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 * Les sous sols *Les Prêtresses de la Mort [PV Atanys, Carnelune ...]

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Erell Bowen
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Erell Bowen


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MessageSujet: * Les sous sols *Les Prêtresses de la Mort [PV Atanys, Carnelune ...]   * Les sous sols *Les Prêtresses de la Mort [PV Atanys, Carnelune ...] EmptyVen 2 Mar - 23:30

Douleur. Lancinante, effrayante. Douleur. Infinie. Il ne restait plus que la douleur, et un peu de crainte. Que deviendrait Cassiopée, maintenant ? Erell avait, tant bien que mal, éloignée avec précautions, la jeune étoile du champs de bataille, en veillant à ce que Caleb ne les suive pas. La déposant dans un couloir à l‘abri des regards, elle resta quelques instants avec elle, puis lui murmura un mot d’adieu, en versant une larme. La jeune fille émit un sifflement sinistre et attendit quelques secondes, juste avant de voir arriver une ombre féline à toute allure. Se penchant douloureusement, Erell émit une plainte avant de s’adresser à sa chatte. Elle possédait encore les pouvoirs de Jimy, et parler aux animaux en faisait partie.

- Veille sur elle, prend garde à mes ennemis, qui sont maintenant les siens. Vas aussi chercher quelqu’un, il faut faire quelque chose pour elle, mais moi, je dois partir. Toi, tu restes ici. Fais attention à toi, Miette. Continus de surveiller Corwin, de loin, mais surtout, surtout, veille sur Djaniah et Cassiopée, je ne pourrais tolérer qu’il leur arrive malheur. Au revoir …


Repartant en s’appuyant sur les murs, la jeune Championne serrait les dents pour ne pas se rouler en boule dans un coin et fondre en larmes. Ses nerfs lâchaient, son corps entier n’était qu’une source de souffrance sans nom, et il faudrait encore qu’elle avance ? Non, c’était trop. Même avec une volonté de fer et un moral d’acier, personne ne pouvait supporter de souffrir autant, et de devoir continuer d’avancer, malgré tout. Aucune personne normalement constituée, du moins. Elle-même ignora comment, mais elle continua d’avancer, en titubant, en s’aidant des murs, et parfois même, en rampant presque. Ne jamais s’arrêter, aller toujours plus loin, chercher la Relique, et partir. Loin, très loin. Aller par delà les frontières, les rivières et les mers. Partir, et ne jamais revenir. Jamais …

- Jamais, c’est terriblement long …

Le murmure, plus un râle qu’un murmure d’ailleurs, se perdit avant même qu’elle ne l’entende elle-même, et Erell sourit au tableau qu’elle avait réveillée sur son passage. Il lui adressa des mots qu’elle ne comprit pas, et, sans attendre plus longtemps, elle repartit. La noirceur des couloirs avait quelque chose d’effrayant, mais en même temps de rassurant. La jeune fille savait qu’elle ne serait pas attaquer une nouvelle fois ce soir. Le noir fait peur, protège des regards, entretient les angoisses les plus profondes, ou calme les esprits. Certains disent qu’il faut faire du noir une couleur de lumière. Dans un sens, c’est ce que la jeune fille s’apprêtait à faire. Elle allait se réfugier dans le noir, elle, une partisane du bien, ou ce qu‘il en restait. Pendant un instant, elle se demanda si passer sous un rouleau compresseur n’était pas une chose moins douloureuse que de se battre en duel contre un serpent géant. Cette pensée lui arracha un sourire, qui se transforma presque aussitôt en une grimace. Sourire était devenu douloureux. Tant mieux. Cela lui ferait une excuse pour ne plus sourire, pour ne plus endosser un rôle qui n’était pas pour elle, pas fait pour elle.

Et, tandis qu’elle semblait enfin approcher de son but, après tant d’efforts, tant de souffrance, quelque chose l’arrêta. Elle sentit un nouveau trouble, une secrète frayeur l’arrêta. Un silence. Non pas une absence de silence, mais bien le silence lui-même. Quelque chose n’allait pas. Un tremblement l’agita, et elle effectua un demi tour, aussi rapide que possible. Elle ne voyait rien, mais elle sentait, elle savait qu’il y avait quelqu’un. Dans ce couloir sombre, elle n’était pas seule. Il n’y avait pas que sa douleur et son amertume, il y avait … Autre chose.

- Qui êtes vous ? Montrez vous !

Elle aurait voulu paraître sure d’elle, dure et froide. Elle ne faisait que petite fille, terrifiée à l’idée d’être à nouveau malmenée, fragile et brisée. Sa voix n’était qu’un souffle alors qu’elle aurait du être cri, son attitude était fébrile, alors qu’elle aurait du être calme.

Elle n’était plus. Plus celle qu’elle avait été, plus celle qu’elle aurait du être. En face d’un danger inconnu, elle n’était plus. Erell. Ce nom était-il le sien ? N’était-il pas celui d’une fille forte, courageuse et volontaire ? C’était comme si le danger la dépossédait de ses biens. C’était terrifiant.

Non, vraiment, elle n’était plus. Et pendant que la menace se rapprochait, Erell sourit. Elle touchait à son but. Ne plus exister au travers d’un comportement ou d’un passé, mais juste au travers d’un nom.

Oui, elle changeait. En bien, en mal, peu lui importait, finalement. Elle changeait, enfin.
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Carnelune Evebena
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Carnelune Evebena


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MessageSujet: Re: * Les sous sols *Les Prêtresses de la Mort [PV Atanys, Carnelune ...]   * Les sous sols *Les Prêtresses de la Mort [PV Atanys, Carnelune ...] EmptyMer 7 Mar - 18:28

- Demander pardon sans regretter ce que l'on a fait -

Son petit frère était là, près d’elle, si près… Séparé d’elle par d’épais murs l’emprisonnant, mais pour qui protéger ? Les innocents qui grouillaient sous la clarté de la pleine lune ? Sa propre famille qu’il ne pouvait reconnaitre en cette nuit maudite ? Ou lui-même, le protéger de ce qu’il était, tenter en le dissimulant de faire disparaitre sa monstruosité, sa maladie…

L’enfermer ainsi était la pire solution qu’on avait trouvée au problème. Hélas, c’était aussi la seule.
Carnelune avait espéré en trouver une autre en se rendant à Poudlard, en une fuite désespérée pour permettre à son âme écœurée de trouver le repos en cherchant un remède inexistant. Mais rien. Rien sauf de nouvelles épines dans sa chair, et de nouvelles cicatrices que s’infligeait son frère en tentant de s’enfuir de sa cage improvisée.

Si, cette nuit précisément, la jeune femme avait déserté l’école, c’était parce que l’air était chargé d’une tension particulière, et qu’il avait éveillé dans les tréfonds de son esprit une sombre noirceur.
Il n’y avait pas de solution au problème. La meilleure chose… la seule chose à faire, la seule chose qu’elle aurait faite en toutes autres circonstances, c’aurait été de supprimer le problème.

Elle ne le pouvait pas. Mais pouvoir et devoir sont deux amants qui sans cesse s’approchent et s’éloignent, en une parade nuptiale drapée de malheur et d’abandons…

Blottie contre la cheminée, assise sur les froides tuiles du toit, Carnelune réfléchissait. Doutait. Se combattait elle-même.

Puis une ombre douce passa au-dessus d’elle et elle releva la tête, se redressant à temps pour que se pose silencieusement sur son avant-bras une chouette gris perle au regard de glacier. Son esprit encore perdu dans sa tortueuse réflexion intérieure, la jeune femme détacha distraitement la lettre de la patte de Rehga qui s’éleva aussitôt dans la nuit. Ses doigts déplièrent la missive alors que ses pensées demeuraient loin, et soudain elle se glaça lorsque ses yeux se posèrent sur le parchemin.

