[RESIDENCE] Londres Appartement de Roxanne Willows

C'était pas un grand appartement, pas un luxueux, rien de bien important... C'était juste un petit appartement, comme en louent les étudiants. Il n'était pas à elle, ni la plupart des gros meubles d'ailleurs. Pour l'instant, elle était sans travail, sans beaucoup de moyens, même si ses parents auraient pu subvenir à ses besoins, parce qu'elle refusait qu'on lui donne des sous, même de bon coeur.

Alors c'était un appartement loué à une vieille dame, qui l'avait déjà aménagé, et qui venait la visiter de temps à autres...

Elle y avait bien sûr mis de la personalité, des bibelots sur les étagères, des posters aux murs, le bazar dans lequel elle se sentait bien... Elle aimait cet appartement dans lequel elle vivait depuis quelques mois : il sentait l'habité. Elle aimait bien aussi la vieille dame qui le lui louait. Une fois par mois à peu près, elles se retrouvaient chez l'une ou l'autre, ou dans un café du centre ville... Elle bavardaient, et la vieille femme ne manquait jamais de s'extasier sur le nouveau look de Roxanne...

Le voyage n'est pas long : le parc et une rue à traverser, et Eve et Roxanne entrent dans le vieil immeuble. Grimpent jusqu'au quatrième (pas d'ascenseur évidemment), ouvrent la porte qui grince un peu, et se retrouvent dans l'univers de Roxanne. un peu de bazar, mais c'est ainsi qu'elle s'y sent bien. L'odeur d'encens s'est un peu estompée mais est toujours là. Les tentures, les couvertures, les poufs, les étagères de livres et même le bazar en font un endroit agréable à vivre, pas sans rappeller les souks du moyen orient par l'ambiance étriquée mais vivante de l'appartement.

Suite de Moldue contre sorcière

Arrivée à l'appartement de Roxanne , Eve avait le pluis grand mal à se débrasser des visions qui la prenaient , des visions douloureuses , insupportables , mais aps pour elle ... Pour Roxanne plutôt ... Les pensées du plus mauvais coté d'Hécate ... Des pensées où se mélait le rire glaciale de Dark'Cat' , satisfaite pleinement du tourment qu'lle infligeait à Eve . Voila que le combat intérieur se complexifiait ... Pas simle ...

Plusieurs fois , elle s'était surprise à tenter d'enlever l'anneau à son doigt et avait voilemment stoppé son geste , tout en prenant garde de ne pas se faire voir tout de même de la moldue à coté d'elle

Moldue ... Voilà que j'emplois les mêmes termes que toi .. (eve)

tu n'as pas le choix ... C'est ce qu'elle est une moldue , rien d'autre ! C'est pour cela qu'elle ne vaut pas la peine qu'on la laisse vivre ... Laisse moi ... (Dark'Cat')

NON !!!! Je refuse de te laisser la tuer ! (Eve)

Se massant légèrement les temps , elle tentait en réalité de pousser au plus profond de son esprit le noir coté qui l'assaillait ...

Satané mal de tête !

Bien entendu c'était bien différent qu'un mal de tête ... Mais pour la sécurité de Roxanne et d'Hécate , elle se devait de masquer la vérité .. Pourtant , elle en avait horreur

Ce n'est pas comme ça que ça marche Eve ! Nous sommes Hécate , nous ne pouvons que lui ressembler ... Et Hécate n'a pas horreur de mentir (Dark'Cat')

Qu'en sais-tu ? Il me semble que tu es comme moi ? Tu n'es q'une fraction d'Hécate , comment pourrais-tu savoir quelque chose sur elle ?(Eve)

Regarde nous Eve , tu nous pousse trop loin ... nous parlons de celle que nous somme à la troiième personne ... (Dark'Cat')

Tais-toi !!! (Eve)

Inspirant un bon coup , elle repoussa de nouveau Dark'Cat' ... Cette fois la lutte était dangereuse... Chacune cherchait à se dissocier de l'autre et cela entrainerait ^peut être la chute même de celle qu'elles étaient ensemble ...

Roxanne avait commencé par mettre de l'eau à chauffer dans la bouilloire électrique. Puis elle se retrouna joyeusement, une mug encore vide dans chaque main :

Thé ou café ?

Eve était à peine rentrée, n'avait pas encore fermé la porte derrière elle, et se tenait les tempes en grimaçant. Puis elle se mit à pester contre son mal de crâne. Rapidement, Roxanne passa derrière elle, poussa la porte, avança un pouf qu'elle lui désigna pour s'assoir, et lui proposa son aide :

On dirait que c'est à mon tour de vous venir en aide... Asseyez-vous. Je peux vous proposer avec votre boisson un peu de potion nomal que je viens de m'acheter, même s'il parait que ça marche mieux pour les douleurs externes que pour le mal de crâne, ou alors de l'aspirine et du paracétamol. Ce sont des remèdes moldus, moi je prends les deux en même temps, et ça marche vraiment bien... D'ailleurs si vous en voulez je vous accompagne.

Le stress qu'elle avait ressenti se rappelait à elle de façon douloureuse, cognant dans sa tête. Et le sort d'oubliette ne faisait sans doute qu'empirer les choses : rien de pire qu'un stress qu'on est incapable d'extérioriser parce qu'on ne connaît pas sa cause. Et savoir qu'on a été attaqué sans se souvenir de son agresseur, sans être capable de le reconnaitre si par malchance elle le recroisait, ça non plus ça ne ferait pas de bien...

Tue là ! (DArk'Cat')

Non ! (Eve)

Tue là , c'est ainsi que cela doit se finir ... C'est ainsi qu'Hécate doit agir ! (DArk'Cat')

Je t'ai dit NON !!! (Eve)

LA lutte était si prenante , si intense qu'elle n'en remarqua même pas les gestes de Roxanne ... Aide ... Potion ... Externes ... Quelques mots qu'elle parvenait à peine à saisir des paroles de l'habitante de ces lieux ...

De la moldue ! (Dark'Cat')

De l'être humain !!! (Eve)

Cesse cela Eve ... Tu te montre plus déraisonnable que moi ! (Dark'Cat')

Impossible ! Tu es l'incarnation même de cela ... La folie , la mort ... Tu ne prend en compte aucune des choses importantes de la vie ! Tu es ... ECOEURANTE !!! (Eve)

Autour d'elle , les objets se mettaient à trembler , mues par une force que seul Hécate connaissait : la sienne ... LA télékynésie ... LA lutte libérait peu à peu le pouvoir de l'emprise de l'entité qui contrôlait le corps ... Il échappait au contrôle d'Eve donc ...

Je crois ... qu'il vaut mieux ... que je m'en aille ..

Respiration saccadée ... Chacune des entités tentait de s'emparer du pouvoir mais chacune pour des raisons diférentes : Eve pour imposer sa manière bienveillante de vivre , Dark'Cat' pour rétablir "l'équilibre" qu'elle pensait voir d'Hécate

La journée ... a été ... assez dure ... et j'ai bien peur ... d'arriver au bout ... de ... mes capacités ...

