Tardivement, il était temps [PV YUAN]

Ce matin là, une petite brise fraîche avait touché Pré au Lard, et dans un silence fatal voilà que tout partait pour une ambiance de mort dans cette matinée à première vue comme les autres. Le paysage était recouvert d’une fine couche blanche, comme tous les hivers, et dans les bars le monde s’empilait pour avoir plus chaud le temps de reprendre la route pour rentrer chez lui. Le temps se dégrade, et c’est alors une averse qui foudroie les rues de ses grosses gouttes, mouillant, faisant fondre de plus en plus rapidement la moindre neige. Tout le monde se presse alors de se mettre à l’abri, bousculant, écrasant tout ce qui se trouvait sur la route. Dans un total mépris la rue avait changé de ton, elle était à présent parcours du combattant, sous le champ mélodieux de la mélancolie. Aux trois balais, c’était la fête qui battait son plein, un petit groupe espagnole se représentant, des airs latino dont le tempo entraînait un peu tout le monde sur la piste. Tous, les femmes se déhanchent, les hommes tapent des mains en les accompagnants, c’est un balais de couleur qui se créait, peu à peu le vent même se met à danser, un vent chaud venu du sud, voici que la porte du bar s’éclair, quelqu’un va faire son entrée. Le silence installé, tout le monde observe cette silhouette étrange, si gracieuse pourtant. Une jeune femme manifestement, elle pose sa main sur la poignée de la porte, complètement trempée, voilà qu’elle fait son entrée. Le temps s’est arrêté, comme pour saluer cette nouvelle arrivée, il ne s’est pas trompé, voilà qu’elle l’a encore défié.
Un léger et court souffle discret, la chaleur pénètre la salle, provoque des hauts le cœur, la jeune femme se délecte du grand silence, mais voilà encore qu’on la regarde, et toujours confiante, souriante elle fait ses premiers pas en ces lieux douce heureux.
Découvrant d’abord ses yeux clairs de sa capuche mouillée, elle balai le comptoir du regard, une lèvre pincée par ses dents supérieures. Un pas léger, le regard plein de liesses, elle avance pour un solo express ! Encore, encore elle marche, ses petits talons tapotant le sol carrelé.
Ses longues jambes, fines et droites, lui donnaient une démarche qui balançait, dans le décor bien incrusté, on ne se contentait plus de la dévisager. Les femmes dans le bar se mettaient à la critiquer, mais pour si peu elle n’en aurait pas quitté les lieux. C’est à présent d’un air dansant, toujours bien menaçant qu’elle avait tombé son long manteau beige sur le sol un peu recouvert de neige fondu. Une main délicatement posé sur son cou découvert, elle reboutonna les boutons du haut de son corset, après avoir récolté les fines perles de buée qui ornaient son décolleté. Remontant jusqu’à sa bouche de son index avec finesse elle cherchait quelque chose dans la pièce. Voilà qu’elle trouva bonheur, une place sans aucun preneur, elle avance et s’assoit d’abord, dépose son sac et se lève encore. Sur la piste elle s’avance, le corps brillant, sous la lumière de la piste, devenu son terrain de jeu, un sourire éclatant, elle se déhanche sur un pas entraînant. Voilà que les gens ne la remarque plus, mais toujours quelqu’un la regarde, remontant ses cheveux mouillés de ses épaules carrées, elle les tien sur sa tête, descendant légèrement, pliant les genoux au milieu de la piste, les bras toujours en l’air, elle se relève involontaire, la personne que pouvait elle faire ? Elle lance un regard à droite à gauche, ferme les deux yeux pour se laisser porter par la musique rythmée, elle se débat dans la foule agglutinée, pour la regarder danser, c’est peut être sa dernière danse mais il faut tenter sa chance. Demain sera peut être le dernier pour la tueuse aux meurtres réputés, mais jamais elle ne s’est découragée, jamais elle n’a agonisé, se contentant simplement d’avancer, qui aurait cru la voir danser avec temps de volonté. Maintenant elle attend qu’un nouvel instant apporte le moment qu’elle cherche, va-t-elle ce soir rencontrer celui qu'elle désir rencontrer, le jeune homme égaré aurait il peur de se manifester ? Mais pourtant elle sent son regard, appuyé sur son activité, il la contemple sur la piste de danse.
A-t-il peur de venir à sa rencontre, pourquoi faut il que la sorcière parvienne à le convaincre de l’aborder, sur un ton désespéré ! Combien de temps encore allait-il la laisser se fatiguer, dans cet environnement de fête abusée, ou tout le monde en fait trop à présent, pour des verres que personne n’aurait du consommer, elle en payait pourtant pas les frais ! Si seulement il pouvait ne pas se limité à la regarder…

