A GARDER Epreuves [PV Champions équipe 3]

Naget regarde un peu inquiet l’ascension de son coéquipier, grâce à la magie celui-ci n’a aucun mal à se hisser jusqu’au sommet, cependant en même temps que les sortilèges, ses forces le quittent et le directeur des aurors se retrouve à même le sol, demandant de l’aide au jeune professeur.
L’ancien Serdaigle n’hésite pas et tout en ménageant l’auror, il l’aide à se relever, pour finalement lui passer le bras autour de ses épaules. La marche est lente et difficile, en effet le poids d’un homme et loin de laisser à désirer et Lenthan Quindiniar ne fait pas exception à la règle. Mais malheureusement Naget ne peut avoir recourt à la magie, il n’est qu’un sorcier et comme tout sorcier il a des limites, limites qu’il a atteintes depuis son escalade, et qu’il ne peut dépasser, tout dû moins pour le moment.

C'est tout près, monsieur Quindiniar, nous y sommes presque...

Les deux champions se dirigent donc lentement mais sûrement vers ce qui ressemble à une sortie, une sorte de portail magique, fort heureusement pour les deux hommes, la marche jusqu’à celui-ci se fait sans encombre.

Les deux sorciers regardent une dernière fois derrière eux avant de traverser le portail, et d’être engloutit par une lumière blanchâtre, aveuglante…

[FIN PREMIERE EPREUVE !]

DEUXIEME EPREUVE :

A GARDER Epreuves [PV Champions équipe 3] - Page 2 Ecriture-humaniste

Dans les temps de Jadis, une rumeur courrait que sur le lac de Poudlard, un immense temple dédié à la lune surplombait les eaux. Construit sûrement par les celtes, ce temple détenait aussi les propriétés de diverses civilisations. Longtemps avant que le château ne soit construit, des explorateurs sorciers découvrirent les lieux, mais ils y découvrir aussi un monstre légendaire, endormi dans les entrailles de l’immense bâtisse ! Jugeant le site trop dangereux pour la construction d’un édifice, ils décidèrent de l’ensevelir à jamais sous les eaux.
Depuis, nulle personne n’a pu prouver l’existence du temple lunaire.

A GARDER Epreuves [PV Champions équipe 3] - Page 2 Articl10

Le matin était arrivé et la brume s’était levée haut dans le ciel, les champions avaient eu réveil clément pour une matinée pluvieuse. Petit à petit, deux nains les avaient menés vers le départ de leur nouvelle épreuve, les yeux bandés. Tous équipés de leur branchiflore, leur bandeaux furent alors retirés. Sous leurs yeux, ils purent voir lorsque la brume se dissipa peu à peu qu’ils se trouvaient sur une immense tourelle de bois, à au moins 2o étages du sol !
Elmound arriva alors lentement, accompagné lui aussi d’une petite garnison de médicomages et autres personnel utile en cas de problèmes durant le concours.
Il salua les sorciers un à un, puis, se saisissant d’un micro il commença à parler.

Mesdames, Messieurs !

C’est alors qu’un soulèvement de cris et d’applaudissement eut lieu de toute part du Lac, la brume dévoilait alors petit à petit les gradins sur les bords, les plus grands jamais construits à Poudlard, un peu partout, de petits écrans ensorcelés voletaient un peu partout pour donner vu aux concurrents de la profondeur des eaux.

Maintenant, c’est une nouvelle épreuve qui commence, et bien plus encore que la première, il faudra à nos champion jouer la carte de la plus grande prudence !
Au fond du lac, ils vont plonger !

Au fur et à mesure que le sorcier commentaient, les trois nains qui avaient conduit les champions jusque là, les prirent par duo pour les mener au bord de l’estrade, sur un plongeoir.

Oui, oui oui, ils vont sauter du 2o ème étage, mais cela est nécessaire mes amis !
Ils doivent atteindre les plus lugubres profondeurs du Lac, et y trouver le temple sacré !
Maintenant, … Partez !

Des tonnerres d’acclamations reprirent encore ! Les gens tapaient de partout du pied pour faire le maximum de bruit ! Il ne restait plus qu’à plonger, à se jeter à l’eau malgré eux, les champions ne pouvaient plus reculer, tomber de ces 2o étages était la seule solution !
Mais pourquoi ?

[Vous posterez deux messages chacun dans lesquels vous plongez des 2o étages pour atterrir ensuite dans les mystérieuses profondeurs du Lac ! Une fois sur les lieux, vous nagez un petit peu et vous découvrez alors le magnifique temple lunaire et son entrée, resté intacte sous les eaux. NB : Vous n’oublierez pas de mettre au point un moyen pour vous, (la branchiflore gagnée lors de l’épreuve précédente par exemple) de respirer sous l’eau.
Les vainqueurs de la première épreuve, Noxis et Evan, doivent poster en premiers pour garder leur avance sur les autres champions, vous devrez attendre de poster dans l’ordre suivant : 1-Noxis et Evan
2- Stinio et Nathan
3-Naget et Lenthan,

Il vous suffit de laisser ceux qui vous précédent poster un message, et vous pouvez ensuite commencer ! En avant, et Bonne chance à vous ! ]

HJ Je risque d'être absent ces prochains jours, je n'attends donc pas que Stinio ou Nathan réponde ... HJ

La nuit a été en partie réparatrice mais Lenthan sent tout de même qu'il manque un peu d'entraînement pour se remettre d'une telle expédition en une malhereuse petite nuit. Son épaule, même si elle ne le fait plus souffrir comme la veille est cependant encore fort sensible et la perspective de ce qui les attend n'est pas faite pour le rassurer : s'ils doivent plonger dans le lac, il y a de fortes chances qu'ils devront nager. Et qui dit nager dit utiliser les muscles de ses bras. Il regarde les deux premières équipes prendre le départ, réfléchissant à la meilleure façon de pallier à la défaillance que son corps ne tardera pas à connaître. Et l'illumination lui vient. Tendant sa baguette vers l'eau :

Magnis Tortus Sortia !