Tue la (Dark'cAt')

Non (Eve)

Tue la ! (Dark'cAt')

Non ! (Eve)

TUE LA !!! (Dark'cAt')

NON !!! (Eve)

Quelque part , quelque chose explosa allez savoir quoi ... Mais si ceci détourna l'attention de Roxanne , une seule chose resta sure : Eve/Hécate avait disparue ... Transplannée sans aucun doute ... Près de Roxanne , un papier était visible , nettement mis en évidence... Et sur ce simple bout de parchemin , en lettres saccadés , alternant douceur et sècheresse dans leur style d'écriture était écris un seul mot : "Désolé" ...

Roxanne s'affairait dans le coin cuisine pour sortir deux verres, deux aspirines pour enfant, deux paracétamols pour enfant, mettre un de chaque dans chaque verre, puis les diluer avec une bouteille d'eau. Elle sortait la bouteille d'eau (une branche de menthe verte flottant à l'intérieur pour garder de la fraîcheur) du frigo, quand elle fut interrompue par les paroles saccadées d'Eve. La jeune femme voulait partir. Elle semblait au plus mal, comme si un monstre était en train de prendre possession de son corps (même vivant chez les sorciers, Roxanne voyait encore trop la télévision !)...

La jeune femme s'approcha d'elle, tentant de l'attirer vers un fauteuil pour qu'elle s'y repose, perplexe devant ce qu'elle ne comprenait guère... Eve se débattait, voulant quitter l'appartement, mais ne tenant que peu sur ses jambes apparemment.

Sur le plan de travail de la cuisine, un des verres préparés, qu'elle avait vraissemblablement posé en déséquilibre, chuta, et heurta le carrelage une fois, rebondit et se brisa en mille morceau, dans un fracas assez étourdissant, sans doute dû à la petite soucoupe en métal (Roxanne affectionnait ce genre de petits détails) qu'il avait entrainé avec lui. L'explosion détourna l'attention pourtant si concentrée de Roxanne, la faisant sursauter (la peur était encore bien présente). De deux pas de course (l'appartement n'était pas bien plus grand), elle fut sur les lieu de la "catastrophe", vit que ce n'était pas un grand motif de terreur, et revint auprès de sa sauveuse...

... sauf que celle-ci n'était plus là. A sa place, un minuscule mot d'excuse écrit à la va-vite, et une porte ouverte.

Comprendre, ce ne serait pas pour ce soir. Une course poursuite non plus. Roxanne, épuisée, n'eût que le temps de fermer la porte à double tour, avant de s'effondrer dans un fauteuil et d'y fermer les yeux, pour une nuit peuplée de cauchemars...

Sortant plus que perplexe de chez Florian Fortarôme, sa glace coco défiant toutes les tailles fondant sur ses mains et gouttant par terre, et la petite phrase jetée avec un clin d'oeil complice résonnant dans sa tête ("envie de glaces, hein ?! ..."), Roxanne commença à marcher plus vite, de plus en plus vite, rentra dans sa voiture qu'elle démarra à toute allure, manqua dix accidents, pila sur le parking devant chez elle, et se précipita vers la pharmacie. Elle en ressorti avec un petit sac qui contenait son avenir...

Une fois chez elle, elle jeta ses affaires dans un coin, se rendit aux toilettes avec son petit sac, prête à passer les 120 secondes les plus longues de sa vie, qui s'achevèrent en un coup de théâtre, se résumant à deux barres bleues sur un bâton de plastique blanc à l'odeur d'urines...

Après un long moment figée, entre la panique, le désespoir et le fou bonheur, elle sortit de sa torpeur aussi brutalement qu'elle y était entrée, puis se précipita vers son bureau, en ouvrit les tiroirs en trombe, et en sortit un crayon, une feuille de papier d'imprimante, et une enveloppe.

M... ! C'est du pré-timbré ! tant pis, elle fera avec !

En grosses lettres, elle remplit la feuille d'un mot écrit à la va-vite :

Citation :: Nox, j'ai besoin de toi, j'ai fait une bêtise !
Faut que je te voie, s'il te plait !
Tu connais mon adresse, non ? Papa a fait relier ma cheminée au réseau, tu peux passer ce soir ?
Merci beaucoup !
Roxanne

Puis elle plaça la lettre entre les serres d'un vieux hibou à l'air un peu écheveulé, se reposant chez elle depuis la dernière lettre de ses parents (ceux-ci avaient 2 hiboux, un chez eux, un chez Roxanne, qu'ils s'échangeaient au gré des lettres, arrangement comme certains parents moldus offrent à leurs enfants leurs vieux téléphones portables), qu'elle envoya voyager :

A Poudlard, chez Noxis Clymox, c'est la directrice adjointe. ... et tu te paumes pas, c'est urgent !!!

Il ne restait plus qu'à l'attendre... Ce qu'elle fit, assise sur un pouf, tournant et retournant le bâton blanc dans ses mains...

Un léger tapotement à la fenêtre de son bureau : du courrier apporté par un hibou détrempé par l'averse qui fait rage au dehors. A le regarder de plus près, il ne devait pas avoir beaucoup plus glorieuse allure avant le passage à travers vents et marrées … Mais ce n'est pas cela qui fait bondir Noxis ! Non, c'est l'enveloppe même : Roxanne … Elle est la seule à utiliser ce genre de « contenant », avec un truc collé dessus où figurent des chiffres et la tête de la reine d'Angleterre. Distraitement, elle récompense l'oiseau et s'empare de la lettre de son amie qu'elle lit en pâlissant.

Qu'as-tu fait ? Cela ne te ressemble pas de m'envoyer des lettres aussi pressantes et annonçant un désastre !

Elle tend la main vers la clochette qui fera apparaître un de ces fidèles elfes de maison. Qui comme de fait est là au moment où elle redépose l'objet.

Préviens Stubby que je rentrerai plus tard ce soir : qu'il s'assure que mon frère se couche à une heure décente, qu'il tienne bon, il a juste droit à une seule histoire ! Je te remercie !

Refermant les dossiers sur lesquelles elle travaillait auparavant, elle ne perd pas un instant, attrape ses escarpins qu'elle a envoyé valser par habitude sous son bureau et une écharpe en soie traînant sur la cheminée où elle s'engouffre à la rescousse de son amie.

Déjà elle atterrit sur le plancher du salon de l'appartement typiquement moldu, chaussures et écharpe à la main, scrutant la pièce à la recherche d'un indice lui permettant de comprendre ce qu'il se passe. Cette tignasse rousse, ça doit être elle …

Ses maudites manies de changer tout le temps de tête ! Un de ces quatre, je vais la croiser dans la rue et je ne la reconnaîtrai même pas. Enfin bon, ce n'est pas le moment de parler coiffure …

Roxanne ?

Elle n'a pas eu à attendre longtemps. A peine une heure après l'envoi de sa lettre (en gros le temps que son hibou délavé arrive à Poudlard), elle n'a même pas entendu le bruit de son arrivée, perdue dans ses pensées, que Noxis la fait sursauter en prononçant son nom... Maligne, elle s'était assise sans y penser dos à la cheminée ! Elle se retourne d'un coup, embrasse rapidement son amie, sa sauveuse, avec un grand soupir de soulagement :

Oh Noxis tu es là ! Merci d'être venue, je sais pas quoi faire !

