. Elle enroule autour de son doigt une des boucles échappée savamment de la queue de cheval et c'est une forme de tendresse qui lui est peu commune qu'elle ressent vis à vis de la petite fille. Première rencontre depuis le bureau de la Directrice et elle n'a absolument aucune idée de la façon dont les choses se sont déroulées après son départ.

Elle n'abordera cependant pas le sujet : les secrets de famille doivent être jalousement gardés et certainement pas jetés en pâture à certains qui n'hésiteraient pas à s'en servir.

Au hasard, prenons ... Julian Effeday ... Et oui mon cher, je ne suis pas prête à oublier notre petit dîner en tête à tête ... Si tu as réussi un tant soit peu à m'intriguer, tu es également parvenu à instaurer dans mon esprit suffisamment de méfiance pour que j'évite de te relater ma vie plus avant. Ton ambition ... Si nous sommes tous les deux conscients du fait qui nous a poussé à nous afficher ensemble, les raisons exactes resteront cachées un moment encore.

Plutôt que de grandes explications du type "Tu ne vas jamais me croire, nous ne nous connaissions pas avant il y a quelques jours", elle se limite dès lors à un gracieux battement de cils.

Je te présente ma cousine, Eloïse.

Inutile d'en dire plus pour le moment. Elle s'apprête à lui proposer un repli stratégique vers le bar lorqu'un garçon se dirige vers eux. Enfin pas exactement vers eux mais plutôt vers Eloïse. Son regard intrigué vers Julian ne lui échappe pas.

Et bien Julian, on dirait que je ne suis pas la seule à avoir eu quelques difficultés à te reconnaître ... Je suis Aléatha. Aléatha Quindiniar.

Ces quelques mots sont à l'adresse d'Alex qu'elle regarde maintenant avec curiosité ... Julian, du haut de sa maintenant habituelle superbe n'a pas jugé utile de lui parler comme à un gamin ...

Une personne avec qui il est intéressant "d'être vu", comme moi ? Je ne le connais nullement en tous cas.

Invité

Voilà ce qui lui coûtait de se livrer. Andréas tourna la tête, transperçant de son regard métallique la jeune assistante. Il ne fallait pas qu’elle oublie qu’il était tout de même son supérieur hiérarchique. Ministère ou pas.

Ce détail de ma vie ne vous regarde pas, Miss Neiland. Je n’aime pas les enfants, c’est tout ce que vous devez savoir.

Froid. A nouveau. Non, le sérieux dans son travail n’y était pour rien. C’était un trait de sa personnalité. C’est tout. Donovan l’avait appelé par son nom. Elle l’avait contrarié et cela ne lui plaisait pas. Pas du tout.

Ah elle s’excuse, tout de même !

Les sourcils froncés, l’ancien Serdaigle écoutait Calypso, d’une seule oreille. En effet, le Directeur des Commerces était occupé à suivre du regard ce qu’il se passait du côté d’Alexandre. Il semblait intimidé.

Ça ne lui ressemble pas. Lui d’habitude si audacieux !

Non je ne comprends pas, je ne suis pas fils unique. J’ai toujours du partager.

L’atmosphère devenait pesante. Andréas se libéra de l’étreinte du bras de la sorcière et savoura une nouvelle et dernière gorgée de vin frais. Il frémit de plaisir. Le breuvage provoquait en lui des sensations qu’il ne connaissait que trop bien.

Excusez-moi…

Décidemment… Que m’arrive-t-il ce soir ?

Je pense qu’il est temps de partir. A moins que vous ne vouliez rester encore un peu ?

Le gris de ses yeux pour faire pression. Calypso pouvait-elle encore refuser quoi que ce soit ? Elle s’était engagée en quelque sorte, auprès d’Andréas. C’était à ses risques et périls. Cette soirée n’était pas la sienne. Il était étrange.

Le tokay…

[HJ: Sorry pour la qualité de la réponse. Rolling Eyes

:HJ]

Caly était mal à l’aise. La bonne humeur d’Andréas s’était évaporée certainement à cause de cette phrase. Elle avait tout raté. Son supérieur avait de nouveau retrouvé sa froideur.

Je le sais qu’il n’est pas fils unique et je le sais qu’il n’a pas profité de sa jeunesse, mais j’y suis pour quelque chose, moi ?!

Tout ça exaspérait Caly. Cette soirée qui avait pourtant bien débutée, devenait chaotique. Andréas but une autre gorgée et il semblait que le vin commençait à avoir des effets indésirables sur lui.