Yuan était perdu dans ses pensées, il circulait dans les rues de Pré au Lard, à l’instinct et sans vraiment d’idée sur sa destination. Il faisait de drôle de rêves durant les nuits qui précédaient cette fin de journée, et il n’était pas reposé. Probablement des bribes de souvenirs qui lui revenaient sans qu’il ne parvienne à mettre le doigt dessus.
C’était un peu embarrassant pour ainsi dire, car cela lui coupait en quelque sorte la joie de vivre. Depuis que Yuan ne savait plus vraiment qui il était et où il était, il se sentait joyeux, découvrant avec les yeux d’un enfant qui viendrait de naître les moindres détails des rues, les arbres, les foules et les lumières des nombreux magasins ! Mais voilà que la pluie avait gâtée son appétit, comment pouvait il avancer dans ses découverte si toujours quelque chose venait à le perturber ! Mais il se dit en voyant un étrange bar plus festif que les autres que peut être ses découvertes seraient belles dans ce lieu ou volait la mélodie d’une musique espagnole.
Il poussa alors la porte, et il observa un instant les danseurs sur la piste, ils bougeait fièrement et avaient des allures de professionnels. Les femmes qui avaient des voiles, les faisaient voler en tout sens, créant aux yeux de Yuan une mère de couleurs chaudes. Le Barman poussa alors la foule nerveusement pour tenter de venir prendre sa commande. Une fois devant lui il lui sourit d’un air convivial et essaya étrangement de deviner ce qu’il voulait boire.

Une bière au beurre je suppose m'sieur ?

Une bière au beurre ?

Mais évidemment, Yuan ne se rappelait plus de ce que pouvait être une bière au beurre, et dans un sens, ça ne lui déplaisait pas, ce serait sa découverte ultime de la journée, avant qu’il ne se décide enfin à rentrer chez lui. Il fit alors un petit signe de tête au vendeur, et il confirma sa commande avec enthousiasme.

D'accord, ça va pour ça ! Une bière au beurre oui ! C’est merveilleux.

Mais il avait parlé trop vite, une fois de plus, mais pas comme toutes les autres fois, il fut rivé sur la chose la plus magnifique qu’il n’ait encore jamais vu, alors qu’il l’avait déjà vue.
Un rayon de soleil venait d’éclairer l’entrée, et une jeune femme avait posé sa main sur la poignée. Yuan resta silencieux pour l’admirer un instant, elle n’avait rien de particulier sur elle, et c’est ce qui la rendait plus belle. Elle entra d’un pas sur d’elle-même, un éclair de souvenir lui vint alors. C’était la femme qu’il avait sauvé de la glace, tombant ainsi à sa place.
Ses yeux foncés et ses lèvres fines mises en valeur par une légère couche brillante.
Les cheveux un peu mouillés qui ruisselaient le long de son cou jusque sur ses épaules.
Yuan ne cessait alors plus de la dévisager.
Et lorsqu’elle se mit à danser, il lui sembla alors qu’elle venait de lui lancer un regard.
Il ne la quitta naturellement pas des yeux, et l’un et l’autre se regardait à présent, lui sans savoir pourquoi, elle, avait ses raisons.

Voilà votre boisson monsieur.

