Lecture à l'ombre d'un grand chêne.

Invité

Je m'avançais en silence dans le parc, un livre sur les plantes de guérison magiques entre les mains, évitant les attroupements de jeunes élèves que j'entendais crier et rire.
Je regarda le bout de mes chaussures en soupirant.

Pourquoi est-ce que je n'arrive pas à me mêler aux autres ? Pourquoi ai-je si peur du monde ?

Un grand chêne se profilait devant moi et l'ombre mouvante de ses feuilles me procurait une sensation de protection. Je m'assit à son pied et une brise fraîche me caressa la joue et faisant voleter mes cheveux.
Je posa mon livre à côté de moi et regarda tristement du côté des rires.

Je n'avais eu qu'une seule amie ici tout au long de ma scolarité. Il m'avait fallu attendre la 3ème année pour enfin la connaître même si elle avait toujours été là. C'est juste que j'avais pris pour habitue de m'exiler des autres... mon éducation ne m'avait pas vraiment donné le sens de l'amour des autres mais plutôt la crainte de tout ce qui pouvait se servir de ses main pour me donner des coups.
Toujours était-il qu'Audra était partit en début de 5ème année.
L'an dernier j'avais repris mes habitudes de solitaire et j'étais bien partie pour recommencer encore une nouvelle année mais c'était parfois dur d'entendre le doux son des rires de mes camarades.

Comment font-ils pour trouver le goût de la vie, en sentir les saveurs sans craindre les blessures de ses épines ?

Je m'appuya de nouveau au tronc, cette même expression triste sur le visage et ouvrit mon livre mais mes yeux étaient perdus au delà des pages, au delà des lignes.

Vide, elle était si remplie de rien...Depuis qu'Aèla était revenue elle se sentait encore plus perdue,encore plus seule. Il lui fallait faire d'avantage d'efforts pour tout assimiler. Marchant a l'aveuglette dans le parc du château elle essayait de tout remettre en ordre.

Aèla est morte mais est un fantôme. Je ne peux plus la prendre dans mes bras mais elle est toujours là si je l'appelle. Mais un jour elle repartira dans les limbes et...

"Comment font-ils pour trouver le goût de la vie, en sentir les saveurs sans craindre les blessures de ses épines ?"

Elle s'arrêta un instant et regarda autour d'elle. Elle aperçue alors une jeune fille, a priori de sa maison au vu de son insigne, assise a l'ombre d'un arbre, semblant lire un livre. Elle s'approcha et arrivée a sa hauteur l'observa. Elle se tourna vers les rires qui troublaient le silence et la quiétude de cet endroit.

Ils vivent tout simplement le moment présent sans se soucier du reste. Peut-être n(ont-ils pas vécu d'horreurs et donc ne sont pas tourmentés comme tu semble l'être...

Invité

Je sursauta en poussant un petit cris très vite étouffé rendant au final un son assez ridicule de petit animal blessé. Mon livre sauta de mes mains et atterrit par terre avec un bruit mat, ouvert contre le sol parmi les feuilles et les branches tombées.
J'écarquilla les yeux avec un regard presque paniqué et me releva d'un bon en m'écorchant le coude contre l'écorce rugueuse de l'arbre mais ne sembla pas y prêter attention.
Je regarda la jeune femme avec des yeux de biche effarouchée et lui fit un sourire confus, la tête basse et la respiration courte.

Je... je suis désolée! Je ne pensais pas avoir parlé tout haut!

Mon regard était fuyant et passait du visage de la jeune femme au livre qui était situé entre nous deux.
Ca me dérangeais de l'avoir ainsi bêtement laissé tomber mais je ne m'avança pas pour le ramasser pour autant.
Je porta ma main à mon coude d'où quelques gouttes de sang commençaient à perler à travers le tissus déchiré et le massa un peu.

La jeune fille semblait paniquée. Ce qui intrigua Thia. Elle se pencha pour ramasser le livre et le referma. Elle lui sourit doucement.