Ce n’est rien, dit Caly sans même afficher un sourire.

« Je pense qu’il est temps de partir. A moins que vous ne vouliez rester encore un peu ? »

Donovan faisait pression et Caly n’appréciait guère tout ça.

Eh bien, je crois qu’il vaudrait mieux. J’ai déjà assez gâché cette soirée pour qu’elle puisse continuer d'avantage…

…De toute manière je n’en ai pas vrai ment le choix alors. Je gâche toujours tout.

Calypso s’en voulait terriblement. Comment réagirait Andréas le lendemain au Ministère. Certainement en faisant comme si de rien n’était. Son visage déçu s’efforça d’afficher un léger sourire.

Invité

Qu’avait-elle encore, à rester muette ? Le comportement d’Eloïse était étrange. Elle avait accepté l’invitation d’Alex et pourtant, elle semblait vouloir l’éviter. Et voilà qu’elle ne parlait plus. Comme si son cavalier, pour une unique et maudite soirée, lui faisait honte. Apaisant sa colère qui arrivait à son paroxysme, le jeune homme esquissa un sourire poli et porta son attention sur Julian qui lui adressait la parole, les deux Héritiers séparés par une bonne vingtaine de centimètres.

Bonsoir, Julian ! En effet, cela fait un certain temps.

Le Serdaigle était déjà plus chaleureux dans ses propos. La méfiance du jeune Goldy s’étant amenuisée, Eoin le rappela à l’ordre, en lui murmurant :

* Reste méfiant. Souviens-toi. La Salle sur Demande.

Ce souvenir était suffisamment ancré dans la mémoire de l’Héritier. Pas besoin des mises en garde de la vieille conscience. Alexandre se laissa aller à nombre de pensées, se questionnant sans trouver plus de réponses, se demandant ce qu’il s’était passé durant l’absence mystérieuse d’Effeday, ou encore ce qu’était devenue Létis Diggory. La voix grave de Julian l’extirpa de ses songeries et il leva une nouvelle fois la tête.

Je vais très bien, merci.

Une pensée, fugace, lui traversa l’esprit. Peut-être devait-il être reconnaissant envers Julian Effeday de le traiter comme s’il avait son âge, alors que cette fameuse fois, lorsque les autres Héritiers étaient présents, il l’avait presque menacé de sa baguette et l’avait traité comme un enfant gâté, sans grande importance. Cette absence lui avait apporté beaucoup, semblait-il. Il risqua alors :

Et toi ? Ce mois d’absence mystérieuse a l’air de t’avoir réussi.

* Ne t’étends pas trop sur le sujet. Simple conseil Alexandre, ça a peut-être un lien avec les Grimoires.

Oui, certainement.

La copie d’Eloïse, ou plutôt son modèle, puisqu’une certaine maturité se lisait dans ses gestes et sa façon de s’exprimer, et démontrait un âge un peu plus avancé que celui de la jeune Cross, prit enfin la parole. Elles étaient donc cousines. Alexandre aurait parié qu’elles étaient sœurs. La ressemblance était flagrante. Hormis peut-être les yeux. Ceux d’Aléatha, puisque tel était son nom, étaient violets, semblables à une améthyste fraîchement extirpée de sa mine, pétillant d’intelligence. Les yeux d’Eloïse, quant à eux, étaient bleus. D’un bleu océan. Profond. On y lisait une sensibilité sans bornes et une lueur d’espièglerie. A part ces quelques détails, elles étaient identiques. Même taille, même chevelure blonde, presque ambrée. Les caractères, par contre, étaient très différents. Voilà qu’elle s’adressait à lui. Il eut déjà moins de mal à la regarder en face, ils devaient avoir à peu près la même taille. Un sourire poli et une réponse.

Enchanté Aléatha. Je m’appelle Alexandre. Alexandre Goldy.

* Et pourquoi pas l’habituel « Mais tu peux m’appeler Alex ! » exprimé avec l’impétuosité qui t’est propre ? Ce Grimoire t’as changé, Alexandre.

Pas de quoi s’énerver, vieille chose. Nous nous connaissons à peine. Nous ne pouvons pas nous permettre ce genre de familiarités.