Elle lui met dans la main le test de grossesse, qui vaut toutes les explications du monde, et continue :

Je pensais pas... pas si vite ! On est ensemble depuis même pas deux mois, je veux pas qu'il me quitte, je l'aime tellement Nox ! Mais je peux pas faire autrement.. Je veux dire... C'est pas quelque chose d'imaginable de me faire...

Même le mot est trop difficile à dire... Se faire avorter n'est pas une possibilité ! Elle sait trop combien il est difficile d'avoir un enfant, elle en est la preuve vivante. Elle n'a jamais pris la pillule contraceptive non plus... Et apparemment, pour elle, ce n'a pas été si difficile que ça, pas assez en fait !

Elle regarde Noxis, qui aujourd'hui est la "grande soeur réponse à tout", mais l'effet n'est pas celui désiré : perdue dans les paroles de Roxanne, tenant maladroitement ce qui (Roxanne le comprend maintenant) n'est pour elle qu'un bâton de plastique blanc à l'odeur d'urine, Noxis n'a pas l'air d'avoir une réponse pour le moment...

Oh ! Excuse-moi, c'est juste... Je suis un peu trop paumée pour avoir pensé à ça... Ce truc, là, ça veut dire que...

Un instant de pause, suspens non préparé qui permet à Roxanne d'avaler dificilement sa salive avant de faire sortir la vérité dérangeante (une fois qu'on en parle, ça devient vrai, à ce qu'il parait), et le tranchant tombe :

Je suis enceinte !

Oh bon Dieu j'attends un bébé !!!

Et toute dérangeante qu'elle soit, cette vérité, c'est un grand sourire mal contenu par ses craintes de perdre Zacch, qui l'accompagne...

Elle sursaute, la Roxanne. Et lui saute au cou avant de lui fourrer un … truc … blanc avec une vague trace bleuâtre dans les mains. Noxis lâche le foulard et une de ses chaussures, rattrappe l’autre in extremis par la lanière, avant de se dire que, en finalité, la place des chaussures c’est tout de même par terre et laisser tomber la deuxième également …

Heuu … Attends, si tu te calmais un petit peu parce que là, je ne comprends pas bien de quoi tu me parles … C’est de Zaccharie qu’il s’agit ? Il t’a fait ou dit quelque chose pour te mettre dans cet état ? Il veut te quitter ?

Un regard vers le « truc » toujours dans ses doigts, et dont se dégage une odeur assez peu agréable d’ailleurs.

Et c’est quoi ça ?

La réponse arrive tout aussi vite, quoi que peu cohérente d’après les critères de discussion habituels de Roxane : elle est plutôt du genre académique d’ordinaire et résumer par « ce bout de plastique indique qu’elle est enceinte », ça ne lui ressemble pas. Pardon ? Quoi ? Enceinte ? Les yeux de Noxis s’ouvrent bien grand.

Tu … Quoi ?

Puis reviennent sur le bout de plastique qu’elle finit par déposer après quelques secondes sur la table basse. Elle s’assied dans le sofa, ramène ses pieds sous elle et tapotte le coussin à côté d’elle de sa main, invitant Roxane à s’installer à ses côtés.

Reprenons маленькая девочка (*) … Tu connais ton Zaccharie depuis deux mois et votre alchimie a si bien fonctionné que vous vous retrouvez déjà à trois. Si j’ai bien compris, le monsieur n’est pas encore au courant mais tu crains que, au final, il ne soit pas très enthousiaste et que tu te retrouves … à deux. Parce qu’il est bien entendu que cette grossesse arrivera à terme, n’est-ce pas ? J’imagine aussi que vous n’avez encore jamais abordé un tel sujet ?

Tous les hommes ne sont pas comme Evan …

(*) Fillette

Noxis qui lâche ses chaussures, son foulard, et s'installe... C'est bien d'elle ! Son côté bordélique, Roxanne le tient de Noxis. Petite, elle n'a jamais eu besoin d'une grande soeur pour lui montrer les choses : elle a pris ce qu'elle aimait chez chacun, et s'est ainsi forgé sa personalité, en piquant les habitudes des uns et des autres à droite à gauche. Chez Noxis, son petit côté bordélique, chaussures toujours en vrac par terre. Chez sa tante Marcia, le métamorphosisme. Chez sa mère, le côté femme forte qui sait ce qu'elle veut. Chez son père, elle le remarque maintenant, son romantisme à toute épreuve. Son oncle Cameron lui a donné sa bonne humeur et sa curiosité. ... ... ...

Puis elle lui parle d'une voix à la fois surprise, amusée, mais douce, avec les mots en russe que Roxanne a toujours aimé, a essayé d'apprendre, mais qu'elle préfère finalement sans les comprendre... Elle résume.

10 points pour la maison serdaigle ! Quelle sens de la synthèse !

Elle se laisse tomber sur le canapé à côté de Noxis. De l'ironie, des blagues sur Poudlard, les mots qu'elle n'entendra jamais en vrai (elle aime à se dire qu'elle aussi aurait appartenu aux serdaigles) : son visage est au rire facile et à la clague, mais son coeur est compressé par ce danger qui pèse sur elle...

Bien sûr que non il n'est pas question de ne pas mettre au monde cet enfant... Mais ça ne fait même pas deux mois Noxis ! Comment pourrait-il comprendre ça ? Comment pourra-t-il l'accepter, me garder alors que je le trahis... Je ne m'en suis jamais protégée, c'est une faute de ma part, forcément ! Je lui mets les pieds dedans alors que...

Que quoi ? Qu'il n'a jamais pensé à plus que des amusements avec elle ? Qu'il voulait juste le sexe sans la suite ? Que Roxanne n'était pour lui qu'un jeu ? NON ! C'est impossible ! Elle sait lire dans ses yeux, dans son coeur ! Zaccharie l'aime et c'est plus que réciproque... C'est juste... trop tôt.

Je l'aime déjà ce bébé, alors qu'il ne fait pas 1 millimètre. Je suis folle de joie d'être enceinte, je te jure ! Mais...

La suite sort difficilement, les yeux de Roxanne brillant dangereusement alors qu'elle se rapproche de Noxis et pose sa tête sur son épaule... Est-ce une question, ou une affirmation ?

Il ne va pas me quitter... ... ?

Dix points seulement pour une situation si complexe ? Tu es pire que moi dirait-on : je peux te dire que je suis nettement plus généreuse !

Noxis lui sourit, on dirait que la tension vient de diminuer d'un cran. C'est important, autant pour l'une que pour l'autre : elle n'a jamais été dans une situation pareille, devoir rassurer quelqu'un face à un tel événement.

Evidemment, tu as tellement d'amis et d'amies, Noxis l'extravertie ...

Je ne comprends à nouveau pas ce que tu veux dire, Roxanne ... Le trahir ? Tu ne veux tout de même ... ? Oh ...

Et là elle comprend. Une lueur de colère passe dans ses yeux.

Deux adultes, Roxanne, deux ! Aussi responsable l'un que l'autre, que crois-tu donc ? Que tu étais la seule à devoir faire attention ? Non non non, c'est beaucoup trop facile ça !