Pourquoi t'excuses tu? Chacun est libre de parler a haute voix tu sais ?

Elle vit alors la blessure a son bras.

Tu permet?

Elle sortit sa baguette et tint son bras.

Chirurgia

Voilà, c'est mieux comme cela. Plantes de guérison magiques. Tu veux être médicomage?

Thia se posa alors a terre contre l'arbre et invita la jeune fille a se rasseoir.

Je ne sais pas si tu voulais être seule je n'ai rien demander. Je peux m'en aller après tout.

Invité

Je resta quoi, ne sachant que répondre et balbutia un peu avant de sourire gentiment.
Je me redressa légèrement voyant qu'elle n'avait envers moi aucune animosité.

Les gens doivent vraiment me prendre pour une folle avec de tels comportements...

Je suis désolée, j'ai juste été surprise... c'est tout.

Je ne voulais pas qu'elle sache alors je fis comme à mon habitude, semblant. Semblant de me redresser davantage dans une pause nonchalente, semblant de prendre un regard et un sourire presque décontracté. Autant dire que je changeais du tout au tout mais à l'intèrieur je tremblais toujours, gêttant mes portes de sortie en cas de problèmes. J'avais toujours été douée en course.
Elle soigna mon bras et je remarqua enfin réellement qu'en effet dans ma panique je m'étais légèrement bléssée.
Je tira un peu sur mon col roulé par reflexe. Sous celui-ci se dissimulait un bleu qui commençait à tirer sur le violacé. Souvenir des dernières vacances en famille...

Oh merci, je suis vraiment très maladroite!
Médicomage... et bien, je ne suis pas fixée mais c'est quelque chose qui me plairait probablement.

Je haussa les épaules comme pour montrer mon détachement mais je pensais déjà à ma mère... oui c'est quelque chose qui me plairait certainement. Ainsi peut-être pourais-je éviter à d'autres enfant de revivre mon histoire ?
Elle m'invita à m'assoir et j'hésita un moment avant de reprendre place contre l'arbre, laissant entre elle et moi une distance de sécurité sans en avoir l'air.

"Thia :Je ne sais pas si tu voulais être seule je n'ai rien demander. Je peux m'en aller après tout. "

Oh... non! Bien sur que non !J'étais juste entrain de bouquiner pas de problème, le parc est à tout le monde !

Je lui souri de nouveau et porta un regard à son écusson.

Tu es de Serdaigle toi aussi ? Quelle année ?

Les convenances auraient voulu que je me présente mais je préférais souvent que les gens m'oublient et donner mon nom n'était donc pas un réflexe.

Malgré ses sourires la jeune fille semblait apeurée. Thia ne manqua pas de relever ses regards furtifs , comme si elle voulait fuir.

Après de longues hésitations elle daigna enfin s'asseoir.

"Tu es de Serdaigle toi aussi ? Quelle année ? "

Je suis en 7ème année et toi? Je m'appelle Thia. J'ai remarquer que tu ne voulais pas me dire ton nom, et que tu restais a distance. Je suis trop observatrice désolée.

Thia se sentait de nouveau curieuse. Elle avait enfin trouver un moyen de ne plus se tourmenter l'esprit avec Aèla ou tout autre chose.

Tu semblais triste de les voir tous s'amuser. Pourquoi tu ne te mêle pas a eux? Remarque je te comprends, moi aussi j'aimerais m'amuser a nouveau comme si de rien était.

Comprenant que si elle continuait elle en dirait trop, elle s'arrêta et contempla le lac au loin. Perdue dans ses pensées.

Puis sans vraiment y penser elle se tourna après un long silence vers la jeune fille.

De quoi as tu peur?

Invité

Je fus une fois encore prise au dépourvu. Je savais ne pas être une si bonne actrice que ça mais habituellement les gens préféraient eux aussi ignorer. Alors pourquoi elle non ?
Je la regarda un peu interdite et replia mes jambes sur mon torse, enroulant mes molets de mes bras en tassant mon dos dans une position protectrice.
Je laissa un petit silence s'installer pour peser le pour et le contre avant de répondre à ses questions.
Je la regarda dans les yeux, lui permettant de lire dans les miens.

