A la recherche d'un objet précieux(Libre)

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Bien qu’elle-même ne parlait que de façon plutôt concise, Yun écouta le monologue de Rudolf, peut-être un peu distraitement mais sans rechigner. Si on lui avait demandé franchement ce qu’elle en pensait, elle aurait répondu que ce n’était pas très intéressant, du moins dans le contenu. Parce que la forme, elle, renseigne beaucoup sur la personne qui parle.
-Non, tu ne me déranges pas. Si le fait que quelqu’un parle me dérangeait, je crierais sur tout le monde en permanence. Ce serait une perte de temps non ?
Yun remarqua vite les signaux de stress du Poufsouffle.
*Il a peur de ce que je pourrais penser de lui ? J’espère être assez consciente de mes pensées pour arriver à ne pas le juger sur le première impression…*
A vrai dire, le stress apparent de Rudolf gênait plus Yun que ses paroles. Elle, qui était parfaitement détendue en cet instant pouvait presque sentir l’anxiété émanant de Rudolf.
Elle demanda humblement, d’une voix claire et sans reproche.
-Pourquoi es-tu aussi agité ?

Ce que dit Yunomen la rassura au début. Apparemment, il n'était pas trop soulant et cela le rassura. Il voulut pousser un ouf de soulagement mais se tut au dernier moment car Yunomen ne l'aurait pas compris. Mais les paroles de la Poufsouffle qui suivirent gênèrent plus Rudolf. Il paraissaît si agité que cela. Il ne sut quoi dire. A vra dire, cette question le dérangeait. Il avait peur que sa réponse ne soit pas convaincante. Il ne voulait pas s'enfoncer davantage. Il soupira. Il commençait à transpirer. Il commença à avoir peur qu'une crise se présente. Mais il sut que cela n'arriverait pas car il n'y avait pas de maux de tête. C'était son stress inhabituel qui se pointait. D'habitude, Rudolf était d'un grand calme mais là, cela n'allait pas du tout. La question de Yunomen l'avait encore plus bouleversé. Il espérait se calmer mais là, vraiment, il restait énervé.

Bin non, tout va bien... euh... aucun problème...

Rudolf se tordait les mains en parlant. Il voulut se décaler mais buta contre un rocher. Il vascilla en arrière et tomba par terre. Il se releva. Là, il était tout rouge. Il savait que maintenant il ne pourrait plus cacher son agitation du moment. Il réfléchit à ce qu'il pouvait dire. Parce que le problème, c'est que lui-même ne savait pas d'où venait cet énervement. Il oensa à lui balancer un truc bidon mais il y renonça car il détestait mentir. Il soupira une nouvelle fois.

Bon, je peux plus rien te cacher. Pour t'avouer, il est vrai que je suis plutôt agité en cet instant. Mais je ne sais pas pourquoi. Peut-être est-ce parce que je ne savais quoi dire. Mais je ne pense pas que c'est ça. A vrai dire, il y a quelques instants, je me sentais très bien. Je me suis senti moins bien en quelques secondes. C'est bizarre. Mais, cela se voit tant que ça que je suis agité?

Invité

C'était au tour de Yun d'être gênée, elle baissa les yeux. Elle n'avait pas pensé à mal en demandant la cause de l'agitation de Rudolf, et pourtant celui-ci était maintenant dans état bien pire.
*Comment peut-on être aussi maladroite !*
-Oh… Je suis désolée, je ne pensais pas que cette question te mettrait mal à l'aise, excuse-moi. Je suis peut-être un peu trop franche… Tu n'as pas l'air si agité que ça… Et… si tu ne sais pas pourquoi… ce n'est pas grave… C'est moi qui y suis… trop sensible…
C'était au tour de Yun de ne pas savoir quoi dire. Elle savait qu'elle devait briser silence qui s'installait et qui risquait de devenir pesant, ce qui ne l'aidait pas à trouver une solution. Ne sachant que faire, elle se pencha, plongeant sa main dans le ruisseau, elle en ressortit quelques cailloux, polis par le courant. Assise en tailleur, elle les retournait dans ses mains, observant leurs couleurs, leurs aspérités et leurs formes. Son esprit était cependant ailleurs.

Rudolf fut rassuré par la réponse de Yunomen. Apparement, ce n'était pas si grave que ça. C'était même elle qui semblait embarassée d'avoir mis Rudolf mal à l'aise. Celui-ci étiuffa un petit rire.

Apparement, c'est contagieux, l'agitation...

Il avait dit ça en souriant. Bien sur, il ne pensait pas à mal en disant cela. Au contraire, c'était une petite plaisanterie pas méchante du tout. Rudolf espérait ne pas vexer Yunomen en ayant parlé ainsi. Car il ne la connaissait pas et peut-être était-elle susceptible. Mais bon, elle ne le semblait pas. Il lui prit un caillou de ses mains. Un caillou rouge qu'il avait vu à la lumière de sa baguette. Il l'observa.