L'espace d'un instant, elle se visualise entrer en trombe dans le bureau de son collègue à Poudlard, lui hurlant des injures pour ne pas avoir été plus précautionneux vis à vis de sa petite "soeur" et le sommant d'assumer son inconséquence. C'est avec ce sentiment de colère qu'elle répond d'ailleurs à Roxanne.

Alors là, s'il te plante là sur place et qu'il te quitte, dis-toi bien qu'il n'en valait certainement pas la peine et que tu seras tout aussi bien seule avec ton bébé !

Réalisant que ce ne sont probablement pas les paroles les plus douces vu les circonstances, elle estime juste d'ajouter, d'une voix plus posée.

Mais tant que tu ne lui as pas parlé, je crois que nous faisons un procès d'intention. Toi tu ne peux pas, mais moi je prendrais bien une vodka ... Tu as ça pour moi ?

Non, je sais bien que ce n'est pas ma faute... Ou pas que ma faute... D'ailleurs on est en train de parler de coupables comme si c'était un crime, c'est nul. Je sais qu'il ne peut pas m'en vouloir, qu'il ne le fera pas.

La Noxis est en colère. Et une Noxis en colère, c'est redoutable ! Les mots qu'elle prononce font mal à entendre : "te plante et te quitte", "il n'en vaut pas la peine", "seule avec ton bébé"... Les larmes commencent à perler des yeux de Roxanne tandis qu'elle s'efforce de défendre bec et ongles son Zaccharie et son bonheur futur...

Non, c'est moi qui débloque Noxis. Il m'aime autant que je l'aime et il ne va pas me quitter... C'est un homme bien et il en vaut la peine, je te jure ! Je voudrais qu'il soit aussi heureux que moi d'avoir un bébé. J'ai juste très peur... de le décevoir, d'amener un bouleversement dans sa vie maintenant...

C'est vrai, tant qu'elle ne lui a pas parlé, elles ne peuvent rien avancer... Même les sorciers sont incapables de savoir dans ce cas, sont incapables de vraiment rassurer... Franchement, à quoi bon être sorcier ?

Si, ça y est, elle sait : elle aurait pu agiter une baguette, et attirer à elle verres, rhum et vodka. Ah non ! Elle se lève, se dirige vers le petit placard où elle range ses alcools, tout en répondant à Noxis :

Oui, j'en ai : maintenant que je vis seule ici, je comptais sur des visites de ta part et j'ai acheté une bouteille... J'espère que c'en est une que tu aimes, même si elle vient du supermarché...

Quand elle ouvre le placard et prend la bouteille de vodka, elle pousse un petit soupir devant sa bouteille de rhum... Un ti-punch, là, aurait été appréciable !

... Je ne suis pas une alcoolique, loin de là, et tu le sais... Mais tu es faite pour me comprendre : tu t'imagines, toi, passer un an sans une goutte de vodka ?

Et elle ramène sur la table deux verre, la bouteille de vodka, et une bouteille de jus de fruits exotiques multivitaminé dont elle se sert pour les planteurs improvisés à la va-vite... Sa mine dépitée ironique sur des yeux encore mouillés est des plus comiques !

Effectivement, parler de « faute » semble un rien excessif. Un tableau lui revient en tête, représentant un homme et une femme, au pied d’un pommier autour du quel s’entoure un serpent. Et ce pommier là, ce n’est pas un de ceux dont sa famille prend soin en Ukraine. La connaissance face à l’obscurantisme imposé depuis des siècles et rendant la femme responsable de tous les maux de la terre … Voldemort et son goût prononcé pour les serpents … Lui, à n’y point s’y méprendre, c’est un homme. Ou tout du moins a-t’il été un homme autrefois. Elle secoue la tête pour chasser ces pensées incongrues.

Elle sent Roxanne se raidir sous l’effet de ses paroles. La tête qui reposait il y a quelques secondes encore sur son épaule prend ses distances. Cela permet à Noxis de voir les larmes qui perlent et les premières traces de combativité revenues.

Je préfère te voir comme ça ! La Roxanne du Café Pastel qui me parlait de son homme avec des étoiles dans les yeux. Pour mériter tant d’étoiles ton Zaccharie doit être quelqu’un qui en vaut la peine et pas un de ces types extrêmement courageux qui abandonnent à la moindre tracasserie. Tu as une langue, et plutôt bien acérée, sans parler de ta capacité à argumenter : je crois qu’avant toute chose, il te faut lui parler. Si tu le souhaites, tu peux lui envoyer un hibou pour savoir s’il est là ce soir et revenir à Poudlard avec moi ?

Roxanne quitte le confort du sofa et va chercher ce que son amie lui a demandé. Elle revient bien vite, sert les deux verres et tend l’alcool à Noxis.

Dans un supermarché moldu ? Et bien poses-toi la question de savoir si c’est vraiment des moldus qui le gèrent parce que cette vodka, on ne la trouve pas n’importe où : seuls les sorciers arrivent à l’importer en Grande-Bretagne ! Tu pouvais difficilement mieux choisi, c’est ma préféréer. Quant à savoir si je tiendrais un an sans vodka … C’est …

Noxis s’interrompt. Elle vient de porter le verre à ses narines, fermant les yeux pour savourer le parfum si particulier de cette vodka. Elle les réouvre immédiatement sitôt ses sens percevant l’odeur. Et recule le verre prestemment, une sensation d’écoeurement brisant nette son envie et la rendant pour le moins perplexe.

C’est … C’est quoi ? De quoi parlions-nous ? De vodka…

J’imagine que je tiendrais, oui … Je … Enfin … Oui … L’avenir nous le dira peut être. S’il me sourit…

C'est vrai, Noxis a raison, comme souvent (dire toujours serait un peu trop, non ?!) : cette Roxanne qui pleure au lieu de solutionner ses problèmes n'est pas elle... Elle c'est plutôt celle qui saute sur l'occasion à la trop belle proposition qui vient de se faire ! C'est à peine si elle n'applaudit pas, mais un grand sourire revient, et même un petit rire :

Ah ça ! C'est de la proposition ! Merci, c'est gentil, j'aimerais beaucoup le lui dire maintenant...

Mais...

Non en fait ! Il vaut mieux attendre que je sois sûre ! Je vais prendre rendez-vous avec une gynéco, ou aller à l'hôpital, pour faire une échographie... Ces test, c'est valable à 99%, mais je veux être entièrement sûre avant de l'affoler, tu comprends... Mais tu te souviens, tu m'avais proposé de faire lever pour moi le charme qui m'empêche d'entrer dans l'école ou de la voir... Tu voudras bien le faire ? J'irai le trouver dans son logement de fonction un jour de semaine. Je ne veux pas lui envoyer de hibou comme pour toi : ça n'annonce rien de bon, ces hiboux-là, tu ne crois pas ?

Un petit sourire de fierté quand Noxis, l'experte des vodkas en tout genre, la félicite pour son choix. C'est même sa préférée !!!

Ce serait normal que des sorciers vendent à des moldus, sous couvert d'une société écran : la population moldue est tout de même plus nombreuse, ça fait un gros marché à ne pas négliger... Mais ça prouve que ces sorciers sont ouverts aux... Hé ! Ca va pas ?!

Noxis vient de fermer les yeux d'un coup en éloignant son verre de son nez. Roxanne s'approche d'elle rapidement, prête à lui fiche une claque s'il le faut, mais le problème a l'air d'être dans la vodka...