Invité

Le nectar hongrois avait eu une influence étrange sur Andréas. D’abord il se permettait un contact assez rapproché avec son employée puis il l’agressait presque. La pauvre devait être perdue. Ils s’éloignèrent de la foule, lentement, un nuage invisible flottant au dessus d’eux rendant l’atmosphère pesante. Les deux sorciers s’approchaient de l’arche fleurie, une fois celle-ci franchie, ils remontèrent l’allée menant au Château puis bifurquèrent, pour rejoindre celle qui menait au Portail de Poudlard, décoré de chérubins et de fées, lançant des confettis d’un air las. Donovan retint Calypso d’un mouvement du bras, qui se voulait délicat. Il se racla doucement la gorge avant de lui dire.

Je suis désolé Calypso. Le breuvage m’a enivré et j’ai du vous vexer. Je m’en excuse. Oubliez cette fin de soirée je vous prie, contentez-vous de vous souvenir de la première partie. C’est la seule chose que je vous demande.

Il inclina légèrement la tête, insistant sur cette dernière phrase. C’était presque une faveur qu’il lui demandait là. Mais elle en serait capable, il le savait.

A demain Calypso.

Ce moment passé, il rajustait son masque d’impassibilité et de froideur, qui avait du se décaler légèrement lors de cette suite de mots d’excuse. Il l’observa un instant, ses mèches blondes retombant avec grâce sur son front droit, ses yeux bleus et sa tenue de soirée dorée, s’alliant parfaitement aux formes de son corps.

Je ne prendrais jamais plus autant d’alcool.

Etait-ce réellement l’alcool ? Andréas ne le savait pas lui-même. Le tokay était pourtant réputé pour sa douceur. Il sembla au jeune Ministre, pendant un instant fugace, qu’un sourire avait étiré les lèvres roses de la jeune femme. Comme si elle était satisfaite de l’avoir vu faible. Mais le doute persistait, doute du en partie à la semi obscurité qui régnait. L’instant d’après, elle n’était plus là. Transplanant en laissant derrière elle une brume argentée et un craquement discret. Sans attendre plus, Donovan fit de même, regagnant le Manoir, perché sur les collines d’Irlande.

La curiosité de Neige est piquée au vif. Un rituel de création à base de sang et de reliques mortuaires humaines... Mais en effet, ce n'est ni l'heure ni le lieu adéquat... Elle se contente donc d'un vague sourire intéressé, et répond tranquillement :

Très bien. Je vous y attendrai.

Puis l'entretien est à l'évidence terminé et elle tourne le dos au professeur de défence. Et tant bien que mal, repartant vers le centre du bal, elle tente de laisser de côté le vaudou et de reprendre, autant qu'elle en est capable et qu'elle en a envie, l'esprit festif.

L'accueil que lui réserve Aléatha lui fait plaisir. Il reste une distance, qu'il faudra diminuer petit à petit, mais elles sont en bonne voie pour apprendre à se connaître et - qui sait ? - devenir amies... La grande cousine passe ses doigts dans la chevelure dorée d'Eloïse dans un geste tendre, et le sourire de la petite cousine s'élargit. Au moment ou elle s'apprête à parler, l'arrivée d'Alex lui cloue le bec. Alors il se présente tout seul, comme un grand, à Aléatha. L'autre, visiblement, l'immense garçon particulièrement intimidant, il le connait déjà.

Oui, excuse-moi... Alex est mon cavalier pour ce soir.

Pour ce soir... Mais elle sait déjà, et lui a l'air de commencer à le comprendre, que ce ne sera pas vrai pour les autres, et que dès demain, ils ne seront plus que des amis (s'il le veut bien, son regard un peu noir indique assez clairement qu'il ne juge pas l'attitude d'Eloïse à son goût).

Tu es vraiment jolie aussi !

Elle l'est même bien plus ! Eloïse s'est trouvée très belle dans le miroir après s'être préparée. Mais ça n'a rien à voir avec la jeune femme ! Même si son corps a les formes d'une jeune femme, elle est encore loin de dégager la grâce d'Aléatha ! Et peut-être ses yeux sont aussi influencés par les nouvelles... Elle qui a toujours été l'aînée, elle se découvre une grande cousine. Et elle reporte tout l'admiration que les petites soeurs ont envers leurs aînées sur Aléatha, instantanément.

On a la même tête ! Ils vont vraiment nous trouver narcissiques de nous renvoyer les compliments !

Et son sourire s'élargi, réprimant encore une fois un petit rire à ses propres pensées...

