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 *Douches - suite à la salle d'entraînement* (One post Rp)

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Corwin Egnis
Serdaigle
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Corwin Egnis


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MessageSujet: *Douches - suite à la salle d'entraînement* (One post Rp)   *Douches - suite à la salle d'entraînement* (One post Rp) EmptyVen 22 Avr - 14:59

Une brume intense le gagnait. Lentement, ses pas le menaient à travers les couloirs, zombie entre les murs du château. Il essuya d’un revers de manche les dernières larmes coincées au creux de ses yeux en reniflant. Sa poitrine était encore agitée de quelques spasmes légers, sur le point de s’estomper.
Il n’avait quitté la salle d’entraînement que depuis cinq minutes, en laissant James seul avec ses plans de conquête et sa peine. S’éloigner de lui, l’abandonner ne serait-ce que quelques heures faisait mal à l’oiseau, ne désirant en tout et pour tout que de rester blotti contre le corps froid et les flammes verdâtres, les entourant de souffles protecteurs. En quittant la salle, il avait ressenti à nouveau le chagrin du serpent, si profond, ses traits en portant les stigmates mouillés.

Secouant la tête, tentant de mettre de côté les derniers instants pour se refaire, il accéléra sa marche, ne souhaitant plus que sentir la sensation délectable d’une douche chaude. Passant rapidement à son dortoir prendre des affaires propres, il reprit sa course. Grimpant les escaliers deux par deux, déambulant à travers les groupes d’élèves marchant en sens inverse, glissant entre plus petits et plus grands que lui Il déboucha finalement dans un petit couloir, dans lequel se trouvait la porte des douches. Rejoignant son but, il poussa le lourd battant de bois, et entra. Le sol carrelé et humide semblait vide d’empruntes. Il était seul.


Tant mieux…

Voir du monde l’aurait exaspéré au plus haut point. Il avait besoin de solitude, se remettre les idées en place, réfléchir à tout ce qui s’était passé, ce qui lui était arrivé en combattant les créatures de James. Comprendre.
Avisant les casiers de pierre, il gagna l’un d’eux, tirant la serviette propre s’y trouvant, il posa son paquetage à la place et commença à se dévêtir. Il jeta son pantalon sur le côté, puis ôta sa chemise, la manche droite déchirée et souillée de son sang, le reste du tissu constellé de traces poussiéreuses. Terminant de retirer ses haillons, il se tourna vers une large glace, totalement nu, lui renvoyant une image bien peu attrayante : des cheveux sales et mouillés pendaient en travers d’une paire d’yeux, rougis d’avoir tant pleuré, le reste du visage pâle recouvert d’une couche de crasse, parsemée de longs sillons. Son buste laissait apparaître depuis peu les premiers signes de muscles renforcés, traçant sur sa peau des lignes de démarcation. En d’autres circonstances, il s’en serait enorgueilli. Seulement maintenant, il était sale, humide de transpiration, dégageant une odeur lourde et peu ragoutante. La saleté incrustée dans ses pores, s’étant mêlée au sang coagulé sur son bras. Le levant avec difficulté, étouffant un grognement, il examina rapidement sa blessure ; peu profonde, elle avait tout de même laissé couler sa sève jusqu’au bout de la main.


- Pff… je vais finir par être couvert de cicatrices.

Son corps en était la preuve, et témoignait des différents affrontements qu’il avait partagés aux côtés de James. Son torse, toujours marqué de très fines ciselures blanches, souvenir de leur combat dans la salle des bains. La marque rouge et saillante au bas de son dos, dont il ne connaissait toujours pas l’origine.
Il avait aussi gardé un long moment de larges hématomes, fruit de leur rencontre avec les hommes de la L.O.I. Cette nuit au Wizzard Coliseum resterait à jamais graver dans sa mémoire ; cette passion, cette sensualité apparue entre le sombre phénix et l’oisillon perdu, tissant un lien que rien n’aurait pu détruire. Ils s’étaient liés au fur et à mesure de la nuit, au gré des danses, des coups, et des premiers rayons du matin.
Un pâle sourire étira son visage en caressant l’anneau, ne quittant plus jamais son index gauche, toujours à le porter à ses yeux.