Voilà qui devrait nous être utile mon vieux ! Speifer, allons-y, j'ai hâte de tester la température du lac en plein mois de décembre !

Pour ceux qui regarderaient en direction du lac, ils verraient apparaître une tortue géante qui n'attend plus que les deux hommes pour plonger sous les flots. Elle ne doit d'ailleurs pas attendre bien longtemps puisque, après avoir avalé leur branchiflore, ils s'élancent. Comme il l'avait prévu, Lenthan s'accroche à la bête et se laisse traîner. Il y a probablement un moment où il devra faire usage de son épaule, mais le plus tard sera le mieux.

Les muscles endoloris de Naget lui font tirer une grimace suivit presque immédiatement d'un soupir, il regarde alors les autres candidats prendre le départ tout en se massant le coup.
Lorsqu'il remarque quel sortilège utilise son coéquipier, le jeune professeur se félicite d'avoir un tel compagnon, l'idée est tout simplement brillante. En effet, invoquer une créature maritime permettrait aux deux champions de ne pas gaspiller leurs forces en nageant, et aussi de ménager leurs blessures.

Le Serdaigle sort de ses pensées quand il voit Lenthan sauter, reprenant vite contenance, il avale la blanchiflore et saute à son tour, rejoignant les eaux terriblement glacées du lac. Il a tout d'abord du mal à se faire à la température, mais petit à petit ses mouvements se font plus vif, et il en profite pour se cramponner à la tortue géante. Une fois les deux sorciers agripper à elle, la tortue s'enfonce lentement mais sûrement dans les profondeurs du lac.

La tortue les mène là où Lenthan la dirige, c'est à dire vers une vague source lumineuse qui se précise petit à petit.

Quindiniar, sans te venter, la tortue était une idée de maître ! Amusant comme on les considère lentes et maladroite sur la terre, pourtant tellement gracieuses et rapides dans l'eau ... Bon, c'est pas tout ça mais cette idée de nous mettre dans un tel milieu ne va pas aider à la communication avec Naget. J'espère qu'il ne le prendra pas mal si je dois forcer les barrières de son esprit. Mmm ... C'est quoi là bas ? On dirait une ancienne construction engloutie sous les flots : aurions-nous retrouvé Atlantis dans le lac de Poudlard ?

Les deux partenaires, toujours accrochés à la tortue, approchent de l'édifice. A l'affût du moindre danger qui pourrait survenir, Lenthan sort sa baguette et se tient prêt à parer à toute éventualité. Il profite aussi du moment pour envoyer ses pensées vers Naget.

Speifer, je vous imagine mal fan de la legilimencie sous toutes ses formes mais je crains que ça ne soit notre seul moyen de communiquer. Il vous suffira de diriger vos pensées vers moi et d'ouvrir votre esprit, ça nous assurera un minimum de sécurité.

Les yeux du jeune professeur se plissent quand celui-ci remarque la lumière émanant des profondeurs du lac. Petit à petit le décor de précise, et les deux champions peuvent alors contempler un bâtiment pour le moins étrange, résistant apparemment aux habituels dégâts que provoque l’eau.
Pendant que la tortue se dirige vers ce qui ressemble à une entrée, Naget ressent avec mauvaise humeur, quelqu’un pénétrant dans son esprit. Il a toujours détesté cela, cependant, il ne fait aucun commentaire, et préfère écouter les paroles de son « agresseur » qui se trouve n’être autre que Lenthan.

Je pense que la bâtiment devant nous est une sorte de temple, pour ce qui est de savoir comment il est arrivé ici, c’est une autre histoire, mais en tout les cas, je doute, tout comme vous à mon avis, qu’il soit inhabité. Le problème étant que nous ne pouvons que lancer des sortilèges informulés, exercice extrêmement fatiguant à long terme.

Le Serdaigle sait bien entendu qu’il n’apprend pas grand-chose à son coéquipier, celui-ci devait déjà être au courant de tout ceci, cependant le dicton dit bien : prudence est mère de sûreté…

[Naget et Lenthan se sont approché de l’étrange lumière et pénètrent dans le hall du temple. Curieusement, dès lors qu’ils ont passé la rangée de végétaux, la lumière s’est éteinte.

Dans le hall, trois interrupteurs et une porte fermée qui donne dans une première pièce sans fenêtres mais avec une ampoule facile à toucher, la « pièce de la lumière ». Il y a aussi une plaquette avec une inscription et quelques explications :

- On ne peut entrer qu’une seule fois dans la pièce de la lumière.

- On ne peut ouvrir la porte qu'une fois et on est obligé de la refermer.

- Un seul sorcier peut rentrer dans la pièce, mais il en est magiquement éjecté dès qu'il y est déjà rentré une fois et il ne peut pas y rester puisque la pièce tolère les humains dix secondes seulement, impossible donc de vérifier tous les interrupteurs en restant dans la pièce.

- Les interrupteurs ne peuvent s'activer qu'un par un chaque fois que l'on a désactivé tous les autres.

Dans le hall, les trois interrupteurs sont en position « off », comment savoir lequel allume la lumière si l’on ne peut entrer qu’une fois pour vérifier que celle-ci est allumée ?