Dessus s’ornaient les runes qui avaient couvert le rouleau que James lui avait donné lors de sa brusque apparition au Japon ; il s’agissait de la copie qu’elle avait rédigée au soin d’Atanys. Trois mots barraient la feuille :
J’ai traduit. Mais là n’était pas ce qui avait éveillé l’effroi chez Carnelune. Un dessin ornait l’un des coins, finement exécuté, alors qu’elle était sûre de ne pas l’y avoir mis… à moins que ? Il s’agissait d’un cercle renfermant un trait, lui-même contenu dans un triangle. La rune qu’elle avait vue dans sa vision de braises et de sang au Japon.
Et d’autres mots jetés sur le papier, d’une autre encre que les précédents, comme ajoutés à la va-vite :

Caleb et Erell se battent. Jimy et James reviennent.
Pourquoi ces mots avaient-ils été prononcés ? Etait-ce pur hasard, ou tentative pour faire pression sur son esprit ?
En tout cas, l’effet fut immédiat.

Tourbillon de jupes noires et de cape devant les grilles du château, course effrénée jusqu’aux portes à travers les bois, animaux et créatures dérangées ayant à peine le temps de penser à la saisir.

Lorsque les pierres si reconnaissables de l’immense édifice apparurent face à elle, elle ne put que s’arrêter, le regard fixé sur les lueurs s’échappant de la salle des trophées, et une brûlure déchira son poignet droit, là où le bracelet frottait sa chair.
Elle arrivait trop tard. Trop tard pour quoi ? Elle ne savait pas, mais elle ne s’arrêterait pas pour autant. Dans sa lancée, des branches accrochèrent sa cape et la retinrent, déchirèrent sa joue, mais elle ne s’en soucia pas. Elle n’avait pas été là quand elle le devait. Il fallait qu’elle essaye, qu’elle essaye, quelque chose, elle ne pouvait rester en arrière à se morfondre. Elle devait courir encore, encore, jusqu’aux portes, et là… Alors qu’elle s’apprêtait à monter les escaliers, une impression, une ombre, un mouvement dans un tableau, un personnage qui y arrivait, lui chuchotait un nom, un lieu ; ses pas dont le bruit discret se perdait en écho inaudible dans les murailles, son être qui se perdait dans les tréfonds du château, le sang qui perlait sur sa joue, son instinct qu’elle suivait. Puis une forme plus pâle se dessina devant elle, des mèches de cheveux couvrant un visage marqué, une âme tremblante et robuste à la fois : une âme épuisée.


- Qui êtes-vous ? Montrez-vous !

Les lumières phosphorescentes attachées aux murs avaient été cachées par une quelconque main, et Carnelune tendit les doigts vers l’une d’elles pour la découvrir légèrement, laissant apparaître son visage apparemment paisible, mais en réalité souillé de sang, et retenant à grand peine les émotions qui l’agitaient toute entière. Doucement, la main de la jeune femme s’approcha du visage de l’enfant trop vite grandie, écarta les mèches qui lui tombaient devant les yeux, se posa un dixième de seconde sur sa peau. Puis elle la retira, et un sentiment transparut sur son visage : on ne lui a pas donné de nom mais tout le monde le connait, c’est demander pardon sans regretter ce qu’on a fait ou non avant et qui aurait pourtant pu changer les choses.
La jeune femme croisa les bras et pencha la tête, un rideau de cheveux noirs cachant un instant son profil, puis elle se redressa.


- Pardon de devoir te dire cela, demoiselle. Mais la nuit n’est pas finie pour nous, je le crains. Nous trois.

Elle ne se retourna pas, ne dit rien de plus. Mais elle leva la missive froissée à l’encre presque effacée par endroits, et où se dessinait le symbole qu’elle avait gribouillé sans y penser, et qui guidé par une main invisible lui était revenu en ce jour.
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MessageSujet: Re: * Les sous sols *Les Prêtresses de la Mort [PV Atanys, Carnelune ...]   * Les sous sols *Les Prêtresses de la Mort [PV Atanys, Carnelune ...] EmptyDim 11 Mar - 21:09

O Nuit…belle nuit…sous un ciel lourd et chargé de menaces futures. Oui décidemment que la nuit était belle quand on savait la contempler et décrypter les messages qu’elle nous envoyait. Atanys ne prétendait pas au noble titre d’astrologue, mais disons pour faire plus simple que l’ombre et les mauvais présages lui étaient devenus aussi familier que le chemin qui menait aux cuisines de l’école. Au fond des cachots qui abritaient la salle commune des Serpentard elle s’amusait a faire danser une poupée vivante dans les airs, se moquant totalement des hurlements que ce jouet pouvait poussé. Avec une petite moue elle l’avait reposé un peu trop violemment sur le sol et c’était éloigné de la bande de curieux, elle était remontée dans son dortoir et avait sorti de sous son lit un vieux livre, soigneusement enveloppé dans un bout de tissu recouvert de terre. Ouvrant délicatement les pages elle avait laissé son regard se promener sur les pages jaunies et sur les runes incompréhensibles avec un sourire malsain. Plus elle avançait dans la lecture du livre des Slent, plus elle apprenait de secret et plus son pouvoir augmentait. La petite voix a l’intérieur de son crane la poussait a aller toujours un peu plus loin. Elle pouvait passer ainsi des heures entières, confortablement installée dans une salle vide avec pour seule et unique compagnie ses tartes adorées, parcourant les lignes s’en jamais se lasser du sentiment vertigineux qui s’emparait d’elle a ce moment précis. Son petit plaisir de la journée en somme. Ce soir pourtant elle allait devoir remettre a plus tard sa séance de lecture. Elle avait a faire en dehors de ces murs. Elle rangea le livre a l’intérieur de l’une des nombreuses poches que possédaient sa cape.

Repassant dans la salle, elle jeta un coup d’œil a sa pauvre victime qui se recroquevilla dans un coin, massant encore son bras et sa tête. Pauvre petite chose bien trop fragile. Des murmures chargés de reproches a son encontre fusèrent dans la pièce mais elle n’y prenait pas attention, ce n’était pas le moment de jouer, ni même de renverser cet énorme pot de fleur sur les commères…mais elle n’y résista pas. L’eau glacée se déversa sur les têtes et les épaules de ces pauvres filles qui partirent en hurlant comme si elles avaient vu un fantôme, ce qui fut le cas au détour d’un couloir quand elles traversèrent le Baron sanglant. Atanys réprima un fou rire avant de poursuivre sa petite expédition. Une fois sortie de ses cachots elle laissa ses pas la guidaient plus ou moins à l’aveuglette. Elle avait écrit une lettre a la va vite a cette chère Carnelune et elle espérait que Erell avait fini son petit combat sans trop de bobos…non pas qu’elle se souciait de sa santé, mais la préfète n’avait pas envie de se trimballer avec une fille a demie morte. Des voix lui parvenaient, étouffées mais bien présente. A sa droite. Dans la direction des sous-sols. Encore une endroit puant le refermé, froid, lugubre et humide…un rêve quoi ! Elle s’approcha des deux jeunes femmes avec et comme toujours son eternel sourire collé sur sa figure et cette petite lueur au fond de ses pupilles. Deux feux follets sombres posaient sur ce duo que formaient Carnelune et Erell. Arrivé a leur hauteur, elle se pencha très légèrement vers sa cadette, son sourire s’étirant légèrement.


-C’est tout a fait vrai…la nuit ne fait que commencer. Ou bien elle se va finir en apothéose. Tout dépend du cas dans lequel on se trouve. Je parle surtout pour toi petite Erell. T’as pas l’air très fraiche…non mais sérieusement si tu dois passer l’arme a gauche fais le maintenant parce que j’ai pas vraiment envie de te porter sur mon dos.

Se redressant vivement, elle pouffa un peu avant de reporter son attention vers Carlenune.

-Tu as reçu ma lettre je présume. Oui bien sur sinon tu ne serais pas là…tu sais que j’ai eu du mal pour attraper ta satanée chouette ! Elle n’arrêtait pas de me picorer les doigts, j’ai du la menacer de la faire frire pour qu’elle se calme un peu.

