[Londres, dans la nuit] Quant le soleil se couche (pv)

La nuit était tombé laissant derrière elle toute l'agitation et le bruit de la nuit passée. Liz marchait dans les rues de Londres profitant du calme environnant. Elle passa dans un square et s'assit un instant profitant du plaisir qu'elle ressentait à pouvoir être seule dans le calme. Déjà petite, alors que la plupart des enfants avait peur du noir et tout ce qui allait avec, elle adorait la nuit, elle s'était même demandé pourquoi elle ne pouvait pas dormir le jour plutôt que la nuit avec pour compagnie la lune et les étoiles. C'était un rêve de gamine et les choses avait bien changé maintenant mais elle ressentait toujours autant de plaisir et d'exitation lorsqu'elle voyait le soleil se couché.

Et je dessinais, même quant la lumière était presque inexistante, je dessinais...

Sa mère lui avait dit un jour qu'elle était vraiment déconnecté du monde et de la vie réelle, que c'était une rêveuse et que ça, c'était sa plus grande qualité.

Mais je ne suis plus... Enfin si peut-être un peu... au fond de moi.

Liz cachait beaucoup de chose au fond d'elle et plus le temps passait, plus elle se découvrait, elle avait même finit par penser qu'elle n'était pas le monstre qu'elle penser être.

Qui l'aurait cru ?

La réunion de la F.D.G. venait de se terminer et rien n’avait pu apaiser la fureur du gobelin suite à la nouvelle qu’il venait d’apprendre.On lui avait communiqué la mort d’un de ses cousins oeuvrant en Suède, mais ce qui le mettait véritablement fou de rage était la cause du décès : une soi-disante bavure d’un auror qui, dans le feu de l’action, l’aurait projeté du haut d’une falaise. En vérité, cette descente ministérielle avait pour seul but de montrer l’exemple aux gobelins porteurs de baguettes.
Toute cette histoire donnait à Gringott l’envie de montrer l’exemple, lui aussi, mais il hésitait entre un massacre de moldus et entre un « simple » meurtre de sorcier.
Personne n’avait intérêt le déranger dans ses pensées, ou il aurait bien du mal à réfréner ses pulsions destructrices…
La nuit était déjà tombée, et peu à peu, au prix de longues minutes de marche intensive sans destination précise, il commença à apaiser ses ardeurs.
Il choisit finalement de tout laisser tomber, de rentrer chez lui tranquillement pour préparer ses plans futurs, et tout ce serait bien passé s’il n’avait pas choisi ce square pour transplaner, le même précisément où une jeune sorcière avait choisi de s’isoler un moment.
Les gobelins n’étant pas nyctalopes, il heurta de plein fouet la jeune femme, ou du moins il heurta de plein fouet ses jambes, car il était difficile d’arriver plus haut pour un gobelin…
Jurant dans sa langue natale, il recula de quelques pas et leva la tête.
Immédiatement, toute sa rage se réanima ! Elle avait à peine eu le temps de s’endormir, et cela la rendit encore plus forte et dévastatrice.
Ses yeux jetaient des éclairs, sa démence était à son paroxysme et l’énergie magique générée grandissait de seconde en seconde !
Il brandit sa canne, qui servait aussi de baguette, vers Liz Elsa Fortwood et d’une voix étonnamment puissante lui cria :

Vous n’auriez JAMAIS dû être là !
Je vous laisse dix secondes pour vous expliquer et ensuite…

Vous périrez de mon courroux dévastateurrr !
Soyez heureuse car vous serez le premier exemple d’une longue liste !

Liz respira une bouffée d'air lorsqu'elle sentit quelque chose ou plutôt quelqu'un la heurter de plein fouet enfin heurter ses jambes de plein fouet pour être exacte. Elle n’eut pas le temps de réaliser ce qui s’était passé ou même d’analyser la chose qui l’avait heurter qu’elle entendit crier.

"Vous n’auriez JAMAIS dû être là !
Je vous laisse dix secondes pour vous expliquer et ensuite…

Vous périrez de mon courroux dévastateurrr !
Soyez heureuse car vous serez le premier exemple d’une longue liste !"

Non mais pour qui il se prend.

Comment ça je n’aurais pas du être là, j’ai le droit d’être où je veux quand j’en ai envie sans avoir besoin de m’expliquer.

Liz lança un regard noir à la chose qui s’avérait être un gobelin.

Si on peut même plus être tranquille la nuit.

Le gobelin fulminait, et cela était tellement visible dans ses expressions que voir de la fumée sortir de ses oreilles à la façon des dessins animés n’aurait sûrement choqué personne. Dans cette situation, il commençait à devenir incontrôlable, totalement incapable de réfléchir, n’agissant plus que par intuitions et autres pulsions bestiales : il illustrait tout simplement la réputation d’êtres assoiffés de sang qu’avaient eu les gobelins à certaines périodes de l’histoire.
La réaction parfaitement réfléchie et sensée de la pauvre femme acheva de l'énerver : il tremblait presque de fureur.
Accompagnant ses paroles d’un petit mouvement de baguette, il siffla entre ses dents, sur un ton méprisant :

Petite Insolente !