Vous avez deux rps pour trouver. Une fois la solution en main, postez moi un mp avec la solution et je vous confirmerai si oui ou non la lumière est allumée.

Je vous précise pour indice que le but est de trouver quel interrupteur est le bon pour allumer la lumière, pas de savoir comment allumer celle-ci.

Bonne chance à vous !]

Fabuleux ! Dans l'eau et en plus dans le noir ça va être coton ...

Lumos !

Voilà qui est mieux ... Très bien, mon vieux, je suis ravi de voir que mon intrusion ne vous indispose pas trop. Rassurez-vous, je n'en utilise pas en temps normal sans une extrêmement bonne raison : la curiosité n'est pas une bonne raison quant à moi et cette fois restera tout à fait exceptionnelle. Bon, ceci étant dit ... Je rejoins votre avis sur ce qui nous attend : ça m'étonnerait que notre grand maître de cérémonie ne nous ait pas prévu l'une ou l'autre joyeuseté à l'intérieur. Et les sortilèges informulés ne vont rien faire pour nous aider à nous remettre des festivités d'hier. Soit, nous devions nous en douter.

Les deux hommes approchent et prennent connaissance des éléments qui sont à leur portée : une plaquette d'explications avec une histoire de levier et de lumière.

Mmm, je pense bien avoir une idée mais si vous savez quoi faire, je vous laisse bien volontiers le plaisir.

Lenthan se recule pour que Naget ait assez de place pour se mouvoir à son aise et se met à observer les alentours, à l'affût d'une éventuelle attaque par derrière.

Alors que Naget imagine que la situation ne peut que difficilement empirée, la lumière qui jusqu’ici éclairait les deux champions, s’éteint. Le jeune professeur et son coéquipier se retrouve donc dans le noir le plus total, inutile de préciser que cela n’a rien de rassurant.

Lumos !

Naget écoute attentivement Lenthan, tout en s’approchant. Il remarque alors plusieurs leviers ainsi que des explications inscrites sur une plaquette.

Cela fait beaucoup de règle juste pour une ampoule, enfin soit…

Naget fait un bref signe de la tête suite aux paroles du directeur des aurors, déjà complètement concentré sur le problème. Plusieurs minutes passent, puis le professeur de Sortilèges tend le bras vers le premier levier qu’il lève.

Je vous propose d’attendre quelques minutes, faites moi confiance je pense avoir la solution à notre problème.

Les minutes passent, beaucoup plus longue qu’habituellement, puis Naget tend à nouveau le bras, cette fois pour rabaisser le premier levier et relever le deuxième … J’espère que je ne me suis pas trompé… Ceci fait il se dépêche de pénétrer dans la pièce pour toucher l’ampoule qui est éteinte, puis de sortir, le sourire aux lèvres.

Pour une fois je suis ravi de me brûler les doigts…

Sur ces pensées destinées à son coéquipier, le jeune professeur rabaisse le 2è levier et lève à nouveau le premier.

[Lenthan et Naget viennent de pénétrer dans la salle suivante, il y fait très froid et tout est en ruine, par ci par là des restes d’arbres orne le sol. De petits bruits étranges retentissent autour des deux sorciers, quelque chose leur dit qu’il faut faire vite. Alors qu’ils approchent de ce qu’ils croient être la sortie, deux chemins à travers les ruines d’un ancien jardin se présentent à eux. Il leur faut faire un choix !

Sujet libre, vous posterez un message chacun au travers duquel vous tiendrez compte des conditions posées et au final vos sorciers devront emprunter un passage parmi les deux.]

La salle suivante ne correspond aucunement à ce que l’on trouve habituellement au fond d’un lac, c’est même pour Naget à se demander quelles sont les limites de la magie, si limite il y a.
Le paysage peut se qualifier de ruine, des pierres et des morceaux d’arbres jonchent le sol. Mais le plus impressionnant reste la haie, par n’importe quelle haie, non. Une haie touchant le « plafond » de la salle et que les deux champions peuvent voir de loin.

Le jeune professeur a à peine le temps de constater cela que des bruits tout aussi étrange qu’inquiétant lui parviennent aux oreilles, il regarde alors en direction de Lenthan et comprend deux choses : la première est qu’il n’a pas rêvé, et la deuxième est qu’il ne faut pas traîner ici.
Les deux coéquipiers nagent donc en direction de cette fameuse haie, espérant trouver un passage au travers de ce « jardin ».
Rapidement le froid se fait lui aussi sentir, un froid mordant, vous glaçant les os à n’en plus finir, mais contre toute attente, les deux champions arrivent devant ce mur naturel qui semble couper littéralement la salle en deux.
La sortie de cette salle n’est pas du coté de Naget et de Lenthan, elle est donc de l’autre coté, seulement, ils peuvent voir deux chemins se frayer à travers cette haie monstrueuse. Le doute s’installe, les deux chemins peuvent mener vers la sortie comme les deux peuvent mener à un traquenard, cela ne serait pas étonnant de la part de l’organisateur.
De plus, la haie semble inattaquable, ces feuilles sont de véritables couteaux et créer un feu dans un lac est quelque peu utopique, d’autant plus ce mur naturel fait au moins quatre mètre de largeur… Non la seule solution semble être de choisir entre l’un ou l’autre chemin, choix plutôt difficile…

Apparemment nous avons deux choix, en prendre un au hasard ou bien se séparer…

La situation ne s'améliore pas. Non seulement leur environnement est de moins en moins "normal", mais en plus le froid commence à engourdir leurs sens, risquant par là de rendre leurs réflexes amoindris. Il s'agit de faire vite.

