Deux vieux amis [PV]

L'oiseau se pose sur ma main tendue, sans marquer de défiance ou de curiosité particulière, juste une dignité et une fierté splendides. J'amène ses yeux à hauteur des miens, en prenant soin d'avoir des gestes lents, mesurés. Nous, centaures, avons toujours eu une relation privilégiée avec les animaux, et nous pouvons communiquer avec eux si nous le souhaitons, mais cet aigle royal est bien au-dessus des êtres vivants normaux. S'il m'aide à joindre Elmound, ce sera uniquement de son plein gré... Je pourrais appeler un animal moins fier et lui nouer un message à la patte, comme le font les sorciers. Mais je ne suis pas un sorcier.

- Vole vers le château, vers Elmound. Mène-le vers moi...

L'aigle me transperse de ses prunelles d'ambre, lance un cri rauque et prend brusquement son envol. Je le regarde battre des ailes, planer sur un courant aérien, et les arbres le cachent à ma vue. Elmound ne devrait pas mettre longtemps à comprendre qu'un oiseau doté d'une telle majesté ne peut avoir été envoyé que par l'un d'entre nous... Je fais lentement le tour de la petite clairière, laissant mes mains caresser les troncs, jouissant simplement du moment présent. Le vent fait doucement bruire les feuilles, quelques oiseaux font entendre leur pépiement, un petit animal marche précautionneusement sur les feuilles mortes... Partout, la Vie pulse, m'emplissant d'un contentement sans bornes. Je caresse un instant l'idée de m'échapper de mon enveloppe corporelle afin de plonger dans ce noyau de consciences vibrantes, mais j'ai pour l'heure d'autres tâches à accomplir.

J'entame un trot régulier vers le château, m'éloignant à chaque foulée un peu plus de la vallée dans laquelle j'ai toujours vécu avec mon troupeau. Elle est déjà lointaine, puisque j'ai entrepris mon voyage il y a déjà plusieurs heures, et la distance n'est rien à mes yeux ; pourtant je ressens un vague regret à l'idée de ne pouvoir y retourner avec Elmound... Regret, ou appréhension ? Nous ne nous sommes encore jamais vus en dehors du cercle du troupeau.

Je me rapelle nos jeunes années. J'étais seul de mon âge, les enfants ayant toujours été rares chez nous, et sa venue fut un tournant dans ma vie. Il avais quatre ans de plus que moi mais n'a jamais fait preuve de dédain à mon égard ; il m'a d'ailleurs prodigué plus d'attention et d'affection que je n'en aurais attendu de la part d'un homme. Ses dons de prescience étaient bien plus développés que les nôtres, et s'il a au début exercé sur moi un mélange de fascination et de crainte, ces sentiments se sont vite mués en attachement, et il a été pour moi le frère que je n'aurais pu avoir, malgré toutes nos dissemblances. Quand il nous a quittés pour rejoindre le monde dont il était issu, une page de mon enfance a fini de s'écrire.

Mais j'attendais toujours avec impatience ses visites annuelles dans notre vallée. Et c'est avec un plaisir non dissimulé que j'anticipe notre proche rencontre.

Ma course m'a mené suffisamment près du château, et je ralentis peu à peu, m'arrêtant tout à fait quand la lisière du bois se fait visible. Il devrait bientôt arriver...

-En retard vieux frère.

Murmura Elmound, déjà assis sur une souche légèrement à l'ombre.
Un grand sourire sur les lèvres, le professeur Silver inclina vaguement le menton en guise de salut et sautant à même le sol, il se teint bien droit, le plus possible du moins, devant l'immense silhouette du centaure. Il avait tellement attendu de le revoir ! Ces derniers temps plus qu'auparavant. Devant un centaure normal il n'aurait pas commis cette imprudence, mais c'était Ivyonn qui se tenait devant lui. Une main sur le poitrail puissant de la créature, il apposa l'autre sur son torse humain et ramena les deux contre son coeur. Puis il s'inclina à nouveau avant de se reculer quelque peu pour admirer son visage.

