Revoir le château...

Invité

Alexander entendit une voix derière lui, non loin. Pourvu que cette personne n'ai pas envie de s'aventurer ici... Ca pouvait devenir dangereux et il avait déjà mis Maïa en danger...

Une autre gifle! Un autre coup de sabot. Sa peau devenait rouge, il aurait voulu partir en courant, mais il n'avait aucune chance de les semer... Il devait attendre que ça finisse. Sans crier... Mais c'était trop affreux. Il poussa un hurlement qui déchira le ciel. La voix avait du l'entendre...

Qu'il ne vienne pas! Qu'il ne vienne pas! pensait-il.

Maïa secoue la tête. Elle entend elle aussi les bruits de combat et le hurlement d'Alexander la fige sur place. Elle s'en veut d'avoir tant traîne avant de trouver de l'aide.

C'est juste après, dans la c-c-clairière.

Maïa sent la peur monter en elle. Elle n'a jamais combattu qui que ce soit jusqu'à présent...

Et si le professeur n'arrive pas à les maîtriser ? Si les centaures s'en prennent à moi et à l'autre élève ?

Elle s'en veut de cette couardise ridicule. Elle désire devenir Auror et se trouve déjà effrayée par de simples centaures !

Invité

Le jeune homme était ensanglanté , l'herbe de la clairière avait pris une couleur plus sombre ...
Le Centaure s'apprétait à donner un puissant coup de sabot au jeune homme à terre quand une silhouette arriva brusquement dans la clairière

Arata Erpente

Le premier Centaure fut projeté quelques mètres plus loin . Voyant d'autres sorciers arrivés , il fila sans demander son reste
Alcanta envoya deux ou trois autres mêmes sorts sur les autres qui suivirent rapidement le premier
Elle s'agenouilla près du jeune homme et examina ses blessures

Heureusement que je passais par là !

Elle attendit que les sorciers qu'elle avait appercus arrivent ...

Invité

Alexander n'avait pas très bien compris ce qui s'était passé... Alors qu'un centaure allait lui redonner un coup de sabot... Ils étaient tous parti...

Puis, il apperçut une jeune femme qui examina ses blessures. Il ne voulait pas parraître "chochotte" mais, elles était profonde et il gromela en essayant de se relever. Saus doute une côte cassée sous les coups...

Puis, il apperçut Maïa et deux autres personnes. Elle avait prévenu quelqu'un alors... Il lui sourit.

Elle a sans doute bien fait... se dit-il, en imaginant son sort si personne ne l'avait aidé... Il serait paut-être mort...

Désolé de vous avoir causé du soucis, dit-il à tous ces gens. J'ai été imprudent... Et j'ai mis une élève en danger...

Il se tourna vers Maïa, un sourire triste barrant son visage et lui dit, d'une voix faible, se pliant sous la douleur qui transperçait son abdomen :

Pardon...

HJ Alcanta, tu bats un troupeau de centaure toute seule ? Suspect

HJ

Naget arrive, à la suite de Maïa, après la bataille. Arcana a réussit à mettre le troupeau de centaures en fuite. Quand il voit Alexander, il se rend compte qu'il n'a visiblement plus l'âge d'être élève. Cependant, il n'est pas en bon état, et le moment des explications n'est pas venu. Il s'adresse aux autres : lui ne peut rien faire.

L'un de vous est-il capable de le soigner ?

J'aurais vraiment du suivre le cours de médicomagie...

Invité

Alex entedit Naget poser sa question. Il lui répondit malgré sa douleur qu'il ne voulait pas être soigné, que cela serai vite guéri et qu'il se sentait déjà assez bien pour repartir. Ce n'était malheureusement pas vrai, mais il ne voulait pas que ces gens aient pitié pour lui, qu'ils essayent de faire quelque chose... Mais il devrait peut-être expliquer ce qu'il faisait ici... C'était plus embêtant ça...

Pourvu qu'il ne pose pas trop de questions... Pourvu que je n'aie pas à dire ce que j'avait été faire dans la clairière... Faut pas la mettre mal à l'aise! Surtout pas!

Ne vous inquiétez pas pour moi... Je vais bien. répéta-t-il.

Aléatha est soulagée de voir que les centaures sont partis. Vraiment, l'idée de les combattre ne lui plaisait pas. Par contre, elle se demande bien quelle était réellement la taille du troupeau, l'idée qu'une seule sorcière les ait mis en fuite lui semble pour le moins étonnante.