J'aime bien ce caillou. Rouge comme le coeur de l'amour, rouge comme l'ardeur des beaux jours... Et puis, tu sais, ta question de tout à l'heure ne me dérangeait pas tant que ça. Tu n'as pas à t'inquiéter. Je ne t'en voudrais pas pour si peu.

Rudolf recontempla le caillou rouge en souriant. Il le trouvait tout simplement... beau.

Et toi, lequel de ces cailloux préfères-tu?

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Yun était rassurée, son sourire revint au grand galop.
*On dirait que j’ai réussi à dissiper la tension, même si ce n’était pas exprès.*
Elle ne s’offusqua pas de la plaisanterie de Rudolf, loin de là puisqu’elle trouvait sa remarque très juste. L’agitation était bien contagieuse, surtout pour Yunomen qui était très emphatique.
Yun regarda le caillou que Rudolf venait de prendre dans ses mains. Elle nota la rime, peut-être involontaire, dans les paroles de celui-ci.
*Rouge comme le coeur de l'amour, rouge comme l'ardeur des beaux jours... On dirait presque un poème…*
Yun retourna son attention vers les pierres qu’elle tenait toujours en main et qu’elle n’avait pas réellement regardées. La plupart étaient blanches, parfois nuancées d’une couleur ambrée, quelques unes étaient noires, mais toutes étaient luisante de l’eau dont elles étaient encore ruisselantes.
*Quel cailloux je préfère… Ils sont tous si différents…*
-Je ne sais pas… J’aime bien l’ensemble qu’ils forment… Si je devais en choisir un…
Elle réfléchit et désigna un des cailloux. Il était de forme ovale, dégradé du blanc vers l’ambre et veiné de noir par endroit.
-Ce serait peut-être celui-ci… Il tous uniques, mais, celui-ci a toutes les couleurs… ce qui le rends banalement… spécial…
Yun elle-même s’interrogea sur ce qu’elle venait de dire et du se reformuler à elle-même sa pensée.
*Il s’intègre bien parce qu’il a toutes les couleurs… mais… il est le seul a toutes les avoir…*

Rudolf contemplait toujours son caillou comme un trésor. Il le trouvait vraiment beau avec ce rouge qu'il appréciait beaucoup. Il regarda aussi celui que Yunomen lui montra. Même, il le fixa avec une lueur de convoitise dans ses yeux.

J'avoue que ce caillou que tu me présentes est très joli lui aussi. Tu as raison en me disant que l'ensemble est très joli. Chaque caillou apporte sa significaiton, son petit quelque chose pour donner un résultat complet.

Rudolf plongea son caillou dans le petit cours d'eau tout en le recouvrant de son poing. C'est sans surprise qu'il sentit une enveloppe glaciale lui recouvrir la main. Il grimaça avant de s'habituer au froid. Puis il lâcha le caillou qui toucha le sol au fond de l'eau. Rudolf le regarda tomber à vive allure avant d'essayer de distinguer ce qui se cachait au fond de l'eau. Il enfonça sa main dans l'eau puis la reessortit. Il l'ouvrit et regarda le contenu de ce qu'il avait recueilli. Il ne trouva que des cailloux au départ. Mais en fouillant dans ceux-ci, il remarqua une petite agitation. Il distingua un petit insecte. Il l'observa de tout son long. La petite bête avait un petit corps et une longue queue. Elle possédait de petites cornes sur le haut de sa tête mais on avait du mal à distinguer ses yeux.

Sais-tu ce qu'est cette petite bête?

Il lui montra sa découverte en posant sa question.

Invité

*Chacun apporte sa pierre à l’édifice… Au propre comme au figuré… Ha ha ! Super blague intérieure !*
Pendant que Rudolf manoeuvrait dans le ruisseau, Yun avait, d’un air absent, posé son galet devant elle et avait commencé à former une spirale autour avec les autres pierres. Le résultat était assez disparate mais tout de même esthétique. Elle abandonna son occupation pour prêter attention à ce que lui montrait le poufsouffle. C’était une bien petite bête en effet, elle se tortillait lamentablement au milieu des gravillons. Yun l’observa avec intérêt.
*Etrange bêbêtes que sont les insectes, ce ne sont pas mes préférées… Bien qu’elles soient très utiles au niveau écologique, biodiversité, etc.*
-Je pense que c’est une sorte de larve… une larve de quoi je n’en ai aucune idée. Quel est ton avis sur la question ?

Rudolf remua la bestiole dans ses mains. Celle-ci ne bougeait pas beaucoup. Elle se tortillait de temps en temps mais sans rien faire de plus. Après tout, Yunomen avait peut-être raison. C'était une larve apparement. Rudolf tenta tout de même de l'observer un peu mieux. Cela l'intriguait. Il n'en avait jamais vu avant et cela l'amusait. On ne devait trouver ça que dans la forêt interdite. De toute manière, il n'y avait qu'ici qu'on trouvait des êtres vivants étranges.

