Petit coin de la Marvelous Str, de nuit, que se passe-t-il ?

Invité

Une ombre colorée, c'est le moins qu'on puisse dire, avançait en silence dans les rues, au milieu des moldus les plus simples... Un chapeau en bois de forme conique très large, un manteau à fleurs tout neuf acheté suite à un petit ennui dans les bois de Pré-au-Lard simplement enfilé sur son dos, les manches flottantes sur son passage. Diduu regardait en l'air, avec la mine enjouée d'un enfant qui découvre un des mystère de la vie : l'eau tiède, comment faire des crêpes,...

Wow ! Cette ville est vraiment gigantesque ! Mais il a fallut des siècles pour construire une si vaste structure, je ne vois pas comment ça pourrait en être autrement... Oui, je crois qu'en histoire on m'avait raconté que Londres existait depuis au moins... je sais plus... deux cent ans ?! Oui, au moins...

Que toutes les mauvaises langues se taisent. Non, cette fois-ci, Diduu ne s'était pas perdu. Non, cette fois, il était partit en exploration de cette ville qu'il connait depuis tout petit mais où il ne mettait les pieds que pour aller au Chemin de Traverse.
Il était bientôt 23 heures quand il atterrit à la rue qu'un panneau indiquait comme étant la Marvelous Street. Il marchait depuis 9 heures du matin déjà. Si, si, c'est possible : il espérait traverser tout Londres et revenir avant manger mais son insensibilité au temps qui passe couplée à sa mauvaise appréciation des distances l'avaient mené ici, à cette heure-ci. En plus, au départ, il était tellement sur de lui qu'il avait prit soin de ne pas prendre son vélo pour faire un peu de sport. Là, au moins, il ne s'était pas trompé... Heureusement pour lui qu'il était quand même sur le chemin du retour.

Pfou... Je vais avoir les mollets dans un état ce soir en rentrant... Quoique ce soir, c'est même pas sur. Il se dessina un petit sourire au coin de sa bouche, sa propre bêtise l'amusait beaucoup, et il profita de la présence d'une palette en bois pour s'assoir un peu contre le mur. Il se massa un peu les jambes pour aider le sang à circuler.
Il sortit sa baguette et pensa l'ombre d'un instant utiliser le sort "Morphinius" pour se faire disparaitre la douleur. L'ombre d'un instant seulement, juste le temps qu'une petite lueur soit émise, puis il se ravisa. Non, pour lui, la douleur était une nécessité et il ne servait à rien de la faire partir artificiellement. Les sensations sont des indicateurs précieux qu'il ne faut pas trop bidouiller, surtout que là il ne s'agissait pas de maux trop graves... En plus il se rappela qu'utiliser sa magie devant les moldus est interdit.

J'espère quand même que personne ne m'a vu...

Il se releva, fit quelques étirements pour aider ses cuisses et se prépara à repartir.

Je suis dingue ! Si Papa me trouve ici, je ne doute pas un instant qu'il me confine au manoir jusqu'à la fin de mes jours ... Tout ça pour quoi ? Pour voir les jeux de lumières sur les façades des maisons de la Marvelous Street ? Comme si, en plus, je n'avais jamais vu de lumière de ma vie ! Enfin, là, ce ne sont pas des illuminations magiques. Je me demande tout de même ce dont les moldus sont capables en la matière ... Et bien si on me le demande, c'est ce que je dirai !

Le clocher d'une église non loin égrène les heures d'un son tonitruant. Onze ...

Alors si j'en crois ce que j'ai lu sur l'affiche, je n'ai plus qu'une demi heure à patienter. Dommage de n'avoir pas pu attendre au ministère. Mais bon, déjà comme ça je suis certaine que cette rombière va raconter à Papa qu'elle m'a vue passé 10 heures du soir. Il valait mieux qu'elle me voit partir. Il serait capable de tomber sur le râble de Numenor pour lui servir un couplet sur les heures supplémentaires ... Et c'est là que je serais un brin embarrassée ...

Elle reprend sa route dans la petite rue tranquille lorsqu'une silhouette attire son attention, quelques mètres devant elle. Là, dans la main de l'homme ... Une baguette. Un peu de lumière en sort, avant qu'il ne la mette de côté sous le regard curieux de la jeune sorcière. Ensuite, il se met à faire une sorte de ... gymnastique qui l'étonne encore plus. Il lui serait compliquer de disparaître comme ça en une fois. Elle prend donc sur elle de continuer sa route dignement, passer devant lui et atteindre le bout de la rue où il fait nettement plus clair.

Un gros semblant de rien. Pas de stress ...

Invité

Liew déambulait dans les rues de Londres. Il venait de passer toute l’après midi et une bonne partie de la soirée sur le chemin de traverse, et se sentait plus qu’épuisé.
Il n’avait même pas prit le temps de se changer, et avait seulement revêtu un grand manteau afin de cacher sa robe de sorcier… Et un Rock bien trop animé.
Le petit hippogriffe ne cessait de s’agiter dans les plis et les replis, le forçant adopter une marche assez singulière… Finalement, Liew réussit à le caler dans la capuche de sa robe.

Bon, vu l’heure, peut de monde ne pourra remarquer la bosse que tu me fais, mais, franchement j’aurais du te confier à Shadowsun, ça m’aurait évité pas mal de prise de tête, p’tite Terreur…

En guise de réponse, le jeune Davis ne perçut qu’un petit piaillement étouffé.
Liew bifurqua ensuite à un embranchement, pour arriver sur une rue portant le nom Marvelous Street.

Rhaaaa je me suis encore trompé… je me demande si je vais arriver à retrouver ce satané portoloin…
*Allez Liew souvient toi… C’était quoi le nom de rue que t’avait dit P’pa…
.. .Puréeeeeee, je m’en rappelle pas !!!

Liew balaya la rue du regard, essayant ainsi de trouver un objet ou un cadre qui aurait pu lui paraître familier. Mais à 11h du soir, tout semble différend.
C’est alors qu’il aperçut une jeune femme, se dirigeant vers lui. Se faisant, elle se rapprochait de la lumière, et ainsi lui permettait de voir son visage… Qui lui disait nettement quelque chose.

La vendeuse de la boutique de baguette !! Qu’est ce qu’elle fait là à cette heure si tardive ?... Remarque, on pourrait carrément me demander la même chose…
Tien, elle accélère, elle a l’air troublée… Y à quoi dans la ruelle, là bas ?

Il décida de tirer ça au clair, et se balança alors sur un pied, afin d’essayer de distinguer ce qui avait pu effrayer (ou du moins déranger) la jeune fille.
C’est à ce moment là que Rock choisit de se manifester, et ruant dans la capuche, força Liew à essayer de rétablir son équilibre contre une poubelle... qu’il renversa, inévitablement.
Essayant tant bien que mal de ne pas paraître trop idiot, il adressa à la Serpentarde (si ses souvenirs étaient exacts) un sourire gêné.
Si il voulait rester discret, c’était un peu mal parti…

Invité

En pleine séance de gym, il se rendit compte qu'une ombre le frôla silencieusement et le dépassa. Enfin, une ombre, une charmante jeune femme qui n'avait rien à envier aux demoiselles qu'on voyait dans les pubs pour les balais. Quoique qu'il n'en avait rien à faire, ne lisant jamais ce genre de revue...