Il se détourna du miroir et se posta à coté de l’un des pommeaux de douche. Enclenchant l’arrivée d’eau, il la laissa couler quelques secondes, passant sa main, testant la température. La jugeant convenable, il se plaça sous le jet tiède, poussant un soupir d’aise en sentant le liquide couvrir la moindre parcelle de son corps. Offrant son visage aux flots, il laissa l’eau lui couler dans la bouche, baigner ses joues chauffées à blanc d’une sensation d’apaisement, dispersant la saleté striant ses traits. Crachant des filets rougeâtres, il se rinça amplement. Ne plus avoir ce goût de rouille sur la langue. Attrapant un bout de savon, il entreprit de défaire son corps de ce voile crasseux, passant le plus doucement possible sur sa blessure. Une très légère pointe de sang se manifesta après qu’il eut retiré celui déjà durci, mais partie avec les salves d’eau, la plaie ne suinta plus, laissant une longue estafilade rosée.

Enfin débarrassé des traces de combat et des relents âcres de transpiration, il passa sa main sur le levier et fit augmenter la température de l’eau, de plus en plus, jusqu’à sentir la brûlure mordante et délicieuse lui ramollir ses chairs, n’étant plus que loque se délectant de cette chaleur intense. Il se laissa aller, et glissa lentement contre le mur, s’asseyant à son pied, les jambes pliées et entourées de ses mains. L’eau lui fouettait agréablement le visage, l’embaumant, les effluves de savon flottant à présent tout autour de lui. Il se sentait mieux.

Alors reposé, il s’autorisa à penser de nouveau. Se repassant les images de son entraînement avec James, Corwin tenta trouver ce qui avait bien pu se passer. Il se vit colérique, envoyer de violentes langues de flammes, élever le fauteuil disproportionné, le faire atterrir sur le cadavre pour l’écraser tel un vulgaire insecte. James invoquant deux nouvelles créatures, combattant à ses côtés. Et la glace. La sensation d’une extrême froideur, d’une rage tellement démesurée qu’elle l’avait envahi subitement, sans qu’il en comprenne la raison. Le serdaigle prit une mine dégoutée en se voyant réduire en bouillie le crâne de l’une des invocations, et foncer sur son aimé, désirant lui faire du mal, au plus qu’il pouvait. Blesser James ne serait jamais venu à l’esprit du garçon, mais tout contrôle lui avait échappé, et il se sentait alors attiré par cette envie de meurtrir la chair.
Subissant un sortilège impardonnable, il se vit crier de douleur, ramper et se tordre contre le sol froid de la salle, pour ne plus rien sentir soudainement qu’une peine intense, à nouveau hors de proportion. Hurlant à la mort, pleurant son accablement, James était venu le bercer, laissant les larmes tomber sur son visage. En le regardant, il avait cru comprendre que ce chagrin n’était pas le sien. Il avait été gagné par celui de son amour, le tenant tout contre lui.


Je n’y comprends rien…Comment se pourrait-il que leurs sentiments me parviennent ? Par quel moyen ?! Et pourtant, cette colère et cette tristesse…ce n’étaient pas les miennes. Mais alors de quelle manière ai-je fait ?!

- Ce n’est pas possible !

Il fut interrompu alors par des voix émanant du couloir. Une main poussa la porte, et un groupe de griffondors entra, parlant fort, discutant de l’entraînement qu’ils venaient apparemment de conclure.

- Mais tu vois, lorsqu’il arrive, tu fais un court virage à droite et là tu fonces !

- Ouais mais t’as bien vu qu’il a déboulé d’un coup ! Comment tu voulais que je l’arrête ? En lui demandant ?


Le groupe éclata de rire, ne prêtant guère attention au garçon nu, assis au fond de la salle de douches. La pudeur n’était pas de mise, et ils ôtèrent eux aussi l’intégralité de leurs vêtements. Corwin détourna la tête, peu désireux de découvrir les parcelles de leur anatomie, et ferma les paupières. Les garçons braillaient, s’aspergeant de l’eau encore froide, puis prirent place sous les cascades devenues chaudes, ne cessant de s’esclaffer, à grands renforts de claques dans le dos.
Le nuage de vapeur était suffisamment épais à présent pour ne plus distinguer que la forme floue des corps.
Corwin retourna alors sa tête dans leur direction, sourcils relevés.


Je n’ai rien ressenti lorsqu’ils sont entrés. J’ai peut-être rêvé après tout. Et à quoi est-ce que je m’attendais ? Oui c’est ça, je me suis fait un film ! Corwin tu n’es vraiment qu’un pauvre crétin…Tu m’agaces abruti !