Tu as sans doute raison. Mais elle vit dans l'eau, c'est cela qui m'étonne. Y-a-t-il des larves qui vivent dans l'eau? Je n'en ai jamais vu. Il doit sans doute y en avoir beaucoup ici. Cela doit grouiller dans l'eau. En tout cas, elle est pas très belle. Et toi, la trouves-tu jolie...

Il sourit en parlant car il savait qu'il était peu probable que quelqu'un trouve cette bête admirable. Il la remit à l'eau tranquillement. Puis il la regarda retourner dans ses cailloux.

Invité

-Oui bien sure ! De nombreuses larves sont aquatiques, bien plus qu'on ne pourrait le penser, par exemple les moustiques et les libellules ont des larves aquatiques… Mais habituellement c'est plutôt en eau stagnante qu'il y a des larves, comme dans les mares et les marais, dans un ruisseau c'est moins commun… Celle-ci je ne la trouve pas particulièrement sympathique… Ce n'est pas vraiment ce que je préfère comme animal. Elle n'est peut-être pas très esthétique comme bestiole mais très intéressante… Quand j'y repense, j'ai toujours été fascinée par le système de la mue…
*Nous sommes tellement dépassés par la cohérence de la nature… Par sa force…*
Yun retourna son regard vers la voie lactée, elle ne distinguait plus la lune, masquée par le feuillage. Elle pensait au orages qu'elle avait toujours admiré par tout ce qu'ils dégagent. L'odeur de la pluie, les lumières, le grondement sourd… Bref, elle se perdait encore une fois dans les tréfonds de ses pensées.

Rudolf garda sa main dans l'eau. Finalement, cela n'était pas si désagréable que cela. Ses premières impressions étaient faussées puisque de sa main il ne ressentait plus le froid de l'eau. Mais ce n'est pas pour autant qu'il eusse penser à s'y baigner. Il continua de fixer le fond de l'eau, à la recherche du moindre mouvement. Mais il voyait seulement la larve qu'il avait pris dans ses mains auparavant. Il observa sa manière de se déplacer dans l'eau. La petite bête se tortillait et avançait entre les cailloux. Puis il la vit s'arrêter sur un morceau de bois au fond de l'eau puis disparaître à l'intérieur de celui-ci. Quand il l'eût perdu de vie, Rudolf se remit debout, se passa la main sur le visage où il restait un peu d'eau. Le contact du liquide glacé à sa peau le fit frissonner. Puis il écouta les paroles de Yunomen qui semblait être bien renseigné sur le sujet. Il comprenait tout à fait pourquoi elle était inscrite aux cours de soin aux créatures magiques. Elle semblait connaître beaucoup de choses au sujet des êtres vivants dans le monde. Il s'avança vers elle.

J'avoue que je ne connais rien sur le sujet des larves. Je ne connais pas grand chose de la mue mais il est vrai que cela doit être intéressant.

Rudolf éclaira les alentours où le chemin semblait se prolonger. Il y avait aussi un sentier qui s'enfonçait dans la forêt, là où se cachaient toutes les étranges créatures la nuit.

On continue à marcher par ici? Les arbres nous cachent de la clarté de la Lune. Peut-être que l'on sera mieux éclairer par ici.

Rudolf montra à Yunomen le chemin qu'il avait distingué peu de temps auparavant.

Invité

Yun ferma les yeux, elle commençait à être fatiguée. Elle n'avait tout de même pas envie de rentrer se coucher.
*La métamorphose… On s'enferme dans un cocon et on en ressort papillon… Je me demande ce qu'il se passe là dedans…*
Elle respira profondément
-Il y a tellement de choses que l'on ignore…
Dit-elle presque pour elle-même.
Rudolf lui indiqua un sentier qui devait les mener vers un endroit où la lumière de la lune leur serait à nouveau visible. Yun acquiesça d'un signe de tête et se releva. Elle enjamba le ruisseau, suivant le sentier. Elle réfléchit un instant.
*Il apprécie la nature… Normal, c'est un poufsouffle après tout… Quoique, les maisons ne veulent plus rien dire… J'ai l'impression que tout le monde est… tendu, en permanence… Peut-être que je me rends pas compte de ce qui se passe en dehors de Poudlard… Bref…*
-Quels sont tes animaux préférés ?

Rudof commença à marcher aux côtés de Yunomen, tranquillement. Il se seentait à nouveau très bien. Depuis quelques minutes, son agitation dont il était victime était disparue. Rudolf voyait Yunomen cligner des yeux. Elle semblait quelque peu fatiguée. Rudolf, lui, ne ressentait pas l'envie de dormir. Il était en forme. Mais c'était normal. En début d'après-midi, il avait fait sa sieste habituelle. Il se replongea dans ses pensées. Yunomen lui avait posé une question et il lui était temps de répondre.

Que répondre à cette question? Il y a tellement d'animaux que j'aime. Mais il n'y en a pas vraiment que j'apprécie plus qu'un autre.

