Le prix de nos erreurs (pv Pline)

Londres, une jolie ville où l'air irrespirable et le froid sont toujours présent. Ce matin-là Liz était assise sur un banc regardant les passants s'activer, elle avait mal à la tête et sentauit l'alcool à plein nez. elle se demandait vaguement comment elle était arrivée là et où elle avait passé la nuit en vérité elle se souvenait juste être entrer dans un bar la veille et avoir commencé à boire. Ell avait du beaucoup boire parce que elle ne semblait pas en état de faire en grand chose, elle avait voulu oublier, oublier ce qu'elle avait fait, oublier Morgane, Yann, sa fille, oublier ce qu'elle était et ses souffrances. Elle se sentait seule, seule et abandonner, elle en avait marre, marre d'espérer que tout s'arrangerait, marre de devoir se cacger, marre de vivre...

Liz se leva doucement et sentit une brusque douleur à la cheville, mais ça n'avait pas d'importance, malgré son état de fatigue elle réussit à transplaner, l'agitation des rues de Londrs avait été remplacé par le silence du cimetière où elle se trouvait à présent. Liz avança le long des allées et arriva près d'une tombe qui contrairement était dépourvu de toutes fleurs et qui semblait abandonnée, deux noms étaient inscrit en écriture doré dessus:
Jessica Fortwood et Alain Fortwood
Liz s'assit près de la tombe des deux seules personnes qui l'avaient jamais vraiment aimer, des deux seules personnes à qui elle faisait confiance. Ses parents adoptifs avaient toujours été là pour elle, il l'avait aimé comme personne, il l'avait protégée et guidée. Liz sentit son coeur se briser, ils étaient morts pendant qu'elle était au Canada, elle l'avait appris peu de temps après son retour, ils étaient morts d'un accident de voiture et Liz n'avait même pas pu les voir une dernière pour leur dire le dernier mot: "Adieu". Les larmes coulaient lentement le long de ses joues redonnant à son visage un peu de sa beauté.

Maman, papa, je suis désolé. Je sais que j'ai enchainée les erreurs, j'aurais tant eu besoin de vous. Je n'auraiqs jamais du partir, vous aviez raison, c'était une erreur, j'aurais du vous avoués la vérité mais les évènement ne me l'ont pas permis, j'avais 17 ans et je venais d'échapper à la mort au prix de sa mort à lui. Je...je me sens si mal,si..si perdu... J'ai besoin d'aide...

Un petit caquètement rauque résonna lugubrement à travers le cimetière, une tête de coq apparut, l'oiseau était beaucoup plus gros que la normale et avait dans le regard une intelligence qui n'avait rien de naturelle pour ce qui aurait dû etre une simple volaille. Socrate s'avança vers Liz et l'observa de ses petits yeux noirs puis il émit un nouveau caquètement comme un appel.
Des pas se firent entendre, des pas légers trottinants de petite personne, et enfin, un tout petit gamin sortit de derrière un mausolée, il était vêtu d'une culotte d'écolier et d'une petite redingotte noire avec le col remonté, une écharpe jaune soigneusement arrangée comme le font les gentlemen et qui faisait étrange sur un enfant.
Pline s'arrêta et caressa la tête du coq:

Qu'as-tu trouvé d'intéressant mon cher Socrate pour caqueter a réveiller les morts, ne sais-tu pas que dans les cimetières le silence est de mise?

Le bambin eu un petit sourire exaspéré et leva enfin les yeux sur la jeune femme en pleurs, un voile passa sur ses yeux pendant un bref instant puis son regard redevint clair. Il prit un air désolé pour s'excuser:

Pardonnez à mon compagnon sa mauvaise éducation, il ne sais pas que le recueillement d'une fille auprès des êtres aimés et aimants est une chose sacrée.

Liz pleura encore quelques minutes avant d'être déranger par un coq accompagné d'un enfant, enfin non, la personne avait vraiment l'air 'un enfant mais quand on regardait son visage on s'apercevait que c'était une personne plutôt agé. Liz regarda le coq qui avait arrêter de caqueter comme un fou avant de parler.

Ce n'est pas grave je...je m'en allais de toute façon.