Invité

Carys descendait doucement les dernières marches du château voulant savourer chaque unique seconde de cette belle fin de journée.
Le paarc n'a jamais été aussi plein,ni aussi beau...et les élèves sont habillés si parfaitement...enfin...à quelques exceptions près.
Carys était une jeune femme assez solitaire , mais qui appreciait aussi de temps à autre la compagnie,..en quelques sortes ce bal était fait pour ça.
Elle s'était présentée sans cavalier , car ces derniers temps elle ne sortait d son dortoir seulement pour les cours, et son elfe de maison Lola lui apportait les repas...
Mais cette fois-ci elle voulait profiter d'un Poudlard vivant, plus magique que jamais,du coup,elle a porté l'une des robes de soirées que sa mère lui a envoyé et quelques bijoux pris en vitesse de son coffre,elle s'est pouponnée et coiffée ,et la voilà arrivant avec son plus beau sourire....

LE BAL DES SAISONS [Partie 2] - Page 6 Carys

LE BAL DES SAISONS [Partie 2] - Page 6 Carys

Il n'y a rien de plus pure, de plus beau et de plus expressif qu la nature, ils ont bien fait de l'honorer....

Aléatha se permettait une proximité assez inhabituelle. Il la savait parfois méprisante, souvent froide et chaleureuse entre amis. Mais de là à montrer un geste affectueux en public.
Cette Eloïse devait être particulièrement proche d’Aléatha.
En tout cas, la ressemblance restait. Elles pourraient tout aussi bien être sœurs.

Ravi de te rencontrer, Eloïse.

Un sourire si bien imité. Un regard pétillant, qui ne peut exister dans le néant noir qui habitent les yeux du Serdaigle.
Julian veut faire bonne impression, rassurer son environnement, les mettre en confiance.
Surtout un en particulier.

L’échange des noms dura un moment. « Salut, voici Machin, je te présente Bidule »
Son petit univers était bien répartit. Les Héritiers, Aléatha, Eilane. Pas plus.

Puis Julian se tourne vers son camarade. Alex. Il serait sans doute le plus obtus des quatres. Le plus dur à convaincre. Mais il saurait le convaincre. Si Alex n’obéissait pas à son plan, il finirait par mourir de la main des Mangemorts ! Inévitable.
Quelle perte c’aurait été.
Il a tellement de Mages Noirs autour de nous.
La meilleure amie de Thécla en était une, et la Serpentard l’ignorait complètement. Eloïse même pourrait porter un tatouage que le groupe l’ignorerait.
…
Et… Aléatha ?
…
Julian ne connaît pas de sorts pour détecter les mensonges.

Du calme. Ne pas reproduire l’incident du restaurant. Si je recommence à témoigner de la méfiance à son égard, elle va me ridiculiser et me sauter à la gorge. Je peux être méfiant, mais paraître agréable.
C’est ce que je fais en ce moment même.
Et si elle était une Mangemort malgré tout ?
J’aurais bien fait de ne pas trop en dire.

Son sourire était resté. Seul son regard s’était un peu troublé. La nostalgie, dirons-nous.

Je vais bien, merci. Et oui, loin du tumulte et du stress de Poudlard, j’ai pu décompresser un peu. J’étais terriblement nerveux lors de mes derniers jours ici.

Julian entendait par là : navré de t’avoir menacé.
Pas des excuses (car excuses il n’y avait pas) mais des sous-entendus.
Il ne regrettait pas son geste, mais il devait faire croire le contraire au Goldy.

L'impatience sera la mienne ma chère ...

Ce n'est pas tous les jours que l'on rencontre quelqu'un comme vous ... D'ailleurs où est l'autre dame dont j'aurais souhaité voir la silhouette ? Noxis m'avait prévenu que les probabilités étaient minces que je la vois en ces lieux. Il faut croire qu'elles sont à présent nulles. Soit, je la verrai plus tard.

Théodore Vimaire salua sa collègue. Quand il la perdu de vue, il se leva et se dirigea vers la sortie. Il préférait laisser les fêtes pour les autres. Plusieurs affaires attendaient qu'il en occupe le plus rapidement possible.

Invité

Xena avait entendu parler du bal et elle s'en été fait une joie.Elle avit tant attendu ce moment qu'elle était très exitée.Elle s'habilla et se coiffa néamoins pltot simplement d'après elle et vînt au bal rapidement.C'était déjà plein et elle eu eu beau cherche ,elle ne reconnut personne.Elle marcha de long en large en attendant de croiser une connaissance et dessida finalement de s'arreter au buffet pour se restaurer un peu.Elle reconnu au passage quelques professeurs mais décida de ne pas les aborder.Elle se plassa sur un banc et commenca à manger quelques appéritifs.Très vite,elle n'eue plus faim et se dirigea vers la foule en cherchant une connaissance.
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» LE GRAND BAL DES SAISONS !