Pas plus mal qu'ils soient partis ... Mais on ne devrait pas s'éterniser ici pour autant je pense : cet endroit ne me dit rien qui vaille.

Je ne suis pas Madame Pomfresh, l'ancêtre Quindiniar m'en préserve, mais je peux au moins panser les blessures et stopper les hémorragies ....

Elle se dirige vers le jeune homme et lui jette un regard glacial dont elle a le secret : normalement, personne sain d'esprit ne songerait à aller à l'encontre de sa volonté en ce moment ... Elle tend la main vers la chemise et commence à l'enlever sans lui demander son avis.

Non mais vraiment Naget, tu as vu ce que je dois faire ! Ce métier n'est vraiment pas pour moi !

Professeur Speifer, pourriez-vous nous procurer un peu d'eau afin de nettoyer les blessures s'il vous plaît ? Et Maia, je veux bien un peu de lumière aussi.

Invité

Alex atttrapa la main de la jeune femme et l'écarta brusquement. Il était assez énervé. Il lui rendit son regard glacial, lui non plus ne se faisait pas marcher sur les pieds :

Je vous ai dit que je n'avais pas besoin de soins. Il faut juste que je parte d'ici et que vous en fassiez autant, ils pourraient revenir!

Il se tourna ves Maïa, il aurait préféré qu'elle ne le voit pas dans cet état, mais c'était trop tard. Son regard était dur et en même temps triste. Triste pour elle, elle seulement.

Il se leva en essayant de ne pas crier, de ne pas tomber sous la douleur et se traîna quelques mètres plus loin.

Maïa était restée muette et presque tétanisée jusqu'à ce qu'Aléatha lui demande de la lumière.
Elle prit sa baguette d'une main si tremblante qu'elle arrivait à peine à la tenir, tout en se demandant si elle réussirait à prononcer la formule.

L-l-lum...
Lum-m-m...
Lumos !

Au troisième essai, de l'extrémité de la baguette avait jailli un rayon de lumière. Elle le dirigea sur Alexander et vit avec horreur les blessures du jeune homme.
Malgré elle, elle repensa à Jiri. Elle l'avait illuminé ainsi de sa baguette une fois les mangemorts partis, et elle avait vu son corps inerte. La lumière de sa baguette avait éclairé son visage sans vie, ses yeux sans âme...

Elle ne vit pas le regard d'Alexander, elle n'entendit pas ses paroles. Elle était tombée sur le sol en position prostrée. Par un mystérieux hasard, sa baguette, qu'elle avait lâché en tombant, éclairait toujours la scène.

Elle fronce les sourcils de mécontentement en voyant la réaction d'Alexander et tourne le dos au jeune homme, retournant vers Naget et Maïa restés en arrière.

Pas de problème, restez comme cela si bon vous semble, pour ce que ça me fait de savoir que vos plaies vont s'infecter avec toute la terre et allez savoir quoi qui pouvait se trouver sur les sabots des centaures. Les moldus parlent d'une maladie qui s'appelle le tétanos : vous devez être certain de ne pas l'attraper pour prendre les choses tellement à la légère ...

Naget, ce type ne me plaît pas, vraiment pas ...

Professeur Speifer, à moins que vous ne désiriez interroger ce monsieur pour savoir ce qu'il faisait à Poudlard alors qu'il n'est ni élève ni membre de l'équipe pédagogique, pensez-vous que nous pouvons terminer notre cours particulier ?

A ce moment, elle remarque que Maïa est agenouillée au sol, la lumière de sa baguette éclairant son visage à l'expression étrange.

Invité

Alex se redressa d'un coup et atrappa Maïa. Il l'approcha de lui et lui caressa le visage. Malgré ses blessures, il avait bien plus peur pour elle...

Maïa? Maïa, ca va? Qu'est-ce qui se passe? Réponds moi!

A ce moment précis, il n'y avait plus qu'elle. Les autres, qui les entouraient toujours, il ne les voyait pas, ne les entendait pas. Même si leur relation était très récent, il avait peur. Pourquoi le danger le rattrapait toujours...?

Je crois avoir remarqué.

Comme l'a souligné Miss Quindiniar, je voudrais connaître la raison de votre présence à Poudlard. Que faîtes vous ici ?