Il se retourna alors, montrant le dos à Liz, et marmonna dans une véritable mise en scène hollywoodienne :

Vois, VOIS ce qu’il en coûte de tenir tête à un gobelin !

Puis dans un mouvement très rapide il pivota de façon à se retourner vers Liz et avec une dextérité non soupçonnée, la pointa un instant avec sa baguette pour changer de cible un centième de seconde avant que l’éclair rouge ne sorte de la baguette :

INFLAMARE !

La sortilège toucha une maison moldue qui se trouvait quelques dizaines de mètres plus loin. Le feu apparu et dans une grande explosion consuma instantanément une bonne partie du mur qui vola en une pluie de braises ardentes. Cet effet ne s’obtenait qu’en utilisant une grande quantité d’énergie magique, mais le gobelin ne semblait pas trop éprouvé. Rapidement, le feu attaqua le reste de la demeure qui de toute évidence ne tiendrait pas le coup. Quant aux habitants, le temps de se réveiller et de réagir, ils seraient déjà morts asphyxiés, si l’on ne faisait rien.
Un sourire apparu aux lèvres du petit être.
Il contemplait son œuvre, et ne s’intéressait même pas à la réaction immédiate de l’humaine, qui s’était probablement attendue à recevoir un sortilège.

Il m’a semblé comprendre que vous, sorciers, ne nourrissiez pas forcément un profond amour pour vos semblables moldus…
Quant est-il pour vous ?
Vous pouvez les sauver, si vous le désirez…
Ce ne serait pas bien compliqué…
Mais peut être est-il temps de passer un cap pour vous…
Autrefois, ils vous rejetaient, vous haïssez…
Ils tentaient par tous les moyens de vous exterminer…
Peut être l’avez-vous oublié ?
Et pourtant, vous les protégez, ou du moins c’est ce que votre ministère prétend….
Que pensez-vous d’eux, Mademoiselle… Mademoiselle comment au juste ?

Liz vit le gobelin pointer sa baguette sur elle puis finaalement changer de cible faisant brûler une maison voisine.

Un fou... c'est un fou.

Bien malgré elle, un sourire s'étira sur son visage alors que le gobelin commençait un monologue où il était question de l'amour que portait les sorciers aux moldus.

"Que pensez-vous d’eux, Mademoiselle… Mademoiselle comment au juste ?"

Mademoiselle Fortwood...
Si vous voulez tout savoir je ne les porte pas dans mon coeur...
Et il est hors de question que je les aide, tout les moldus du monde serait menacé de mort que je ne bougerais pas le petit doigt pour les aider.
A mon avis le monde se porterait mieux sans eux.

Il serait préférable d'oublier que j'ai moi-même été élevé par des moldus.

Gringott retint un petit rire nerveux. La réponse de la jeune sorcière lui plaisait, et c’est ce dont il avait besoin pour continuer ses tirades.Tout en parlant, il se massait le menton de ses longs doigts.

Bien, bien, vous avez raison Mlle Fortwood…
Et puis pour être honnête, je ne vous aurai jamais laissé les sauver…

A nouveau il éclata de rire, mais l’on sentait plus de sadisme dans le ton que de réel amusement…

Je crois que vous avez plutôt bien résumé ce que les gobelins pensent de vous, sorciers…
Pourtant, sorciers et moldus font partie de la même espèce…
Alors imaginez bien que notre haine n’est que décuplée…

Il se mit dès à présent à fixer le feu qui prenait, comme si le reste n’existait pas.

Il n’est pas obligatoire que nous ayons à nous affronter… que dis-je, que j’aie à vous tuer, ma chère Mlle Fortwood…
Que pensez-vous du ministère, ou plutôt de ce nouveau ministre, Lancaster ?

"Il n’est pas obligatoire que nous ayons à nous affronter… que dis-je, que j’aie à vous tuer, ma chère Mlle Fortwood…
Que pensez-vous du ministère, ou plutôt de ce nouveau ministre, Lancaster ?"

Pour ma soirée tranquille c'est rapé.

Liz soupira, qu'avait-elle donc fait pour mériter de passer ses instants de tranquilité avec un gobelin qui commençait à la fatiguer.

Ce que je pense du ministère et du ministre, disons pas que du bien.

Elle aurait pu aussi bien dire que du mal à cause de cette haine profonde qu'elle ressentait pour ceux qui disait vouloir changer les choses et d'autres trucs qu'elle n'avait pas cru bon de retenir.

J'ai horreur des gobelins aussi...