Nous séparer ? Non, non, n'y songez même pas ! C'est l'échec assuré pour notre mission mais également la mort à coup sur ! C'est ensemble que nous y arriverons ... ou que nous échouerons si nous ne tirons pas rapidement nos fesses de cet endroit. Excusez le langage mais ces petits bruits finissent par me rendre nerveux. L'Ancêtre seul sait ce que cachent ces haies ! Mais une chose est certaine : croyez-en mon expérience, nous perdrons un temps précieux à tergiverser sur le chemin à choisir. Un rapide coup d'oeil nous montre quoi ? Deux chemins similaires. Il n'y a aucun moyen de contrôler la régularité du passage ici, ni quoi que ce soit d'autre. Aucun indice, aucune piste. Ils sont apparemment parallèles et pourtant il y a de fortes chances qu'ils se croisent un peu plus loin et nous mènent exactement au même endroit. En résumé, vous l'aurez compris Speifer : un leurre pour nous faire perdre du temps.

Il tapote l'épaule du jeune professeur et d'un sortilège informulé transforme sa baguette en une sorte de machette, comme celles utilisées par les explorateurs moldus autrefois pour tracer leur chemin dans les jungles.

Je suis gaucher, je vous propose de vous mettre à droite et d'assurer le flanc de ce côté. Je m'occupe de la gauche.

Et les deux hommes entament l'avancée périlleuse sur un des deux chemins pris au hasard (le gauche), repoussant à grands renforts de coups de "machette" les plantes pour trop envahissantes de la haie.

Ils finissent par arriver tant bien que mal à un croisement et puis dans une pièce pour le moins étonnante.

[Voilà que Naget et Lenthan on choisi une allée, au fil de leur avancement, l’eau se fait de plus en plus tiède et alors qu’ils se pensent perdus, ils arrivent au milieu d’un sanctuaire, au milieu duquel se situe une table de pierre ou des épées sont disposées à sa surface en un cercle régulier. Lenthan fait une pause et s’assoit pour contempler la magnifique table quand quelque chose attire son attention, un Kelpy arrive lentement, magnifique cheval, et propose son dos à Naget, un air brave et d’une dignité séduisante.

-Kelpy : XXXX
Ce démon des eaux que l’on trouve en Ireland et en Grande Bretagne peut prendre différentes formes bien qu’il apparaisse souvent sous la forme d’un cheval à la crinière constituée de joncs. Lorsqu’il parvient à emmener un imprudent sur son dos, il plonge droit au fond de sa rivière ou de son Lac et dévore l’infortuné cavalier dont les entrailles remontent à la surface.

Vous disposez d’un message chacun pour vous tirer de là]

Naget écoute la tirade du directeur des aurors attentivement et il comprend bien vite que celui parle par expérience, il se range donc docilement à ses arguments, bien que prendre un chemin au hasard ne le rassure guère.

C’est d’accord, je m’occupe du flanc droit.

Joignant le geste à la parole, –ou plutôt à la pensée dans le cas présent- Naget transforme à son tour, sa baguette magique en machette et les deux compagnons commence leur traversée. Pour couper des haies à coup de machette sur un long chemin, il faut une certaine endurance physique mais sur tout une certaine force physique et lorsque l’on se trouve dans l’eau, c’est d’autant plus dur. En effet nos gestes sont ralentis, et la force de ceux-ci amoindris. Cependant les deux champions réussissent tant bien que mal à arriver dans la pièce suivante, qui se trouve être tout aussi étonnante que la précédente.

Un sanctuaire… Et au milieu de ce sanctuaire se trouve une table, plutôt grande, sur laquelle repose toute sorte d’épée. Rappelons que nous sommes au fond d’un lac, ceci pour expliquer quelle est la surprise de Naget à cet instant présent.
Cependant, bien plus que ces objets, c’est la créature qui époustoufle le jeune professeur, si étrange et pourtant si attirante, si mystérieuse mais si séduisante. C’est sans conteste, le plus magnifique cheval que le Serdaigle a vu, alors comment résister à une chevauchée avec celui-ci ? Aussi étrange que cela puisse paraître, malgré la sombre aura que dégage cette bête, malgré le fait qu’aucun cheval ne puisse respirer au fond d’un lac, Naget, complètement charmé par la créature, la monte et se laisse emporter au fin fond des eaux…

Ce n’est que de longues minutes plus tard, l’euphorie passée, que le jeune professeur reprend ses esprits. Paniqué par cette descente aux enfers, il utilise sa machette encore en main pour la planter de toutes ses forces dans le coup du monstre. Mais l’eau ralentit de beaucoup son mouvement et ce qui aurait dû être une décapitation pure et simple, se transforme en une blessure certes plutôt grave mais dont la bête semble se moquée éperdument…

Et bien ... Ce lac est bien plus étonnant qu'il n'y paraît aux premiers abords ! Moi qui pensait qu'il contenait juste un Kraken et quelques sirènes éperdues accompagnées de strangulots ! Regardez-moi ça, Speifer !

Lenthan avance, son regard ébloui fixé sur la table de pierre. Il tend la main vers une des épée, s'assied et s'intéresse particulièrement aux pierres qui en ornent la garde. Aucun doute là dessus, elles viennent des ateliers. Mais leur facture n'est pas neuve, loin de là ! En y regardant de plus près, il trouve enfin la marque du créateur : V.Q. Son arrière arrière grand père, Vienthan !

De plus en plus étonnant ! Mais ... Speifer !

Ce qui à première vue ressemble à un cheval vient de faire son apparition. La bête est sublime et la tentation de la monter est grande. Naget n'y résiste d'ailleurs nullement, au grand dam de Lenthan.

