trois fois rien !

On dit souvent que sortir de nuit c’est un peu dangereux, dans le fond, le plus dangereux et le fait que ce soit de nuit ? Pourtant, la nuit, tout est calme, quel risque court on à marcher dans le noir et le silence le plus complet ? Il y a cependant un risque : les autres ! Oui bah oui, mais de jours, les autres sont tout aussi dangereux. Peut être existe-t-il des autres plus ou moins dangereux. On entend souvent le même refrain, « ne parle pas à quelqu’un que tu ne connais pas », « n’accepte de bonbon de personne ». Démonstration :

-Hey ma beauté tu veux un bonbon ?

Avada Kedvra

Mais il faut dire que la plus drôle de toute et celle qui consiste à dire : « Mais tu ne te rends pas compte ! Et si tu te faisais enlever ? ». Certains préfèrent courir, d’autre …

-HEY! Mickey ramène toi ! Elle a explosé Frankie !

Ellana prend le bras du premier et le retourne d’un coup sec, enfonçant son genoux sur son articulation jusqu’à en entendre le craquement. Puis, naturellement, la sorcière saisit le vieux roublard par le crâne et lui brise avec violence les cervicales. Le troisième lui arrive dessus un peu moins vite.

Boo !

L’homme se met à détaler comme un dératé en hurlant à travers la rue.
La sorcière a un léger hochement de tête, et, avec toute la pitié dont elle peut faire preuve en voyant cela, elle se dirige tranquillement vers la banque centrale de Londres.

Bon maintenant ! Admettons que vous soyez vraiment malchanceux, et que justement, le tueur en question dans la rue, c’est vous ! Ben oui, là ça change beaucoup de choses. Dans ce cas, la question n’est plus que se balader dans la rue est dangereux. Ainsi, qu’avez-vous à craindre à vous promener tard le soir ? Là en revanche, le jour allait se lever d’ici quelques heures, mais les banques ouvraient tôt quand on avait beaucoup à retirer.

Ellana entra alors lentement dans la banque, poussant la porte, des lunettes noires sur le nez et un tailleur impeccable. Un sac à dos et une valise de chez Prada. La sorcière se plaça au comptoir d’accueil un petit sourire en coin. Croisant une cheville derrière l’autre, ses talons bien au sol.

C’est pour un retrait.

La guichetière demanda alors une signature. Naturellement Ella avait des gants, et prenant le stylo sans gênes, elle fit une petite signature au nom de Slent. La femme loucha un instant sur la signature et dit d’un air gênée.

-Désolé vous n’avez plus accès à ces comptes sous ordres de votre mère.

Ellana prit alors un sourire magistral, grandiose, sortant avec la plus grande finesse qui soit un bazooka du petit sac derrière son dos. Visant avec adresse, elle le braqua sur le visage de la secrétaire.

BOOM

Ce n’est pas grave, finalement je vais en ouvrir un nouveau.

La sorcière fit un petit déhanché en direction droite, puis elle se remit en marche, l’arme sur le dos, direction la salle des coffres. Plusieurs gens se mirent à courir en tout sens. Ella n’était pas perturbée outre mesure. Elle continua sa route. Braquant l’engin sur la porte de la salle des coffres, un deuxième boom retentit. La tueuse franchit la porte fièrement, et descendit vers le lieu où se trouvaient le fric.

Invité

Judith aimait la nuit, elle aimait être seule et n’entendre que le petit bruit de son chewing-gum éclater en été. En hiver, elle aimait entendre le bruit de ses pas écraser violemment la neige mais avec une certaine élégance, en automne elle aimait voir ce paysage mort et lugubre. Et au printemps elle aimait détruire la renaissance de la nature soit en brûlant la végétation, soit en tuant des jardiniers, ça aussi elle aimait bien…

Judith marchait dans cette nuit noire, mâchant son gum avec énergie. On aurait pu croire qu’elle faisait une simple marche de détente, mais elle était ici pour une toute autre raison. Elle était sortie dans le but de croiser Ellana, avec qui elle avait projet de faire une petit massacre. Sur le chemin, elle croisa une petite fille qui était apparemment seule au bord de la rue sombre et déserte, elle devait attendre que son père ou mère vienne la chercher après son cour. Elle s’approcha d’elle avec un sourire malicieux.

Bonjour ma petite!

La petite fille des grands yeux et fit la moue. Elle lui répondit une phrase débile.

"- Je n’ai pas le droit de parler aux inconnus madame."

Judith fit de grands yeux, avant de sortir sa baguette avec enthousiasme.

Expeliarmus!