-A chaque fois tu deviens plus un sage et moi je cours vers la folie. Voilà que nous vieillissons alors que vous n'avez de cesse de rajeunir.

Elmound était à peu près frais ce matin là.
Il savait que l'immense créature aurait horreur de le voir dans son état second, l'attitude qui était presque devenue son quotidien par ces jours sombres. Mais il y avait quelques jours de ça, Elmound avait perdu celui qui était "son fils adoptif". Le jeune Raven était mort et il n'encaisserait pas le choque si facilement. Étouffant sa tristesse cependant, il détourna le regard, se concentrant sur le futur. Mais face à tout ce désarroi, il n'arrivait pas à lire ces flux temporels constants qui le traversaient sans cesse et il savait qu'Ivyonn sentirait son trouble. Il resta pourtant intègre, la sagesse était de lui expliquer, tout simplement. Si Elmound faisait des détours, il savait que le centaure lui, n'en ferait aucun.

-J'ai perdu un fils ... Il y a une nuit ou deux. L'école est en deuil. Ivyonn je sais que ma demande va te faire peur mais ... J'aurais besoin que tu restes à mes côtés quelques temps. S'il te plait, à l'issue de nôtre entrevue, je te le demande comme un frère, ne retourne pas dans les bois.

Puis il se remit à le fixer, miroitant son besoin à travers ses pupilles d'ordinaire presque glacées. Malgré ses efforts pourtant, le sorcier sentait encore l'alcool à plein nez, imbibé depuis si longtemps que l'odeur virile qui était sienne le suivait de partout. Même quand ça faisait des heures qu'il n'avait rien bu. La douche aussi, aujourd'hui, devait lui faire défaut. Ses cheveux gras pendaient devant son visage, à peine ondulé, lui donnant l'air d'un rôdeur du Nord. Mais il restait fier, dans sa décadence. Elmound était un paradoxe constant entre l'honneur et la déchéance, la gloire et la disgrâce ... Il savait que ce qu'il venait de demander était surhumain pour la créature qui se tenait devant lui, mais au fil des ans, il savait aussi que la curiosité de son ami s'était affinée de façon telle qu'il ne pourrait peut être pas résister à l'envie de découvrir un monde pour lequel il a eu tant de questions, tout autant parfois que de "mépris" ?

-Tu sais très bien que je ne te demanderais pas pareil service si ce n'était pas pour moi de la plus haute importance mon frère ...

Un sourire se dessine sur mes lèvres quand j’entends la voix d’Elmound résonner dans mon dos. J’aurais pourtant dû savoir qu’il m’avait vu dès que j’avais pris la décision de lui rendre visite… Non, je le savais. Mais une part d’égoïsme en moi avait espéré pouvoir une fois le surprendre. Egoïsme, ce n’était pas le bon mot. Plutôt fierté de centaure. Notre honneur qui ne pouvait souffrir qu’on soit aussi prévisible pour un humain… Sauf que ce n’était pas n’importe quel humain. Pas lui. Grand visionnaire, élevé parmi nous. Un membre de ma famille, qui avait été trop longtemps loin de moi. Je me retourne…

Atterré. Je suis atterré. Qu’est devenu Elmound ? Où est le fier jeune homme que j’avais connu, admiré, aimé ? Pourquoi a-t-il été réduit à cela, cette… cette déchéance ?
Pétrifié par l’incompréhension, je le regarde me saluer, sans même penser à répondre à ses gestes. Le contact entre centaures est rare, très rare, peut-être même trop, mais la relation qu’Elmound et moi avons développée est particulière, et il aurait pu m’étreindre sans que je ne me dégage de ses bras. Mais cette odeur, cet aspect négligé… Une loque. Mais une loque noble. Il se tient toujours aussi droit que dans mon souvenir, bien qu’il lui manque un bon demi-mètre pour pouvoir me regarder dans les yeux. Il parle toujours avec ce mélange de fière arrogance et de sagesse au fond de la voix, bien qu’il ait perdu ses notes d’humour ironique. Et il a toujours un regard décidé, dans lequel transparaissait parfois sa puissance. Bien qu’aujourd’hui ce soit la tristesse qui le peuple.

