Green Park Everybody wants to be a cat...

Glenn, est allongé sur l'herbe de Green Park de Londres, sifflotant doucement, ses yeux rêveurs posés sur l'étendue bleu glacé du ciel. Les bras croisés derrière sa tête, il joue avec l'herbe minutieusement taillée du parc. Heureusement, aucun policeman n'est en vue. Tout le monde sait qu'il est fortement déconseillé voir même interdit de piétiner les jardins royaux.

Mais Glenn, le mâge sylvain, n'en a cure. N'a-t-il pas le pouvoir de faire pouser des fleurs là où le sol est aride? Tellement à l'aise, il se met à chantonner une chanson de son enfance, issue d'une de ses films préférés.

Early each day, to the steps of Saint Paul, the little old bird woman comes.
In her own special way, to the people she calls, come, buy my bags full of crumbs.
Comme feed the little birds, show them you care, and you will be glad if you do.
The young ones are hungry their nest are so bares, all it takes is tuppence from you...

Feed the birds tuppence, tuppence, tuppence a bag
Feed the birds that's what she cries, while overhead her birds file the skys.

All around the cathedral, the saints and apostles look down as she sells her wares, you now, you can't see it, you now, they're smiling, each time someone shows that he cares...

Glenn sourit en repensant à Julie Andrews interprétant cette superbe mélodie dédiée à des animaux pour le moins ingrats, cependant... Puis, fermant les yeux et respirant un grand coup, il se relève et s'assied en tailleur, les deux mains posées à plat dans l'herbe fraîche. Puis il les rouvre enfin pour observer les passants.

Tous aussi sombres les uns que les autres, les mains solidement cramponnées à leur suite-case, les yeux froncés et leurs complets noirs les rendants encore plus triste que d'ordinaire. Mais l'un des passants attire cependant son attention... Un jeune homme aux yeux de chat qui marche doucement sur le sentier.

Glenn penche sa tête sur le côté droit, et observe le jeune homme et ses manières. Il est diférent des autres êtres humains, Glenn le sent au plus profond de lui. Et sans vraiment y réfléchir, il se lève et l'accoste.

Bonjour, excusez-moi de vous déranger... Vous me rappelez quelqu'un.

On a vu mieux comme "abordage", Glenn...

Invité

Au milieu de tout le monde au milieu de nul part, errance ou assurance, il avance. Personne ne fait attention à lui, a ses pieds nus et ses yeux fendus.
Il observe avec dédain les humains, les entiers des quartiers, lui vient d'ailleurs et est l'anomalie de ce paysage londonien.
Voila qu'on l'abordait avec une excuse aussi ridicule que pouvait l'être une excuse d'humain.
Plusieurs minutes d'un silence opaque, un silence scrutateur, il jauge, il juge et adjuge. Un regard de dédain pour montrer son mécontement et pourtant il répond au perturbant signifiant par là même son curieux intérêt.

Aduain ne ressemble a personne, Aduain en rappelle personne, les humains ne savent vraiment pas voir.

Un petit sifflement qui ressemble à un miaulement accuse l'homme accosteur. Les yeux félins le regardent en coin, méfiant mais content qu'on lui offre de son temps.
Il se met lentement à lécher la paume de sa main, doucement comme un chat faisant sa toilette puis il la passe dans ses mèches sombres fixant toujours sans sourciller le visage du mal rasé.

Glenn sourit quand le jeune homme s'adresse à lui. Il parle à la troisième personne. Et il le rembarre comme personne ne l'a jamais fait. Mais le jeune mage ne s'en formalise pas le moins du monde. Au contraire, il admet avoir agis de manière cavalière et s'en excuse.

Je vous prie de bien vouloir m'excuser. Je me suis trompé. Peut-être, en effet, que je ne sais pas voir.

Mais une chose cependant attire le regard de Glenn. Son interlocuteur se comporte étrangement. Il se comporte comme un chat. Il en a les yeux, ça Glenn l'avait tout de suite remarqué, et là, il se lèche la patte.

Je me nomme Glenn. Et vous?

Invité

Il a le regard dédaigneux, le chat, l'enfant, l'homme, le regard de celui qui juge et qui jauge. Il observe, il toise cherchant a savoir si l'ignorance ou la tolérance sera sa réponse puis enfin il se décide toujours aussi hautain, fierté de chat, fierté d'humain:

Aduain est Aduain, les humains ne savent pas voir et en plus ils ne savent pas écouter....

Malice dans un regard fendue, peut-être est-ce un test pour savoir si cet homme est digne d'intérêt pour l'esprit d'un chat. Il reprend sa léchouille d'une manière automatique comme si ce geste était chose habituelle.

Il tourne lentement la tête vers la droite, le chat l'enfant, l'homme pour regarder l'invisible de l'autre coté. L'autre coté que si peu peuvent voir.
LIl secoue la tête d'un air impatient puis reporte son attention sur l'humain trop humain.

Les humains sont trop curieux mais Aduain comprends car lui aussi est curieux...

Oui, je suis curieux, en effet. Peut-être plus encore que certains autres hommes, Aduain. Mais ainsi donc, si je comprends bien, vous n'êtes pas un homme.

Glenn fait un pas de plus vert l'étrange félin.

J'aimerais faire quelques pas avec vous. Cela vous pose t'il un problème?

Le jeune mage sylvain prend son interlocuteur avec des pincettes. Lui qui d'habitude sait si bien aborder les gens, il se trouve qu'ici, il est complêtement dépassé par la situation. Il ne sait pas vraiment comment parler à cet être surprenant.

Mais s'excuser sans cesse ne vaut rien. L'excuse est valable lorsqu'elle à une cause. Et là, Glenn n'a nul besoin de s'excuser. Puis, ni une ni deux, il prend délicatement le bras d'Aduain et reprend la marche de celui-ci.

D'où venez vous, jeune homme? Vous êtes né en Angleterre?

Invité

Aduain a deux jambes, deux bras comme les hommes mais il est un autre, il est une expérience naturelle peu naturelle....

L'enfant, l'homme, le chat penche la tête de coté comme pour réfléchir et sourit d'un air malicieux, pensée maline pensée féline.
Il laisse approcher le diligeant, observant, scrutant de ses yeux fendues.
Pourtant lorsque l'humain prend son bras et commence a marcher il griffe et s'écarte, lourd grondement de danger résonnant de sa gorge et effrayant les passants aux regards d'incompréhension.
Le chat, l'enfant, l'homme reste immobile un instant fixant d'un oeil mauvais celui qui lui a imposé si soudainement son contact. Il hésite, puis le grondement s'apaise, il s'écarte de quelques pas et recommence a avancer comme si rien ne s'était passé.
Lorsqu'il repose ses étranges pupilles sur Glenn c'est un regard de prévention qu'il lui lance, sa voix est basse et proche d'un feulement mais reste calme et compréhensible.

Aduain n'aime pas qu'on impose, les humains font tous ça, ils décident et imposent....Aduain fait ce qu'il veut et il choisit qui a le droit de le toucher, rappelles-toi ça humain...

Ce dernier mot est jeté avec mépris avec une attitude profondément méprisante, enfin son visage se transforme et se reteinte du léger dédain curieux du début.

Aduain vient de ces terres, il y a longtemps, dans d'autres temps....

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*Green Park* Everybody wants to be a cat...

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