La marque est bonne, mais pas l'alcool, c'est ça ? Si ça se trouve, elle est dégradée pour pouvoir en produire plus, sous-entendant que les moldus verront pas la différence... C'est quand même dégueulasse, ce genre de truc !

Il n'en faut jamais beaucoup pour faire surgir la militante pro-moldus cachée (si l'on peut dire, en tout cas jamais cachée bien loin) en Roxanne... Mais la fin de la phrase de son amie la distrait totalement de sa campagne de hargne :

Si l'avenir te sourit ? ... Tu veux un bébé ! Raconte-moi, d'ailleurs, raconte-moi ton homme, comment il est ? Depuis combien de temps vous êtes ensemble ? Vous avez déjà parlé de ça ?

Depuis la mort de son mari, Roxanne a toujours eu des difficultés avec ce sujet : demander à Noxis des détails sur son présent amoureux était dangereux, un terrain glissant où elle préférait ne pas s'aventurer, elle se concentrait sur d'autres sujets de conversation, les deux filles (non, femmes à présent) n'en ayant jamais manqué... Mais aujourd'hui, si elle pensait à une famille, alors c'est qu'elle était heureuse, c'était le moment de se lâcher sur le sujet...

Elle la retrouve à présent. Un sourire, un rire, et un flot de parole avec la proportion habituelle de mots qu’elle ne comprend pas. Qu’à cela ne tienne, Roxanne les comprend, elle, et ils ajoutent à la stabilité retrouvée.

C’est toi qui vois : ce soir ou plus tard, il faudra que tu lui parles.

Et pour le charme … Maintenant que ton père a fait en sorte de raccorder ta cheminée au réseau, le plus simple est de venir dans mon bureau en l’utilisant. Il me suffira de te lancer le sortilège adéquat pour que tu vois la réalité qui est derrière. J’en ai déjà parlé avec la directrice et elle a suffisemment confiance en mon jugement pour me laisser faire à ma guise. Assure-toi juste que je sois là le jour où tu viendras voir Zaccharie.

La vodka et l’économie. Voilà un sujet étonnant lorsqu’on réfléchit à la raison première de cette visite ! Mais comment Roxanne pourrait-elle passer à côté d’une potentielle polémique ? S’il lui fallait encore un indice que la jeune femme est revenue sur le plancher des hyppogriffes, c’était celui-la. Noxis sait qu’il ne sert à rien de la stopper avant la fin de sa tirade aussi écoute-t-elle impuissante le flot de paroles qui se déverse tout près d’elle puisque Roxanne s’est rapprochée d’un coup.

Non, non, je ne pense pas que ta vodka ait quoi que ce soit de différent de d’habitude. Je ne sais pas, j’avais envie d’accueillir ton bébé à la Russe et en même temps je n’ai pas envie de boire de vodka … C’est une habitude, ne crois pas que ça soit une superstition. Un jus de fruits ferait tout aussi bien l’affaire mais je me rends compte que, de toute manière, tu n’apprécierais pas que je jette ton verre par-dessus mon épaule …

Comme elle devait s’y attendre, ses propos à elle soulèvent une nouvelle vague de questions dont elle se passerait bien. Surtout qu’elle est la première surprise. Bien entendu elles sont amies, bien entendu il y a une multitude de sujets qu’elles abordent. Mais Roxanne a toujours respecté la pudeur de son aînée en matière de sentiments, l’ombre de Mandrake se dressant toujours entre elles depuis sa mort. Elle reste silencieuse un moment. Comment parler de lui ? Demandez à un aveugle qui retrouve la vue de décrire la première vision qu’il a …

Il est merveilleux. Nous nous connaissons depuis près d’un an et il rêve de fonder une famille. Ce rêve, même s’il me terrorise, j’en viens à souhaiter qu’il se réalise moi aussi.

Accueillir mon bébé à la russe ? Ben tu l'accueilleras quand il sera là, non ?!...

Quand il sera là...

Rien que d'en avoir parler, de parler de ce petit être qui bientôt viendrait chambouler sa vie, d'en parler au futur, il se faisait déjà plus présent, et elle se sentait presque mère... Les angoisses s'envolaient, et ne restait que ce nouveau bonheur qui l'emmenait indiscutablement au septième ciel (dans une autre partie que celle de ce ciel qu'elle avait déjà plusieurs fois visitée et qui lui valait ce bébé, bien sûr ). Un sourire gaga absolument non-roxannien s'affichait sur son visage...

Et je n'ai rien contre le verre cassé, surtout quand une porteuse de baguette est là pour m'aider au ménage ensuite !

Et elle lui tira la langue en éclatant de rire...
Puis la conversation redevint sérieuse... On parlait des amours de Noxis et la conversation à ce moment était plus que sérieuse... Le visage de son amie était à la fois grave (elle n'avait pas oublié Mandrake) et paisible, heureux, souriant... Elle aimait à nouveau. Il n'y avait rien d'autre à dire : quand elle serait mère, Noxis serait une mère merveilleuse ! Tendre, drôle, sérieuse... maternelle, même ! Avec leurs dix années de différence, Noxis s'était comportée en soeur aînée auprès de Roxanne... Une soeur aînée qui jouait les mamans... Ce n'était pas par hasard si c'est vers Noxis, avant même sa propre mère, que Roxanne avait choisi de se précipiter aujourd'hui...

Tu seras une maman fantastique...

Mais l'un n'empêche pas l'autre : nous pouvons accueillir l'idée maintenant et accueillir l'enfant lorsqu'il sera là !

Noxis l'accompagne dans son éclat de rire et après avoir d'un mouvement de baguette remis l'alcool dans la bouteille et remplacé celui-ci par du jus de fruit, elle joint l'acte à la parole. Les éclats de verre qui jonchent le sol seront ramassés au moment où elle partira. Mais avant ça, c'est l'heure de raconter. Beaucoup pour Roxanne, un petit peu pour Noxis. Parce que, aussi proches qu'elles soient, leur nature est fondamentalement différente et leur débit de paroles aussi.

Je ne sais pas si je serai une maman formidable. Mais lui le croit et il veut m'en persuader, il a confiance en moi pour nous deux. Je n'ai aucun recul ni aucun point de repère mis à part Eryan pour juger dès maintenant. Alors, une fois n'est pas coutume, je me laisserai porter par les événements ... Du moins j'essayerai !

Les deux femmes profitent encore un moment de cette soirée étonnante avant de se séparer, confiantes toutes les deux dans l'avenir. Il n'est plus question de vodka, de produits à qualité moindre pour les moldus ni de fautes, seuls les litres de jus de fruit et leur connivence sans cesse renouvelée importent ...

J'attendrai de tes nouvelles pour quand tu iras voir Zaccharie. Dors bien ma belle.

Voilà une dizaine de jours que bébé Mac Lean a pointé son nez dans la vie de Roxanne et de Zaccharie. Un petit garçon qui ressemble tant à son père qu'à sa mère, on ne peut pas se tromper, il n'est pas du facteur, celui-là! Bien évidemment, avec la naissance d'Isaac, le mariage est remis à plus tard... Mais Zaccharie s'en moque, Roxanne est sienne quoi qu'il se passe, et elle lui a offert bien plus précieux présent que sa main : un fils. La nouvelle génération de Mac Lean.