Ce n’était finalement qu’un demi mensonge, la seule petite altération de la vérité c’était l’ordre exacte dont les événements c’étaient déroulés. Elle avait d’abord voulu passer la chouette à la friteuse, avant de se souvenir qu’elle allait en avoir besoin par la suite. Mais tout cela n’était que simple détail technique en fin de compte. Elle rajusta une mèche de cheveux qui lui barrait la vue avant de retrouver son sérieux. Ce n’était plus le moment de rire, même si dans son cas il lui était difficile de se retenir devant pareille situation. Surtout vis-à-vis d’Erell. Elle revenait tout juste d’une bataille contre les personnes qu’il y a quelques jours encore Atanys avait aidé dans leurs projets fous de domination totale. C’était presque comique. Non pas presque….ça l’était au plus haut point. Cet ADT alors ! Ils n’y allaient pas par quatre chemins. Comparé a ses consœurs la serpentarde faisait très propre sur elle, pour une fois que ce n’était pas l’inverse. Elle puisa dans l’une de ses poches sans fond une tarte qu’elle goba aussi sec avant d’en engloutir une deuxième de la même façon et dans la minute qui suivie.

-Allons, y je n’aimerais pas que quelqu’un nous trouve ici. Non pas que je doute de vos capacités a vous fondre dans la foule mais on ne sait jamais…les serpentards sont légions dans le coin sans oublier les murs possèdent des yeux et des oreilles un peu partout… ainsi que bien des personnes peu recommandables et que je ne souhaite pas mettre au courant de nos petites activités nocturnes.. Et pour ce que nous devons faire mes chers amies, je souhaite la plus grande discrétion. Carnelune je me doute que tu as des questions quand au parchemin et ce que j’ai réussi a traduire. Il va falloir attendre un peu, le temps que nous trouvions un endroit plus tranquilles. Erell chérie va falloir donner un dernier coup de boost. A ce que je sache ta dernière n’est pas encore venue.
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Albus Dumbledore
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MessageSujet: Re: * Les sous sols *Les Prêtresses de la Mort [PV Atanys, Carnelune ...]   * Les sous sols *Les Prêtresses de la Mort [PV Atanys, Carnelune ...] EmptyLun 12 Mar - 13:38

-L'heure d'aucune d'entre vous n'est venue, mesdemoiselles.

Il était là, immobile.
Albus avait sillonnait dans tous les couloirs à une vitesse folle, dans une discrétion peu commune. Alors qu'il remontait ses fines lunettes depuis le bout de son nez, le vieil homme avait repris de son superbe, quand le mystère illustra son sourire le plus célèbre. L'air de l'homme qui sait, les dents du sage surgissant d'un rictus obscur dont tous ignoraient la nature. Admirant les trois jeunes femmes, le directeur de Poudlard déplora cependant l'état d'Erell et, lui tendant une petite flasque, il l'encouragea à la boire.


-Je savais que passer devant la Salle des Potions serait une bonne idée. Nous avons peu de temps mesdemoiselles, Poudlard couvrira tous nos secrets ce soir.

Et ce n'est pas la route ordinaire des cachots qu'il suivit.
Tapotant trois fois sur un mur, puis un autre, il murmura une formule, puis encore une autre. Quand enfin il les fit pénétrer dans une sorte de tombeau sans initiales, sans identifiant d'aucune sorte. On pouvait seulement sur une plaque entre les mains de la faucheuse érigée au dessus le mot suivant : "Death".


-Cette bataille était nécessaire pour occuper nos ennemis. Les élèves de l'ADT ne sont pas le vrai danger qui vous menace, mais ça, Mademoiselle Silver le sait. La cause qui vous amène ici est bien plus importante. J'aurais aimé en d'autres temps que Grindewald soit là pour mesurer l'impact de nos découvertes de jadis.

Et Albus tira sa vieille amie, la baguette de Sureau de l'une de ses poches.

-Miss Evebena ...

Le vieil homme s'approcha alors de la brune au teint pâle.
Pas la petite non, la plus grande des deux. Apposant ses mains sur ses épaules, il la rapprocha de lui et se penchant sur elle, il enfonça son regard bien dans le sien, avec insistance, il voulait être sûr qu'à présent elle l'entendrait bien.


-Cette relique est la plus complexe de toutes. Les règles qu'elle suit sont fondées sur la loyauté, la capacité à agir vite et avec réflexion. Vous êtes la plus mature d'entre toutes, mais aussi la moins intéressée. C'est pour ça que c'est à vous que ma vieille amie doit échoir. Mais pour en être le maître, il faudrait que vous me donniez la mort. Rassurez vous, il n'en sera rien. En fait, j'ai une théorie.

Puis il bifurqua machinalement sur l'autre brune.

-Silver, vous avez le Grimoire ? Savez vous que c'est grâce à lui ? Vous allez devoir ruser pour l'empêcher d'accomplir ce qu'il a derrière la tête. James n'est pas nôtre problème le plus profond. Les reliques sont aussi l'objet des convoitises les plus noires, de part des gens bien moins recommandables qu'il ne l'est lui même. Mais personne n'ira les chercher auprès de vous. Pourquoi ai-je décidé d'agir de façon aussi voilée ? Il vaut mieux pour vous même que vous l'ignoriez également. Le monde me croit vieux et Sénile, c'est le moment pour moi d'en retourner à de vieilles affaires. Je serai absent à la rentrée. Vous allez devoir survivre. Vivre si possible ...

Puis Albus apposa sa main sur la joue rosit d'Erell.
Elle avait l'air épuisée, c'était le moins qu'on pouvait dire. Lui adressant un maigre sourire qui se voulait toutefois rassurant, le vieil homme l'entraîna autour de la "Table funéraire". A sa surface, le grimoire Slent semblait pouvoir s'imbriquer. Albus se recula doucement, apposant sa baguette sur la table dans l'emplacement requis. Il y avait un socle pour chacune des reliques. La pierre, et la cape ...


-Je suis tellement désolé que vous ayez à vivre ça.

Puis il se recula d'un pas.

-Silver, vous pouvez inverser le rituel d'obtention des reliques ? Rendez la baguette sensible au désarmement, la cape à la mort, et la pierre ... A la simple acquisition ? Vos ennemis ne se douteront pas immédiatement de la supercherie. Ils tâcheront de faire les choses selon la légende et c'est là, que vous les bernerez. Miss Evebena, il y a des illusions qui pourraient vous sauver, ne l'oubliez jamais. Pour un adversaire, la vérité repose sur ce que vous avez à lui présenter ... Allez-y maintenant. Le temps presse.
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Erell Bowen
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Erell Bowen


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MessageSujet: Re: * Les sous sols *Les Prêtresses de la Mort [PV Atanys, Carnelune ...]   * Les sous sols *Les Prêtresses de la Mort [PV Atanys, Carnelune ...] EmptyDim 18 Mar - 18:11

- Ne t’inquiètes pas, je n’ai guère envie d’offrir à Caleb la satisfaction de m’avoir tuée, Atanys. Tu n'auras donc pas à me porter pour aller quelque part. Je ne suis pas encore prête à déposer les armes.

Son murmure était glacial. Elle n’avait aucunement l’envie de rire, et le fait que la jeune femme puisse s’amuser de cette situation la déprimait. En quoi son déplorable état était-il comique ? Pouvait-on rire d’un sujet aussi grave que la mort ? Apparemment oui. Surtout quant on s’appelle Atanys Silver Slent. Nul n’était s’en ignoré son arbre familial, et ses tendances douteuses à martyriser les autres élèves. Passé la surprise, Erell finit par admettre que la Serpentard devait trouver matière à rire de toutes les situations et à toutes les occasions.

La situation était troublante. D’une personne dans les sous sols sordides du château à cette heure, ils venait de passer à quatre. Quatre personnes, quatre destins différents, quatre caractères opposés. Qui devaient composer ensemble. Pour un peu, Erell en aurait rit. Si sourire même n’était pas devenu aussi douloureux. La voix de Dumbledore était douce, chaude, rassurante, la seule chose à laquelle elle pouvait se raccrocher en cet instant pour ne pas tomber, et ne jamais se relever. Si elle avait pu, elle aurait attrapé les doigts que l’assistante professorale avait passé dans ses cheveux, ces même doigts qui avaient effleurés sa peau, mais la jeune fille n’en avait pas le droit, et elle en était consciente, même si il lui fallait une prise à laquelle s‘accrocher, pour tenir. Juste quelques instants encore.