Bin, je sais pas trop quoi dire. J'aime bien les chiens, mais pas tous non plus. Certains me plaisent davantage car j'arrive à distinguer de réelles pensées chez eux. Disons que ce sont peut-être les animaux les plus intelligents de toutes les espèces animales.

Rudolf s'arrêta car un petit "boum boum" résonnait dans sa tête. Un souvenir arivait. Généralement, cela arrivait comme cela.
Il était maintenant dans son monde., son père à ses côtés. Il remarqua aussi un oiseau sur son bras. Enfin, à son bras, au bras de son autre lui, l'autre du souvenir. Il le regarda crier "Fildz, Fildz, mange ça.". Le petit garçon qu'il était à l'époque donna à son oiseau un petit bout de viande.
Rudolf revint à la réalité. Le souvenir avait été très court mais n'avait pa surpris Rudolf. En effet, il commençait à maîtriser de mieux en mieux la venue de ses souvenirs. Bientôt, il arriverait à se les rappeler tout seul. Mais il lui fallait encore de l'entraînement pour y arriver.

J'aime aussi les aigles. A vrai dire, j'en avais un, nommé Fildz. Mais il est mort avec mes parents lors... de l'accident... En fait, les aigles sont l'espèce animale que je préfère. Ils savent être proches de l'homme et peuvent être de bons alliés.

Rudolf souriait. C'était un bon souvenir, Fildz. Il lui manquait un peu, maintenant, mais cela n'était pas grave. les souvenirs suffiraient.

Et toi, qu'est-ce que tu préfères?

Invité

Yun avait eu un chien, il y a bien longtemps, mais elle n'avait pu le garder lors de son déménagement.
-C'est vrai que les chiens sont intelligents… J'ai toujours pensé qu'il pouvaient sentir ce que nous ressentons… mais cela peut être vrai pour beaucoup d'animaux. Ils sont beaucoup plus sensibles que nous… Je pense que c'est lié à leur activité olfactive, sans nous en rendre compte, nous envoyons des messages chimiques, et ils les comprennent…

*Avoir un aigle ce n'est pas commun… C'est triste pour ses parents… Cela devait être il y a longtemps s'il en parle aussi facilement…*
Yun se souvint du temps où elle admirait, elle aussi, les grand prédateurs. Elle gardait toujours pour eux une certaine fascination, cependant elle était revenue à quelque chose de plus simple, elle avait appris à reconnaître le merveilleux dans le banal.
-Moi, j'aime beaucoup les merles… Mais c'est surtout leur chant, j'aime aussi le vol des moineaux… si imprévisible, ils peuvent changer brusquement de direction en un battement d'ailes… Rien n'est immuable…

Elle effleura de ses doigts les feuilles basses d'un noisetier.
-J'ai moi aussi été fascinée par les prédateurs… Et je le suis toujours un peu. Je m'intéresse surtout aux loups, ils ont une hiérarchie, qui paraît peut-être cruelle, mais qui est très efficace. De tout temps leurs chants ont fasciné ou terrifié les hommes. Les loups ont d'ailleurs été diabolisés et persécutés… Alors qu'ils sont très utiles…
*Je me demande s'il y en a dans cette forêt…*

-Ah oui, j'ai un rat, il s'appelle Finscath. Il est très gentil et assez intelligent pour trouver un morceau de gâteau dans mon sac. Et puis il ne prend pas trop de place.
Rudolf et Yun arrivèrent dans une clairière où les herbes folles s'agitaient lentement dans le vent en produisant un doux bruissement. La lune était bien visible ici. Yun sourit.

Yunomen semblait connaître beaucoup de choses sur les animaux. Elle devait les apprécier. Rudolf était toujours aussi impressionnée par le grand savoir de la Poufsouffle. Les prédateurs, Rudolf aimait aussi ces animaux maîtres de leur milieu et souvent forts utiles auprès des hommes.

Des messages chimiques... Je n'y avais jamais pensé. C'est sans doute possible mais jamais on le prouvera et c'est bien dommage. Mais peut-être un jour réussira-t-on à adopter à language envers eux pour nous faire comprendre. Je rêve un peu car c'est peu probable que cela arrive un jour.

Rudolf, en effet, rêvait de cela. Parler aux animaux, cela serait la plus belle des choses. Mais les capacités humaines ne le permettaient pas en ces années là. Seul le futur en déciderait.

Merles et moineaux sont quand à eux des animaux dont je ne connais pratiquement rien. Je n'ai jamais pris le temps de les observer précisément. Mais cela serait sans doute intéressant à voir.

Rudolf se mit à rêver d'un jour où il pourrait voler sans balais, libre dans le ciel. mais cela était impossible. Si il pouvait le faire, il volerait au-dessus des montagnes, explorerait toutes les merveilles du monde. Mais il fallait revenir à la réalité. C'était déjà bien de savoir manier une baguette magique.