Il le voit s'approcher de Maïa et lui caresser le visage.

Qu'est-ce qu'il fait ?

Monsieur ? Que se passe-t-il, enfin ?

Invité

Oh non! Ce n'était pas le moment... Il ne voyait donc pas qu'elle était mal...?!

J'étais là pour revoir le château que j'ai quitté il y a quelques mois... Et Ce qu'il y a entre moi et Maïa est une affaire personnelle!
Aidez moi plutôt, vous ne voyez pas que quelque chose la gène...?!

Il était énervé. De plus en plus! Pourquoi?! Pourquoi?! Pourquoi?!

Une chose était au moins sure, les Centaures n'étaient plus là...!

Vous devez savoir si vous êtes prof... Elle a un problème?!

Le ton d'Alexander énerve rapidement Naget.

Donc en réalité, vous n'avez rien a faire ici, c'est bien ça ?

Il jète un regard vers Maïa.

Ne vous inquiétez pas pour elle, elle a seulement été choquée par vos blessures, je suppose. Elle devrait revenir rapidement à elle.

Invité

N'a-t-on pas le droit de faire une ballade en montagne?! Je ne suis ici que pour ça à l'origine...

Cet homme ne comprenait donc pas?! Quel était le problème? Il n'avait rien fait de mal, il avait même sauvé Maïa...!

J'ai sauvé cette jeune fille! Croyez vous que j'ai quelque chose à me reprocher? Je n'ai rien fait de mal!

En tout cas pour l'instant...

Les arguments d'Alexander achèvent d'irriter Naget :

Savez-vous que l'accès à cette école n'est autorisé qu'aux élèves et au personnel ? Vous ne faîtes partie ni des uns, ni des autres. Vous dites avoir sauvée cette élève, des centaures je suppose, mais rien ne dit qu'ils auraient attaqué si elle avait été seule, ou même qu'elle serait venue ici. Vous l'avez mise en danger : il était normal de réparer votre erreur.

Aléatha est à nouveau mal à l'aise de par la tournure que prennent les événements. Ce jeune homme doit tout au plus avoir son âge et son arrogance est en train de mettre à cran les nerfs de Naget, elle le ressent dans le lien qui les unit. Elle tient maintenant fermement sa baguette, prête à intervenir dans la mesure de ses moyens si Alexander venait à être agressif.

Naget, sois prudent, je t'en prie : je ne sais pas qui il est mais sa présence ici ne me dit vraiment rien qui vaille. Et les centaures ne sont peut être pas loin pour ce que nous en savons.

Invité

Alex rit ironiquement. Les montagnes ne faisait normalement pas petie de Poudlard... Si?

Vous voulez savoir ce que je pense?! Les montagnes, les forêts, les lacs et les rivières sont à tout le monde! Ces montagnes ne vous appartiènent pas!
Les centaures seraient venus... Si elle avait été dans la clairière...

Sur ce point l'homme avait raison, il l'avait mise en danger et à présent s'en voulait horriblement...

Pourquoi il a fallu que cette clairière, il l'ai tant à coeur...?!

Oui, tu as raison, écartons nous d'ici.

Quoique vous en pensiez, cette partie de la montagne est propriété de l'école Poudlard. Dans tous les cas, il ne vaut mieux pas rester ici trop longtemps : on ne sait pas si les centaures ne vont pas revenir à la charge. Nous aurons le temps de nous expliquer une fois que nous serons en sécurité.

Sans attendre l'avis d'Alexander, Naget se retourne et commence à quitter cet endroit.

Invité

Le problème que n'avait apparemment pas relevé cet homme qui tenait absolument à le contredire était qu'Alexander était incapable de marcher plus de deux mètres. Et que Maïa était dans un état second...

Quand à la montagne, Alex ne voulait pas y croire. Peu lui importait, il avait dit à Maïa qu'il viendrait la voir ici, il viendrais. Quoi que dise cet homme.

Ils ne reviendront pas... Ils ont eu ce qu'ils voulaient...

Ils ont eu mes cris, ma douleur, la clairière...

Maïa ne bougeait toujours pas. Elle n'avait rien suivi de la discussion entre le professeur Speifer et Alexander. Lorsque Naget avait commencé à repartir en direction du château, elle n'avait pas bougé d'un centimètre.
Elle restait tétanisée par terre comme cela lui était déjà arrivé peu de temps auparavant, envahie par une vague de souvenir trop traumatisante pour qu'elle puisse en ressortir seule.