La fillette gicla contre le mur de la rue, s’affalant près d’une poubelle, elle respirait encore. Judith s’approcha en mâchant son chewing-gum. Elle caressa les cheveux de la petite fille et elle lui dit calmement.

Bon ma grande, maintenant on est amies toutes les deux, je suis plus une inconnue! Et tu sais pourquoi on est amies? Car je vais t’ôter la vie pour pas que tu ne soufres!

Elle claqua la tête de la gamine d’un coup sec de ses deux mains. Elle fit une tête bizarre et retira son Gum de sa bouche.

Berk il a plus de goût.

Elle ouvrit la bouche de la petite et lui enfourna le chewing-gum, puis elle referma sa bouche.

Je suis sûre qu’il aura encore assez de goût pour toi va!

Elle lui sourit et dit à la jeune macchabée avec un visage triste.

Je ne vais quand même pas laisser traîner mon Gum dans la rue!

Elle saisit le corps de la gamine et la balança dans la poubelle. Elle referma le couvercle et se frotta les mains d’un air fière. Elle vit qu’elle avait du sang sur les mains, du sang de la petite. Elle mit son doigt dans sa bouche et goûta cette nouvelle saveur.

Mouais, ça remplacera le chewing-gum pour ce soir…

Elle quitta le lieu de son crime, le sourire au lèvre, et glissa un nouveau Gum dans sa bouche. Elle entendit alors un bruit gigantesque venant de la banque.

Ellana, ta discrétion laisse à désirer!

Elle se dirigea vers la banque. Une fois la porte franchit, elle pu observer le désastre et la pauvre réceptionniste morte. Judith s’inclina et dit le sourire toujours aux lèvres.

Mes excuses, madame!

Elle s’avança vers le coffre où elle entendait encore du bruit, elle prit une petite voix niaise et dit soudainement.

Je peux vous aider madame?

MAIS PUISQUE JE VOUS DIS QUE JE VIENS RETIRER !

-"Madame, sans les clefs du coffre c’est imp…"

Ellana sort un neuf millimètre et lui loge du plomb dans la cervelle, au niveau inter-orbitale.
Redressant ses lunettes de soleil elle reprit route vers le coffre des Slent, un sourire angélique, sans laisser ressortir ses dents. Une femme de ménage se mit alors à hurler comme une folle, brandissant son balai dans tous les sens avec mélancolie. Ellana la fixa un instant sans bouger, puis lorsque la grosse dame espagnole arriva vers elle, la sorcière tendit la jambe de côté. La ménagère se prit les pieds dedans et elle s’effondra vers une porte qu’Ellana ouvrit d’un coup de baguette. Une fois le gibier en cage, elle ferma la porte à double tour.

-"AAAAAAAH ! Aaaaaah ! Graaah !"

La grosse dame tapait de toutes ses forces sur la porte, hurlant à la mort comme un cochon apeuré par le couteau de son maître. La sorcière colla son oreille contre la porte, fermant les yeux. Qu’il était doux d’entendre les cris d’une pauvre femme à l’agonie. Ella se sentit cependant forcée de lui rappeler une chose.

Euuh ! Martina, ou je ne sais trop qui ! Ne hurlez pas trop ! Vous allez vite griller vos ressources en oxygène et mourir asphyxiée à ce rythme là !

Mais la grosse madame ne la fermait pas, bien au contraire, elle se mit à hurler encore plus fort. Ellana se tapa le front avec mélancolie, puis elle s’avança un peu plus loin, vers le coffre qui l’intéressait. Soudainement, une voix familière retentit. La sorcière tourna la tête, non avec sourire, elle retira ses petites lunettes qu’elle rangea dans une de ses poches de tailleur.

Judith ! Vous tombez à pique ! C’est un vrai casse tête ces portes ! Je voudrais ouvrir celle-ci sans l’abimer si possible.

Dit-elle en fixant le bazooka. La sorcière tenta alors de se concentrer, mais un autre problème survint. La grosse espagnole ne se taisait pas. Avançant vers la porte, elle reprit le bazooka et tira une nouvelle fois. Un nuage de poussière blanchit les deux femmes, mais au moins, on entendait plus la ménagère.

Ou en étions-nous ? Ah oui ! La porte.

La sorcière arracha un câble sur le mur et le frotta légèrement d’un bout à l’autre pour s’assurer que le courant passait bien. A priori oui, mais fallait en être sur. Ellana balaya le couloir du regard vite fait, et elle aperçut alors un policier.

Je les avais oublié ceux là.