En revanche, quelque chose le surprit : l'air gêné qui se dégageait de cette fille. Et c'est à se moment qu'il se rendit compte que celle-ci l'avait probablement surpris en train d'allumer sa baguette, qu'il avait toujours à la main d'ailleurs.
Il n'en fallut pas plus pour qu'il se rende compte que cette fille, probablement une moldue, n'aurait jamais dut le voir faire de la magie, c'est strictement interdit par le ministère.

Sa baguette toujours dans les mains, il commença à la pointer vers la fille pour lui jeter un sort d'oubliette de sorte qu'il n'ait aucun problème avec la justice magique, quand un grand bruit de tôle renversée se fit entendre.

Ahhhh !! Cria-t-il de surprise, pensant que quelqu'un avait tenté de l'empêcher de faire son sort. Non, je suis désolé, je n'ai rien fait ! Décidément, le médicomage n'avait pas la conscience bien tranquille ce soir, ce qui ne lui ressemblait pas d'ailleurs... Lui d'habitude si calme et si posé...

Il regarda en direction du bruit et vit parfaitement Liew qui était assez bien éclairé là où il trébucha. Très rapidement calmé par l'idée qu'un jeune homme était à l'origine du boucan, il le scruta rapidement. Il fixa d'ailleurs avec intensité sa capuche qui gigotait toute seule et ne prêta plus trop attention à Aléatha.

Qu'est-ce que c'est que ça... Mmm...

Il se gratta un peu le menton en signe de perplexité et entama une approche du garçon à allure réduite.

Elle vient de dépasser l'homme toujours occupé à sa séance de gymnastique et lâche un léger soupir de soulagement. Apparemment, il ne s'intéresse nullement à elle et c'est tant mieux. Craintes inutiles.

Ma vieille, tu te fais un peu trop parano ces derniers temps. Si tu te mets à trembler à chaque péquenot que tu rencontres dans la rue, tu n'as pas fini. Mais c'est aussi la faute de Papa ! A force de me mettre en garde contre tout et n'importe quoi ...

Elle continue donc son petit bonhomme de chemin, approchant des lumières salvatrices, lorsqu'une autre silhouette apparaît. Ils ne sont plus qu'à quelques mètres lorsqu'il se met lui aussi à faire des gestes désordonnés, finissant par renverser une poubelle dans un vacarme épouvantable. Aléatha se fige sur place et entend derrière elle les mots incompréhensibles du premier homme. Elle se retourne d'une traite et remarque immédiatement la baguette tendue vers elle. Le type entame une avancée qu'elle prend à tort comme une approche vers elle et elle brandit sa baguette à son tour.

Vous ne faites pas un pas de plus ! Je suis totalement capable de me défendre !

Elle essaye de garder un oeil sur l'autre type qui vient à contre jour et dont elle perçoit juste la forme.

Et vous là bas, vous ne songez même pas à rejoindre votre comparse ou je le liquéfie immédiatement !

Le tout pour le tout ... Bravo, tu n'es pas du tout dans la mouise ! Alors tu te calmes ou tu ne seras jamais capable de transplaner et de t'extraire de cette situation. Courage, fuyons !

En effet, Aléatha est assez nouvelle dans le difficile exercice du transplanage et elle sait que sans une concentration maximale, elle risque très fort de se retrouver éparpillée à travers le monde, idée dont elle ne raffole pas !

Invité

Houlà... Mais qu'est ce qu'il lui arrive?! Elle avait l'air tout à fait normal quand j'ai acheté ma baguette chez elle! Elle à l'air toute retournée... Bien, essayons de la calmer...

Il leva une main pour essayer d'apaiser les esprits.

Ne craignez rien mlle! Je ne vous veux aucun mal! Vous ne me reconnaissez pas?

IL recula d'un pas pour se mettre dans la lumière.

J'ai acheté une baguette dans votre magasin, vous ne vous en souvenez pas? Je, je...

Mais à qui parle-t'elle? Purée, je ne vois rien, c'est trop sombre...
Bon. Comme dirais P'pa, mieux vaut prévenir que mourir.

Liew se concentra, et fit le vide, ne pensant qu’à son don miraculeux. Une goutte de sueur perla sur son front. Une… Deux… Trois secondes. Et soudain, comme lors des rares fois où il s’en était servi, il ressenti une petite décharge électrique se propager rapidement à travers son corps et son esprit.
Un voile se forma alors sur ses yeux, qui prirent une teinte argentée. L’environnement se troubla quelques instants, puis « la lumière fut » ! Désormais, Liew voyait comme en plein jour…

Il apperçu enfin ce qui faisait peur à la Serpentarde. Un homme de pratiquement deux mètres de haut, arborant un énorme chapeau de paille ainsi qu'un grand manteau à fleur.
Le jeune nyctalope pensa alors immédiatement aux prêtres du pays de ses ancêtres. Cependant, cela ne lui arracha aucun sourire; Il est en effet rare que l'un de ces humble moine nippon vous tienne en joue avec une baguette... Liew serra les dents.

Allons bon de mieux en mieux...

Sa main libre se crispa sur sa propre baguette. Dans sa capuche, Rock émettait de petits cris stridents. Il ressentait le stress de son maître...

Mlle! Ne vous méprenez pas! Je ne connais pas ce type!! Je l'ai Jamais vu!!!

Et, s'adressant à ce dernier.

Vous êtes qui d'abord? Et vous êtes pas fou de vous balader avec une baguette en plein milieu d'habitations moldus???

Toi mec, si tu ne baisse pas ta baguette dans moins de 15 sec, je sors la mienne, et j'te promet qu'il va y avoir du grabuge....

Invité

Ah mince, je l'avais oubliée... Une baguette ? Mais il n'y a aucun problème alors ! Quel fou j'ai été de penser quelle était probablement une moldue... En plus, dans la famille, tout le monde sait les reconnaitre, je fais vraiment tache...

Excusez-moi, dit-il sans trop se rendre compte que sa propre baguette restait dirigée vers le devant, en direction des jeunes gens, je vous avez prise pour une moldue, alors je voulais vous jeter un maléfice d'oubliette. Hahaha...

Il éclata d'un rire gêné, il savait qu'il faisait plein de gaffes et ce n'était pas la première fois que quelqu'un était dérangé en sa présence.
Enfin, tout aurait put bien se passer s'il avait songé à baisser sa baguette, ce qu'il ne fit point, bien au contraire ! Pire encore, il l'agitait en parlant, un peu à l'image d'un chef d'orchestre. Même sa voix douce n'avait pas beaucoup d'effet apaisant face à une baguette menaçante.

Oui, fit-il très soudainement, lui là, qui essaie de justifier sa présence, c'est lui que je regardais, mais j'ai dû me tromper.

Agiter son instrument qui peut délivrer la mort... Surtout devant une demoiselle qui n'était pas vraiment tranquille dans cette ruelle... Se sentait-elle étouffée par les deux présences masculines ?
Et Liew aussi... S'il avait dit à haute voix ses dernières pensées, Diduu se serait certainement rendu compte qu'il avait quelque chose de menaçant.