Je m'appelle Mélusine O'Ryann et je suis également en 7ème année. Désolée d'être si bizarre... et oui tu es trop observatrice.

Mon ton ne comprenait ni forme d'humour ni reproche non plus. Il était juste un peu triste. Je regarda en direction des premières années qui couraient ensemble.

Je ne me mêle pas à eux... c'est tout.

Je ne vais tout de même pas réveller ma vie à une inconnue, si gentille semble t'elle être... pourtant.

Je la regarda de nouveau, sondant les profondeur de ses yeux bleux... "m'amuser a nouveau comme si de rien était."
Je fronça les sourcils et tenta de comprendre. Mes propres yeux reflétaient-ils les même sentiments que ceux que je pouvais lire dans les siens?

Les yeux sont les fenêtres de l'âme. De quoi as-TU peur ?

Demandais-je de ma voix douce habituelle, sans une éspèce de curiosité presque voyuriste que je perçevais parfois chez les gens qui me demandaient de déballer les affres de mon existence.
J'enchaîna avant qu'elle ne commence à répondre, cessant de la fixer pour ne pas la rendre trop mal à l'aise.

Je sais que les confidences peuvent être dangeureuses. C'est en en connaissant le plus ton ennemis que tu peux avoir le pouvoir de le faire souffrir à ta guise. Et ce pour qui que ce soit.
Ce que je veux dire c'est... si je dois te confier quelque chose alors je suis en droit de te demander une "garantie".
Tu as ma parole que tu saura ce que tu veux si tu joue le jeu aussi...

Cette prudence était plutôt excessive je le savais mais ce genre de discours avait tendance à en décourager plus d'un... c'était une nouvelle barrière de protection.

La jeune fille la fixa dans les yeux et Thia en fut dépourvue car elle avait perdu l'habitude qu'on la regarde ainsi. Elle n'avait pas manquer de remarquer la position défensive qu'elle avait prise.

Enchantée Mélusine. Et désolée d'avoir été trop observatrice.
Tu ne te mêle pas par choix ou par obligation?

"Les yeux sont les fenêtres de l'âme. De quoi as-TU peur ? "

Un sourire se dessina sur les lèvres de Thia.

Bien joué kanagan, tu m'as bien eue...

Tu me fais du chantage on dirait. Eh bien j'ai peur de beaucoup de choses. Mais surtout de trop décevoir une certaine personne et qu'elle s'éloigne de moi. Définitivement...

A cette pensée Thia détourna les yeux et regarda a nouveau au loin. Puis se reprit quelques minutes plus tard.

Et toi dis moi. J'ai jouer le jeu après tout. A toi d'en faire de même.

Elle ne savait aucunement pourquoi mais cette fille lui paraissait torturée et elle voulait l'aider.

Il est souvent plus facile d'aider autrui que de s'aider soi même.

Invité

"Thia: Tu me fais du chantage on dirait. Eh bien j'ai peur de beaucoup de choses. Mais surtout de trop décevoir une certaine personne et qu'elle s'éloigne de moi. Définitivement..."

Je l'écouta patiemment et ne dis rien jusqu'à ce qu'elle ai terminé puis la regarda en fronçant un peu les sourcils.

Je ne comprend pas... je ne peux pas comprendre... On ne m'a jamais appris à aimer...

J'avais dis ça sur un ton très naturel comme si ça coulait de source et enchaîna.

... mais comment peux-tu t'infliger ce mal à toi même. Si cette personne t'aime, te connaît parfaitement et que c'est réciproque, que pourrais-tu faire pour la décevoir ? A moins que ce ne soit pas quelqu’un que tu connaisse réellement mais dans ce cas je doute que tu ai ce genre de pensée.
Dans tous les cas je serais vexée à sa place si je savais que tu n'a pas assez confiance en votre lien pour craindre ainsi de le perdre...