Chaque jour qui passe est un moment de pur bonheur pour cette petite famille. (Oh oui, du rose bonbon!) Par chance, Dumbledore lui a accordé un petit congé spécial afin de pouvoir rester auprès de ceux qu'il chérit plus que tout au monde.

Les visites sont plutot rares, les amis proches ont compris le besoin de calme et d'intimité des jeunes parents. Bien qu'Isaac soit un bébé silencieux et sage, Zack et Roxanne, eux, n'ont rien contre un peu de repos. Kristen et Helen, les parents de notre professeur de potions ne sont même pas venus voir leur petit fils, à croire qu'ils soient devenus hostiles aux Sangs-Mêlés. Zaccharie n'en a cure. Si ses propres parents ne veulent pas venir, tant pis pour eux, il aura au moins pu se réconcilier pour de bon avec Alistair, son jumeau. Le seul regret de l'aîné des jumeaux est que sa petite soeur n'ait pas pu voir le petit bout de chou.

Ainsi, tout semble supposer que rien ne viendra troubler leur bonheur. Même Roxanne a déjà perdu un peu de poids! HJ niarkniark

HJ Et la bonne humeur de celle-ci fait vraiment plaisir à voir. Elle s'occupe du bébé comme le ferait une maman expérimentée (à croire qu'elle a fait ça toute sa vie!) et Zack en reste baba. A vrai dire, il a tellement peur de le casser qu'il ne prend que très rarement son fils dans ses bras. Il préfère le regarder dormir. Les yeux de Zaccharie ont repris ce regard tendre qu'il avait avant le décès de Wendy et que le chagrin avait rendu mornes. Et maintenant, il n'a d'yeux que pour son fils!

Cela fait maintenant 10 jours pour Isaac... En 10 petits jours, il a su faire sa place au sein du petit appartement, et transformer le couple en une vraie famille... Le petit appartement, oui parce que l'épopée de la naissance a soufflé à l'oreille des jeunes parents qu'un peu de tranquillité loin de l'école ne leur ferait pas de mal... Et que Dumbledore a su entendre cette petite voix avant que toute demande officielle ne soit faite, quoique Roxanne soupçonne Noxis d'y être pour quelque chose (comme elle l'a toujours soupçonné d'être pour beaucoup dans beaucoup de choses)...

Il a aussi fallu reporter à la dernière minute, et pour une date indéterminée, l'immense mariage prévu... Grande folie !! Lettres envoyées avec excuses auprès de tous les invités (dont le ministre lui-même, Roxanne ayant vu les choses en grand, en très grand !), annulation du traiteur, de la musique, du coiffeur, annulation de la réservation de la robe et du tailleur (la robe "femme enceinte" ne convenant plus exactement à la prochaine cérémonie), et encore nombre d'embêtements... Le tout délégué en grande partie aux témoins, bébé oblige !

Le petit appartement bordélique n'a rien perdu de sa réputation, bien au contraire ! Maintenant il est jonché de bazar divers et varié par manque de temps à consacrer au rangement, auquel s'ajoutent les nombreux cadeaux styles doudous, joujoux, bodies et minis chaussures... Pas de chambre d'enfant dans ce tout petit appartement... Juste un berceau dans un coin du salon et un mobile accroché au plafond, séparé du reste par un paravent... Le bébé n'y repose d'ailleurs pas souvent : les siestes se font sur la canapé ou le lit des parents, la nuit souvent dans le lit avec ceux-ci...

Les visites, qui ont été nombreuses à Poudlard, se raréfient, laissant au papa et à la maman un peu de repos bien mérité : à l'énergie débordante de l'excitation du premier jour a vite succédé la fatigue de l'effort, l'émotion et des nuits blanches... Un si petit bébé, qui pourtant dort aussitôt qu'on vient lui rendre visite, c'est du travail et de l'énergie demandée !!! Au fil des jours, les cernes deviennent de plus en plus visibles, les siestes de plus en plus rares, et le temps file à la vitesse de l'éclair !

Mardi matin, ou peut-être mercredi, la succession des jours étant devenu un rien floue, alors que bébé a dormi tout son saoul durant la nuit, par tranches de 10 à 15 minutes, après la tétée, Zacch a d'autorité pris la surveillance du bambin (et la vaisselle) sous son aile, pour offrir à Roxanne un luxe rare dans la vie d'une jeune mère : une longue douche fumante !

Une telle occasion ne se refuse pas, et la jeune femme passe près d'une demie-heure à prendre soin d'elle, et d'elle seule (plaisir d'égoïste ? oui, sans doute ! mais plaisir nécessaire...), sous un jet d'eau chaude, respirant un savon parfumé, faisant mousser le shampooing dans ses cheveux... un pur bonheur !! Et quand elle sort, emmitouflée dans l'immense peignoir de son homme, ses longs cheveux bruns humides et gouttant encore dans son dos, c'est pour trouver Zaccharie assis sur le canapé, Isaac posé à côté de lui, et père et fils dans un moment d'intimité : ils se regardent, alors que Zacch lui parle de la pluie et du beau temps, comme en grande conversation, le petit bébé la mine intriguée et les sourcils froncés...

Comme ils se ressemblent ! Elle a souvent entendu dire ça, que les bébés naissent pour rassurer leur papa, ils leur ressemblent toujours plus au début... C'est exactement ça ! Ces sourcils froncés, c'est Zaccharie l'inquiet ! Le spectacle si attendrissant, s'ajoutant à la douche reposante et délassante, c'est parfait ! Son visage s'éclaire d'un grand sourire, alors qu'elle prend mentalement la photo de cet instant...

Roxanne s'avance vers le duo, et dépose un baiser dans le cou de son mari (ou presque mari) :

Merci...

Puis elle avance une main et caresse tendrement le front de son fils, pour effacer les petits plis...

Tu vas lui donner des rides...
Qu'est-ce qu'il te raconte de beau, papa ?

Et de sa main à présent expérimentée, alors qu'elle ne quitte pas son fils de regard, elle attrape deux nounours qui traînent et les dépose sur un meuble, histoire de ne pas se prendre les pieds dedans...

Papa lui parle de Maman... répond Zaccharie d'un air on ne peut plus sérieux. Je lui disais qu'il était temps qu'il te laisse dormir un peu plus qu'un quart d'heure par nuit...

Zack prend alors son fils dans ses bras et le pose assis sur ses genoux tout en lui tenant la taille et la tête (on va éviter les catastrophes, hein!).

Quant aux rides, il me semble qu'il est déjà pas mal verni, non?

(Ben oui, les bébés naissent tout ridé, c'est bien connu!)

Assied-toi, dit-il en tapotant la place libre du canapé de sa main gauche qu'il a libéré un instant. Tu vois, ça fait longtemps que je n'ai pas pris un nouveau-né dans mes bras. Yeltaz est déjà grand et je ne l'ai pas connu bébé. Quant à Wendy, ça fait plus de 20 ans et j'étais moi-même petit... Mais je ne m'en sors pas trop mal, qu'en penses-tu?