- Le visage aux deux garçons.

Dans un murmure ces mots m’échappent. Je hoche la tête comme s’ils étaient porteurs d’un sens caché. Le fils dont parle Elmound est l’un de ces deux garçons, que j’ai vus tomber il y a quelques nuits. Lequel ? Peu d’importance. Si quelque chose doit compter, ce sont ses paroles. La demande qu’il a exprimée, et que je ne peux refuser comme je ne peux l’accepter. Chassant de mes pensées l’état misérable de mon ami, de mon frère, je me force à considérer sa demande.
Rester à Poudlard. J’y avais pensé.
Souhait puéril.
Je m’en rends compte maintenant qu’il ne s’agit plus de pensées effleurées mais de mots lancés. Quitter ma forêt. C’était pour moi une manière de me démarquer de mes anciens. Mais j’ai bâti ce phantasme de fuite sur des raisons pourtant solides. Et Elmound vient de m’en donner une autre. Pourtant…
Je m’écarte, nerveux, claquant des sabots, piaffant presque comme un jeune poulain impatient. Ma nature me pousse à changer le choix que je fais mien à chaque nouvelle pensée.

Le feu mourant. Le serpent qui menace Poudlard. L’aiglon qui noircit en son sein. Et les deux garçons au visage unique.

Je ne peux rester inactif quand tant de signes s’allient pour me guider jusqu’au château.
Levant une main, je la pose sur un tronc à mes côtés et laisse sa sérénité m’envahir. Une fois mon calme revenu, j’avance jusqu’à Elmound. Mon ami, mon frère. Nous sommes chacun dépositaires de la confiance de l’autre, et je ne le trahirai pas. Enserrant sa tête entre mes deux paumes, je me penche jusqu’à ce que nos deux fronts entrent en contact et je reste ainsi quelques secondes, avant de me relever et de murmurer ;

- Bien sûr que je resterai, mon frère. Aussi longtemps qu’il le faudra…

Un sourire étira les lèvres d'Elmound.
Il prit alors cet air charmeur, profondément crapuleux mais qui témoignait d'une assurance sans borne. Il n'avait rien perdu de sa malice humaine, de cet air d'enfant éternel qu'il ne perdrait jamais. Car en présence de son frère centaure, Elmound était comme ... Comme un enfant ? Les centaures prenaient les hommes pour des nouveaux nés, il avait certes gagné la confiance de celui-ci, mais en si peu de temps déjà il avait tant à apprendre de lui.

-Tu sais Ivyonn, il s'est passé bien des choses pour moi depuis que je vous ai laissés. Je voudrais te proposer de comprendre, mais j'aspire avant cela que tu vois ce dont je parle. Car ce me semble là une seule façon de t'y faire parvenir.

Et inspirant profondément le prophète tendit une main, une seule.
La fixant droit devant lui, il s'intimida de la voir irradier un court moment. Il allait partager ses visions avec Ivyonn mais il voulait aller encore plus loin, en lui permettant de voir certains de ses souvenirs. Une chose impossible avec la simple vision du future, mais Ellana lui avait dans le temps appris à le faire. Aussi il offrait sa mémoire au centaure, comme ça, sur un plateau d'argent. Elmound savait qu'Ivyonn détenait en lui la sagesse pour n'en faire qu'une noble besogne.

-Je te l'offre mon frère, c'est tout ce que j'ai à te donner ... Et je m'en excuse.

Il avait été un auror renommé, un mari aimant, un père comblé. Et en deux temps, il avait tout perdu. Il était devenu un homme détruit, un incompris et un amant. Les choses se faisant, il avait tout oublié, sa vie passée, sa vie présente, même il ignora de continuer à scruter son futur. Le monde est sur le point de s'écrouler sur lui même, en Angleterre ... Ivyonn devait le voir avant d'aller plus loin.