Chose totalement fausse, Liz ne voulait pas rentrer chez elle, là-bas c'était pire que tout. Elle n'en pouvait plus des heures passé à boire sur son canapé et à broyer du noir. Elle ragarda à nouveau la tombe de ses parents, elle s'en voulait tellement. Elle les avait fait souffrir alors qu'ils cherchaient juste à l'aider.

Si je pouvais faire quelque chose, quelque chose qui changerait tout...

Pline eut un petit sourire devant le pieux mensonge, il resta un instant puis tendit un mouchoir blanc a la jeune femme, il garda le silence un moment soucieux de respecter le recueillement de Liz puis il s'avança et commença:

Pensez-vous que vos parents aimés et aimants auraient voulu vous voir si malhaureuse? Même si vous êtes allée contre leur volonté ne pensez-vous pas qu'ils vous soutiennent quand meme de là ou ils sont à présent?

Socrate emit un petit caquètement affirmatif et le petit duo s'echangea un regard plein de compréhension, Pline remit les main dans ses poches et resta silencieux pendant un instant puis il reprit lentement:

Mieux vaut se soucier de ce que l'on peut encore écrire car c'est a nous de choirsir les mots quî seront sur le papier alors qu'il est difficile de réécrire ce qui y est deja.

Liz écouta attentivement Pline puis reprit la parole.

Il est tellement plus facile de regarder en arrière, même si ça fait mal. Vous comprenez j'ai tout fichu par terre et maintenant je ne sais plus quoi faire. J'ai passée tellement de temps à me dire que c'était de la faute des autres si j'en étais là, qu'ils avaient tout fait pour ma faire souffrir que j'ai fini par le croire. Et maintenant je me rends compte que j'a fait de grosses erreurs, irréparables pour la plupart.

Liz pensa à Morgane, à sa petite soeur qu'elle avait tué sans aucune pitié alors que celle-ci voulait lui raconter la vérité. Parfois, Liz avait l'impression que les autres en savait plus qu'elle sur son histoire. Elle ne pouvait plus croire les histoires qu'on lui avait raconter cart la vérité était tout autre et elle savait que Morgane l'avait découvert. Si seulemeznt elle pouvait lui parler, la voir rien qu'une fois pour savoir....

Faire des erreurs est quelque chose de profondément humain, même si cette phrase n'a vraiment rien de rassurant...Pourtant il faut oser regarder vers l'avant et plutot que se pencher sur les erreurs passées, plutot appréhender les difficultés futures pour ne pas refaire ces erreurs qui nous ont tant couté...et je m'y connais en la matière je peux vous l'assurer...

Plein de poids et de noirceur autour de cette femme pourtant encore si jeune et pleine d'avenir, tous ces fardeaux la freiner, l'empechaient d'avancer, comme c'était dommage. Pline avait connu maintes choses dans sa vie, de la plus terrible à la plus merveilleuse et parfois même certaines choses qui mélangeaient les deux, il vivait avec ça car il avait maintenant le recul nécessaire et la sagesse qu'il fallait, mais il comprenait Liz, il savait ce que cela pouvait couter, pourtant le prix a payer était toujours proportionel à l'act commis même si quelques etres d'exception ne repondait pas à ce genre de malédiction ce qui était profondément injuste.

Allons mon enfant relevez-vous maintenant, je pense que vous avez besoin d'un remontant, non?

Quel étra,ge paradoxe, un enfant appelant une femme "mon "enfant".

Liz fit un mince souire.

La seule chose dont j'ai besoin, c'est de sentir quelqu'un à mes côtés. La seule présence de quelqu'un me rassure si jamais une crise de folie me prenait, qui c'est ce que j'ai fais cette nuit, je me suis peut-être soulé jusqu'à plus soif où j'ai peut-être tuer ou même torturer mais je ne garde aucun souvenir de ma nuit.

Liz se tut, ses paroles n'avait sans doute pas grande importance pour l'autre et son coq mais au fond cela la tracassait aussi.
Avait-elle encore fait du mal à des gens ou c'était-elle contentée de boire ? Sortirait-elle un joure de ce tunnel sans fin et sans lumière apparente ou laisserait-elle sa folie avoir raison d'elle ?
Tant de question sans réponse et cette peur et ses remords qu'elle ressentait constemment...

» [RESIDENCE] *Londres banlieue* Coquette maisonnette (Pline et socrate)