Je haussa les épaules en regardant droit devant moi.

Mais je n'en sais trop rien...

Ajoutais-je pour lui faire comprendre que mon avis ne valait peut être rien en raison de mon inexpérience dans ce domaine.

"Thia: Et toi dis moi. J'ai joué le jeu après tout. A toi d'en faire de même."

Je hocha de la tête en soupirant un peu mais laissa passer un silence avant de parler. Je baissa les yeux et joua à tracer des sillons dans l'herbe avec un petit bout de bois.

Moi je... j'ai peur de souffrir. Les gens ne m'aiment pas, je n'en vaut pas la peine et je préfère ma solitude au tourments que m'infligent mes semblables.

Mon regard se dirigea de nouveau vers les groupe d'étudiants et mon col roulé glissa un peu, laissant poindre la trace des accès de violence de mon père.
Je le remonta dans un mouvement presque compulsif et regarda Thia avec des yeux coupables.

"On ne m'a jamais appris à aimer... "

Elle avait dit cela si naturellement...

Je connais cette personne mieux que quiconque mais parfois la douleur peut nous faire perdre la tête, qu'elle soit physique ou morale...J'ai totalement confiance dans le lien qui nous unit mais je crois que j'ai changer depuis qu'elle est partie et je pense que mon nouveau moi la déçoit...

La jeune file semblait extrêmement mal a l'aise et Thia ne savait comment faire pour changer cela.

"Moi je... j'ai peur de souffrir. Les gens ne m'aiment pas, je n'en vaut pas la peine et je préfère ma solitude au tourments que m'infligent mes semblables".

Suite a ces phrases Thia vit Mélusine regarder vers les élèves qui chahutaient plus loin et remonter le col de son pull qui laissait apparaître de vilaines traces...

Les tourments que lui infligent ses... Mais je... Non !

Thia se leva en un sursaut et brandit sa baguette.

Ce sont eux qui t'ont fait cela Mélusine? En montrant le groupe d'élève.

HJ/ Sorry mimiss le post est pourrav'et dsl du retard ! HJ/

Invité

[HJ- pas de soucis je comprend très bien Wink

!Et l'est pas pouri ton post!!!!-HJ]

"Je connais cette personne mieux que quiconque mais parfois la douleur peut nous faire perdre la tête, qu'elle soit physique ou morale...J'ai totalement confiance dans le lien qui nous unit mais je crois que j'ai changer depuis qu'elle est partie et je pense que mon nouveau moi la déçoit..."

Je fronça de nouveau les sourcils.

Partie ?

Je pensa alors à ma mère même si je savais que ça n'avait rien à voir.
C'est alors qu'elle crut comprendre dans mon attitude que c'étaient ces élèves innocents qui me punissaient. Elle venait de brandir sa baguette sur eux et je me leva d'un bond, couvrant le bout de sa baguette avec ma paume au risque de me prendre un sort à bout portant.
Je la regarda avec des yeux implorants.

NON ! Ce ne sont pas du tout eux je ne les connais même pas! Je t'en conjure baisse la!

Hurlais-je avec une rapidité qui ne m'étais pas coutumière.
Puis je repris ma voix douce et calme sans retirer ma main.

Ce... ce n'est rien. Ne t'en fais pas.

Invité

Depuis qu’elle était animagus, Absinthe avait souvent besoin de prendre un bon bol d’air frais, elle c’était donc dit que le parc était un endroit qui lui conviendrait bien. Elle passait donc du temps à dormir ou observer le monde autour d’elle dans les hautes branches des arbres. Et elle avait aussi vite constaté, qu’il était plus agréable de faire tout cela en temps que chat plutôt qu’en humain.
La petite chatte noire était tranquillement en train de somnoler sur une branche d’un grand chêne, quand elle fut réveillé par une drôle de discussion. Ouvrant un œil, puis l’autre, elle se leva, s’étira nonchalamment les pattes avant puis toute l’arrière-main en lacérant de ses griffes le bois du chêne. Absinthe bailla longuement pour enfin se r’asseoir en observant de ses beaux yeux verts les deux jeunes filles au pied de l’arbre. A première vue, cette discusion était privée et elle n'était pas sensé y assiter. Elle descendit donc de l'arbre et partit un peu plus loin.