Attrapant la fiole d’une main tremblante, Erell l’ouvrit et la portant à ses narines, l’odeur qui s’en dégagea lui tira une légère grimace de dégout. Se forçant, la jeune fille avala tout de même le liquide douteux que contenait le petit flacon de verre, puis le rangeât dans une poche de son pantalon, qui lui aussi, avait été éprouvé par les évènements, ne sachant qu’en faire d’autre.

Docilement, elle suivit le directeur de Poudlard dans la pièce lugubre où il était entré, après quelques paroles qui n’avaient pas le moindre sens pour Erell. Mais enfin, rien n’avait plus de sens à ses yeux, en ce moment précis, elle ne se formalisa donc pas de ne pas avoir compris le moindre mot de ces incantations.

A mille lieux de ce qui se passait dans le tombeau, Erell n’émergea de ses rêveries réellement qu’aux paroles d’Albus, lorsque celui-ci s’adressa à Carnelune, en murmurant, ou tout du moins, cela lui parut être un murmure, qu’elle était la moins intéressée d’entre toutes. La phrase piqua Erell à vif, et elle du se retenir pour ne pas s’offusquer voix haute. Que devait-elle comprendre ? Qu’elle était intéressée ? Qu’elle trouvait un quelconque intérêt dans cette entreprise, qu’elle cherchait à en tirer un profit ? Sans nul doute, son égo en avait prit un coup, le plus grand mage de tous les temps à ses yeux venait de la blesser, et ce, au plus profond d’elle-même.

Lorsque la main d’Albus se posa sur sa joue, Erell eu l’étrange impression qu’on lui passait un vieux parchemin sur sa pommette, tant celle-ci était ridée. Le pauvre sourire qui se voulait rassurant qu’il lui adressa ne la rassura pas du tout, au contraire même, il lui confirma son mauvais pressentiment. La suite serait encore moins aisée, et certainement plus douloureuse moralement que tout ce qui se trouvait déjà derrière elle. Rien de réjouissant en somme. Mais elle était là, elle avait tenue jusqu‘ici, alors elle tiendrait encore, jusqu’à ce que sa tâche soit accomplie. Sans opposer même une légère résistance, Erll se laissa conduire, voir même trainée en fait, jusqu’à une table, qui ressemblait d’ailleurs fortement à un autel. Y aurait-il cette nuit un sacrifice ? L’idée lui paraissait saugrenue, mais au fil du temps, plus rien ne réussissait à la choquer, et de ce fait, c’est sans broncher qu’elle continua à écouter le vieillard tout en contemplant l’autel avec intérêt. Il y avait imbriqué sa baguette, ou plutôt, la baguette de Evebena maintenant, alors devait-elle faire de même avec la cape ? Elle n’en savait strictement rien, et quand il leur demanda de faire vite, la jeune fille lui adressa un regard plein d’incertitude et d’incompréhension. Cherchant également aussi discrètement que possible des informations auprès des jeunes femmes, elle n’obtint pas, là non plus, de réponse. Alors, Erell reporta son attention sur Dumbledore et lui lança un regard implorant. Elle voulait de l’aide. Juste cette fois. Elle ne comprenait plus, ne savait pas.

Elle était perdue.
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MessageSujet: Re: * Les sous sols *Les Prêtresses de la Mort [PV Atanys, Carnelune ...]   * Les sous sols *Les Prêtresses de la Mort [PV Atanys, Carnelune ...] EmptyMar 24 Avr - 16:58

- Je ne vous laisserai pas jouer avec moi -

Carnelune tourna la tête et posa son regard d'orage et d'acier sur la préfète Serpentarde. Ses mâchoires se contractèrent brièvement alors qu'un frisson glacé lui parcourait l'échine.

La nuit serait longue. Très longue.




Les quatre silhouettes parcouraient les tréfonds du château, de plus en plus sombres, de plus en plus profonds. Aucun d'eux ne se touchait ; l'atmosphère était à chaque pas plus lourde, plus oppressante. Plus noire.
Au cours de leurs déambulations vacillantes ils passèrent dans une pièce, une autre, encore une. L'air semblait de plus en plus étouffant, les recoins étaient peuplés d'ombres mouvantes. Leur silence s'éternisait, courbant un peu plus les échines à chaque inspiration.
Au détour d'un couloir, Carnelune s'arrêta. Face à elle, un immense miroir, orné d'entre autres les lettres "Riséd". Alors que la demoiselle baissait ses yeux sur la surface de verre poli, elle suffoqua. Son reflet souriait, tenant par la main son frère bien humain, encadrés de leurs parents. Et là, dans ce coin n'était-ce pas... Elle détourna brutalement la tête et rejoignit les autres qui ne s'étaient pas arrêtés, laissant les reflets disparaitre du miroir, les combattant pour qu'ils quittent sa mémoire.


Qui aurait cru qu'un tombeau était contenu entre les murs de Poudlard ? Il y avait pourtant tant d'étrangetés dans cette école que nul n'en était vraiment surpris.
Dumbledore dégaina sa baguette. Le regard terne de Carnelune le suivit, mais s'éclaira d'une brève lueur d'angoisse tandis qu'il la lui tendait. Les paroles qu'il prononça pouvaient sembler anodines, mais elles glacèrent la jeune femme qui n'eût pas le temps de répondre, car déjà le vieillard s''était tourné vers Atanys, puis Erell.

Quelques secondes après que Dumbledore eût fini de parler, Carnelune sortit de son mutisme, et leva les yeux de la baguette sertie dans l'autel. Atanys ne laissait transparaitre aucune autre émotion que celles habituelles. Erell semblait perdue, et résignée à la fois. Croiser le regard de désespoir implorant et lassé de la jeune Gryffondor réveilla la sociologue.


- Non.

Elle s'avança d'un pas, leva la main de quelques centimètres vers le bras d'Erell puis la laissa retomber. Elle parvint à garder quelques instants le contrôle sur ses sentiments, puis la panique se diffusa dans son être, tempérée par sa colère et l'impression qu'elle avait d'avoir été manipulée.

- Je n'ai... je n'ai aucune idée de ce dont vous pouvez parler. Mais je n'en veux pas. Je ne veux pas de cette baguette. Un danger ? Pire que James ? Libre à vous de le craindre. Ce ne sont pas mes affaires. Dumbledore, ne comprenez-vous donc pas.... N'avez-vous donc pas compris, que je ne veux rien avoir à faire avec vous ? Avec votre monde ? Je ne suis pas une sorcière. Je ne l'ai jamais été, et je préférerais crever plutôt que de le devenir. Vos buts et vos rêves, vos valeurs et vos lois ne sont pas les miens.

Elle marqua un temps de silence. Ses doigts tremblaient, de fureur ou de peur ? Elle dirigea son regard, ces deux pierres inaccessibles vers le vieux sage, et un nouveau sentiment pointa en elle. Elle respectait le professeur. Mais pour ses manipulations qu'il gérait avec l'habileté d'un marionnettiste jusqu'à arriver à ses fins... Elle le méprisait. Croyait-il agir pour le mieux ainsi ? Sans doute. Sauf que la jeune femme ne voulait pas être un pantin avec lequel on joue et qu'on oublie quand il n'a plus aucune utilité.

- Reprenez vos belles paroles de vieux sage. Oubliez vos énigmes, et dites-nous clairement ce qui doit être dit. Ou je retournerai aux endroits que jamais je n'aurais dû quitter.

Elle baissa la tête dans une attitude de défi.

- Si vous pensez essayer de m'apitoyer en parlant de la fin des sorciers, changez vos discours. Car je ne vois pas pourquoi les sorciers devraient être sauvés.