Le fou !! Speifer, si vous m'entendez encore, il vous faut à tout prix descendre ! Ce n'est pas un cheval, c'est un démon des eaux ! Nom d'un émeraude, comment je vais le sortir de là moi ? Accrochez-vous, ça va secouer !

Cambio !

De la baguette qui a repris sa forme initiale, part un éclair bleuté en direction du cavalier et de sa monture. La cible atteinte, l'éclair explose littéralement en multiples directions pour finir par créer une sphère incandescente autour d'elle. Le Kelpy ne peut aller plus loin et Lenthan a le temps de les rattraper, réfléchissant à l'étape suivante. Une fois qu'il est juste à côté, il remarque le sang qui coule abondamment d'une blessure au cou de la créature. Il ne faut plus perdre une minute, le Kelpy immobilisé par cette sphère rue dans tous les sens, essayant de se défaire de sa prison. Lorsqu'il se rendra compte qu'il ne le peut pas, il y a de fortes chances qu'il se souvienne de la présence de l'humain et retourne sa hargne contre lui. C'est d'ailleurs ce qui est en train d'arriver, le regard perçant se retourne avec cruauté sur Naget.

Speifer, tenez-vous prêt, je vais lancer le contre-sort : la seule manière de nous défaire de ce ... machin ... est de l'entraver. En même temps, je viserai la tête, vous viserez les jambes.

Descambio !

Maintenant !

Incarcerem !

Des baguettes des deux sorciers émane une nouvelle lumière, de nulle part sortent des cordes qui viennent s'enrouler autour du Kelpy, l'immobilisant pour de bon.

Ne perdons pas de temps, je doute qu'il n'arrive pas bientôt à se débarrasser de ces cordes.

Les deux hommes remontent prestement vers le sol où se trouvait la table de pierre, Lenthan s'empare de la fameuse épée qui l'éblouissait et ils sortent enfin de ce sanctuaire qui ne leur a guère porté chance.

[C’est l’ultime épreuve,
Les deux sorciers quitte le sanctuaire et sont face à la sortie, mais il leur faut récupérer la clef suivante pour pouvoir ouvrir la cage de leur protégée durant l’épreuve finale. A droite de la lourde porte de chêne, une gigantesque statue d’homme à tête d’aigle tient une clef d’or en sa main droite.

Naget attiré par cet élément douteux tend la main vers celle-ci, mais aussitôt, l’objet disparaît. La statue ce met alors à bouger, fixant Lenthan un court instant, souriant à Naget. Elle se mit à parler :

Rien n’est plus beau que l’amour partagé de deux hommes.
Pour avoir la clef, il vous faut trouver réponse à une énigme, si vous échouez, perdue à jamais sera la belle Aléatha. Voici donc votre ultime dicton, retenez en les moindres mots.

Je suis ce que je suis,
Mais je ne suis pas ce que je suis.
Car si je suis ce que suis,
Je ne suis plus ce que je suis.

Vous posterez un message chacun pour trouver la solution et quitter les lieux de la deuxième épreuve.]

La sortie est toute proche, plus que quelques malheureux mètres et les deux champions s’en tirent sans trop de dommage, enfin si on passe sous silence le fait que Naget a faillit servir de repas à un monstre déguisé en cheval…
Ils leur manquent cependant quelque chose, quelque chose d’une importance vitale, en effet la cage retenant Aléatha risque de rester fermée si les deux coéquipiers ne trouvent pas de clef.
La solution à ce problème est cependant vite découverte, ce qui paraissait être juste une statue d’un homme à tête d’aigle se met à bouger, puis à prendre vie. Cela aurait pu impressionner Naget si celui-ci ne venait pas de voir une ampoule illuminant toute une pièce, une haie d’une taille incroyable et un cheval-monstre, tout cela au fond d’un lac s’il vous plaît.

L’étrange créature leur pose donc une énigme, celle-ci est d’une difficulté évidente, mais le jeune professeur ne laisse pas tomber, loin de là.

« Suis » ? Verbe être et suivre… Il est ce qu’il est (logique) mais il ne suit pas ce qu’il est… Non. Mais il n’est pas ce qu’il suit, car si il était ce qu’il suit, il ne serait plus ce qu’il est. Mort et vivant. Il est ce qu’il est : vivant, mais il n’est pas ce qu’il suit : un mort, car si il était ce qu’il suit, donc si il était mort, il ne serait plus ce qu’il est : vivant. Dans quelles occasions peut-on suivre un mort ? Dans un enterrement cela va de soi…

La réponse est : moi qui suit un cercueil, lors d’un enterrement.

Naget est certain de sa réponse, mais une légère boule s’est tout de même nichée à l’intérieur de son estomac…

L'amour de deux hommes ? C'est bien ce que cette statue a dit ? Et bien on va espérer qu'elle "pense" d'elle-même n'est ce pas ? Parce que si ses propos sont dictés par Silver, vous allez avoir des problèmes ou je ne m'y connais pas ! Sans compter que j'ose espérer que cela n'est entendu que par vous et moi et pas par la totalité de Poudlard et des représentants du Ministère présents dans les gradins ...

Lenthan coupe alors le flot de ses pensées, celles de Naget, issues de ses réflexions profondes envahissant son esprit.

Bien vu, Speifer ! Regardez !

Une espèce de sourire se lit à nouveau sur la tête d'aigle qui surmonte si étrangement le corps humain. Un violent tremblement se fait ressentir et de partout des petites pierres commencent à tomber. La statue n'est pas en reste et tout autour du cou les craquelures se font légion. En quelques instants, la tête de l'aigle s'étire pour ... laisser place à son propre corps sortant du haut des membres humanoïdes qui se brisent en infimes particules. L'oiseau, immense, prend son envol, arrive par derrière les deux partenaires, et de ses gigantesques ailes, les pousse par la sortie.