Mais bon, il oubliait les apparences et continuait à agiter sa baguette devant les autres, avec des mouvements très souples. Tu devrais faire attention Diduu, un gars de deux mètres de haut c'est menaçant... Tu vas encore avoir des problèmes si ça continue...

Son regard passe de l'un à l'autre et elle n'est toujours pas rassurée. D'autant plus que le grand type estime nécessaire de secouer sa baguette dans tous les sens : un sortilège informulé pourrait très bien en sortir et il faut supprimer ce danger. Aléatha déglutit et s'apprête à le désarmer lorsque le deuxième gugus se place dans la lumière. Oui, son visage lui dit vaguement quelque chose et lorsqu'il lui rappelle où ils se sont rencontrés, la mémoire lui revient. Elle ne va pas lui confier sa vie pour autant mais au moins ils n'ont pas l'air d'avoir conspiré ensemble contre elle et il n'a pas sa baguette en main. A noter que vu la taille du premier, il n'a pas forcément besoin de sa baguette pour lui faire du mal. Ses explications l'enfoncent !

Oui, je vous reconnais ! Mais vous restez quand même où vous êtes ! Quant à vous ...

Son regard revient sur Diduu.

Vous me prenez vraiment pour une idiote ? J'ai rarement vu une explication aussi stupide ! Un sortilège d'oubliette hein ? Et n'essayez pas de me tromper en prenant une voix doucereuse comme ça !

Accio baguette !

Elle était prête et il a fort à parier que tout à ses mouvements désordonnés, Diduu ne la tient pas suffisamment fermement pour qu'elle ne lui échappe pas.

Etape suivante, je vous stupefixe si vous faites encore encore n'importe quoi ! Et vous, l'autre, ce n'est pas parce que je vous ai croisé au cours de botanique et de magie des Anciens, et que vous vous défendez de le connaître que je vous donne Merlin en confession !

Invité

Aléatha avait donc préféré jouer la carte de la sécurité, et avait désarmé le grand Huluberlu.

Et voilà ce qui arrive quand on gigote sa baguette sous le nez de quelqu'un de... Hum... Crispé.
Bien, au moins, Je n'ai plus qu'une personne sur laquelle porter mon attention!
Allez Liew, tu peux t'en sortir...

Ah, apparemment, vous vous souvenez de moi...
Très bien; Je m'appelle Liew Davis.
Je ne vous demande pas de me faire confiance outre mesure, mais juste assez pour éviter que cette situation ne dégénère complètement

Il leva ses deux mains vers le ciel. Il avait les traits crispés, et espérait qu'elle ne voit pas le reflet métallique de ses yeux. Elle était déjà assez perturbée comme cela... Davis reprit alors d'une voix forte:

Bien. Comme vous le voyez, vous êtes la seule à être armée. Vous avez la baguette de Mr Kimono à fleur, et la mienne est encore rangée bien sagement dans ma poche, loin de mes mains. Maintenant, ce qui serait bien, c'est que l'on se calme, et que l'on essaye de savoir ce qu'il s'est passé.

Il le savait, des menaces ne serviraient à rien avec elle. Elle lui avait elle même fourni sa baguette, alors, elle savait très bien ce dont elle était capable...

Ce dont ma baguette est capable, oui... Mais moi? Suis-je compétant?

Liew repensa - douloureusement- à l'accident du Lac, comme il l'avait fait de nombreuses fois depuis. Et il en était arrivé à chaque fois à la même conclusion. Ce qui c'était passé ne dépendait pas entièrement de son innatention... Il en était convaincu.

Il secoua sa tête pour reprendre ses esprits. Cela ne servait à rien de se tourmenter en ressassant le passé, qui plus est lorsque ce n'étais vraiment pas le moment... Ce qu'il s'était passé là bas ne se reproduirait plus. Point final.
Le jeune Gryffondor garda ses mains en l'air, et fixant le moine sorcier, s'adressa à lui:

Bien, monsieur, je me suis présenté, alors, à votre tour;
Tout d'abord: qui êtes vous?
Et que faites-vous, encore une fois, armé d'une baguette en plein milieu d'une zone d'habitation moldue!?

Invité

Bon, finalement, tout c'était bien passé. Diduu ne faisait pas trop attention à sa baguette. Tenue mollement, elle est vite partie rejoindre les mains crispées de la demoiselle.
Demoiselle qui, d'ailleurs, n'était pas calmée, pour autant... Disons juste qu'elle était apaisée, ce qui suffisait à relancer le dialogue entre les trois jeunes gens.

Houlà, fit-il surpris par le sort d'attraction, vous êtes un peu tendue non ? Vous savez, vous me l'auriez demandée je vous l'aurais donnée sans grincher... Enfin, désolé si j'ai put vous déranger...
Et il reprit : Par contre, si nous pouvions éviter d'en venir aux mains, ça serait le plus profitable pour chacun de nous !

Sa voix n'avait rien perdu de son mielleux, bien au contraire... Une grande douceur sortait de sa bouche.
Et cette douceur ne vacilla même pas lorsque Liew l'appela M. Kimono à fleurs... Au contraire même, il trouvait ce surnom tout à fait charmant comparé à d'autres sobriquets dont on l'avait affublé, entre autre "le glandu", "le mollusque", "le perdu",... C'est certain, Diduu prit même les paroles du garçon comme un compliment sur son look vestimentaire :

Je vous remercie jeune homme. Si vous le désirez, je pourrais même vous montrer où j'achète mes manteaux, ou même vous en offrir si vous n'avez pas les moyens de vous en procurer.

Puis il consentit à répondre aux questions de Liew avec un large sourire : il était ravi de mettre un peu d'ambiance, lui qui avait en général l'impression de bloquer les gens. Pour une fois, il permettait le contact, même si les circonstances étaient étranges.

Bien, alors je m'appelle Diduu Lyocal, médicomage anglais d'origine.
En fait, je me baladais, mais ça n'est pas très important...
Il stressait un peu de prendre la parole devant autant de personnes à la fois. Deux, c'est presque une foule pour lui... Il essaya d'organiser ses pensées et continua :

Oui, en fait, je me baladais dans les rues de Londres depuis... Je sais plus... Au moins neuf heures du matin ! Quand je pris appuie sur cette palette, il désigna le lieu où il était précédemment assis, pour me reposer. J'ai pensé à me faire un petit sort de soulagement musculaire pour repartir plus vite quand mademoiselle passa sans rien dire.
De suite, j'ai pensé qu'elle était moldue et j'ai voulu lui effacer ma vue de sa mémoire. D'ailleurs, je ne comprends pas en quoi ça peut paraitre bizarre : n'importe qui aurait fait pareil pour ne pas s'attirer d'ennuis avec le ministère !

Oh si, il aurait put agir différemment, mais il était trop dans son monde pour avoir une attitude qualifiée de "normale".
Puis il reprit :

Au fait, jeune homme... Dire que j'étais armé, c'est un peu fort... Non, je ne supporte pas qu'on parle d'arme en désignant une baguette alors que ça peut donner du repos, du soin, des bienfaits en général.

Puis il se tourna vers Aléatha, la mine perplexe :

Au fait, qui êtes-vous ? Vous m'avez l'air bien stressée pour une jeune fille, surtout que vous promener dans une ruelle sombre la nuit n'est pas très avisé ! Il éclata de rire après sa dernière remarque : il reprochait à une personne ce que lui même faisait !