Si vous voulez m'effrayer en racontant comment le monde disparaitra, abandonnez vos plans. Car en ce cas, je ne serai pas plus inutile ailleurs qu'ici.
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MessageSujet: Re: * Les sous sols *Les Prêtresses de la Mort [PV Atanys, Carnelune ...]   * Les sous sols *Les Prêtresses de la Mort [PV Atanys, Carnelune ...] EmptyJeu 3 Mai - 21:29

Travailler toujours travailler, hého hého on s’en va au boulot. Mais pour ce boulot là Atanys aurait tué père et mère pour avoir la chance de l’accomplir. En suivant le vieux dans les sombres allées de l’école la préfète ne pouvait pas s’empêcher de repenser à toutes ses années passées dans l’insouciance et la joie, au milieu des jeux et des rires de ses camarades, quand ce n’était pas l’heure des retenus pour avoir balancé son crane dans celui d’un autre élève ou bien après lui avoir déboité une épaule, ou un pied, un briser une dent, ou un genoux…En bref elle en avait fait du chemin depuis. Ho bien sur les jeux et les petites embrouilles étaient toujours bien présents, après tout elle se trouvait dans une école, mais que dire de l’insouciance ? Envolée, piouf ! Finie, disparue dans un nuage sombre de fumée pour ne laisser la place quand tout un tas de bêtises sans le moindre plaisir. Aller combattre l’ADT ? Marrant mais sans plus. La pierre, les guerres mesquines ? Amusant à regarder, plus encore à y participer. L’avenir qui pointait le bout de son nez ? Aussi ennuyant qu’une tarte sans crané de fée fondus a l’intérieur. Et justement en parlant de ça, voilà qu’elle en enfournait une de plus directement dans son gosier. Quand Dumbledor se tourna vers elle après avoir prononcé quelques mots à Carnelune, Atanys hocha la tête avant de sortir de sous ses vêtements un épais grimoire.

Inverser le rituel ne serait pas une chose aussi simple que de convoquer une troupe d’Inferi pour leur faire le sale boulot. La préfète redoutait d’ailleurs se moment, pour rien au monde elle ne souhaitait mettre en pratique les instructions du livre, non pas qu’elle est peur, c’était une notion bien trop complexe pour un cerveau aussi encombré que le sien, mais la perspective d’un échec probable la mettait très mal à l’aise. Car enfin, c’était bien la première fois qu’elle tentait ce genre de chose. En parcourant la salle de son regard plus vide que d’habitude elle réprima un fou rire devant les visages incrédule de ses consœurs de Serdaigle et de Griffondor. Bien sûr, elle aurait dût se douter que ces deux là ne comprendraient pas grand-chose aux paroles du vieux croulant. C’était son truc a lui les hystérèses et les phrases qui ne veulent rien dire. Cela dit elle fut surprise d’entendre Carnelune parler de la sorte, enfin elle n’avait pas a juger…mais c’était plus fort qu’elle a vrai dire.


-Si tu crois que l’autre vampire des Carpates va rester bien sagement dans son trou à rat libre a toi de le croire, pour ma part je préfère de loin avoir un coup d’avance sur l’ennemi, quel qui soit d’ailleurs, avant qu’il n’abatte ses propres cartes. J’ai horreur de perdre une bataille alors que j’ai tous les atouts en main.

Cela étant dit, elle avala en une bouchée le reste de sa friandise avant de se diriger tranquillement vers l’autel et de poser le grimoire dessus. Puis, avec ce même sourire crocodilien que chacun lui connaissais elle se mit a feuilleter les pages silencieusement avant de tomber sur celle qui l’intéressait. Il ne restait plus maintenant qu’a imbriquer la pierre et la cape avant de commencer le rituel qui permettrait de procéder d’inverser le rituel d’obtention. Elle murmura docilement quelques paroles anciennes qui lui avait permis quelques jours plus tôt de mettre la pierre en sécurité, dans un endroit bien trop improbable. Aujourd’hui ces mêmes mots allaient la faire sortir de sa petite cachette douillette. La peau d’habitude si blanche devient presque translucide.

-Enfin je veux bien croire que la vie d’une sale petite sang-mêlé ne soit pas des plus fantastiques, si j’étais toi je resterais cacher dans un coin obscure et je n’en sortirais pas. Tuer des affreux moldus et des sorciers de seconde zone doit être tellement plus passionnant que d’aider à sauver les gens que l’on aime d’une fin de plus en plus proche. Vampires, loup-garou, sorciers, mages noirs, tous dans le même panier hein ? Bon pour la poubelle. Surtout les loup-garou. Des chiens errants en moins dans les rues c’est toujours ça à prendre non ?

Avec une petite moue satisfaite elle avait remonté son haut jusqu’au dessus de son nombril et y enfonça brutalement sa main fantôme. La chair sembla avaler littéralement le membre et elle avait une désagréable sensation de chatouillis à l’intérieur de ce lieu intime de sa personne, son estomac. Sanctuaire des sanctuaire. Sa petite mimine faisait son office de tête chercheuse à la recherche de ce qu’Atanys avait mis si longtemps à avaler. C’était passablement dégoutant et déroutant de sentir sous ses doigts ce que l’on ne pouvait que s’imaginer, a moins d’avoir bien sûr déjà ouvert quelqu’un pour regarder son contenu. Dégoutant.

-Brrr ! J’ai la main froide. Si je décroche mon foi ou que je m’arrache une artère…déjà que pour la manger j’avais failli m’étouffer.

Elle enfonça davantage, jusqu’au milieu de l’avant bras avant de trouver ce qu’elle cherchait. Avec un rire cristallin elle retira doucement ses doigts de son ventre avant d’ouvrir la paume, révélant ainsi le joli caillou aux reflets orangés. Un peu de sang goutait paisiblement sur son ongle, pas très rassurant mais au moins la pierre philosophale était à sa juste place. Sans dire un mot de plus elle la déposa dans le creux prévu pour elle sur la table funéraire. Il ne manquait plus que la cape d’Erell à présent. Mine de rien elle resortit une tarte qu'elle goba tout sec sans aucune sommation. Tout cela l'avait mise en appetit.
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MessageSujet: Re: * Les sous sols *Les Prêtresses de la Mort [PV Atanys, Carnelune ...]   * Les sous sols *Les Prêtresses de la Mort [PV Atanys, Carnelune ...] EmptyDim 29 Juil - 14:56

-Oh je ne puis vous obliger à rien mesdemoiselles. Ce n'est pas à moi de tromper le destin. J'ai essayé fut-il un temps, jeune et orgueilleux que je fus de croire qu'on pouvait changer notre avenir. Vous serez confrontées à vous même, que vous fuyiez les miroirs n'y changera rien. Toutes choisies, toutes réunies ce soir et pour quoi ? Pour réparer les bêtises de vos anciens. Vous n'auriez jamais du connaître cela. Mais Silver sait mieux que moi que l'héritage nous fera toujours incliner ...

Albus admira les visages.
Si Atanys lui sembla supporter à ravir son sort, il pouvait toucher de façon palpable la crainte et les regrets dans le coeur des deux autres. Pourtant c'est ce qui les rendrait plus fortes. Il devait le leur faire comprendre. Et plus vite elles accepteraient toutes leur sort, plus vite l'avenir aurait des chances d'être miséricordieux pour eux. Rajustant ses lunettes en demie lune sur son nez, il apposa ses longs doigts sur sa tunique bleue turquoise. Décrochant son chapeau du sommet de son crâne, il le laissa rouler sur lui jusqu'au sol.


-Vous êtes ses points faibles. Je pensais Lebrec assez forte pour lui faire face, mais elle a fini par se perdre dans le génie obscur de son esprit séducteur. Peut être qu'elle est prisonnière de son regard de sang. L'un dans l'autre ... Erell, vous avez connu le pouvoir du Prométhée, vous savez à quel point laisser son exact double sévir en ce monde est dangereux. Inenvisageable ... Cette cape est votre seul espoir d'achever ce que vous avez commencé. Sauver vos amis. Prenez là et disparaissez, aussi loin que vous le pourrez. A votre vie elle sera liée, vous tuer lui sera inenvisageable. Pour lui, vous êtes ...