Yuan saisit le bras du barman qui se retirait d’un geste fulgurant, allait il partir comme un voleur, là comme ça, sans lui tenter de lui dire ce qu’il y avait à savoir de la jeune femme ?
Il n’en savait rien naturellement, mais peut être aurait il pu lui rappeler quelques petites choses. Il lui fallait essayer, comment ? Il fallait tenter.

Dites, cette femme là bas ? Que savez-vous d’elle monsieur.

Le barman prit bizarrement une mine horrifié, comme si personne ne devait poser la question, comme si tout le monde avait crainte de le savoir. Mais pourquoi ? Pourquoi était il aussi peureux à l’idée de parler de la belle jeune femme ? Yuan se rappelait bien qu’elle se nommait Ellana, mais il en voulait plus, trop avide de la joie de la revoir à nouveau, sans savoir pourquoi il était heureux …
Le barman trouva néanmoins la force de parler, même si il en avait peur.

Il s’agit d’une femme qui vient souvent ici pour danser, personne ne connaît son nom, n’y d’où elle vient, mais la rumeur cour que les seuls qui en on su ne serait-ce que tout petit peu trop, on ne les a jamais revu m’sieur ! Oubliez là je vous assure, ça vaut mieux.

Mais Yuan ne voulait pas, il se rappelait en revanche le soir ou elle l’avait bercé alors qu’il n’avait encore les traits que d’un simple adolescent.
Le jeune garçon était décidé, il se leva et s’approcha, sous le regard du vendeur, sous le regard de tout le monde, il fit un pas de danse qu’il sortait d’il ne savait où et il tendit la main à la mystérieuse Ellana.

Si je savais danser, me laisseriez vous guider vos pas ?

Ellana qui dansait toujours lentement, remuant tout son être comme bon lui semblait, vit un jeune garçon avancer en un pas de danse très recherché pour un garçon pseudo amnésique.
Elle étira alors un sourire radieux, laissant apparaître une certaine émotivité, pour replonger en suivant dans ses yeux bleus et profonds. La sorcière ne le lâchait plus des yeux, le bouffant du regard chaque secondes, chaque minutes … Elle tendit une main timide, frêle et tremblante à l’idée de rencontrer la sienne sans porter de gants. Sans tarder elle ressentit une douleur, celle des visions qui s’insinuait dans son crâne, mais elle tenait à ne rien porter sur les mains lorsqu’elle était près de lui. Elle s’avança alors contre lui pour commencer à danser sur la musique latine qui allait suivre, concentrée et très anxieuse.

Avec plaisir …

La musique débuta alors et la sorcière se pencha contre lui de dos, les mains dans les siennes, descendant lentement vers le sol jusqu’à y être accroupie, de là elle remonta doucement vers lui pour enchaîner le pas suivant, jusqu’à là, elle essayer de le guider par crainte qu’il ne s’en sorte pas à cause de son amnésie. Mais là n’était pas sa plus grande préoccupation, il était là c’était le principal pour elle. Levant des yeux plein de passion vers le plafond du petit bar, elle sourit en coin, profondément perdue dans les bras du jeune garçon.

Le temps est long sans vous bel inconnu, et quand sur mon poigné durant la journée je le vois défiler, je ne peux m’empêcher de réfléchir à combien de temps il reste encore pour que je puisse t’apercevoir … Toute la nuit aussi dans mes rêves je suis auprès de toi, mais tu es loin, je te hurle que je suis là, mais jamais tu ne m’entends, …

Elle s’arrêta un instant pour se mettre face à lui, positionnant une de ses deux main délicatement sur son visage, un air démuni et profondément sincère, elle avait peur de sa réponse mais la question devait lui être posé, son être entier voulait une réponse.

Yuan ? Pourquoi tu es parti ? Pourquoi tu m’as laissée seule ?