Comme le dit le proverbe : "Avant de regarder la paille dans l'oeil du voisin on ferait mieux de remarquer la poutre que l'on a dans le sien"

Aléatha jette encore un coup d'oeil méfiant en direction du type de Poudlard et doit bien se faire une raison : il a l'air vraiment "clean". Ne pas écarter toute idée de danger venant de lui mais pour ce qu'elle se souvient de lui le jour où il a acheté sa baguette, il a plutôt l'air branché "bien".

D'accord, d'accord, on va dire ça, que je suis la seule armée et que vous êtes un "gentil" qui passe là par hasard.

Ensuite, l'illuminé prend la parole et l'espace d'un instant elle se demande si tout ceci n'est pas une mise en scène pour la rendre ridicule : c'est tout bonnement incroyable.

Vous m'auriez donné ... Non mais vraiment, c'est insensé ! En plus il est désolé ... Sérieusement : vous me menacez de votre baguette dans une ruelle sombre, comme ça, soit disant pour m'effacer la mémoire, et moi je dois prendre les choses de manière tout à fait philosophique, voire vous demander gentiment de bien vouloir avoir l'extrême bonté de me tendre gentiment votre baguette.

Sa voix devient de plus en plus aiguë.

Alors oui, je suis un rien tendue ! Et non je n'ai pas envie d'en venir aux mains pour la simple et bonne raison que je déteste ça et que, à la base, je venais admirer les jeux de lumière, pas me faire à moitié mourir de peur parce qu'un ... heuu ... un ... expert en mode monacale chinoise, médicomage à ses heures, avait envie de tester des sortilèges d'oubliette sur ma petite personne.

Et elle finit par rire nerveusement serrant dans ses mains les deux baguettes à s'en blanchir les phalanges.

Par l'Ancêtre, tout ceci est ridicule !

Une terrible envie de s'asseoir par terre et de pleurer l'envahit mais elle résiste. Et puis quoi encore ? Au lieu de cela, elle prend une profonde inspiration avant de relancer la baguette dans la direction de Diduu.

Ca va, j'admets que j'étais un peu à cran. Je ne veux pas un seul commentaire là dessus ! Essayez juste de vous mettre à ma place !

Je suis Aléatha. Aléatha Quindiniar.

Un grincement sinistre résonna dans la ruelle où tout ce beau monde se trouvait. Le crobeau avait trouver où répandre son malheur, quelle magnifique pièce se jouait ici, après en avoir été un petit peu spectateur il voulait monter sur les planches, "voler la vedette" comme qui dirait.
D'un pas nonchalant, les pieds nus, simplement vêtu d'un jean troué et d'un débardeur recouvert d'une veste brodée d'un grand S, le mauvais serviteur fit son entrée. Bras écartés comme si il allait faire un prêche, un sourire peu rassurant sur ses lèvres carnassières, il déclara la voix haute tel le prédicateur aux heures sombres:

"Nécessairement, le hasard a beaucoup de pouvoir sur nous, puisque c'est par hasard que nous vivons."
Bénissons ce hasard qui me fait par deux fois rencontrer un fou équilibriste et qui pour la première fois met sur mon chemin la fille de mon pire détracteur....sans parler d'un innocent qui ne le restera pas longtemps car d'innocent à victime il n'y a qu'un pas, n'est-ce pas belle suiveuse.

Derrière Servus apparut une femme, elle était venue avec le corbeau, suivant avec lui la conversation dasn l'ombre avec le mauvais serviteur.
Ils s'amusaient follement et cela ne faisait que commencer. Il s'écarta un peu et posa le dos contre le mur, sa baguette était dans sa main et il se gratta la tête avec d'un air complètement ailleurs, pourtant son esprit était aiguisé plus que jamais celui d'un prédateur.
Il leva la tête et regarda Aléatha, jolie petite pierre précieuse. Il ne faut pas trop l'abimer ce serait dommage.
Servus se remit à rire et ajouta:

Souffrons ensemble chers amis car "Le bonheur n'a jamais eu la prétention d'amuser ; il n'amuse même pas toujours ceux qu'il rend heureux." Amusons-nous donc!

Expelliarmus!

Le sort fusa, envoyé de manière si soudainre par le fou qu'était le corbeau, il fonça sur la jeune fille.

Tu ne change pas, Corbeau, susurais-je entre mes dents à l'intention de mon accolyte.

Je sortis de l'ombre qui m'allait si bien. Enfin, sortir de l'ombre...
Les longs cheveux noirs encadraient mon visage, si pale, qui ressortaient des ténèbres dans lesquels j'aimais me perdre...
Ma longue robe tombait gracieusement sur mes jambes blanchies par la fraicheur. Son fin bruissement m'appaisait tel des ailes déployées battant le ciel dans un mouvement irégulier... Des ailes blessées bien sûr!
Je m'approchais calmement de la jeune fille, un regard amusé pour Sevus.

Oh oui! Quelle chance pour nous de vous rencontrer Miss Quindiniar! ris-je, d'un rire inégal, presque fou.

J'avais bien sûr entendu parler du nouveau chef des Aurors. Quelqu'un de "bien"...
Le dégoût pour ma soeur m'envahit, malgré qu'elle ait été ce qu'elle était...

J'attrapais une des jolies mèches de la petite poupée avant de la faire couler le long de mes fins et blancs doigts.
Je voulais voir la terreur que j'inspirais autrefois sur le visage de la jeune fille. Une terreur sans mesure, sans égale... Sauf peut-être celle de mon maître... Sans aucun doute même...

Quel joli visage... Il serait dommage de l'abimer! Pourquoi tenter les diables...?

Puis, dans un petit saut théâtral je me retournais vers les deux hommes qui n'avaient dit mot depuis l'arrivée ceux que j'appellerais : nous!
Enfin, seul un homme. L'autre était plutôt un mélange de gobelin et d'homme... Enfin, un adolescent...!
Je souris, fière de notre entrée.

Un fou équilibriste...? demandais-je, un nouveau regard interrogateur pour Servus. Je vois... De pire en pire, mon ami! Comment peux-tu appeler un homme aussi respectable "fou"?

Je souris à l'homme, mon ton n'était absolument pas assez ironique pour qu'il comprenne à première vue.

Pas pour vous déplaire, Mr le moine... Mais je ne suis moi-même pas vraiment quelqu'un qu'on peut appeler respectable... Pour moi, un fou est bien plus intéressant qu'un saint...

Un rictus moqueur prit la place de mon petit sourire en coin tandis que je me retournais vers le dernier petit homme.
Je sortis ma baguette imédiatement et tendit ma main libre vers lui.

N'hésitez pas, je prendrais soin de votre baguette... Monsieur l'innocent...!

Je réflécit un instant. Pourquoi étions-nous là, en fait... A bien y réfléchir il n'y avait aucune raison, mais l'envie dévorante que j'avais de flanquer une splendide et indéfinissable peur bleue à ces trois là...

Profitons...! Profitons de cette soirée et amusons-nous! Oui! Oui! Oui! m'exclamais-je d'une voix crystalline, presque enfantine. Mais terriblement effrayante...!