Il sourit pour lui-même, esquissant un geste pour se relever. Mais ce sourire s’effaça rapidement, l’oiseau ne bougeant plus.

Non… Je ne suis pas fou ! C’était bien les émotions de James, pas les miennes !

Secoué, il ne savait plus où donner de la tête.

Je dois essayer…

Il posa le regard sur l’un des garçons, tentant de ne penser à rien d’autre que le griffondor. Il attendit, les rires continuant d’affluer. Ses yeux ne cillèrent pas une fois. Pourtant, ne sentant rien venir, Corwin abandonna. Déçu.

Dommage…

Un rire infime perça à travers ses lèvres. Il se mit à pouffer, de plus en plus fort. Son ventre se serra sous cet afflux soudain. Une joie béate le gagna, sa bouche à présent grande ouverte, laissant perler ses rires, sortis de nulle part. Il ne trouvait plus le moyen de se contrôler. Il ne pensait plus, mais semble juste vivre ce moment arrivé d’on ne sait où. Les garçons s’étaient tus, et regardaient à présent, surpris, le serdaigle affalé contre le mur de carrelage, s’amusant tout seul…
La sensation se tarit rapidement, les rires de Corwin avec, encore vaguement amusé et toujours sous le jet d’eau chaude. Levant les yeux, il remarqua les regards curieux posés sur lui.

Oh…

Il prit une mine embarrassée.

- Euh…désolé les gars, je n’ai pas fait gaffe je me suis laissé emporté par mes pensées !

Les visages ahuris lui faisaient toujours face.

- Ouais…bon je vais vous laisser je crois !

Il se leva, passant entre les garçons qui eurent tôt fait de retourner sous la douche, riant de nouveau aux éclats.
L’oiseau se sécha en vitesse, passa son jean et sa chemise, ramassa ses frusques et attrapa la veste au blason qui était restée pendue.


- C’est vraiment des drôles d’oiseaux ces serdaigles !

- Celui-là est complètement taré ouais ! Un vrai coucou !


Et ils explosèrent de rire une nouvelle fois. Corwin ne prêta pas attention à leurs moqueries, préférant gommer ces paroles balourdes pour se concentrer. Dos aux griffons, il tenta encore de se laisser remplir par leurs sentiments, voir s’il n’avait pas encore halluciné. Mais cette fois, sa concentration paya, et il se chargea d’une bonne humeur grasse. Attendant quelques secondes, il sentit cette joie s’intensifier. Un léger tournis le prit, ses sourcils se froncèrent, et secouant la tête, il réussit à se débarrasser de leur hébétude gaie. Mais la stupéfaction demeurait présente.

Wow… Alors…ça a bel et bien eu lieu… Je peux…sentir…les émotions des autres… ? Ce n’est pas croyable !

La bouche entrouverte sur le coup, ses lèvres finirent par s’étirer, peignant cette fois un sourire réel. Il se trouva tout excité, contenant une euphorie menaçant d’exploser au milieu des autres. Et bien que cette découverte l’apeure réellement, il ne pouvait nier que ce « don » se révèlerait sans aucun doute…

Intéressant…

En effet. Mais il lui en fallait plus, savoir s’il était effectivement capable de pressentir toutes ces émotions, tous les sentiments d’autrui. Il voulait croire en cette réalité, si magique à ses yeux. La gêne, la pudeur qu’il aurait pu avoir quant à se fondre dans les gens aussi impunément ne le toucha pas. Du moins, cela ne le préoccupait pas sur le moment. Tout ce qu’il aspirait à faire dés à présent, c’était essayer, encore et encore. Lui, désireux de se retrouver seul il n’y pas si longtemps, ne souhaitait plus maintenant que de se laisser porter par la masse, au gré de leurs effluves psychiques.
Prenant ses affaires sous le bras, bague au doigt, il prit la direction de la porte, ne se retournant pas vers les meuglements horripilants. En sortant, il murmura pour lui-même quelques mots qu’il avait écrits, se laissant porter par le sens qu’il leur accordait.
- Le bord se rapproche, un halot noir l’enveloppant. Ses effluves exquis tendent à me toucher. Ses lèvres d’encre viennent à me frôler. Et lui se tient, face au chagrin, déjouant la faux voulant me happer. Reine est la froide Vénus. Et ses bras me retiennent, mais je sombre de plus en plus…
Et il sortit.
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