Tendant sa baguette vers lui, il trébucha comme par magie et avant qu’il ne touche le sol, Ellana envoya le câble sur lui. L’homme se mit à irradier d’une lumière aveuglante. Ella remit ses lunettes pour protéger ses yeux et regarda le policier s’effondrer en suivant. Une fois réduit en tas de cendres, elle avança lentement et prit les clefs qui étaient dans sa chemise.

Je suppose que maintenant on pourra fuir facilement par la porte qui se trouve sur ta droite Judith ! Bon maintenant la porte de ce maudit coffre !

La sorcière sortit alors un chalumeau avec une petite bonbonne de gaz. L’ennui était qu’elle n’avait pas de feu et Judith non plus à priori ! Cherchant desepérément une solution, elle s’avança vers le policier en feu à cause du jus et alluma son chalumeau avec les flammes.
Se tournant vers la porte, elle commença à ouvrir celle-ci.

Couvre moi.

Invité

Judith fut ravie de voir que la danse avait déjà commencé, mais un peu moins de voir qu’elle n’avait encore rien à voir avec ce massacre. Judith mâcha son chewing-gum contemplant le massacre de la grosse espagnole.

Wahou combien elle a dû manger de chewing-gum celle là pour avoir ce bidon!

Judith était impressionnée, émerveillée et… Écœurée… Surtout depuis que Ellana avait tirer sur la madame avec le basouka et que le contenue de son repas de midi était étalé sur le sol… Apparemment elle n’avait pas une alimentation très saine. Pauvre Madame. Voilà qu’Ellana avait électrocuté deux policiers, décidemment cette femme était pleine de ressources! Judith reçut alors la tâche de la couvrir. La couvrir? Il n’y avait pourtant pers…

"- On ne bouge plus vous là bas!"

Judith afficha un gigantesque sourire malicieux et machiavélique. Elle se tourna vers les cinq flics armés et mit ses mains en évidence. Elle fit une grosse boule de chewing-gum, une boule qui devint soudainement énorme. Tous les policiers la fixaient, c’est alors que Judith la lâche dans les airs et que cette étrange boulle se mit à voler dans les airs! Les policiers étaient tous là, l’air débile, gueule grande ouverte, et ne regardaient plus Judith. C’est alors que la petite maligne sortit sa baguette.

Deletis fumos volo !

Un épais nuage de fumé apparut, les policiers ne comprirent plus rien et commencèrent à tirer n’importe où, et bien sûr ils n’arrivèrent pas à toucher ni Ellana ni Judith. C’est alors que l’on entendit enfin les bruits d’étouffement, ils suffoquaient mais rester en position…

Ce que ça peut être c*n un flic quand même!

Elle mit ses lunettes de soleil rouge qui allaient d’ailleurs très bien avec ses ballerines rouges. Elle fit éclater sa boule de chewing-gum rouge. Et sourit en voyant ce massacre sous ses yeux. Elle eut soudain honte d’elle-même!

Judith tu es vraiment impolie!

Messieurs, Un chewing-gum?

Les 5 policiers tombèrent dans les secondes qui suivirent. Judith fit la moue et continua à mâcher son gum avec haine.

Bon bah d’accord, je prend ça pour un « non »… Sympa les gars, moi qui voulais être gentille!!

Elle s’appuya contre le mur et mit ses mains dans sa jaquette noire. Elle se croyait enfin tranquille lorsqu’un autre groupe de policier entra, armé jusqu’au dent! Judith s’avança vers eux, et dit d’un air sérieux, pour une fois!

Bon si vous dégagez, j’accepte de ne pas vous tuer, je vous explique la situation, j’ai des lunettes rouges, des ballerines rouges et un haut rouge. En plus de ça, j’ai un short noir et un pull noir et des cheveux noirs. C’est un équilibre parfait et si je vous tue, il y aura plus de sang, ce qui veut dire que je serais en désaccord vestimentaire, compris?

Mais voilà que les hommes se mirent à tirer sur Judith.

Ahlala vous les hommes, toujours la manière forte!

Diffindo!

Voilà que la peau des 4 policiers se lacéraient suivant les mouvements de mains de Judith, tandis que celle-ci dansait et virevoltait dans les airs, bougeant sa main et faisant gicler le sang, elle entendit un bruit de tir. Elle s’arrêta net de faire souffrir les 4 policiers, quoi qu’ils étaient déjà tous raides mort. Elle chercha d’où venait le bruit. Elle aperçu alors le cinquième policier caché derrière le comptoir, tremblant de tous ses membres. Judith plissa alors ses yeux verts-bruns, joliment maquillés avec une épaisse couche de noir. Elle monta ses lunettes sur sa tête et figea le regard du « policeman ». Elle le captivait,l’attirait, et il ne parvenait plus à détourner ses yeux. L’aura qui les entourait était plus que spécial, un coup de tonnerre se fit retentir de nul part, et la lampe se mit à clignoter. Judith dit alors d’une voix ensorceleuse.