Invité

[hj] Pour simplifier les choses, j'ai fait un petit plan de situation sur paint. Aléatha est d'accord avec sa disposition. Voilà! [hj]

Liew baissa les bras, ne se sentant plus en danger.
La jeune fille venait de rendre sa baguette au doux golgoth, et s'était présentée. Son nom rappelait quelque chose à Liew... mais quoi?

Quindiniar... Quin... Quindiniar!? Le directeur des Aurors? Elle à un lien de parenté avec le-

Le nyctalope n'eu pas le temps de se pencher plus amplement sur la question. Quelqu'un approchait, et de nettement plus dangereux... Un homme apparu, suivit, dans l'ombre, par une femme. Le premier commença à parler;
Tout en lui inspirait la folie. Chaque mot, chaque geste... Tout était raisonnement irraisonné. Si Diduu pouvait parfois apparaître comme un doux dingue, celui-ci avait l'air irrémédiablement et diaboliquement... Taré.
Il suintait... Le mal. Comme du pu, débordant d'une mauvaise blessure...
La dernière phrase de l'individu fit sursauter le jeune Gryff'.

Amusons nous..? Mais qu'est ce qu'il veut dire par...

En guise de réponse, un éclair magique fusa en direction d'Aléatha, tentant de désarmer cette dernière.
Son sang se glaça… Cette nuit était loin d’être terminée…

La femme s’avança enfin. Elle semblait si blanche, malgrès ses habits noirs… Une blancheur… Macabre, presque spectrale.
Liew frissonna. Autant son acolyte se rapprochait infiniment du corbeau, autant la mystérieuse jeune femme ressemblait à une colombe… Mais une colombe sans vie, dénuée du souffle divin… Une colombe déchue.
Elle prit la parole, et c’est avec surprise que Liew entendit sa voix enfantine. Une telle personne avec une telle voix, ça en devenait… Inquiétant. Ou plutôt, carrément effrayant.

Le Gryffondor essaya de reprendre ses esprits. Assurément, les deux individus n’avaient pas attaqué la jeune fille par hasard. Ils la connaissaient . Ou… Non ! Ils devaient connaître son.. Père, oncle ou qui qu’il soit pour elle : M. Quindiniar !
Ils seraient donc…

… Des Mangemorts !!

Cette révélation pétrifia le jeune homme. Des Mangemorts, ici ?? Diduu, Aléatha et lui-même étaient alors vraiment mal barrés… Entre un Médicomage tête en l’air et une fille suspicieuse (et à juste titre apparemment) désarmée et un peu mal en point… Tout ceci ne s’annonçait vraiment pas comme un partie de plaisir.
La colombe morbide sembla s’adresser à lui.

Ma baguette ? Tu veux pas 100 Gallions et une chocogrenouille non plus tant qu’on y est?
*Toujours le sens de l’humour, quoi qu’il arrive, à ce que je vois…
…
Qu’est ce que tu veux qu’il me reste d’autre dans une situation pareille…

Rock bougea, émis un piaillement. Un vent froid se levait, brisant les corps et les esprits. Le moral de Liew commença à décliner, emportant dans sa chute les dernières forces qu’il lui restait après cette longue journée…
Cependant, « L’innocent » commença à ressentir une douce chaleur, semblant provenir… De son cœur. Il passa machinalement sa main contre son torse, et reconnus sous ses doigts son médaillon. La vieille magie commençait à faire effet...

Grand Père !
… Tu as raison, je ne dois pas abandonner ! Je dois me reprendre… Tu… Tu dois pouvoir être fier de moi.

Les sens réveillés par ce regain de volonté, Liew releva la tête. La sorcière, bien qu’à distance respectable, tendait toujours sa baguette pointée vers lui, et s’approchait à petits pas.

Une idée, vite !

N’ayant plus le temps d’élaborer un plan mirobolant, il se contenta de se jeter à « l’abris »… Derrière les poubelles. Il posa Rock à terre sans cérémonie, et, le toisant d’un regard signifiant clairement « Toi pas bouger !!», prit sa baguette en main.

Diduu, j’espère que tu va te réveiller, parce que je ne vais pas arriver à quoi que ce soit sans toi…

Invité

Enfin les tensions entre les trois protagonistes étaient retombées. Aléatha avait bien voulu lui rendre sa baguette non sans se moquer un peu de lui, ce qui lui permit de se détendre un peu. Elle avait même bien voulu donner son nom, c'est dire si ça allait mieux entre ces trois là...

Quindiniar, Quindiniar... Pfff, connais pas, tant pis.

Alors qu'il allait demander au jeune gryffondor ce qu'il faisait ici à cette heure tardive, une voix se fit entendre dans le noir. Une voix sans bonté, sans douceur, qui sentait le mal, et qui rappela à Diduu quelques souvenirs, disons... pas vraiment joyeux.

Malgré tout, c'est avec le sourire qu'il accueillit le nouveau venu, ainsi que sa compagne.

Ah ! Heu... Comment s'appelle-t-il déjà ? Nervus ? Plexus ? Coucou Nervus ! Je suis ravi de te revoir. Je sais bien que la dernière fois ça c'est mal passé, mais si tu veux on peut aller gentiment à Ste Mangouste et...

Diduu remarqua la présence de Marian White et remarqua à ses paroles qu'elle non plus ne brillait pas par sa générosité et sa bonté.

Ah, je vois que madame aussi voudra peut être nous accompagner. Tu lui as parlé de moi j'espère, c'est aussi valable pour elle si elle en a besoin. C'est pourq...

Servus sortit rapidement sa baguette, et le médicomage se douta de ce qui allait se passer. La dernière fois, Diduu s'était écroulé aux pieds du mangemort à cause de l'emprise du sortilège de l'endoloris. Et là, il en avait visiblement après Aléatha.
Plus à cause d'un réflexe que de courage, il s'interposa au sort les bras en croix devant lui, prêt à endurer les pires souffrances imaginables. Son visage était couvert derrière ses bras, ses traits crispés par l'appréhension.

*Expelliarmus*

Hu ? Diduu leva sa tête vers Servus, très perplexe et surpris par le nom du sort utilisé. Il prit quand même le sort de plein fouet et, ayant relâché son étreinte à cause de la surprise, vit sa baguette s'envoler dans les airs en direction des mauvais serviteurs.
Visiblement, ils n'étaient pas animés des meilleures intensions, ce qui mit le moine comme on l'appelle dans une fureur noire.

Ah non, tu vas pas recommencer !! Il tendit un index menaçant dans leur direction. Pourquoi faut-il que vous agissiez de la sorte alors qu'on pourrait vous aider à y voir plus clair, à ne pas faire le mal. C'est vraiment incroyable, vous n'avez vraiment que ça à faire ou quoi ?!

Diduu tapait même du pied sous l'effet de la colère faisant rempart de son corps aux mangemorts.

Vous aussi, mademoiselle, vous êtes une copine à Plexus, c'est ça ? Que trouvez-vous d'amusant à faire du mal à des inconnus dans une petite rue, la nuit, alors qu'on pourrait très bien discuter de vos problèmes et vous soigner.

Il était repartit dans son délire de médicomage : même les vilains mangemorts peuvent arrêter de faire le mal avec un bon traitement thérapeutique. Il ne se doutait probablement même pas que ce qu'il disait était inutile, les deux fous étant incurables...