Lenthan se sent tomber, une chute sans fin, où toutes les couleurs de l'arc en ciel passent à une vistesse vertigineuse devant ses yeux. Il finit par les fermer, les lumières sont trop fortes : mais sont-ce vraiment des lumières ou les signes avant courreur d'une manque évident d'oxygène dû à la fin de l'effet salvateur de la branchiflore ? Il se met à tousser, avec l'impression brûlante que ses poumons vont exploser. Un nouveau choc, d'une dureté sans précédent cette fois. Il se décide enfin à ouvrir les yeux ... qui se posent sur un ponton de bois.

Il se redresse péniblement, prenant de profondes inspirations qui, si elles le brûlent dans un premier temps le ramènent également bien sur terre, pour de bon. Son regard ère jusqu'a tomber sur Naget qui reprend également pied à ses côtés. Et dans sa main, une clef en or.

Et Lenthan éclate de rire !

ULTIME EPREUVE :

[Le troisième jour est arrivé, dans les tribunes c’est le silence complet.
Le public est debout, regardant les vaillants concurrents entrer pour affronter le Dragon de l’arène. Il se tient droit le lézard, près à manger tout ce qui sera à portée, claquant de la mâchoire, lançant de lourdes flammes devant lui, il fait encore un peu nuit.
Mais fait il donc beau en général, le jour d’un combat aussi difficile ?
Le tonnerre commence à Gronder, le vent souffle. Quelques gouttelettes viennent doucement rafraîchir le visage des prisonniers, suspendus au dessus d’un trou de lave en fusion.
Les premiers relèvent les yeux, … Où sont ils ? Quel est donc cet animal qui les surveille avec mélancolie, prêt à tout pour les garder en sa possession.
Du haut de la loge la plus élevée, Elmound Silver, muni d’un équipement pour annoncer la reprise des festivités observe un court instant le magnifique décor, cette créature que l’on voit si peut souvent dans une vie … Puis un homme vient discrètement lui annoncer la venue des premiers candidats. Une grille s’ouvre en bat sur le terrain de la zone, rocheux, sinueux, plein de trous et de lieux humides.

Mes amis, l’heure est venue à présent !
Choisir entre sa vie ou celle de son ami ! Laisser tomber aux griffes de ce Boutefeu Chinois la personne qui compte le plus à leurs yeux, ou les sauver peut être à risque de leurs vies !
Nous en verrons l’issu, et quel qu’il soit, je vous demanderez de ne pas hurler, vous pourriez énerver la bête !

Puis c’est un vent d’euphorie qui démarre dans les gradins, chacun acclamant son favori de vive voix ! Qui finira en premier ? Qui remportera le tournoi des sorciers, la première édition depuis quelques années à Poudlard ! L’alarme retenti c’est le début de l’ultime combat pour Lenthan et Naget.

Vous tiendrez compte des particularités du terrain, riche en roche, en sable, en creux, plein de petits abris humides. Le Dragon est enchaîné mais il a du mou, suffisamment pour courser les sorciers à travers tous le stade. Cette fois le publique se trouve tout autour comme dans un colisée. Le dragon agira avec vous mes amis ! Champions, à vous de jouer !

Prisonnier(e)s vous voilà enfin éveillés après ces trois jours, vous êtes suspendus au dessus de cette lave en fusion qui vous tien chaud, sous l’œil d’un gros lézard cracheur de feu, à toute minute, la chaîne qui retient votre cage pourrait céder, vos partenaire devront faire vite, et sans se faire manger. (bien entendu, les cages sont sécurisées par un procédé magique qui éviterait de vous faire mourir carbonisé dans la lave Razz

, sauf que ça, … Vos personnages ne le savent pas …) A vous de jouer !

Vous avez tous un à deux messages chacun à chaque fois (à préciser au début de vos premiers post), puis intervention du Dragon et du maître du jeu, puis reprise.]

Allez hop, un bon petit bain dans la salle de bains des préfets, merci au passage Cerise pour m’en avoir donné l’accès … Et puis j’irais peut être bien faire un saut à ce fameux tournoi … Mmmm … Mwais, pourquoi pas ? J’ai fini tous mes travaux et une petite pause n’est pas de refus. Haplo, n’y songe même pas ! Tu ne viens pas avec moi : ça se passe près de la Forêt Interdite et il y a des trucs là dedans qui ne feraient qu’une bouchée de toi !

Aléatha vient de se lever et descend dans la salle commune de Serpentard. Elle est encore en pyjama et a juste ramené ses cheveux en ce qui ressemble vaguement à une queue de cheval. Le regard encore plein de sommeil, elle ne se rend pas immédiatement compte que ses dernières phrases sont prononcées dans le vide : le chat a filé en dessous d’un divan.

Hé, sympa, tu ne te vexes pas tout de même ? Mais qu’est ce que … ?

Trop tard, une baguette se tend vers elle et elle a juste le temps de reconnaître le directeur de sa maison qu’elle s’écroule, inconsciente. Ses dernières pensées vont vers Cerise, Lenthan et Naget.