Se replaçant normalement, elle enchaîna sur encore un pas, rythmant la dans plus délicatement que jamais, des mouvements droits lents mais pourtant carrés, le guidant à travers la salle, l’aidant à surmonter le moindre obstacle.
Enfin elle se retrouva en posture gênante, les lèvres plus qu’à quelques millimètres des siennes, les yeux dans les yeux, elle aurait voulu avancer, mais encore dans sa tête il demeurait le jeune garçon qu’elle avait rencontré au bord du Lac.
Elle soupira doucement et ferma les yeux, posant sa tête sur son épaule pour s’y reposer.
La sorcière avança le visage vers son oreille, sentant avec frisson l’une de ses mains dans son dos et l’autre sur sa taille, elle passa ses bras autour de son cou.

La nuit est propice aux rêve, ce soir tous les deux à l’abri des intempéries, la vie semble se dérober sous mes pieds, … Parce que je suis près de toi, et demain, je sais qu’en rouvrant les yeux, une fois de plus tu ne seras plus là … Pourquoi Yuan ?
Et ce cauchemar que j’ai fait, tu étais si profondément mauvais dedans, comment puis-je imaginer qu’un ange devienne le démon … J’ai eu peur, peur de toi non mais de moi.
Suis-je néfaste pour toi ô bel inconnu ?

Ellana ne pu finir sa phrase, rien qu’à l’idée de se sentir mauvaise pour lui, elle sentit un mal de crâne la prendre, tant pis si elle l’influençait vers des voix qu’il ne devait pas suivre, leur destins de toute façon devait être liés. Elle sentait en elle un peu de lui, et en lui il sentait un peu d’elle, par la communion clairvoyante elle se liait à lui et à sa vie, sentant jusqu’à son cœur qui s’accélérait lorsqu’elle était proche de lui.

Doit on avoir peur de l’amour, doit on craindre de refaire des erreurs passées, si tu savais au moins de quoi je voudrais te parler … Te rappel tu ce que je t’ai dis sur les étoiles le soir de notre rencontre ? J’avais tord, … Elles ne sont pas aussi éternelles, elles ne brillent que lorsque l’on trouve le ciel beau ou que l’on est triste, elles ne brillent que lorsque je suis avec toi Yuan …

Sur ces mots elle n’ajouta rien, elle tremblait de toute part et voilà qu’elle venait de pâlir sous ses aveux intenses. Ellana ne savait comment, mais vivre sans le jeune garçon qu’elle avait rencontré était morne, et chaque minutes depuis qu’elle s’en était séparé, le temps était plus long, la vie plus fade, pourtant elle savait être heureuse sans lui … Que cela pouvait il bien dire ? S’était elle rebrulé les ailes à un jeu trop intime en fin de compte ?
Elle commença à sentir une drôle de sensation, dans ses bras elle avait des vertiges, elle se cramponna alors un peu plus fort à lui, le visage toujours collé au sien, appuyé sur son épaule.

Une autre chanson se fit entendre dans la salle, mais Yuan n'y prêtait pas plus d'attention que ça, il ne pensait qu'à Ellana, qu'à sa beauté, qu'à la mélodie de la voix de la tueuse à gage.
Le contact avec elle lui fit revenir sur terre, et il se mit à danser à son tour, guidé par l’ancienne Serpentard, même si quelque chose en lui lui disait qu'il savait encore danser, c'était tellement mieux de se laisser guider par cette femme.
La voix d'Ellana s'éleva encore... Yuan essaya de poser son regard sur elle, chose assez difficile dans la position dans laquelle il était, il se tourna donc en même temps qu'Ella pour qu'ils soient enfin face à face.
La main de l’ex Serpentard se posa sur le visage du jeune homme qui frissonna au contact de la Mangemort.

Ellana lui posa ensuite deux questions, deux questions qui finalement étaient bien inévitables dans une situation comme celle ci.
Pourquoi est-ce qu’il était partit… ? Il ne savait pas vraiment lui-même, mais pourtant il y avait eu plusieurs raisons…
Yuan avait eut envie de découvrir, de redécouvrir la nouvelle vie qui s’offrait à lui, seul.
Ensuite, il avait eut peur… Peur de cette femme qui lui avait sauvé la vie, peur du lien qui c’était formé entre eux…
En fait, c’était assez flou pour Yuan : Il ne savait pas vraiment pourquoi il était partit, mais il savait avoir eu besoin de partir.