Les loups, il est vrai, n'auraient jamais du être poursuivis. Je n'ai jamais compris pourquoi on les pestait? Moi, je les trouve beaux. On les croit assassins mais il sont nos compagnons. Mais il en reste très peu dans le monde. Ici, je ne crois pas qu'il y en ait de présent. On parle des mythiques loups-garous, mais ce ne sont pas des loups en eux-même.

Rudolf regarda la clairière où ils étaient tous les deux. L'herbe lui arrivait aux genoux. Il regarda en l'air où la Lune se pointait, belle.

Invité

*Les comprendre, ont-il quelque chose a nous dire ? Ne sont-ils qu'instinct ?*
-Les anilinguiste peuvent comprendre les animaux eux… J'ai lu un roman moldu qui parlait de communication avec les fourmis, c'est d'ailleur le titre "Les fourmis" C'était très interressant…

*Il est naturel que certains animaux en tuent d'autres… Les hommes s'indigne alors qu'il est bien la seule créature à s'autodétruire… Mais c'est aussi parce qu'il défends ses idées que l'homme se bat. Il doit trouver le juste milieu…*
-Les loups, ont les croit assassins… Et ils le sont, enfin ils l'ont été par le passé. Des loups enragés ou qui avaient déjà goûté à la chair humaine sur des cadavres lors des guerres ont tué des personnes, c'est un fait. De nos jours c'est très rare… Les gens ont peur par habitude…
*Ils cherchent un responsable… Les moutons tués soit disant par des loups le sont peut-être pas des chiens sauvages… Nous avaons tant de préjugés…*

-Prendre le temps… C'est quelque chose de si simple qu'on ne fait pourtant que rarement. Tu devrais essayer, la prochaine fois que tu fais un tour dans le parc, ou même tout de suite si tu veux, essaye d'écouter, puis de sentir, puis de regarder puis tout en même temps.
Yun avança jusqu'au milieu de la clairière et disparu dans l'herbe. Allongée les mains derrière la tête, elle regardait les étoiles.

Il était vrai que les loups avaient été meurtriers dans le temps. Mais ils s'étaient calmés. Maintenant, ils se jetaient sur d'autres proies, mais animales, cette fois. Rudolfessaya de faire ce que Yunomen venait de lui dire. Il ferma les yeux et se concentra sur la forêt pour percepter le moindre bruit. Il entendit le vent, le bruit du ruisseau où ils s'étaient arrêtés avant. Puis il entendit des oiseaux chanter, des pas sur le sol. Peut-être étaient-ce des centaures ou autre créature particulière à la forêt. Puis il rouvrit les yeux. La clairière s'étendait devant lui. Rudolf voulait temps pouvoir observer les animaux qui faisaient les bruits qu'il avait entendu. Il voulait tout voir. Sa curiosité le prenait. Ce que lui avait conseiller Yunomen était superbe. Il trouvait cela relaxant. Avant, il s'arrêtait bien mais il n'était pas trop attentif au bruit. Il s'intéressait surtout à l'image, au paysage sans se soucier des bruitages alentours. Il referma une dernière fois les yeux et souria avant de les rouvrir en regardant Yunomen.

C'est si... C'est sublime, tous ces sons. Il y a comme une vie dans la nuit. Nous, on vit le jour mais d'autres vivent la nuit, dans cet havre de paix. Merci de m'avoir fait découvrir ce plaisir intense.
Et toi, tu fais souvent cela?

Invité

Yun elle aussi écoutait, elle entendait le bruissement de l'herbe dans le vent et admirait les étoiles et la lune qui lui souriait.
-Je suis très heureuse de t'avoir fait découvrir cela. Tu verrras la journée il y a encore bien plus de bruits que tu ne peux l'imaginer, et tu remarquera rapidement d'où ils proviennent. Mais ne te crispe pas quand tu te concentre, il faut se détendre en même temps. Et ma réponse est oui, je le fait souvent, très souvent même, dès que je le peux donc dès que je suis dehors. La relaxation est aussi très importante pour moi, j'essaye de rester détendue en permanance.
*Le bonheur fugace de manger une fraise en écoutant les oiseaux chanter…Pourquoi je pense à ça ? Peu importe puique c'est agréable !*
Elle sourit à cette pensée incongrue.
-Si tu le fait à l'envers c'est très interessant aussi, tu peux te concentrer sur toi-même, sur ta respiration, sur une phrase que tu aimes bien et oublier tout ce qui t'entoure. C'est très intéressant de voir combien de temps on tient avant de se rendre compte qu'on pense à autre chose…

Rudolf essaierait de se concentrer le jour. Cela devait être tout aussi intéressant et relaxant. Il avait envie de s'allonger par terre et de refaire la même chose qu'auparavant: écouter et apprécier. Mais il ne le fit pas. Cela ne se faisait pas devant les gens. Il le ferait un jour où il serait seul, comme perdu dans son monde.

En effet, le fait de faire l'inverse doit être tout aussi relaxant. Je pense que moi aussi je le ferais souvent. Cela doit être un bon moyen d'oublier tout ses problèmes, n'est-ce pas?