Zaccharie allonge son fils et lui soutient la tête à l'aide de son bras droit. Il pose alors délicatement sa main libre sur le ventre rond du nourrisson qui se soulève de manière régulière. Bébé est bien éveillé et semble observer les moindres détails de la scène qui se joue sous ses yeux.

J'aurais quand même voulu que mes parents le voient... murmure notre jeune papa avec regret. Et j'aurais aimé comprendre pourquoi ils nous boudent. J'ai été à Serpentard, c'est vrai... Et ma mère en était très fière. Elle a toujours eu beaucoup d'influence sur mon père et sur Alistair. Elle ne doit pas comprendre que je me sois mis en ménage avec une moldue. Aussi belle et aussi aimante soit-elle, ajoute-t-il en caressant la joue de Roxanne.

Zack pousse un long soupir. Les yeux clos, la main de nouveau posée sur le ventre d'Isaac, il se laisse à réfléchir à ce qu'avait bien pu manigancer sa mère afin d'interdire à son père de venir leur rendre visite. Surement une ânerie grosse comme une maison... rien de bien alarmant.

Bah... J'ai bien vécu sans eux depuis quelques années, ils ne m'ont pas manqué plus que ça...

Ne t'en fais pas. dit-il à Roxanne mais surtout pour lui-même. Si c'est ce que je pense, elle finira bien par changer d'avis! Aucune grand-mère ne résiste longtemps à la tentation de voir son petit-fils! Surtout quand on voit qu'il est si beau! ajoute-t-il en riant. Et puis dorénavant, c'est vous deux, ma famille. Je n'ai besoin de rien d'autre.

Rires... Papa reprend des allures de professeur, il enseigne...

Oh tu sais, je peux pas dire que je sois une experte en bébés, mais je pense malheureusement que les nuits blanches ne sont pas finies...
... Et malgré la fatigue je dois avouer que le moment où je suis seule réveillée dans tout Londres parce que mon bébé vient de s'endormir au milieu de la tétée, j'aime ça...
... Mais c'est vrai que les cernes, je m'en passerais !

Et ne te moque pas de mon fils !

Une petite tape sur la tête de ce père poule qui ose pointer du doigt ce visage mi-bébé, mi-vieillard ridé... Quoiqu'Isaac en a perdu beaucoup, de ces plis d'homme vénérable... Il est presque devenu le bébé des magasines ou des films, qu'on montre la peau douce et lisse (une "peau de bébé", quoi)... Il aura fallu 10 jours !

Le moment redevient tendre : rire, c'est beau, mais avec des nuits de 4 heures au maximum, et interrompues, la tendresse est assez appréciée...

Tu t'en sors comme un chef... Je crois qu'entre nous deux, aussi inexpérimentés soit-on, il ne tournera pas trop mal... On ne l'a pas encore fait tomber, c'est déjà ça !

Et quand Zaccharie lui confie ses regrets, regrets bien prévisibles d'ailleurs, elle pose la tête sur son épaule et l'écoute faire son introspection... Sa mère, elle en est sûre, est actuellement en train de lutter entre sa fierté de mère serpentard, et sa tendresse de grand-mère... Le combat est perdu d'avance, elle sait qu'ils l'accueilleront un jour ou l'autre, plus tôt que tard, et qu'elle assurera tous les baby-sittings qu'elle pourra...

Quant à ses propres parents, ils ont envoyé un mot la veille, ils arriveront le lendemain, après avoir lutté eux-aussi contre leurs élans de grand-parents pour laisser les petits se débrouiller un peu avec leur enfant...

Et quoi qu'il arrive, Zaccharie a raison : ils forment leur propre famille, dorénavant, que rien ne pourra jamais séparer...

Elle relève la tête, pour embrasser ses lèvres, et plonger son regard dans le sien...

Je t'aime, tu sais...

Comment casser une ambiance : Leçon n°1 => Un bruit de fracas et de verre brisé se fit soudainement entendre tout près des deux tourtereaux . D'ailleurs en fait , c'était le bruit de la fenètre à 2.5 m d'eux qui venait de s'exploser avec le choc d'une ombre noire . Cette même ombre d'ailleurs qui avait une apparence humaine semblait -il et qui atterit avec élégance sur le sol de l'appartement pour se relever presque aussitôt , baguette sortie . Et toute cette magnifique scène improvisée avec quelques mots prononcés avec mépris , moqueur , mesquin , menaçant ...

N'est-ce pas mignon tout ça ...

Un éclair zébra le ciel au dehors , tandis que se mourait dans sa tulmute la voix de la brune mangemort . Apparition qui , il fallait le dire "déchirait" l'ambiance ! La mini Alvress sur les traces de sa soeur , ça aussi c'était touchant . Et elle comptait bien la surpasser , histoire de lui faire ravaler sa fierté de serpentard qui l'avait poussé à la rejeter . C'est vrai quoi , Aviva aussi , était de Serpentard . Mais , bref ! Elle n'était pas là pour ça ! D'ailleurs normalement , elle ne devait pas être seule . Elle était en mission , confiée par son Maître Vénéré , Le Grand Maître de la Magie , il n'existait pas plus puissant pour elle

C'était donc pour le satisfaire qu'elle était ici ...

C'est pas bien , méchant McLean , tu te rend compte de l'horreur que tu as commise ?! Il y en a qui sont indignés de ton comportement , et nous sommes là pour y remédier ...

Elle tentait de jouer les durs , elle y arrivait même , elle avait ça dans le sang . Mais d'un coté elle plaignait Zaccharie , car elle savait elle même l'importance , la valeur que les autres pouvait donner à l'appartenance à une maison . Elle en avait fait les frais avec Hécate ... Mais il est vrai qu'un Serpentard avec une moldue .... Mais elle et son "collègue" étaient là pour remettre le MacLean dans le droit chemin , qu'il le veuille ou non

Mais ou était l'autre d'ailleurs ? Elle allait pas devoir faire le boulot toute seule quand même ?!? S'il lui posait un lapin , elle allait lui en faire voir de toutes les couleurs tiens !!!

Elle commença à faire quelques mouvement lents ,autour des deux parents , la baguette toujours prète à l'emploi . Elle observait les deux , s'attardant sur la moldue qu'elle aimait à regarder d'un air de mépris et hautain . La mère et l'enfant mourraient ce soir , c'était le but de sa présence , et elle avait hâte de commencer à ... "jouer" .

Je ne comprend pas Mac Lean qu'est-ce qu'il t'es passé par l'esprit lorsque tu t'es mis avec elle , hein ?!? Tu te rend compte du mal que ça fait autour de toi ? Tu aurais du y réfléchir , avant qu'on en arrive là ... Quoique je sens que je vais m'amuser en même temps ...

Elle s'immobilisa alors , la main de plus en plus crispée par l'exitation sur sa baguette . Ce soir elle en userait , ce soir elle s'amuserait , elle jubilait , la Miss . Car elle montrerait enfin qui était Aviva Alvress ...

J'espère que tu ne t'étais pas trop attaché à eux ...

Sa baguette s'était alors soudainement brandie , passant d'une cible moldue à une cible sorcier . Et tandis qu'elle tenait en joue les deux parents , un sourire de sombre triomphe illuminait paradoxalement ses traits ...

Showtime !