Puis s'arrêtant, il se tourna brusquement vers Carnelune.
La main contre son corps se détacha et sans une certaine sage violence, ses doigts entourèrent le front de Carnelune qui venait à peine d'achever sa phrase. Lui écrasant ses barrière mentale avec quelques flashs, il l'entraîna dans des visions d'horreur. Des visions qui ne manqueraient pas d'être plus parlantes que toutes les dernières. La mort de personnes qu'elle avait promis de protéger, dans les souffrances les plus longues et involontaires. Elle put voir le sol se dérober sous ses pieds, le sang la recouvrir peu à peu jusqu'aux mains. Jusqu'à ce que lentement, ses cris soient étouffés par la haine de celui qu'elle n'avait pas arrêté, alors qu'il la vidait elle même de sa substance jusqu'à l'évanouissement. Et il se retira.


-Vous l'avez toujours su. Pourquoi le protéger ?

La sagesse n'avait rien à voir avec la gentillesse.
Le courage de prendre les décisions difficiles et d'aller jusqu'au bout, voilà la force d'un grand homme. Mais aussi d'un vieux sage. Qu'elles le veuillent ou non, comme Harry Potter à l'époque "Sombre", il ne les laisserait pas échapper à leur rôle. Ces trois femmes devaient empêcher la tempête de venir frapper aux portes de l'école. Elles le feraient, elles le devaient. Observant Carnelune par dessus ses lunettes, il espérait qu'elle ne l'obligerait pas à lui en montrer davantage, tant l'horreur de ses images allaient au delà de ses propres limites. S'appuyant sur la table au coeur des lieux, il admira les reliques posées là un moment, ignorant les petits jeux d'Atanys quelques minutes plus tôt.


-Pensez vous que l'on ait les moyens de toujours se couvrir ? J'ai du moi aussi commettre des choses au nom de la paix. Au nom de la vie. Les décisions difficiles sont toujours fuies. Mais où va le courage de ceux qui y renoncent si vite ? J'ai accompli mon devoir. C'est désormais à votre tour. Je ... Je vais me retirer ...

Albus aurait aimé.
Il aurait tant voulu les couvrir de paroles apaisantes et sages comme à son habitude. Pourtant et cette fois là, ses craintes pour le futur dépassèrent sa soif de compassion. Il savait qu'il en condamnait peut être certaines et si cette idée le rendait déjà malade, il devait pourtant tout faire pour empêcher le mal de gagner cette guerre. Oh on avait pu le voir comme un juste. Comme le glaive qui tranche toujours à parts égales. Il n'était qu'un homme. Marchant lentement à reculons. Il fit signe à Erell de disposer sa relique avec les autres, figé un instant comme une longue statue. Lui adressant toutefois un sourire attendris, il acheva sa course derrière Atanys. Une main sur son épaule, il approcha sa bouche de son oreille.


-Prenez soin de leur destin, Silver. Prenez soin de vous.

Et sans se retourner, il engagea le sort. Quittant les lieux, il attendit que les portes ne se referment avant de se laisser glisser sur un banc, dans un des couloirs qu'il avait atteint. Approchant une main de son front, il en essuya la transpiration. Puis, tremblant, il admira ce même membre, sclérosé par le manque. Il avait tenu cette baguette si longtemps ... Si longtemps ... Il aurait pu persister, régler ce problème lui même, comme il l'avait fait jadis. Mais le visage de Grindewald vint le frapper encore. Albus Dumbledore quitterait Poudlard le lendemain, sans explications.
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MessageSujet: Re: * Les sous sols *Les Prêtresses de la Mort [PV Atanys, Carnelune ...]   * Les sous sols *Les Prêtresses de la Mort [PV Atanys, Carnelune ...] EmptyMar 7 Aoû - 18:07

-Oh je ne puis vous obliger à rien mesdemoiselles. Ce n'est pas à moi de tromper le destin. J'ai essayé fut-il un temps, jeune et orgueilleux que je fus de croire qu'on pouvait changer notre avenir. Vous serez confrontées à vous même, que vous fuyiez les miroirs n'y changera rien. Toutes choisies, toutes réunies ce soir et pour quoi ? Pour réparer les bêtises de vos anciens. Vous n'auriez jamais du connaître cela. Mais Silver sait mieux que moi que l'héritage nous fera toujours incliner ...

Alors elle avait le droit de partir, puisqu’on ne l’obligeait pas. Partir, loin, très loin, de tout ça, de cette école, loin de ces fous et de ses craintes, juste s’en aller, et ne jamais revenir. Atteindre un point de non retour. Juste ça. C’était tout ce qu’elle demandait, ça, et rien d’autre. Erell pensait vraiment qu’elle pourrait encore changer son avenir, changer son destin. Mais elle avait tord, et quelque part au fond d’elle, enfouie, une certitude, la sienne, la dernière, celle qu‘elle se trompait, l’empêcha de faire un pas vers la sortie.

-Vous êtes ses points faibles. Je pensais Lebrec assez forte pour lui faire face, mais elle a fini par se perdre dans le génie obscur de son esprit séducteur. Peut être qu'elle est prisonnière de son regard de sang. L'un dans l'autre ... Erell, vous avez connu le pouvoir du Prométhée, vous savez à quel point laisser son exact double sévir en ce monde est dangereux. Inenvisageable ... Cette cape est votre seul espoir d'achever ce que vous avez commencé. Sauver vos amis. Prenez là et disparaissez, aussi loin que vous le pourrez. A votre vie elle sera liée, vous tuer lui sera inenvisageable. Pour lui, vous êtes ...

Alors c’était ça. Djaniah avait sombré, elle s’était faite avoir, elle avait céder devant ses beaux yeux. Peut-être lui rappelait-il Jimy, peut-être était-ce pour ça qu’elle s’était perdue, comme il disait ? Peut-être était-elle avec lui de son plein gré et non prisonnière de ses prunelles, pourtant si particulières et hypnotisantes pour qui sait regarder ? Non. C’était tout bonnement impossible, la demoiselle était du côté du bien, et elle le resterait. Mais si il lui avait fait miroiter le retour de l’amour de sa vie … Peut-être que … Non. Non, c’était faux, impossible, impensable. Et pourtant, elles étaient là, parce que Djaniah avait failli, elle n’avait pas réussi à lui résister, comme elle aurait du le faire, comme c’était prévu, comme ça avait été pensé de là haut.

- J’aurais préféré, murmura-t-elle, d’une façon inaudible. Oui, elle aurait voulu qu’il la tue, parce qu’elle ne supportait pas de savoir que tous sombraient, qu’ils trahissaient, et que sa guerre et son combat avaient été vains.

Maintenant, et à cet instant précis, Erell capitula entièrement et finit de comprendre que jamais elle n’avait été maîtresse de son destin, et que c’était une force invisible, quelque part en haut, qui décidait pour eux de leur vie, du chemin qu’ils avaient à arpenter, tout en leur laissant un semblant de choix, et qu’importe celui qu’ils feraient, ils seraient amenés, d’une façon ou d’une autre, à accomplir ce pourquoi ils étaient nés. Oui, elle savait ce dont était capable James, car elle en avait été capable, un temps, de le faire, elle aussi. Mais à présent, quand avait-elle à faire ? Elle était lasse de se battre, si lasse, déjà. Rien ne pouvait lui tirer un semblant d’intérêt, rien ne semblait lui plaire, ou la blesser, lui faire peur ou la terrifier. Elle n’était déjà plus qu’une coquille vide. Son seul espoir d’achever ce qu’elle avait commencé ? Mais elle n’en avait plus envie, elle était fatiguée. Elle n’aspirait plus qu’à fermer les yeux, et se laisser aller, pour longtemps. Une éternité, si c’était possible, et sinon, juste pour un temps. Sauver ses amis ? Lesquels ? Ceux qui murmuraient dans les couloirs sur son passage, ceux qui remettaient en cause ses pouvoirs, ceux venant de Jimy, celui qui lui avait tenu tête, borné qu’il était ? Et puis un flash. Non, elle devait ceux qui avaient eu foi en elle, ceux qui l’avaient soutenu, ceux qui seraient là pour elle, comme ils l’avaient toujours été. Un instant, elle fut honteuse d’avoir pensé cela, elle fut malheureuse de voir combien on l’avait déjà transformer, en colère contre elle-même, en se rendant compte qu’elle aurait été prête à tous les laisser mourir, juste à cause d’une fatigue passagère. Si elle savait …