Rudolf, en parlant, restait à l'écoute des bruits de la forêt. Il entendait surtout le bruissement des feuilles. Il fallait être très attentif pour entendre plus de choses. C'était comme si une porte s'ouvrait sur un autre monde plus vivant que celui dans lequel on croyait vivre.

Dommage que je n'ai pas essayé de faire ça avant. Tout ces moments de perte où j'aurais pu le faire et me perdre dans cet autre monde...

Rudolf s'accroupit pour passer sa main dans l'herbe, tendant l'oreille au moindre son. Il réussit à percepter le son de sa main passant dans l'herbe. C'était un doux glissement qui retentait dans ses oreilles. C'était comme magique pour lui. Cela lui faisait plaisir d'être là à voir et entendre ce monde qui était à ses côtés depuis tant de temps. Il se releva, un grand sourire au visage.

Et, à part ça, crois-tu aux manières des Moldus pour relaxer le corps humain?

Invité

-Oui, on peut oublier ses problèmes et même en résoudre certains. C'est très bon pour la concentration, je dirais que c'est presque un anti-dépresseur… Enfin à partir du moment où l'on aime ça, mais je pense que ceux qui n'arrivent pas à l'apprécier sont… maleureux. Enfin ce n'est que mon avis.
*Je n'arrive pas très bien à m'exprimer là-dessus, il faut dire que c'est assez indescriptible… Pour moi, d'avoir découvert cela, ça à changé ma vie… Un ensemble fortuit d'évènement m'ont menée jusque là. Est-ce par chance ? Ou est-ce du à l'éducation que j'ai eue avant ? Sûrement un peu des deux… Je me demande si Rudolf a trouvé lui aussi…*

Yun passait en revue ce qu'elle savait sur la relaxation : maîtriser sa respiration, prendre conscience du corps, détendre les muscles un à un… C'était devenu une habitude pour elle, elle n'y faisait même plus attention…
-La relaxation… Je pense que c'est plus un état d'esprit. Je connais certaines techniques mais si on y met aucune intention cela ne marche pas… Pour pouvoir se détendre, il faut comprendre pourquoi on est tendu… Mais à quoi pensait-tu exactement en disant "manières moldues" ?

Depuis quelques minutes, Rudolf et Yunomen parlaient de relaxation et d'oubli. Ce sujet plaisait à Rudolf qui se sentait particulièrement bien. Il écoutait la Poufsouffle en la regardant sans ciller. Il aimait son savoir et voulait l'apprendre. Il profitait donc de son partage sans hésiter. A vrai dire, pourquoi avait-il parlé de manières Moldues? Il se posa la question lui-même. En fait, il pensait que seuls les Moldus faisaient cela mais ce n'était pas la réalité. Car les sorciers et sorcières eux aussi pouvaient se relaxer à l'aide de massages de parites spéciales du corps. Rudolf connaissait, par exemple, le fait de masser son pouce longuement et doucement qui relaxait tout le corps et qui avait effet sur les organes du corps. Et il était sorcier. Sa question n'avait en fait aucun intérêt. Il en était désolé mais n'allait pas en faire tout un plat.

C'est pas grave; laisse tomber pour les manières Moldues. je me suis embrouillé tout seul. On parle tellement des différences entre nous, sorciers, et les autres, Moldus, alors qu'en fait nous avons tous des points communs. Nous sommes nés de la même façon et avons tous nos atouts et inconvénients. Nous savons utiliser la magie, eux utilisent des armes à feu. Sans tout ça, nous serions des êtres égaux.

Rudolf avait sortit cela du fond de ses pensées. Il avait fait une sorte de plaidoyer de l'égalité entre Moldus et sorciers. Il avait fait un long discours de ce que devaient être au début de simples mots. C'était signe qu'il était à l'aise à l'instant. Cette ballade lui plaisait beaucoup et il ne regrettait pas d'être venu en cette nuit douce.

Mais j'avoue que tu as raison pour l'état d'esprit. On est obligé d'être concentré pour le faire...

Rudolf s'arrêta. Il avait la clé de la solution. Voilà comment il pouvait faire pour se souvenir des faits passés. Il lui suffisait de se concentrer sur les bruits alentours, de s'oublier comme il l'avait fait quelques minutes auparavant et le souvenir viendrait. Il essaya de le faire. Pour cela, il se concentra, attendit quelques secondes pour être submergé dans l'atmosphère du lieu. Il entendit tous les sons de la forêt et commença à essayé de se souvenir du dernier cours de métamorphose. Cela vint très vite, en quelques secondes. Il vit Jin faire le mariole devant Mr Leblanc. Il sortit de son rêve en souriant et en regardant Yunomen. Un mot sortit de sa bouche sans qu'il ai eu besoin d'y penser.