Encore une fois, il était plutôt satisfait de cette réponse.
Il ne semblait pas se rendre compte que la jeune femme ne faisait que répondre à ses questions sans plus d’engouement.
Ses souhaits étaient exaucés, on ne le contrariait pas, tout allait donc bien dans la tête du vieux dément…
Cependant, il commençait déjà à s’ennuyer, son humeur était comme toujours très changeante, et l’engouement provoqué par l’incendie était déjà passé. Une famille de moldus, cela avait si peu d’importance…
Il avait une petite idée en tête, à laquelle il comptait bien faire participer Liz…

C’est bien ! Très bien, oui, très bien…
Vos idées vous rendent un peu moins antipathique pour moi !
Pour ce soir, je ferai abstraction de votre désolante humanité…

Car je m’ennuie déjà, et j’aurai bien besoin de me défouler…

Allons dans le centre ville… Nous ferions travailler un peu ces oubliators, puisqu’ils aiment tant modifier le passé !
Hin hin…

Gringott commença alors une petite série de bruit en tout genre qui signifiaient probablement qu’il était en réflexion profonde, ou peut être en pleine crise d’hystérie étant donné la façon dont il ne cessait de regarder de tous les côtés en se frottant les mains…
Tout à coup, son visage s’illumina :

Ca y est ! J’ai notre occupation !
Que diriez-vous que, chacun notre tour, nous détruisions une maison moldue de la manière la plus impressionnante possible ?
Cela promet d’être excitant…

Qu’en dîtes-vous ?

Une lueur nouvelle brillait dans son regard : il ne pourrait pas se retenir longtemps de jeter un sort : c’était cette lueur si étrange qui précédait la déstruction…

"Que diriez-vous que, chacun notre tour, nous détruisions une maison moldue de la manière la plus impressionnante possible ?"

C'est bien ce que je pensais, il est cinglé.

Cependant, Liz ne pouvait pas cacher que l'idée lui plaisait, détruire des maisons moldus, quoi de plus passionnant pour continuer une soirée qui s'annonçait raté.

Pourquoi pas...
C'est une bonne idée et puis ça fait longtemps que je ne me suis pas abandonner à mon passe-temps favoris.

Pour cause de dépression, franchement je ne vois pas ce que je me reprochais c'est tellement plaisant de tuer et de détruire.

Liz était très changeante, certain jour elle pouvait se montrer genti lle et compréhensive et d'autres elle était tous le contraire.
Liz sourit.

A vous l'honneur.

« A vous l’honneur. »
Les yeux du gobelin se mirent à briller.
Il regarda la jeune fille, puis un sourire sadique se dessina sur son visage : il venait de décider de quelle façon il allait exercer son art.
Rapidement il chercha une maison qui lui conviendrait, et en trouva une qui par chance réunissait toutes les conditions requises pour être le réceptacle de son talent destructeur. Des lumières brillaient à certaines fenêtres, et la présence d’un étage suggérait celle de petits hommes…
Quel dommage de gâcher la vie de si jeunes âmes…
Mais quel soulagement aussi de savoir que d’éventuels sorciers vont mettre fin à leur carrière d’oppresseur avant même de la commencer…

Je suis sur que vous n’aviez jamais pensé à cela…

Il pointa soudainement sa canne non pas sur la maison mais justement à quelques mètre de celle-ci, et renouvela l’opération en face :

Marvelus ENERGIA !
MARVELUS ENERGIA !

Deux boucliers d’énergie se formèrent ainsi face à face de chaque côté de la maison.
Ils n’étaient pas opaques mais reflétaient tout de même les images….
L’usage de départ du sort avait bien évidemment été détourné, mais à quel usage ?
Le gobelin n’attendit pas pour l’expliquer :

Vois, VOIS LA SUPÉRIORITÉ DES GOBELINS !
Il lâcha sa canne-baguette, fit quelques gestes ésotériques des mains puis cria avec une vitesse et une force hors du commun :

FLAMBIOSGLACIOS !

D’une de ses mains sortit une impressionnante flamme bleue dévastatrice, et de l’autre des énormes pics de glace à une température incroyablement basse !
Les sortilèges atteignirent comme prévu leurs boucliers réflecteurs respectifs qui les reconduirent l’un vers l’autre, prêt à faire revivre la confrontation éternelle du feu contre la glace, du bien contre le mal…
Et comme toujours, dans ces affrontements, il y avait des victimes piégées qui subissaient un conflit qui ne les concernait pas…
Ce soir-là, ce fut cette maison, et ses occupants…

Le choc frontal des deux éléments fut si puissant qu’il détruit l’habitation presque instantanément. Elle avait fondu, gelé, implosé, avant de partir en poussière.
Ne restait plus qu’un amas de cendre mêlé à de la grêle.

Le combat était égal, et le bâtiment, empêtré dans sa neutralité n’avait rien changé au cours des choses : quand on ne peut éviter les conflits, il faut y prendre part.
Un bon enseignement que Gringott ne tarderait pas à transmettre à la communauté gobeline…

[hj: je suis vraiment, vraiment désolé pour le retard. En plus, la réponse est courte.]

Vois, VOIS LA SUPÉRIORITÉ DES GOBELINS !

Liz regarda le gobelin détruire la maison d’une manière plutôt innattendue.

Pas mal, je dois l’admettre.

Liz réfléchit un instant puis s’approcha de la maison la plus proche, elle pointa sa baguette légère.

Tourbimos

Un tourbilon sortit de sa baguettre se dr=irigeant vers la maison, après avoir secoué la maison, il continua son avancé vers les autres maisons.

Tout réside dans l’angle où l’on vise. Mais, j’ai l’habitude de faire mieux, je ne suis pas très inspiré ce soir.

Je suis fatiguée surtout.

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