Elle déconnecta son cerveau du reste de la conversation, fixant une pierre du mur, l’air hagard, le visage impassible. Plus rien ne semblait l’atteindre, elle s’était fermé au monde extérieur. Mais une phrase perça sa carapace, et résonna dans son crâne, comme un gong. Il partait. Même lui rendait les armes. Elle voulu hurler, se débattre, le supplier, le forcer à rester. Ce n’était pas leur guerre, pas leur combat, elles n’avaient rien à faire ici, encore moins si lui n’était plus à leurs côtés. Mais sa bouche resta désespérément close, et ses yeux rivés sur les parois de la pièce. Elle ne capta son geste que lorsqu’il baissa le bras, et machinalement, elle obéit. C’était étrange. C’était comme si son corps n’était plus dépendant de sa volonté. Elle ne voulait pas bouger, pour lui montrer son désaccord, sa crainte vis-à-vis de l’avenir, mais elle bougea quand même. Elle n’était plus maître de son corps, et c’était à vérifier si son esprit lui appartenait encore. A la fin, que lui restait-il ? Le souvenir d’un garçon mort, souvenir qu’elle ne voulait pas entacher, et c’est pourquoi elle ne protesta pas lorsqu’il quitta la pièce, et ne fit pas un geste pour quitter la salle à son tour.


- Fais au plus vite, Atanys, je n’ai aucune envie de m’éterniser ici, si même lui s’en va.
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MessageSujet: Re: * Les sous sols *Les Prêtresses de la Mort [PV Atanys, Carnelune ...]   * Les sous sols *Les Prêtresses de la Mort [PV Atanys, Carnelune ...] EmptyMar 28 Aoû - 17:31

- Que vivent les enfants. Que meurent les sorciers. -

Des gouttes de sang coulaient de la main de la jeune femme, imbibant le tissu de sa robe, arrachées de sa chair par ses ongles violemment plantés dans sa paume.

Elle ne ressentait aucune nausée, aucun dégoût face aux images pourtant si alarmantes que Dumbledore lui avait montrées.
Elle n'avait pas peur.
Elle était furieuse.
Contre qui ? Elle ? Les autres ? Le monde tout entier ? Ou juste les sorciers, cette engeance répugnante qui ne faisait que corrompre chaque endroit où elle passait, malgré la bonne volonté de certains ?

Furieuse et écœurée. Les images qu'elle avait vues au Japon lui avaient ôté sa capacité à être horrifiée ou terrifiée devant de simples émanations de pensées.
Toutefois, elle était plus que sensible aux émotions qui s'en dégageaient.
Refuser la baguette signifiait l'abandonner aux mains de James.


-Vous l'avez toujours su. Pourquoi le protéger ?

Impassible, Carnelune attendit que le directeur quitte la salle avant de prononcer doucement :

- Si vous posez la question, c'est que vous avez vécu toutes ces années pour rien.

*Si vous ne savez pas ce qu'est aimer, alors votre mère aurait fait preuve de pitié envers vous en vous étouffant à la naissance.*

Elle tourna son regard vers Atanys, qui, détachée, semblait presque s'ennuyer, puis vers Erell, qui semblait soudainement très jeune et très petite, perdue au milieu d'un échiquier dont elle n'était qu'un pion.

Dont elles n'étaient toutes que des pions, dirigés par une main impitoyable, sans avoir où ils allaient. Sauf Atanys, qui évoluait parmi toutes ces conspirations comme un Détraqueur à Azkaban.
Erell abandonnait. Pas encore totalement, mais une brume légère apparaissait au fond de ses yeux. Elle n'aurait pas dû porter ce poids sur ses épaules. Elle ne devait pas avoir à le porter.
Carnelune connaissait ce regard. Elle-même l'avait eu, il y a bien longtemps, lorsqu'elle serrait le corps mutilé de son frère contre le sien, sans verser une larme. Elle avait abandonné autrefois. En vérité, elle n'était plus sur l'échiquier depuis plusieurs années, prise par un fou surgi de nulle part. Plus personne ne la dirigeait. Et, alors qu'elle avait essayé pendant tout ce temps de ne pas revenir sur cet entrelacs de cases noires et blanches, elle y retournait de son plein gré. Prenant le visage d'Erell entre ses deux mains, elle harponna son regard des deux pierres grises qu'étaient ses yeux, et dit, sans se soucier de ce qu'Atanys devait penser de cet étalage futile de pensées :


- Je ne t'abandonnerai jamais, petite sœur. Ta loyauté t'empêche de refuser ce fardeau, alors que cette même personne à qui tu fais confiance n'aurait jamais dû te le confier. Résiste. Quand le moment sera venu, je t'en prie. Résiste, et appelle-moi.

D'un mouvement un peu brusque du fait de son manque d'habitude, elle se pencha vers la demoiselle et posa brièvement ses lèvres sur son front. Puis elle s'en détourna et se plaça devant la relique.

- Atanys, je te prie, quand tu me lieras à la baguette, ne fait pas selon le schème qu'a ordonné ce... Dumbledore. Entraine la possession à la découverte, et la perte lorsqu'on tue ou blesse avec elle.

Elle tourna son froid regard vers la jeune femme.

- Je n'en veux pas, mais ce n'est pas le cas de tous. Si jamais elle m'est prise, qu'au moins on ne puisse s'en servir dans des buts déshonorables.

Sur un fil tranchant comme un rasoir. C'est là qu'elle avait l'impression de se trouver. Sur le point de sombrer, de s'évanouir dans le néant, en n'ayant en balancier qu'une baguette en sureau. Mais elle ne tomberait pas, pas seule. Ses pieds nus pouvaient bien être lacérés par ce fil, son cœur arraché de sa poitrine, son esprit torturé, elle tiendrait.

Pour Erell. Pour celles qu'elle aurait pu, qu'elle aurait dû être. Pour ceux qui auraient alors dû être à sa place.

Pour qu'un jour, les sorciers découvrent le prix de leur arrogance. Et payent.
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MessageSujet: Re: * Les sous sols *Les Prêtresses de la Mort [PV Atanys, Carnelune ...]   * Les sous sols *Les Prêtresses de la Mort [PV Atanys, Carnelune ...] EmptyLun 31 Déc - 20:00


Atanys fais ci Atanys fais ça, Atanys sois un amour et fais ce foutu rituel. Atanys sois gentille et change les règles. Atanys va chercher le pain, Atanys passe moi le fromage … Elle avait pas signé de contrat pour rendre service aux autres si ? Auquel cas elle c’était fait avoir. M’enfin maintenant qu’on était là. On allait y rester et faire ce qui devait être fait, parce que personne d’autre ne le ferait à part elle, pas que ça l’enchante, pas que les autres soient trop stupide pour le faire, mais tout simplement parce que c’était son rôle dans l’histoire point barre. Bon si elle avait put changer un ou deux détails elle se serait transformé aussi sec en princesse entourée de serviteurs zélés qui lui auraient apporté des tas de tartes sur des plateaux d’or en se prosternant a ses pieds. Comme quoi la vie est injuste.

-Oui ben deux minutes. Tu crois que je suis en train de faire la recette d’un cake aux fruit ma grande ? C’est un peu plus compliqué.

Non mais pour qui elle se prenait cette miss ? Elle n’était pas la bonne fée d’un conte, un coup de baguette magique, trois tours sur elle-même, deux claquements de talons et hop voila qui est fait. Mademoiselle est servie. Ben non. Na. Elle devait encore comprendre comment les runes devaient se retranscrire. Ha il était bien gentil l’ancêtre de lui avoir murmuré qu’elle lui ressemblait, qu’elle était la plus proche de lui et par conséquent la mieux à même de comprendre et de recevoir ses antiques pouvoirs, mais il aurait au moins put lui balancer le guide d’utilisation avant de la faire revenir à la vie non ? Que dalle. Prends et débrouille toi. Faut dire aussi que personne ne lui avait demandé de le prendre ce fichu bouquin. C’était venu comme ça, une sorte d’idée un peu malsaine accompagnée d’une soif de pouvoir. Non pas tout a fait. Elle avait aussi une idée derrière la tête. Seulement elle lui semblait bien compliquée pour le moment. Peut être plus tard. Quand elle aurait le temps.