Merci

Invité

*Etre concentré mais détendu…*
Yun fut reconnaissante que Rudolf la remercie.
*Tout le monde ne comprend pas ce que j’essaye de dire… Il est difficile d’expliquer alors que j’ai moi-même encore tant à apprendre. Je ne sais pas ce qu’il me reste à savoir mais il y a toujours quelque chose… on peut toujours monter plus haut… « Quand tu arrives en haut de la montagne continue de grimper… » C’est sûrement ça que cela veut dire… Même si tu crois être arrivé au sommet, tu peux toujours monter…*
Elle ne répondit cependant qu’un mot.
-…de rien…

Elle repensa à ce qu’il avait dit juste avant… l’égalité entre humains et sorciers…
-Egaux… Comme le dit la Déclaration Droits de l’Homme, nous naissons libres et égaux en droit… je pense que certains sorcier pourraient prendre exemple sur les humains, au moins pour ça. Je ne connais pas trop la réglementation magique, je suppose que les humains ont le même statu que nous, enfin j’espère.
Cependant, le monde est en réalité fait d’inégalités, qu’on le veuille ou non. Nous sommes tous plus ou moins doués pour quelque chose… Le problème est que certains se mettent à vouloir dominer les autres… Je pense personnellement que la solution se trouve dans le respect et la solidarité absolue…
Désolée je pense un peu tout haut… avec mes rêves utopiques… Elle soupira. Si seulement c’était faisable…

Rudolf acquiesça de la tête quand Yunomen lui dit "de rien". Il ne savait pas vraiment pourquoi il avait fait ce geste mais bon, c'était signe de sa gratitude envers la Poufsouffle. En effet, il l'appréciait bien. Pas soulante mais intéressante, dans le juste, il aimait bien ces personnes là. Il en connaissait très peu. Même gern le soulaît. Si, son père était comme Yunomen. Il savait beaucoup de choses mais ne se vantait pas de ce savoir. Le nouveau sujet évoqué était tout comme un appel à la Révolution de la part de Rudolf et Yunomen, mais ils savaient tous deux que cela n'irait pas plus loin que les paroles. car agir contre le Ministère, c'était comme se jeter à Azkaban. Et Rudolf ne souhaitait pas cela. Il était bien à Poudlard et voulait y rester jusqu'à sa dernière année d'étude. Ce que venait de lui dire Yunomen était la pure réalité. Rudolf ne pouvait qu'être d'accord avec ses propos. Et il voulût le lui faire remarquer. Il réfkéchit le temps de trois secondes à ce qu'il pouvait lui dire en accord avec ses paroles et se lança en inspirant un petit coup d'air.

Tes rêves utopiques devraient tout simplement être les fondement de la société d'aujourd'hui. Mais l'homme ne respecte pas la Déclaration de Droits de l'Homme et du Citoyen, et ce depuis 1789 et sa parution. J'ai l'impression qu'elle existe pour faire jolie et rien d'autre. Si elle n'est pas respectée, à quoi cela sert-il, on se le demande... Aujourd'hui, le but de l'homme est d'être une force supérieure. Il faut surpasser l'autre au forceps. Le signe d'égalité n'a plus de chance. Au lieu de cela, on a "chacun pour sa poire". Et si l'on ne s'en sort pas, on peut crever dans son coin. Bien sûr, tout le monde n'est pas comme cela, mais c'est tout de même le fait général de notre société aujourd'hui. Où allons-nous, je me le demande, mais peut-être un jour aurons-nous un impact sur ce futur déjà bien engagé. En tout cas, j'espère qu'un jour, l'égalité règnera sur le monde, que chacun aura une place égale avec les mêmes droits, et ainsi, la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen sera respectée comme elle se doit de l'être.

Rudolf avait fait là un long discours sans remarquer que son temps de parole avait été aussi long. Mais il était à l'aise sur ce sujet. Il était très calé là-dessus. plus jeune, e, Californie, il avait lu un tas de livres sur l'histoire de l'Europe. Il la trouvait intéressante, plus intéressante que celle des Etats-Unis qui le barbait un peu. Bref, il avait fini d'évoquer son avis sur le sujet.

Invité

Yun sentait bien la révolte transparaissant dans les paroles de Rudolf. Elle ; était plus modérée, elle avait peut-être plus foi dans l’humanité, elle espérait plus…

-Il est vrai que la Déclaration n’est pas appliquée partout, cependant les libertés fondamentales sont généralement respectées, c’est un début, ne soyons pas pessimistes… C’est peut-être chacun pour soi, mais c’est quelque chose d’assez naturel en somme, c’est de la peur. La peur de manquer, la peur du changement, la peur de l’inconnu… Je pense que c’est ça, la plus grande phobie de l’Homme, l’inconnu… Ce n’est pas étonnant puisque l’homme imagine le futur sans le connaître… (La mort étant l’inconnue par excellence, il est aussi normal d’en avoir peur…) Je pense que certaines personnes préfèrent dominer plutôt que de prendre le risque de se faire dominer elles-mêmes. De la peur, encore…

*C’est sur que je ne pourrais jamais changer le monde ! Pas toute seule. Ce n’est pas une raison pour déprimer ! Chacun doit agir à son niveau ! N’est-ce pas ce que je suis en train de faire en en discutant ?*

-Pour continuer dans l’utopie, je pense que quand tout le monde voudra vraiment être heureux et en paix nous trouverons bien un moyen. Chacun devra le vouloir réellement pour que cela fonctionne… Ca me fait penser à l’anarchisme qui est basé, contrairement aux préjugés, sur l’autogestion, c’est l’ordre sans pouvoir, pas le chaos absolu. Quand chacun saura se contrôler lui-même, la violence n’aura plus de raison d’être… Là encore je doute que ce soit possible… Pas de si tôt en tout cas…

Yunomen se redressa pour adopter une position assise, en tailleur, face à son interlocuteur.