Shit ! Je parie que j’ai parlé tout haut et que ce dingue a entendu ce que j’ai dit à propos de la salle de bain … Naget et Papa … Ils ne sauront même pas où je …

Lorsqu’elle revient à elle une chaleur épouvantable l’accable. Elle est toujours en pyjama et un véritable tintamarre se fait entendre : des acclamations essentiellement. Un regard circulaire l’affole : elle est … dans une cage. Non loin, deux autres cages avec chaque fois une personne dedans : une femme dans l’une et un petit garçon dans l’autre, d'après ce que la pénombre lui permet de voir. Elle regarde vers le bas : mauvaise idée ! Elle se remet debout en un mouvement et contemple avec horreur le sol sous les barreaux … De la lave en fusion… Et cette forme un peu plus loin ? Impossible … Un dragon ?

Par l’Ancêtre ! C’est … c’est une blague ? Qu’est ce que je vais devenir ?

Les pieds bien ancrés dans le sol de la cage, la chaleur abrutissante l'accablant, Aléatha essaye d'y voir plus clair. Tout cela n'a pas de sens. Si des ennemis de sa famille voulaient s'en prendre à elle, ce n'est pas la méthode qu'ils emprunteraient. Pas assez expéditif, trop de gens pour le voir, pourquoi Silver et qui seraient les deux autres victimes ? Non, la raison de sa présence ici est autre. Reste à comprendre ce qu'elle peut être.

Lentement, elle se relaisse glisser sur le sol qui n’est pas moins fragile si elle est debout ou assise, analysant les choses plus avant. Par delà la chaleur, elle réalise que son corps lui fait mal. Son regard se pose sur ses bras qui, à sa grande stupeur, sont couverts d'hématomes et de griffes diverses, apparemment faites par les serres d'une créature. Elle porte la main à sa tempe où la douleur est tenace : une bosse énorme.

Quelque chose lui tombe sur le nez. Relativement doux et frais. Une goutte, puis deux, suivie par leurs petites soeurs. Si quelque part, ça lui apporte un peu de fraîcheur, Aléatha se rend bien vite compte que cela génère également une fumée fort peu agréable qui réduit encore plus la visibilité.

Tout cela n'est qu'un cauchemar, je vais finir par me réveiller. Naget, si tu perçois mes pensées, réagis, je t'en prie, interviens dans mon rêve et fais le cesser !

Après ce premier "examen", c'est sur son apparence générale qu'elle s'attarde.

En ... pyjama ? Je suis maudite ou quoi ? Même pas ma baguette !

Son regard erre à présent sur son environnement. Oh, elle se garde bien de le poser encore en bas. Savoir ce qu'elle y trouverait lui suffit, elle ne compte pas tenter l'expérience une deuxième fois. Mais c'est plutôt la source des acclamations qui l'intrigue. Des étendards flottent ça et là et ... il s'agit ... Impossible ! Des étendards représentant les quatre maisons de Poudlard ! Et là bas au loin ... Les tours du château. La colère s'empare d'elle. Petit à petit, une hypothèse fait son chemin dans son esprit.

Le tournoi ?

La deuxième épreuve terminée, Lenthan a été quitte pour un violent mal de crâne et un épuisement total. S’il avait passé la nuit précédente à écluser du whiskey, il ne s’en serait pas sorti autrement ! Bien entendu, cette nuit et la suivante ont servi à autre chose qu’à exploser ses neurones à coup de pur malt. Dormir, dormir, dormir. Histoire d’être un minimum en forme pour affronter les dernières joyeusetés concoctées par Elmound.

Les champions sont tirés du lit à l’aube et remis sur pied à grand renfort de jus de fruits frais et d’expresso bien serrés. Lenthan se sent aussi bien qu’il peut l’être après une nuit de 15 heures et deux jours de « sport intense » … Il s’est habillé chaudement et préparé mentalement avec une longue séance de méditation. Enfin on vient les chercher Naget et lui, ils sont conduits dans une espèce d’arène plutôt naturelle, le public amassé tout autour sur des gradins.

Et enfin il la voit… Son cœur fait un bond dans sa poitrine alors que l'indignatioin l'envahit!

Sa fille, sa chair et son sang … Enfermée comme un vulgaire animal, son joyaux le plus précieux, son enfant. Et suspendue dans le vide, à la merci des caprices d’une créature dangereuses et excessivement sauvage.

Ma petite Théa ! Ce devait être un jeu, un tournoi ! Comment ce Silver a-t-il osé commettre une chose pareille ? Jusqu’au dernier moment, j’ai cru que c’était pure parabole de sa part !

L’œil expert de l’auror scrute à présent les moindres détails de l’arène. Nombreuses sont les infractuosités dans la roche qui pourront tout autant servir de refuge que de piège. A première vue, le dragon est enchaîné. Mais sa liberté de mouvement n’est pas tellement restreinte pour autant. Lenthan se retourne vers son partenaire, la mine soucieuse malgré lui.

Bien. Si vous devez un jour devenir mon beau fils, c’est aujourd’hui que ça va se jouer.

Une épreuve sous l’eau, une idée certes originale mais extrêmement fatigante, sans compter tous les mystères qu’ils ont du résoudre en bas. C’est pourquoi Naget s’est endormi très profondément à l’instant même ou sa tête a toucher l’oreiller, les médicomages ont bien heureusement fait des miracles, et les nombreuses blessures légères ornant un peu partout la peu du jeune professeur ne sont plus qu’un mauvais souvenir. Seule la fatigue demeure et le réveil ne fait rien pour améliorer cet état, en effet les deux champions sont tirés de leurs lits à l’aube et conduit dans une arène un rien banal, chose étonnante de la part du professeur Silver.