J’en avais besoin… D’être seul, de réfléchir, de redécouvrir.

Se laissant diriger par Ellana, Yuan se remit à danser dans la salle, descendant, remontant, se laissant entraîner dans toute la salle par la belle femme, il finit par oublier tout…
Jusqu’à ce que ses lèvres se retrouvent à quelques centimètres de celles d’Ella, que ses yeux se retrouvent plantés dans ceux de la femme en face de lui, et qu’il commence à se demander quoi faire dans une situation pareille…
S’avancer ? Se reculer ? Yuan opta pour une autre solution : Il resta tout simplement comme ça, attendant que sa partenaire de danse se décide à bouger.
Ce qu’elle fit : La Langue-de-Plomb vint déposer sa tête sur son épaule.
Machinalement, Yuan posa une de ses mains sur le dos d’Ella, et l’autre sur sa taille, alors que la femme en question venait de mettre ses bras autour de son cou, en bref, ils étaient dans une position parfaite pour faire un slow.

Je sais que demain, une fois de plus l’aventure m’appellera, mes rêves et mes envies me guideront et m’obligeront à prendre un chemin différent du tien…
J’aimerais croire que vous, ô belle femme, n’êtes pas du tout néfaste pour moi, mais comment ne pas avoir de doutes ?
Mais je suis sûre que, toi seule n’es pas néfaste pour moi, il faudrait que je sois d’accord, si un jour au l’autre, tu essayais de me transformer en démon.

Yuan s’arrêta de parler… En fait, il doutait qu’Ellana puisse être nuisible pour lui… Mais il y avait toujours ce doute qui l’empêchait d’être sûr de lui.
C’est vrai, il ne la connaissait pas depuis longtemps mais pourtant déjà il avait la sensation de tout savoir, et malgré le fait qu’elle l’ait sauvé… C’était tellement différent d’avant… Avant ? Qu’est-ce qu’il savait au fond d’avant ? En fait il ne savait plus rien, plus rien d’avant.
Alors Yuan commença à prendre la direction de la danse, à présent il dirigeait et Ellana suivait, il ne pensait toujours à rien, pendant qu’elle de son côté commençait à lui parler… D’amour.

Il y a tellement de choses dont on devrait avoir peur, et dont on a pas peur… Et inversement.
L’amour fait partit de ces choses dont on ne devrait pas avoir peur, mais dont on devrait se méfier… Je crois que…
Je crois que si tu as toujours peur de refaire les mêmes erreurs qu’avant, jamais tu ne pourras avancer…Ni t’amuser d’ailleurs.

Ellana tremblait depuis tout à l’heure, et à ça ne faisait qu’empirer depuis quelques secondes.
Le jeune homme plus si jeune que ça en fait, enfin bref, le jeune homme c’était arrêté de danser pour la soutenir.
Qu’avait-elle ? Pourquoi allait-elle si mal ? Et pourquoi est-ce qu’il avait l’impression qu’elle ne tarderait pas à s’évanouir ?
Ces trois questions étaient celles que se posait Yuan en ce moment, mais il n’avait pas le temps de chercher une réponse… En fait, si, il avait le temps, mais à quoi bon chercher une réponse alors qu’il pourrait simplement questionner Ella lorsqu’elle irait mieux ?
Yuan porta la Mangemort à moitié jusqu’au bar, il la déposa sur une chaise et s’assit à ses côtés, la regardant, attendant qu’elle aille mieux… C’est sans porter attention au reste du monde présent qui les regardait, que l’ancien Serdaigle prit la main de l’ancienne Serpentard dans la sienne avec une assurance restreinte, autant qu’il pouvait en faire preuve dans cette situation.

Ca va ? Tu… Es pâle.

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