-Je crois… qu’il faut annihiler tout désir de possession inutile, de supériorité sur autrui, et développer des émotions positives… C’est à peu près ce que j’ai déduis d’après mon expérience personnelle. Cela ressemble un peu au bouddhisme en fait…

*Voilà, on vire philosophico-métaphysique ! C’est intéressant mais ça devient vite compliqué, et finit souvent en débat… Mais je l’aurais cherché ! Ca doit me plaire en fait…*

Yun avait lu au moins autant de livres que de pages Internet, elle avait toujours été encouragée par son père à utiliser la technologie moldue qui valait bien la magie pour certains aspects. Elle s’était donc constituée une base d’information assez importante, cependant désordonnée et cela ressortait un peu dans ses propos, elle disait tout ce qu’elle pensait sur chaque sujet, ce qui formait une sorte d’arborescence.
*Pfff, c’est n’importe quoi, je parle comme je pense !*

Rudolf remarquait que lui et Yunomen était dans une sorte de débat sur la politique actuelle mais qu'ils soutenaient tous deux la même thèse mais avec des mots différents. Il toruvait cela intéressant. Jamais il n'avait des conversations comme celle-ci avec d'autres personnes. Gern était trop bête pour parler de cela. S'il y avait une seule personne avec laquelle Rudolf ai parlé ainsi, c'était avec son père. Petit déjà, ils parlaient de la vie quotidienne et exprimaient leur opinion sur le système républicain. Rudolf n'y comprenait pas grand chose puisqu'il étaity âgé de six ans mais cela l'avait intéressé et il s'était renseigné sur le sujet. Il se souvint des jours seul chez Gern où il passait du temps sur Internet non pas sur les jeux vidéo mais sur des documentaires sur la vie et sur la politique. Il avait ainsi bénéficié d'une culture étendue et très complète. S'il n'était pas venu à Poudlard et qu'il serait resté dans le monde Moldu, il serait allé à Oxford faire de grandes études. Il se replongea dans le sujet pour répliquer quelques phrases.

Mmh, quand tu parles d'un jour où les gens voudront vivre heureux, je ne sais pas si cela arrivera. On sait que les agissements de l'homme vont provoqué la disparition de ce monde. D'ailleurs, elle est prévue dans les prochains siècles. Déjà, vers 2050, nous n'aurons plus de ressources naturelles. Les hommes vont se battre pour les quelques litres de pétrole restants et la situation va empirer. Seuls les pays à la plus grande richesse réussiront à s'en sortir pour quelques temps. Je cite les Etats-Unis par exemple. Les européens vont se rendre compte du problème trop tard et vont périr un à un. Les Africains n'auront pas d'argent pour lutter contre l'augmentation du marché. Les asiatiques ne sont pas encore développés. Bref, peut-être que quand viendra la fin du monde les gens se serreront les coudes mais il sera trop tard...

Rudolf avait fait savoir ce qu'il avait à dire. Il attendait maintenant la réaction de Yunomen.

Invité

Vers la fin des temps l’argent ne servira plus à rien. Quand l’homme aura coupé le dernier arbre, empoisonné la dernière rivière et pêché le dernier poisson, alors il découvrira que l’argent ne se mange pas. C’est un proverbe indien. (Les populations les plus évoluées ne sont pas les plus sages.) On se battra plus pour l’eau et le pain que pour le pétrole…Mais ne soyons pas pessimistes, dans l’époque qui est la notre les mentalités évoluent vite, il est possible que l’on s’en sorte. En passant je pense que si ce genre de situation se présente le ministère de la magie fera bien un petit geste, enfin, ça dépendra que qui est à sa tête…
Yun commençait vraiment à fatiguer, elle ne voyait plus la lune, il devait être au moins minuit.
Bon, c’était une discussion très intéressante mais là je suis trop fatiguée pour continuer, je vais commencer à dire n’importe quoi alors il vaut mieux que j’aille dormir.
Elle se releva, s’étira et enleva de sa robe les brins d’herbe qui s’y accrochait.
Bonnne nuit et à une prochaine fois !
Yun ralluma sa baguette et laissant Rudolf avec les dernières paroles qu’elle avait prononcées, elle retourna vers la forêt en courant, libre et riante. La lueur de sa baguette vacillait au rythme de ses foulées.

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