Quelle soirée, bon sang ! Est-ce que je vais enfin pouvoir profiter de mon temps comme je le souhaite ? Les illuminations vont bientôt commencer et je ne tiens vraiment pas à rater le début, avec ma chance ce sera bondé et je ne verrai strictement rien. Je peux y aller, c’est bon là ? Vous avez mon nom, il n’est pas sur la liste des personnes recher …

Elle est interrompue net dans ses pensées et ses espoirs par un grincement sinistre et l’apparition d’un homme dont le charisme n’a d’égale que la crainte qu’il lui inspire immédiatement. Ses paroles lui font froid dans le dos et cette fois, elle n’a aucun doute : c’est du sérieux. Qui étaient les deux autres finalement ? Des « rabatteurs » ? Ils l’ont retenue là tout ce temps juste pour laisser l’occasion à celui-ci d’arriver ? Elle devrait même dire « ceux-ci ». Une femme sort en effet de l’ombre et le sourire qui est le sien n’a rien de bien plus réconfortant.

Aléatha est tétanisée, incapable de bouger. Les paroles qui sortent de la bouche de Servus ne sont que propos haineux, issus d’un amusement qui à première vue lui est dû. La femme n’est guère plus rassurante, qui s’approche sereinement, s’emparant d’une mèche de ses cheveux, toute promesse de tortures à venir en écho dans la cruauté de sa voix blanche.

Qui êtes-vous ?

Le piège s’est refermé. Non. Pas tout à fait : le hasard, il a parlé de hasard. Et c’est vrai qu’en y réfléchissant (autant que faire se peut étant donné les circonstances), personne ne savait qu’elle se trouverait ici. Et le fou équilibriste dont il parle, se pourrait-il que ce soir « son fou » ? Celui qui commence à parler, tenant des propos pas franchement plus cohérents d’ailleurs … Aléatha relâche sa respiration. Ils n’ont rien à voir. Si elle, Diduu et Liew ne sont pas venus ensemble, du moins pourront-il affronter les deux bêtes malfaisantes de concert. Petite lueur d’espoir. Mouchée aussi vite qu’elle est venue par un simple mot : Servus a lancé le début des hostilités et Aléatha s’apprête à recevoir le sort de plein fouet, les yeux fermés. Mais rien ne vient qu’un grondement sourd rappelant à Aléatha les histoires que sa mère lui racontait enfant, à propos d’humains qui avaient osé affronter des dieux et qui avaient reçu juste punition.

Ah non, tu vas pas recommencer !

Le grondement sourd vient du gosier de Diduu qui, l’Ancêtre seul sait comment, se retrouve entre elle et les deux nouveaux arrivants, sa baguette encore dans la main d’un autre que lui. Aléatha est à nouveau immobile, les yeux maintenant grand ouverts de stupéfaction.

Je dois rêver !

Mais l’heure n’est pas aux pensées, elle est aux actes. A toute vitesse, Aléatha plonge son esprit dans le répertoire des sortilèges qui lui sont connus.

Tectonic !

Sa baguette fermement tendue devant elle en direction de ce qui lui apparaît maintenant clairement comme deux mangemorts, elle espère les déséquilibrer et leur faire perdre suffisamment de temps pour pouvoir se concentrer et ’enfuir au plus tôt en transplanant.

Servus soupira et se gratta la tête avec sa baguette devant les paroles décincertantes de Diduu, il récupéra d'ailleurs le baton du gentil trop gentil équilibriste. Le petit s'était planqué, bon réflexe qui ne fera que reculer l'échéance de la douloureuse confrontation. Il sourit le corbeau, le fou, il sourit et se réjouit, quelle belle idée, quelle doux parfum de ...mort!
Il rit sous la lune nasillarde mais le sol le ramène vite sur terre, Il tremble il tremble comme l'esprit du fou qui s'agenouille sous le choc mais son regard se relève et son sourire s'aggrandit, d'un seul coup il l'ance un sort sur Diduu, le même qu'il a l'air de tant apprécier:

Endoloris!!!

Quel beau tableau, un corbeau, une dangereuse, un équilibriste, un gamin et la fille de son pire ennemi, enfin son pire ennemi, amusant vraiment amusant. Il se passe la langue sur les lèvres savourant ce moment avant que quelqu'un rameute les aurors, puisque le sort de la délicieuse enfant risquait fortement de réveiller le quartier.
Il se mit à rire le corbeau répandant la terreur, distillany la folie de son esprit si intelligent.

Un sorcier caché nommé Nietzsche a dit que le Plaisir était la sensation d'un accroissement de puissance.J'aime le plaisir!!!! Ah ah ma belle amusons nous avec ces gens qui se disent sages et qui prouvent par là qu'ils sont plus fous que nous!!!!

Incrédulité mélée d'amusement alors que je voyais le jeune innocent se cacher.
Et la petite idiote nous lancer un sort à moi et Servus.
D'un pas, je l'évite en souriant.

Jeune fille... Un sort de déséquilibre ne suffira pas à m'arrêter...

Seulement, en disant ça, je cherchais, cherchais la façon d'enlever leurs baguettes aux deux enfants...

J'espère que ton fou ne se lèvera pas avant que tu prennes la baguette de la fille...

Je me rapprochais doucement de Servus. Il semblait plus fou que je ne l'avais jamais été... Et au moindre problème, je ne pensais que pouvoir le forcer à transplaner avec moi. La petite était quand même la fille de notre pire ennemi… Enfin…
J’avais moi aussi envie de jouer.
Envie de m’enivrer de sa souffrance à elle. Alors…
Avant que quiconque ait pu faire un simple geste dans cette assemblée, avant que le fol ami de Servus ne se soit relevé, j’envoie un simple Expeliarmus vers la jeune fille dont je récupère enfin la baguette.

Tu ne vaux rien sans elle, n’est-ce pas, petite…

Je souris d’un sourire ultra-horrifiant et tourne la tête vers les poubelles.

Donne moi ta baguette petit, ou tu seras responsable de sa souffrance…
Endo…

Je coupe le cours de mes paroles, j’ai vraiment envie de lui lancer ce sort, mais c’est encore tendu avec l’autre qui a toujours sa baguette…
Un regard de travers et je tuerais sans hésiter un des deux…

Invité

De rage, Liew se mordit la lèvre inférieure. Diduu venait de s'effondrer par terre, déchiré par le sort qui venait de lui être lancé...
Une goutte chaude et métallique perla sur sa lèvre. Il s'était mordu jusqu'au sang.
Essuyant rapidement le mince filet d'hémoglobine, il se risqua à regarder par dessus les monticules nauséeux.
Déjà, la folle colombe entrait en action, désarmant cette fois ci Aléatha...
Les yeux d'argents se mirent à brûler... Finit cette peur stupide, celle qui cloue un homme sur place. Maintenant, faisait place la colère, la hargne animale... Qui pousse à aller une dernière fois en avant, quand tout semble perdu.
La Mangemort menaçait Aléatha d'Endoloris, si Liew ne lui donnait pas sa baguette. Il n'y avait plus une seconde à perdre.
Il fallait agir vite... Très vite. Une lueur brilla dans les yeux du Nyctalope, donnant de l'éclat à sa fureur.