-Oui oui oui. Je suis douée pour ne pas suivre les ordres que l’on me donne Carnelune. Surtout si ils proviennent d’un vieux croulant même pas fichu de rester en place deux secondes.

Si cela n’avait tenu qu’a elle, le directeur aurait encore le fessier posé sur la pierre. Non mais sans blague dans quel monde on vit vraiment pour que ce soit des jeunes femmes de son âge qui fassent ce genre de trucs ? Dans un monde plus ou moins rationnelle elle se demanderait encore si sa robe serait en adéquation avec sa paire de hauts talons. Et peut être même qu’elle aurait une fleur dans les cheveux. Ha ! Quelle horreur. Non y a pas à dire, elle rouspète mais Atanys aime sa vie. Pourriture, sang, seur et danger. Et une petite pointe d’acidité. Elle feuillette les pages cornées du livre pour trouver ce qu’elle cherche enfin. Plus vite ce sera fini plus vite elle pourra sortir et aller voir Herea ou tout autre personne capable de la réconforter un tant soi peu. Quoi que ce n’était peut être pas une bonne idée. Bah elle n’aura qu’a se faufiler dans la prison et demander à Korvax de rester avec elle. Elle étendit les bras en murmurant les premières lignes runiques.

- Темные силы старой, я сосуд вашей власти. Дай мне силы, что мне не хватает для достижения этой цели священный ритуал за пределами вашей сети и тени забвения.

Aussitôt la lourde pierre se mit à frissonner tandis que des mains de la jeune nécromante des petites particules sombres s’échappaient. Son visage devint aussi livide qu’un cadavre et ses yeux flous. La puissance qu’elle se devait d’invoquer prenait petit à petit place dans son corps guidant ses gestes comme elle avait dut le faire il y a longtemps, quand Icard Slent et ses autres ancêtres puisaient leur force dans ses mêmes paroles. Elle tendit la main, indifférente de ce qui pouvait bien se passer autour d’elle. La pierre, la baguette et la cape se mirent lentement à irradier de l’intérieur, comme si elles prenaient feu. D’un mouvement de tête brusque, qui lui fit craquer les os de la nuque, Atanys regarda tout d’abord l’étoffe enchantée.

-Из ваших бывших хозяев вы держите никаких следов смерти, и вы не сможете отменить. Чтобы сохранить с вами, поэтому вы должны следить за своим владением до последних нескольких дней, только тогда вы будете свободны в выборе нового хозяина.

La cape d’invisibilité se mit a éclairer la pièce comme un phare, encore heureux que personne ne puisse apercevoir cette lueur ce soir. Il se serait demander pourquoi les sous sols étaient illuminés comme une central électrique. La cape cessa soudain de luire. Parfait. Une bonne chose de faite. A la suite. Ce fut au tour de la baguette de recevoir sa nouvelle mission. Atanys avait la gorge de plus en plus sèche tandis que ses bras la brulait atrocement. Que cela se finisse au plus vite par pitié.

- Из ваших бывших хозяев, ни иметь никаких следов. Если жизнь важна смерть не будет иметь никакого влияния на вас. Только самые смелые иметь мужество, чтобы посмотреть, вы выбираете избирается из числа тех, кого вы обнаружите.

La baguette tressauta sur elle-même avant d’émettre un sifflement horrible. Atanys avait de plus en plus de mal à garder les idées claires. Mais si elle se relâchait maintenant dieu seul sait ce qui pourrait arriver. Autour de la pierre une ombre noire s’insinua jusqu’au bout de bois avant de pénétrer à l’intérieur, la baguette crachota quelques étincelle avant de s’éteindre elle aussi. Elle était bonne pour un mal de crane atroce demain matin. Il ne restait plus que la pierre. Apres elle pourra aller dire a tout le monde de voir ailleurs si elle était et coller son front brulant contre n’importe quelle surface glacée qui passerait par là. Même le rituel du Lord Noir n’avait pas entrainé de telle douleurs.

- Вы, ваши бывшие хозяева держит никаких следов. Объект вам вечную жизнь, у вас не будет ваше послушание имеет тот, кто посмеет прикоснуться к тебе. Вы puissera свои силы в нем и никогда не должен потерпеть неудачу в своей первой работе.

La pierre irradia devenant plus chaude qu’un brasier. Une chance qu’elle ne ressente rien en cette instant sinon sa peau aurait été lacérée par les brulures.

-ASSEZ !

Plus de lumières, plus d’ombres et surtout plus de douleur. Atanys baissa brusquement les mains, les heurtant sur la dalle, le choc lui vit fermer les yeux. Haletante et couverte de sueur elle chercha désespérément à ralentir sa respiration en avalant de grandes bouffées d’air glacial. Se redressant elle attrapa la pierre au vol, étrangement ce n’était pas chaud, c’était tiède, doux mais pas brulant. Sans hésitation elle l’enfonça dans son gossier avant de l’avaler dans la foulée. Elle sentit le joyau glisser dans son intestin avant de reprendre la place qu’elle avait dut quitter quelques instants plus tôt. Une envie de vomir la saisit à la gorge. Relevant la tête elle ferma le livre d’un geste brusque avant de l’arracher de son emplacement. Le serrant jalousement contre sa poitrine elle tituba en direction des escaliers. S’allonger dans l’herbe. Dormir. Manger. Sentir une onde de vent pour faire passer son malaise. Elle s’arrêta pourtant à la première marche et regarda en arrière.

-Vous m’excusez si je reste pas pour la soirée pyjama entre fille hein…je vais aller m’écrouler dans un coin tranquille histoire de manger mes dernières tartes peinardes.

Grimpant à la hâte les marches elle sortit du donjon. Son visage, même si elle ne pouvait pas le voir, reprenait petit a petit sa couleur initiale. Ce n’était pas tant la puissance qu’elle avait dût déployer, ni même la douleur qui la rendait malade. C’était seulement les paroles sordides qu’elle avait put entendre lors du rituel. Des chuchotements, des murmures indistincts et pourtant terriblement présent. Des choses atroces qui se passeraient si elle restait faible, des menaces, des mensonges et puis finalement cette phrase qu’elle n’arrivait pas à oublier tout a fait.

-Tu es la chair, tu es le sang, tu es l’ombre et non pas la lumière. Le pouvoir que tu demande nous te l’accorderons à condition de nous céder entièrement. Laisse ton corps s’abandonner totalement aux enfers et tu pourra acquérir une puissance encore plus absolue.

Ben voyons. Un sourire transfigura le visage pâle d’Atanys. Il n’était pas né celui qu’elle laisserait la commander. Mais avouons le franchement…qui ne serait pas tenter par un pouvoir illimité ?




[* Pouvoirs obscurs des temps anciens, je me fais le réceptacle de votre puissance. Prêtez moi la force qu'il me manque pour accomplir ce rituel sacré par delà vos chaînes et les ombres de l'oubli.

**De tes anciens maitres tu ne gardera nul traces et de la mort tu ne pourras te défaire. Pour te garder auprès de soi ton possesseur devra te contempler jusqu'a ces derniers jours, alors seulement tu sera libre de choisir un nouveau maitre.

***De tes anciens maitres tu ne garderas nul trace. Si la vie est importante la mort ne pourra avoir aucun effet sur toi. Seuls les plus courageux auront le courage de te chercher, tu choisira ton élu parmi ceux qui te découvriront.

****De tes anciens maîtres tu ne garde nul trace. Toi objet de la vie éternelle tu ne devras ton obéissance qu'a celui qui osera te toucher. Tu puisera ta force en lui et ne devra jamais faillir à ta tâche première.
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