Musique.

Un simple sourire, et pourtant, si vivant, si sincère, si aimé. Sous la couche crasseuse qui couvre mon frère, je peux maintenant, grâce à ce plissement des lèvres, voir l’ossature royale du visage, et quand je plonge mes yeux dans les siens, son assurance et son pouvoir me frappent un instant.

Je n’avais jamais réalisé à quel point il m’avait manqué. Son humanité était aux yeux de notre peuple son plus grand défaut, mais aux miens, c’est encore ce qui me le rend le plus cher. Différent des miens ? Oui, je le suis. Avoir été élevé avec un petit homme m’a marqué au plus profond de moi-même, sa présence a modifié mon éducation, ses idées et ses sentiments ont formé mon esprit différemment des esprits de mon peuple, puisque leurs idées et leurs sentiments étaient différents, ou du moins s’appliquaient à des choses différentes. Au plus profond de mon âme, je suis centaure, fils de centaure. Mais en chaque parcelle de mon âtre, je suis frère d’homme. Et, entre tous les hommes, frère de celui-là. Unique. C’est pour cela qu’il a été accueilli parmi nous. Unique, et puissant. Plus que moi, je le sais, je l’accepte, sans aucune arrière-pensée, et je l’aime tel quel.

Il a changé. Il a… mûri. Rapidement au regard des centaures, car nous pensons non pas en années mais en générations, en dizaines de générations. Peut-être est-ce cela, la sagesse ? Penser autant à ses enfants et aux leurs qu’à nous-mêmes ? Peut-être. Mais la question est futile en cet instant. Sa main tendue vers moi, je la regarde, longuement, et à travers elle, j’examine les raisons pour lesquelles Elmound voudrait me faire partager ces connaissances. Je lève mes doigts, les suspends un instant au-dessus des siens, mes yeux plongés dans les siens. Puis, doucement, j’opère le contact. Celui-ci est doux. Pas apaisant, car ce qu’il transmet est aussi sombre qu’il est parfois lumineux, mais doux. C’est comme de tirer un voile qui dissimulait un objet qu’on connait. On savait ce que c’était, et maintenant, on peut le placer. Ces souvenirs, ces visions qu’il m’offre, elles s’imposent délicatement à ma mémoire, prenant lentement une place qui a toujours été leur. Les visages et les mots défilent dans mon esprit : une femme d’une grande beauté, une plus jeune au visage sain et avenant, le visage aux deux garçons qui enfin prennent un nom dans mon esprit. Les sentiments qu’Elmound a éprouvé lors des tournants importants de sa vie, je les éprouve, un peu, et ils me surprennent un peu. Il est humain. Il a les émotions d’un humain. J’ai tendance à l’oublier, tellement ce que je connais de lui est différent de l’image que j’ai des hommes.

Le passé s’efface, lentement, et d’un coup l’avenir se dresse à sa place. C’est différent de mes visions habituelles. Je perçois le futur dans la nature et les astres, dans le bruissement des feuilles et le scintillement des étoiles ; je le perçois comme le perçoit un centaure. Mais cette fois, je le découvre par les yeux d’Elmound : de flamboyantes images chargées de connaissances, s’imposant à mon esprit, loin des délicates impressions et des esquisses que me laissent mes contacts avec le futur. C’est différent… Et je comprends comme je n’ai jamais compris à quel point le pouvoir de mon frère est immense, bien plus que le nôtre, bien plus que la plupart de ceux qui ont déjà foulé cette terre, et les terres d’autres mondes. Je retire ma main, recule, affolé, mais reprenant les plus vite possible le contrôle de mes esprits, en chassant les visions de feu, les symboles maléfiques, les créatures surnaturelles.

- Ça…

Une telle puissance dévoile des événements d’une ampleur similaire. Des événements terrifiants. Mes propres visions m’avaient montré les mêmes choses, mais d’une manière bien plus imprécise. Grâce au don d’Elmound, je vois ce que mon frère a vu, et que cela confirme mes prémonitions ne me rassérène pas. J’aurait préféré croire que je me trompais - mais un centaure ne se trompe jamais.