Thia n'avait pas voulu trop se dévoiler mais c'était peut être trop tard.

"Partie ? "

Oui... Partie...

Thia s'était levée en sursaut après avoir cru comprendre que c'était les élèves qui s'amusaient près d'elles qui lui avaient infliger ces blessures. Mélusine la pria de se calmer et de ranger sa baguette, ce qu'elle fit. Mais elle ne pouvait oublier les bleus qu'elle avait vu sur son cou.

Qui ta fais cela?

Elle savait que cela ne la regardait pas et elle se doutait qu'elle n'aurait aucune réponse mais elle n'avait pu s'empêcher de demander.

Elle se rassit et invita Mélusine a se rasseoir avec elle. Elle resta silencieuse en observant une petite chatte noire qui déambulait près du chêne contre lequel elles étaient.
Elle regrettait de s'être montrée si impulsive mais elle ne supportait pas la violence.

Invité

La petite voix que prit Thia pour me répondre me remplis de tristesse pour elle mais elle ne semblais pas vouloir s'épancher sur le sujet. Je respecta donc son désir et ne continua pas même si j'avais toujours du mal à comprendre.
Elle me demanda qui m'avait fait ça et je la regarda pour la sonder encore. Elle m'avait prouvé être quelqu'un de confiance, quelqu'un de juste et droit.
Je baissa les yeux en regardant mes pieds alors que je m'étais rassise avec elle.
Mon visage devint sombre et mes yeux fuyèrent son regard.

Mon père...

Dis-je en fronçant les sourcils.

Mais n'en dis rien à personne, je ne tiens pas vraiment à étaller ma vie privée... on ne sait jamais.

Je fis un pauvre sourir et porta la main à mon cou.

Et puis ce n'est rien, c'est juste quand je rentre à la maison, ça ne me fait qu'apprécier davantage les moment pendant lesquels je suis à l'école!

Je la regarda avec un sourire qui était cencé mimer l'humour et détendre l'atmosphère.

Mélusine semblait jauger Thia histoire de voir si oui ou non elle pouvait lui faire confiance. Elle consentit a baisser sa garde et lui avoua que c'était son propre père qui lui avait fait ses marques. Il devait y en avoir d'autres, au vu de son attitude fuyante.
Thia ne répondit rien durant les premières minutes. A la fois touchée que cette inconnue lui fasse confiance et choquée de ce qu'elle venait d'apprendre.
Elle ne comprenait pas comment un père pouvait frapper sa propre fille.
Elle pensa alors au père d'Aèla qui lui, avait indirectement tué sa fille...

Avec un sourire forcé Mélusine lui fit comprendre que ce qu'elle subissait ne lui faisait que préférer ses séjours a Poudlard,et bien sur Thia ne s'en étonna aucunement.

Si tu veux en parler tu peux compter sur moi. Tu sais lorsque je suis arrivée ici une camarade a voulu m'aider mais je l'ai rejetée, et je le regrette énormément. Gwen voulait être gentille et j'aurais peut être pu m'en faire une amie si je n'avais pas été si co***.

Thia se rappela la discussion qu'elle avait eu avec Gwen et sentit une pointe de tristesse la minée.
Se tournant afin de faire entièrement face a elle,Thia la regarda dans les yeux.

Si tu as besoin de quoi que ce soit je suis là. D'accord?

C'est le moins que je puisse faire...

» Tabac, lecture et discussion. [PV Adam]
» Lecture calme sur la rive... (libre)
» LE GRAND BAL DES SAISONS !