Vite... Oui!!!

Il pivota sa baguette contre lui, et, dans un souffle, prononça l'incantation.

Celeritas!

Une nouvelle vigueur s'empara du jeune Davis.
Il se leva promptement, et pointa sa baguette sur le lampadaire se trouvant à proximité de la Folle Enfant.

Tichoc!

L'ampoule explosa, plongeant les alentours dans les ténèbres...

Sers toi des ombres!!

Il filla alors vers Marian, telle un bête vers sa proie. En temps normal, la distance qui les séparait n'aurait pu être parcourue sans danger, mais, grâce à ce sort de vitesse...

Il arriva à sa hauteur; des mains invisibles la saisirent.
Son bras se tordit, et un genou s'enfonça violemment dans son plexus. Un craquement sinistre se fit entendre... Celui des os qui se brisent.

Liew tenait la morte-colombe, et ne comptais pas la laisser s'envoler...

Aléatha s'en veut ! Pas suffisemment de concentration et le sortilège de tremblement n'a pas été assez puissant pour faire chuter leurs deux opposants. Seul Servus est tombé, et il n'est pas resté à terre très longtemps ! Marian a évité sans difficulté, la raillant de sa voix reflètant la mort … Cette même voix qui lui envoit un expelliarmus la désarmant aussi sec et l'envoyant au sol non sans mal. Elle se redresse péniblement, juste à temps pour voir Diduu précipité au sol sous l'effet du sortilège impardonable. Aléatha blêmit : ces deux-là ne leur laisseront pas de chance et ce qui les attend ne laisse aucune place au doute.

L'attention de la femme se reporte maint sur Liew qui a disparu.

Si l'un de nous a eu une seule bonne idée pour sa survie ici, je crois bien que c'est lui ! Je devrais plus que probablement faire de même et m'éclipser aussi vite … Je … Je ne peux pas … Pas le laisser comme ça … Il m'a fait peur, ce grand dingue … Mais il n'y est pour rien, surtout que c'est moi qu'ils voulaient à la base. Ohh, Naget, je te promets que je ne me suis pas mise délibérément dans cette situation, mais si tu m'entends, je t'en prie, viens-moi en aide ! Sans baguette, je n'ai qu'une chose à faire pour faire cesser l'autre dingue ! Lui foncer dessus.

Une nouvelle incantation se fait entendre, assez étonnante étant donné la disposition des « belligérants ». Et la lumière disparaît. Son sang se glace mais elle n'a plus le temps. Continuant sur la lancée qu'elle a amorcée, elle s'élance dans la direction de Servus, espérant qu'il n'a pas bougé. De fait, la chance lui sourit enfin, il est toujours là et l'impact est rude. Aléatha pèse de tout son poids pour l'entraîner dans sa chute et ils roulent tous deux durement sur le sol.

Pourvu que sa concentration soit brisée, pourvu que sa concentration soit brisée !

Le noir est là, les choses s'accélèrent délicieux, vraiment délicieux. Servus est debout au milieu de la rue tel le roi Lear en son royaume, la nuit est le domaine des rats et des corbeaux. La pièce n'en ai qu'a son deuxième acte.
Il baisse sa baguette et fait cesser la douleur chez l'équilibriste, ce n'est pas lui qui l'interesse le plus mais celle qui vient à lui, enclenchant un mécanisme de saveur malsaine chez le mauvais serviteur. Le choc les fait rouler, un peu plus loin des autres vers un autre théatre, qu'a cela ne tienne Marian n'a qu'a s'amuser avec l'enfant et l'équilibriste, lui peut contempler la jolie des pierres précieuses.
Toujours a terre il se mit à rire et soudain est debout face à la jeune fille, les ombres les recouvrent de leur voiles de frayeur. Le corbeau sourit, et se passe la langue sur les lèvres.
La baguette tendue il s'avance vers elle qui est désarmée:

Voyons voyons petite lapi lazuli, petit diamant.... que vais-je faire de toi?
"Vice et vertu sont parents comme diamant et charbon."
Si tu es le diamant tu devines aisémant qui est le charbon, noir et salissant belle enfant.
Mais même une pierre a des moyens de s'échapper.....

Incarcerem!

Le sort fusa en direction d'Aléatha, le corbeau croassa, la nuit palit et la lune blemit.

HJ : Je précise que je ne suis pas sur place. : Hj

Bientôt minuit, Naget travaille depuis plusieurs heures déjà dans son bureau à Poudlard. Des copies à corrigées, le prochain cours à préparé, tout cela lui prend un temps fou, et son esprit est bien trop occupé pour entendre les pensées d’Aléatha.
Cependant, lorsque toutes ses affaires sont rangées et que le Serdaigle ouvre la porte de son bureau avec l’idée de rejoindre son appartement et accessoirement son lit pour prendre un repos bien mérité, des pensées pénètrent dans sa tête avec une force peu commune.

Si l'un de nous a eu une seule bonne idée pour sa survie ici, je crois bien que c'est lui ! Je devrais plus que probablement faire de même et m'éclipser aussi vite … Je … Je ne peux pas … Pas le laisser comme ça … Il m'a fait peur, ce grand dingue … Mais il n'y est pour rien, surtout que c'est moi qu'ils voulaient à la base. Ohh, Naget, je te promets que je ne me suis pas mise délibérément dans cette situation, mais si tu m'entends, je t'en prie, viens-moi en aide ! Sans baguette, je n'ai qu'une chose à faire pour faire cesser l'autre dingue ! Lui foncer dessus.

Le jeune professeur comprend aussitôt qu’Aléatha a des ennuis, il referme la porte de son bureau et se réinstalle sur sa chaise avant de contacter la jeune Serpentard.

Aléatha, où es-tu ? Que se passe-t-il ? Réponds-moi s’il te plaît…

Plutôt inquiet, Naget joint ses mains et pose sa tête dessus, en attente d’une réponse.

Les ténèbres de la nuit semblaient tout à fait pales en comparaison de cette obscurité créée par le jeune innocent.
Je délectais l'instant, mais un petit malin vint m'interrompre dans mon amusement.
Mon souffle se coupa un court instant, le choc dans mon plexus ayant été d'une extrême violence.
Un hurlement de rage déchira la nuit. Le petit n'avait pas idée de ce qu'il vennait de faire.
Malgré la douleur je me retournais en un clin d'oeil.

Où es-tu, mon petit...? raillais-je d'une voix terriblement inquiétante mais en sachant très bien qu'il était face à moi.

Avant même qu'il ait pu bouger, je le tenais par les cheveux de ma main libre. Je souris, ne sachant s'il me voyait.
Je le jetais à terre violement. Très très violement...

Tu aurais du rester sage... murmurais-je, sans montrer ma douleur.

Je levais ma baguette devant moi : Endoloris!

La douleur de cet idiot ne me faisait pas oublier la mienne, mais elle était tellement douce que j'éclatais d'un grand rire, si parfaitement... Inégal...
En gardant ma baguette levée, j'essayais d'appercevoir Servus. Où pouvait-il être...? Je l'avais bien entendu lancer son sort, mais la douleur...

Douleur... Douleur... Douleur... Stupide douleur...

Alors...? Qu'en penses-tu? demandais-je, l'ironie pointant magnifiquement dans mes mots. Personne ne t'avais jamais fait ça avant moi, n'est-ce pas...