Tu vas gentiment te lever, et ramasser les armes de tout tes coéquipiers tu vas me les donner bien gentiment et après tu pourras partir et dans deux heures tu t’étouffera avec un certain gum. Les enfants c’est mauvais! Et oh je t’en prie… Prends ce modeste présent, ouvres la bouche!

Le policier ensorcelé ouvrit grand la bouche. Judith lui glissa alors son chewing-gum dans sa bouche. Il ramassa ensuite les 5 armes et les lui donna, puis il sortit de la pièce. Il y eut alors un grand silence. La lampe cessa de clignoter. Judith tendit deux armes à Ellana.

Pour ta collection ma grande!

Ellana écouta les cris, tout le long du massacre, levant les yeux au ciel aux paroles de la jeune mangemort, ou faisant des petites grimaces discrètes en imaginant la douleur que chaque chose que la sorcière qui la couvrait faisait aux policiers devaient être si douloureuses !
Mais là ou elle fut le plus réellement étonnée, et là aussi ou elle interrompit son action fut le moment ou Judith usa de charme visuel. La sorcière la fixa longuement, sans que celle-ci s’aperçoive de l’attention soudaine de sa partenaire. Ellana serra les dents, ce genre de dons pourraient servir à l’avenir si elle avait besoin d’aide sur un projet foireux, mais par-dessus tout la sorcière ne pensait qu’à une seule chose.

Pourriture de charmeurs ! Cramez tous en enfer !

Puis un petit mouvement des cheveux vers son épaule droite, elle se retourna et expédia un coup de pied dans le ventre à un policier discret. Virevoltant en suivant, elle lui prit la nuque, lui éclata le nez avec la pomme de la main gauche et porta son ventre à son genou. Le flic tomba raide à terre, inconscient. Ellana tenta alors de voir Judith mais la fumée ne lui permettait pas. La sorcière émit alors une deuxième pensée douteuse.

Et en plus elle prend l’initiative d’avoir des idées … J’adore cette fille.

Tendant sa baguette dans le vide, Ellana répéta plusieurs fois le sort fatal, mais pas une seule elle toucha sa collègue. En revenant un peu en arrière sur la scène :

Replay :

Ellana ne sachant plus où était Judith déposa une main sur un des murs, se connectant de fait à la mémoire spirituelle des lieux. Ainsi, la tueuse localisa son ami et se servit du reste de mémoire de l’environnement pour localiser quelques poulets et y mettre le feu.

Play :

Les corps jonchaient le sol, mais ce n’était pas sale non ! Loin de là, ils étaient tous disposés en tas, à l’entrée, bloquant le passage aux suivants, permettant aux seuls qui se frayaient un chemin de mourir à peine la tête passée dans l’entrebâillement de la porte.
D’ailleurs, Ellana saisit un visage et lui mit un coup de poing pour le renvoyer en arrière.

Judith ? Avez-vous quelques notions de tennis ?
Hum, pas le temps.

Ellana mit un grand coup de pied dans la porte du coffre qu’elle était venu piller et celle-ci s’ouvrit. La sorcière pénétra dans la petite pièce, ouvrit un petit coffre avec sa broche en or gravé. Elle récupéra alors un petit livret et l’enfila dans sa poche de tailleur.
Revenant vers la sortie, elle se tourna vers une des caméras surveillant le coffre, fit un petit salut militaire, et explosa l’appareil avec sa baguette.

Adios Mama !

Elle servit alors de la clef qu’elle avait piqué au gardien électrocuté puis elle ouvrit une porte menant vers des sous sols. Faisant signe à Judith de la suivre, la sorcière commença à descendre, bousculant les gens qui faisaient obstacle, les faisant chuter dans les escaliers dans un concerto de cris graves et apeurés.

Terminus !

Dit la sorcière en ouvrant une bouche d’égout. Elle n’aimait pas plus que ça marchait dans le noir, mais les deux sorcières avaient elles le choix ? Se laissant tomber dans la petite trappe, elle senti le froid sur ses genoux. La tueuse pataugeait dans les eaux usées, un peu dégoutée mais il lui fallait avancer. Une fois Judith avec elle, la sorcière lui tendit la main pour avoir un bonbon qui inspirait tant de confiance à sa collègue.

Fraîcheur de vivre je suppose ? Enfin, on peut pas dire ça des gars qu’on a laissé derrière nous !

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