La journée s'annoncait aussi palpitante que glorieuse. Lorsque le Maître les avait convoqués la veille, lui et la jeune Alvress, pour leur confier une nouvelle mission, Saevus avait eu alors beaucoup de mal à contenir son ravissement et sa hâte de satisfaire les désirs du Seigneur des Ténèbres.

Il n'y avait pour lui rien de plus important que de contenter celui auquel il avait jurer fidelité et dévotion éternelle. Or son Maître s'était, semblait-il, rendu compte de cette parfaite soumission à son endroit et depuis quelques temps, il n'hésitait plus à confier à Saevus des missions de plus en plus importantes ce qui ne manquait pas de ravir le jeune Mangemort.

Aujourd'hui, il devait se rendre à Londres. Ses ordres étaient on ne peut plus clairs. Lui et la jeune Alvress devraient tout faire pour ramener à la raison l'un des frères Mac Lean. Celui-ci s'était fourvoyé dans la fange. Non content de fréquenter de sales Sang-de-Bourbe, pire, il avait eu l'audace de ternir le blason de Serpentard et s'était accouplé avec une moldue !

Cet affront aux Ténèbres ne pouvait rester impuni. Quant à l'enfant né de cette union contre-nature, le sombre Lord ne pouvait se résigner à tolérer l'existence d'une telle abérration. Ainsi, il avait envoyé deux de ses fidèles réparer cette erreur et Saevus, avide de faire à nouveau ses preuves, jubilait en pensant déjà à l'honneur qui serait sien lorsqu'il rentrerait au repaire une fois sa tâche accomplie.

En arrivant sur les lieux, il constata que malgré sa légère avance sur l'horaire prévu, la jeune Alvress n'avait pas pu l'attendre et s'était d'ores et déjà infiltrée dans l'appartement par l'une des fenêtres. Maudissant l'impétuosité de sa jeune collègue, il usa de sa baguette pour se soulever dans les airs et franchir à son tour le montant de la fenêtre restée ouverte.

Fort heureusement, le drame n'en n'était qu'à ses prémices. Aviva était debout dans le salon et tenait en joue le jeune couple et leur sale môme. La moldue n'était pas une source d'inquiétude et Zaccharie Mac Lean quant à lui était sans baguette. Elle devait être quelque part dans l'appartement néanmoins elle n'était sûrement pas à sa portée immédiate.

Parfait..

Mesdames, Monsieur, ironisa Saevus en saluant alternativement sa collègue puis la moldue et son imbécile de mari. Je vois que vous ne m'avez pas attendu pour commencer à vous amuser.. Qu'importe.
Tu sais pourquoi nous sommes là Mac Lean, n'est-ce pas ? Tu te doutais bien qu'en engrossant cette moldue tu t'exposais à des représailles ?

Les deux jeunes Mangemorts souriaient à présent à pleines dents face à leurs captifs. La moldue n'en menait pas large, le visage pâle et les dents serrées, elle se contentait de crisper ses petites mains sur ses vêtements en lancant à son mari des regards inquiets et pétris de terreur. Mac Lean quant à lui portait dans ses bras sa maudite engeance et faisait face à la menace avec autant de dignité que peut se faire.

Et bien jeunes gens, il est temps de vous faire vos adieux, conclu Saevus qui ne voulait pas perdre plus de temps. Dans quelques minutes la femelle moldue et son infecte rejeton ne seront plus de ce monde et toi Mac Lean, nous allons te conduire jusqu'au Maître car lui seul est en mesure de punir tes fautes comme il se doit..

A côté de lui, Saevus voyait la baguette d'Aviva trémousser d'impatience. Lui aussi parvenait aussi au comble de l'excitation. Comme à chaque fois qu'il fesait couler le sang, l'adrénaline s'emparait de son cerveau et il ne parvenait que très difficilement à contrôler la pulsion impétueuse qui lui ordonnait de tuer au plus vite. Il pointa avec délectation sa baguette vers l'enfant alors que la jeune Alvress continuait de tenir en joue les parents.

Mobili Corpus !

Le nourrisson quitta alors les bras de son père et s'éleva dans les airs pour venir jusqu'au Mangemort qui l'attrapa avec négligence de sa main libre sous les regards interdits de ses géniteurs.

La moldue est a toi Aviva, fais vite..

Alors que Zack se trouvait dans une bulle (ou sur un nuage), il lui sembla que la terre s’arrêta un moment de tourner. La vitre de l’appartement de Roxanne venait de voler en éclat et une jeune femme à l’allure fort peu avenante était entrée par l’ouverture béante qui ne ressemblait plus en rien à une fenêtre. Cependant, ayant le bébé dans les bras, il fut impossible pour Zaccharie de se lever sans risquer de lui faire mal ou peur. Ainsi bloqué dans le canapé, il ne put néanmoins s’empêcher de dire à l’intruse :

Ca vous prend souvent d’entrer chez les gens comme ça ? Surtout en quartier moldu ? Quitte à faire une surprise, transplanez, ça fait moins de dégâts.

Le jeune papa déglutit avec peine quand une deuxième personne entra. Pas vraiment plaisante non plus, d’ailleurs.

Nom de Dieu, ma baguette… Il faut que je gagne du temps… Les faire parler… Gagner du temps…

Il jette un coup d’œil rapide à Roxanne qui semble tétanisée par la peur. Blanche comme un linge, elle tremble et parait sur le point de s’effondrer à tout moment.

Et de deux ! Non mais c’est pas un moulin ici… Je peux peut-être vous renseigner. Vous cherchez quelque chose ? Je dois être puni… Elle est bonne celle là…

Au vu des regards agressifs et emplis de haine qui lui font face, Zack se rend compte que la tactique de l’ironie n’est pas vraiment la bonne. Et que ce n’est pas du tout une blague.

Qui vous envoie ? Et ne dites pas qu’il s’agit de votre Maître. Voldemort n’a que faire des histoires qui unissent sorciers et moldus. Il y a quelqu’un d’autre derrière tout ça. Dites-moi de qui il s’agit.

Mais Zaccharie s’égosille en vain. Les deux mangemorts qui le menacent ne doivent pas savoir qui se cache derrière ce complot. Et lorsque son fils quitte se bras pour s’envoler et atterrir dans ceux du mangemort, son sang ne fait qu’un tour.

ISAAC ! Ne touchez pas à mon fils ! Ni à ma femme. Ils n’ont rien à voir avec ce que vous me reprochez. Je vous suivrai sans faire d’histoire si vous ne leur faites aucun mal.

Effort ridicule… Les deux affreux éclatent de rire et l’homme au piercing lance d’un ton atroce : La moldue est a toi Aviva, fais vite.
Les yeux exorbités, la sueur ruisselant sur son front blême, Zack se lève d’un bond et s’approche de la jeune « Aviva ». Il tente de lui arracher sa baguette en vain.

Il faut que je continue de parler avec eux…

La mâchoire serrée, il siffle à Roxanne : Ecarte toi. Trouve ma baguette. Mais il a à peine le temps de le lui demander qu’elle est empoignée par la mangemort qui la tire alors par les cheveux.

ROXANNE ! Lâche-là, immonde vermine ! Lâche-là, trainée ! LACHE MA FEMME, PAR L’ANCETRE !!!

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