Non pas ça... Pitié, ne tuez pas Jiri !
...Prosím !

Ses pensées elle-même semblaient prisonnières du souvenir.

Invité

Alex continua de caresser les cheveux flamboyants de Maïa en lui murmurant des paroles réconfortantes :

Je suis là, lui disait-il. Reste avec moi Maïa...

Il se pencha sur elle et lui posa un baiser tendre sur son front, oubliant qu'il n'avait pas voulu dire à cet homme pourquoi il était avec elle.

Maïa, ce n'est pas le moment... Pas alors qu'on vient de se rencontrer... Tu peux me parler tu sais, mais pas me laisser...

Invité

HJ j'ai précisé que les renforts étaient en vue , je voulait faire comprendre qu'ils ont abandonné en les voyants mais bon ...HJ

Alcanta observait la scène sans rien dire . Elle non plus n'avait rien à faire ici...

A part le fait que Racks soit allé dans la forêt interdite et que je devais aller voir la directrice ... Il faut absolument que l'école soit encore plus protégé que cela . Le fait que ce jeune homme et moi ayons ps rentrer dans l'enceinte de l'école en est la preuve .

Elle regarda les autres , ne sachant si elle devait se présenter ou non ...

Maïa restait livide. Alors qu'Alexander essayait de l'aider en lui parlant, ses paroles ne réussissaient même pas à percer la bulle impalpable dans laquelle son esprit l'avait emprisonnée.
Plus vivement encore que les autres fois, elle revit se jouer devant ses yeux avec un réalisme terrifiant, la plus terrible soirée de toute sa vie :

--- Flash-back ---

Maïa et Jiri se promenaient tranquillement dans le quartier de Malá Strana à Prague. Jiri adorait regarder les petites marionnettes de fées et de sorcières que vendaient les stands sur les différentes places publiques, ce qui amusait beaucoup Maïa car il ignorait qu'elle était, elle-même, une sorcière. Un épais brouillard tombait sur la ville lorsque Jiri et Maïa s'engagèrent, main dans la main, dans une allée sombre et mal éclairée.

Soudain d'étrange bruits de claquement résonnèrent derrière eux et Maïa comprit tout de suite qu'il s'agissait de personnes ayant transplané. Ils se retournèrent avec curiosité, mais la brume était si épaisse qu'ils ne virent rien jusqu'à ce que les sorciers s'avancent vers eux. Ils portaient des masques terrifiant et pointaient leurs baguettes vers Jiri.

Par pitié, prosím, ne nous faites pas de mal !

Insensible aux supplications de Maïa, une voix de femme, à l'accent français prononcé, retentit :

Avada Kedavra !

Un éclair vert illumina la scène. Jiri s'écroula sur le sol, les yeux, toujours ouverts, rivés sur Maïa. Elle put y lire toute la terreur qui l'avait assaillie alors que le sort le percutait de plein fouet. Il était mort instantanément.
La femme mangemort éclata de rire. Elle brandit un instant sa baguette en direction de Maïa, faisant ainsi glisser les manches de sa cape qui révélèrent la marque des ténèbres sur son avant bras gauche. Maïa s'agenouilla à côté de Jiri et ferma les yeux, attendant le coup fatal. Mais lorsqu'elle les rouvrit, les mangemorts avaient disparu et des passants arrivaient en courant pour voir s'ils pouvaient encore sauver l'un des deux adolescents.

--- Fin du flash-back ---

Pourquoi ? Ils auraient du me tuer aussi.

Des larmes coulaient sur les joues de Maïa.

Invité

Alexander regarda la jeune fille pleurer. Que se passait-il dans son esprit pour qu'elle se mette dans un tel état. Avait-il fait ou dit quelque chose de mal? Comment se faisait-il aussi, que malgré sa douleur, et le le fait qu'ils ne se connaissent depuis à peine une ou deux heures, il se sente si concerné...?

Maïa, Maïa, parle moi! Je suis là...!

Il toucha son front éspérant qu'elle ne se rendait pas malade... Il la reagrda, un regard des plus doux qu'il pouvait lui offrir. Le même qu'il n'avait offert qu'une seule fois... Cependant, la personne a qui il l'avait donné, il la connaissait beaucoup mieux... Il ne savait plus quoi penser...