Maintenant que j’ai vu cela, on pourrait se demander si j’oserai tenir la promesse que je viens de faire, étant donné que j’ai eu un aperçu de ce que j’aurai à affronter. Sauf que je n’ai qu’une parole. Et que parmi les visions d’Elmound,pour la première fois, je vois non pas l’avenir du monde mais le mien. Pour la première fois, je commence à entrapercevoir ce que sera ma propre voie.

- Et je suivrai cette voie, Elmound. Pour toi, je la suivrai, aussi loin qu'il le faudra, à tes côtés. Mon frère...

Une poigne, une seule.

-Nous avons tissé le lien, comme deux frères. Nous n'avons pas vu le monde à la même portée, mais nous l'explorons chaque jour un peu plus ensemble, liés, unis, comme deux frères. Je vois dans son regard la confiance, et pourtant, je me sens indigne de ce qu'il m'accorde une fois de plus. Pourquoi voit-il en moi autant de vertu que je ne saurai jamais en imaginer à mon égard ... Je suis quelqu'un de défait, d'impur, trahi, retourné, malmené par le passé. Et mon futur ne m'en dit guère trop sur tout le mal que j'ai encore à éprouver. Peut-être ai-je peur de voir. Mais s'il est là, à mes côtés, la confiance pourrait me reprendre à nouveau. Peut être un jour serai-je encore le grand homme que je fus, avant tout ce qui m'évinça de la voie des héros.

Elmound avant de lâcher son frère de lait lui adressa le plus fin des sourires, celui de la fierté, de la confiance mutuelle établie par le silence d'une évidence. Ils se comprenaient sans parler. Ivyonn répondait présent, une fois de plus. Comme il l'avait toujours été pour lui. Exceptionnellement, le professeur ne se sentit plus honteux de mériter cette aide. C'était la plus logique et la plus forte qui soit à ses yeux.

-Si je peux convaincre une centaure, tu me donnes l'espoir de persuader le monde. Je veux que tu saches que les choses ne seront pas simple mon frère. Le directeur de Poudlard est fatigué, trop vieux sans doute pour dissimuler sa malice aux yeux du monde. Je sais que Dumbledore a un plan. Mais en attendant d'en découvrir les prémices, si j'en ai l'intelligence un jour, je sais que nombre de batailles nous attendent. Mon peuple ne sera pas le seul touché, tu sais ? Les tiens ont un rôle à jouer ... Et tu m'apportes l'espoir et par la même : Le réconfort.

Elmound pensa alors à Kunga, son élève.
Ils avaient en eux cette lueur intarissable qui s'était affaiblie en son coeur. Cette pureté nouvelle que l'usure n'avait pas grignoté. Peut être tiendraient-ils le front bien mieux que lui. Et malgré ça, il sentait bien au fond de lui que son expérience était l'atout dont ils avaient tous besoin.

-Il va falloir protéger Poudlard, par diverses procédés, même les plus rustres et les plus inattendus. Voldemort et ses sbires ont fait une brèche une fois dans nos protections, je les sais capable de recommencer. Mais cette fois, nous devrons nous tenir prêt. L'art de la guerre ne se joue pas au front, les préparatifs peuvent en déterminer l'issue s'ils sont rondement menés. As-tu déjà entendu parler de ces batailles gagnées sans avoir eu lieu ? C'est ce à quoi j'aspire pour ces lieux. Poudlard recèle des futurs talents du monde magique, ils sont formés ici et bien plus que les protéger, je dois les préparer à la cruauté qui les attend.

Le sorcier désigna alors l'école au loin. Illuminée par un unique rayon solaire.

-Allons ensemble, je t'offre le poste que tu désires. Ensemble nous ferons de grandes choses. Comme avant.

» Entre deux arbres...(pv Mara)
» *Salle de classe vide* La princesse et le vieux serpent [PV]