Je relachais mon sort.

Tu n'es qu'un idiot... Me blesser était la pire chose que tu pouvais faire...

Encore une fois, je souris. Qu'il aurait été simple de le tuer, mais j'avais plus envie de le torturer jusqu'à ce qu'il me supplie de le tuer...

A ce moment là seulement, je le laisserais agoniser dans cette rue, seule, alors que les autres... Peut-être qu'ils mourront...

Ils ne m'intéressaient pas... Pas du tout même...
La peur était palpable dans cette rue. Comment ne pas avoir peur de Servus Malifatius, le fou, et de Véronica Echolls, la seule femme ayant réussi à cacher au Ministère le fait qu'elle ait été en vie...
Comment ne pas avoir peur de deux mangemorts bien au delà de la douleur, de la mort, du bien et du mal... Bien au delà des simples et idiotes préoccupations telles la fin de la guerre ou la mort d'un Maître encore plus au delà. Préoccupations des gentils idiots comme ces trois là...

Les temps changent, les gens aussi... Tu devrais changer, petit, tu devrais rester au-delà de tes petits problèmes... Sinon, tu resteras toute ta vie un idiot...

Prenant une soudaine inspiration, déterminée et intelligent, je me repérais au vent.

Réparo! lançais-je en direction de l'endroit où je pensais l'ampoule.

Rien ne se passa. Je récidivais, comme une enfant.

Réparo! Réparo!

A la troisième lancée, la lumière revin, j'apperçus le moine au sol, la jeune fille tout près de Servus.
Je baissais les yeux vers mon bras. La fracture était plus grave que je ne pensais... Fracture ouverte...
Le sang coulait le long le mon bras, fleurtait avec ma main pour rejoindre le sol dans un clapotement quasi-inaudible...

Saleté!

Invité

Liew sourit, puis cracha du sang. La colombe savait être dragon parfois...
Marian l'avait surpris, lorsqu'elle l'avait attrapé par les cheveux, et projeté violemment par terre, malgré la cécité provisoire dont elle aurait du souffrir. Le choc avec le sol lui avait fait se mordre la joue, et son arcade en avait elle aussi prit un sacré coup.
Il ne s'était cependant pas laissé allez, et, le sort de vitesse aidant, s'était instinctivement, décalé sur le côté, en roulant sur lui même.
Là, tout en essayant de reprendre ses esprits, il regardait la Mangemort s'acharner sur ce qu'elle croyait être son corps... Et qui n'était en réalité qu'un tas d'immondice. Une pauvre poubelle éventrée par des chats errants venait de subir le sort d'endoloris...
Le râle de Diduu et le chaotique tumulte de la bataille avaient ainsi trompé la sorcière, à moins que la blessure ouverte de son bras n'ai faussé son jugement.

Petit à petit, Liew reprenait son souffle. Son esprit quand à lui restait figé sur ce qu'il voyait. Diduu était toujours effondré par terre, à demi inconscient, lançant des gémissements lancinants... Grâce à Aléatha, il n'était plus sous le sortilège impardonnable, mais ce n'était pas pour cela que son corps s'était arrêté de souffrir...
La jeune sorcière n'était d'ailleurs pas en meilleure posture. Le corbeau avait prit le dessus sur elle, et l'avait lié, grâce à un sort que Liew ne connaissait pas. Malgré ses yeux, il ne put voir d'où sortait la multitude de cordes qui avaient ficelé la Serpentarde, la transformant en une sorte de momie... Vivante... Pour l'instant.

Il devait donc choisir entre délivrer Aléatha, ou tenter de se sauver lui même, Diduu étant désormais assez éloigné des Mangemorts pour être dans une sécurité... Toute relative.

Purée... Ca craint!! Je connais pas le contre sort à ce truc d'enchevêtrement! Et l'autre tarée va pas tarder à se rendre compte de la supercherie!! Xsé xsé xséééééééééééé!!!

Une lumière l'arrêta dans sa pensée. La morte-colombe s'était improvisée phoenix, et avait réparé l'ampoule que le Gryffondor avait fait sauté. Il perdait ainsi son avantage de Nyctalope...
Il n'hésita plus. Il devait agir dans l'instant, et essayer de "contenir" le danger le plus proche.

Il pointa sa baguette sur Marian.

Stupéfix!!

Vite! J'ai besoin... D'un miracle...

La chute est des plus violentes, Aléatha a mis toute sa force pour pousser Servus et le poids de l’homme les a entraînés dans des rencontres douloureuses avec l’asphalte de la petite rue moldue normalement bien tranquille. Normalement. Parce qu’après les bruits des poubelles renversées, les cris et le tintamarre dû au sortilège de tremblement, il y a fort à parier que les habitants soient tous bien réveillés. Une lueur d’espoir dans les ténèbres de cette nuit : quelqu’un finira forcément par donner l’alerte !

Le visage de Servus n’est plus qu’à quelques centimètres du sien et lorsqu’il éclate de rire, l’alcool concentré dans son haleine la frappe de plein fouet. Il est bien plus lourd qu’elle et parvient aisément à la maintenir au sol. Elle regrette amèrement d’avoir eu cette idée stupide ! C’était totalement irréfléchi et dangereux ! Et enfin ! Elle n’est plus seule, la moitié de son âme l’a entendue, il va la sauver !

Naget … A Londres, je suis à Londres ! Marvellous Street ! Préviens mon père, tu ne pourras pas nous aider seul ! Deux mangemorts, ils sont fous, ils vont nous tuer !

Lorsqu’elle reprend pied dans la réalité Londonienne, la pression sur ses épaules a cessé, elle est libérée de l’étreinte du fou. Dont le rire diabolique et la voix résonnent à nouveau au dessus d’elle. Aléatha se retourne d’une traite sur son ventre et se met à ramper sur ses avant-bras maintenant couverts d’égratignures, le plus silencieusement possible, essayant de se déplacer à un endroit qu’il n’imagine pas pour le moment où il lancera un nouveau sortilège sur elle. Parce qu’elle ne se fait aucune illusion : il viendra.

Et en effet, les paroles fusent de la bouche de Servus et Aléatha se retrouve irrémédiablement attachée, des liens sortant d’on ne sait où lui enserrant les poignets la blessant en rentrant dans ses chairs. Mais au moins ses jambes ne sont pas entravées, les quelques centimètres qu’elle a gagné ont un tant soit peu mis à mal la précision de visée de Servus. Il se tient toujours au dessus d’elle et elle n’hésite pas un instant. Revenant sur son dos, elle prend appui sur ses coudes et ramène ses jambes pliées sur son ventre : elle les déplie d’un coup sec et ses talons rencontrent le bas ventre de l’homme.

C’est à ce moment qu’elle se souvient où elle a déjà vu ce visage. Dans la Gazette. Une véritable boucherie lorsqu’il s’est échappé. Son père était d’ailleurs dans une colère folle.

Du charbon dites-vous ? Trop de sang a coulé sur vos mains, elles ne peuvent être noires ! Le feu ! Vous serez détruit par le feu !

Malifatus !! Naget, c’est un fou dangereux ! Par l’Ancêtre, fais vite, je ne pourrai pas le retenir longtemps.

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