Ce qui est beaucoup moins banal, c’est la cage au milieu de celle-ci et le dragon qui la garde, il est tout simplement monstrueux, bien plus que dans les livres, preuve est faite que voyager à travers le monde est bien plus utile que de le faire à travers les bouquins.
Naget remarque alors que le dragon est enchaîné, il devine que ce n’est pas pour leurs sécurité, mais plutôt pour celle des spectateurs, la bête doit être suffisamment libre de ses mouvements pour attaquer les deux champions et ceux n’importe ou dans l’arène.
Le Serdaigle remarque alors que celle-ci est emplit de roche qui peuvent très bien servir de cachette, une idée à retenir. Puis il concentre toute son attention sur la cage, et ce qu’il remarque le stupéfait.

Par la barbe de merlin ! Ce n’était pas une plaisanterie ! Aléatha ! Est-ce que tu m’entends ?

Lenthan semble très contrarié, ce qui est compréhensible…

C’est entendu Mr Quindiniar. Avez-vous un plan ? Une stratégie ? Je sais que le point faible des dragons sont leurs yeux mais j’avoue ne m’être jamais frotté contre l’un d’entre eux.

Naget préfère d’abord demander son avis au directeur des Aurors, tout d’abord parce qu’il est bien plus expérimenté que lui et aussi car il est le père d’Aléatha…

Nombre de messages : 11 Age : 214 Date d'inscription : 12/03/2007

Pour l'instant, le dragon restait "paisiblement" assis sous la cage de sa prisonnière. Seul le mouvement frénétique de sa queue trahissait son impatience.
Le dragon lion jetait fréquemment des regards meurtriers dans la foule amassée autour de l'arène. Il n'avait pas dévoré de chaire humaine depuis longtemps, et tout ce garde-manger l'émoustillait follement...
Bizarrement, certaines personnes scandaient son nom... Ne savaient elles pas que c'était la mort qui les attendaient?

Il poussa un grognement, aussi soudain que puissant. L'espace d'un instant, tous les spectateurs s'étaient arrêtés de parler, fascinés par l'animation de la bête légendaire... L'espace d'un instant seulement. Déjà, ils reprenaient de plus belle, scandant des "hourra", "mort à la bête" et surtout... "Tu ne nous fais pas peur, sale monstre!!".

Hum... Hum... MOUHAHAHAHAHA... Humains pathétiques...
Je ne vous fais donc pas peur...? Remédions donc à cela...
MAINTENANT!!

Suivant sa pensée, Fuego déploya ses ailes, et donna une violente impulsion sur ses jambes, afin de prendre son envol. Il monta aussi haut qu'il le pu, droit sur le Soleil.
Un cliquetis se fit entendre : la chaîne qui pendait à son coup était tendue, l'interdisant d'aller plus loin.
Il s'arrêta alors un instant, l'Astre flamboyant dans le dos. Les rares personnes qui tentaient de le voir se brûlaient les yeux sur sa nouvelle splendeur. Ainsi entouré de lumière, il ressemblait à un véritable Dieu...
Il se remit en mouvement, et plongea en direction des gradins, en chute libre. Il pivota au dernier moment, lorsque la protection magique fut palpable, et prit une grande inspiration. La plupart des enfants étaient complètement paniqués. Ils allaient bientôt être terrorisés...
Ayant engrangé suffisamment de souffle, il expira brutalement sa rivière de flamme, tout en faisant le tour des gradins.... Ainsi, pas un spectateur ne pu échapper à sa colère...

Même si les barrières magiques avaient arrêté son souffle magique, tous avaient pu ressentir la rage et la hargne du Boutefeu Chinois. Ceux qui auparavant cherchait à l'irriter, implorait désormais son pardon...

Il se tourna enfin vers les Champions, qui étaient rentrés par la porte opposée au Dragon, et à sa prisonnière.
Il resta ainsi sur place, puis poussa un gigantesque rugissement ; Il souhaitait la bienvenue... À son repas.

Par la barbe de merlin ! Ce n’était pas une plaisanterie ! Aléatha ! Est-ce que tu m’entends ?

Comment ?

Détournant un instant son attention de ce qui les entoure, Lenthan reste stupéfait face à Naget.

Qu'avez-vous dit Speifer ?

La voix est tout sauf amicale. Le cerveau en ébullition, Lenthan se perd en conjectures et l'hypothèse qui lui vient à l'esprit le déstabilise profondément. Sans compter qu'une colère sourde s'éveille en lui, qu'il doit à tout prix maîtriser au plus tôt.

Aléatha ... Tu ne perds rien pour attendre. Très bien Speifer, passons aux choses sérieuses. Mais vous aussi aurez des comptes à me rendre. Ma fille ! Vraiment !

L'effort est intense pour lui faire reprendre son sang froid. L'instant est vraiment mal choisi et il reçoit une aide insoupçonnée de la créature qui vient de rugir lui rappelant que le dragon se contrefiche pas mal des petits soucis d'éducation que peut connaître un père avec une fille totalement effrontée. Lenthan ne devient pas aimable pour autant mais il parvient tout de même à grommeler.

Non. Pas encore de stratégie. Mais les yeux, oui, c'est certain. Jamais croisé de dragon non plus.

Il passe sa main devant ses yeux et presse ses doigts sur ses tempes.

C'est ridicule. Très bien. L'heure n'est pas venue. Concentrons-nous Naget. Je vois deux possibilités : le combattre de front et je doute du résultat, ou l'un de nous l'occupe pendant que l'autre délivre Théa. Les deux sont terriblement risqués mais avec une telle créature, je doute que nous vivions une partie de plaisir.

Les yeux gris contemplent le jeune professeur. Lenthan secoue la tête et pose la main sur l'épaule de Naget qu’il étreint légèrement. Il détourne le regard et se fait une raison.

» A GARDER LA LOGE DES CHAMPIONS !
» A GARDER Un peu de solitude...