Balade dans le monde moldu (pv)

Le soleil se couchait. Les rues de Londres étaient oranges, dû à la lumière orangée que produisait le couché de soleil. Halvard, accompagné de Sabin son diablotin, se promenait joyeusement dans les rues de la capitale Anglaise. Il discutait gaiement avec Sabin, alors qu'il passait devant de multiples boutiques moldues, s'arrêtant par moments devant les vitrines de certaines d'entre elles.

Hohoho ! Regarde un peu ca Sabin ! Tous ces objets qui s'illuminent ! Et sans magie ! Ils m'impressionneront toujours ces moldus. Il n'empêche qu'ils doivent tout de même avoir de sacrées têtes ! Pour inventer tout ca ! Même Grogan ne comprenait pas leur fonctionnement ! C'est pour dire !

Il s'était arrêté devant une boutique illuminée pour les fêtes de noël. Par conséquent, il se tenait devant un mur, là où des lumières bleues, rouges et vertes scintillaient. Les moldus qui passaient se retournaient lorsqu'ils le voyaient, étant donné qu'il se tenait devant un mur au lieu de regarder la vitrine qui se trouvait juste à côté.
La diablotin, de son côté, n'écoutait plus Halvard, il venait de s'éloigner, sautillant vers des moldus surpris, voir même apeurés, par la créature.

Toujours en train de parler tout seul, collé devant les lumières qui scintillaient, Halvard ignorait que son compagnon n'était plus à ses côtés, et il continuait à sourire, bon vivant comme il était.

Un caquètement sourd de protestation sourd se fit entendre suivie d'une toute petite voix d'enfant qui n'était pas du tout en accord avec les paroles de sermons prononcées:

Socrate je t'ai déjà dit non c'est non, tu ne vas surement pas me gacher ma promenade du soir avec tes caprices... qu'est ce que ça veut dire, tu deveisn de plus difficile a vivre tu sais!

Au milieur du trottoir un tout petit gamin aux boucles blondes sermonnait un énorme coq blanc qui, aussi extrordinnaire que cela puisse paraitre, faisait la tête en tapant de la patte d'un air énervé. Etrange scène en vérité et les deux individus attiraient l'intention des passants. En effet quoi de plus étrange qu'un petit gamin, habillé a la mode du 19eme avec un pantalon pincé ainsi qu'une lourde cape en laine avec en prime un chapeau de forme, accompagné uniquement d'un coq presque aussi gros que lui.
Peu ordinaire pourrait-on dire mais cela ne semblait pas les déranger le moins du monde et c'est la tête haute d'un pas impérial qu'il recommença a marcher a travers la rue.
Il s'arreta vers Halvard et demanda dans un vocabulaire qui était loin de celui d'un enfant de 7 ans:

Pardonnez moi mon brave mais avez-vous l'heure? ma montre a gousset a rendu l'ame et me voila perdu dans les méandres du temps.

Les clignotements de lumière continuaient, et Halvard commencait à avoir mal aux yeux. La tentative de comprendre le système moldu devait s'interrompre, Halvard ne pouvait pas rester toute la soirée. Une voix différente des autres retint son attention. Une petite voix, tel un gamin en train de réciter un livre d'époque. Lorsqu'il réalisa que cette voix s'adressait à lui, il se retourna brusquement, manquant de renverser le p'tit bout de chou qui se trouvait à ses côtés.

Oho ! Desolé mon p'tit, j'ai failli te faire tomber ! Que disais-tu ?

Mais il se rendit compte qu'il n'avait pas de livre dans les mains. Il avait donc mentionné cette phrase de sa propre initiative ! Mais ce qui le surpris encore plus, c'était ce coq quelque peu anormal. Qu'est-ce qu'un gamin avec un coq faisaient dans une rue moldue de Londres ?

Arf.. Les moldus sont plus que bizarres..

Humf, tu demandais l'heure c'est bien ca ? Eh bien il est....18h34 !
Dis, c'est ton coq ca ? Moi j'ai un canard chez moi, ce serait marrant qu'ils se rencontrent ! hoho.

Halvard s'était baissé un peu pour parler un petit garcon. Il n'avait pas du tout de canard chez lui, mais il se disait que pour les moldus, ca devait être normal étant donné que lui se promenait avec un coq. Seulement, il n'avait pas encore remarqué que les passants regardaient tous le petit garcon et le coq d'une manière étrange.
C'est alors qu'il vit Sabin en train de courir après un moldu derrière Pline. Halvard leva sa main en vitesse, et s'écria.

Sabin ! Sabin ! Reviens ici voyons ! Qu'est-ce qui te prend ! Oooh ! Reste près de moi maintenant. Si tu continues je vais te mettre une laisse !

Il se retourna vers Pline.

Alors, dis-moi. Qu'est-ce que tu fais par ici ? Seul ?

Pline habitué a ce qu'on le prenne pour un gamin, quoi de plus légitime d'ailleurs, laissa parler l'homme face a lui, ses yeux perdirent un instant leur couleur bleu clair mais ce fut un instant très fugace, pourtant jsute après un fin sourire apparut sur le visage du bambin, un sourire malicieux.

Ainsi donc ce vieillard était un sorcier, eh bien inutile de lui cacher qui il était...De plus Pline avait très envie de faire plus ample "connaissance" avec cet homme.... Son histoire, en tous cas ce qu'il avait un peu regardé semblait des plus captivante.
Il le laissa finir son monologue en croisant les bras, prenant une posture d'adulte complètement décalé avec son physique.

Il me prend pour un moldu en plus.... c'est un comble.

LOrsqu'enfin on le laissa parler, Pline prit un ton amusé, après tout ce vieillard avait une bonne tête et d'après ce que le gamin en avait vu ce n'était pas ce qu'on appelle un partisan du mal.

Pour répondre a votre première question oui Socrate est mon compagnon de route et cela m'étonnerait beaucoup que vous ayez un canard, vu que ceux-ci sont très mauvais a la distribution de courriers.
Pour répondre ensuite a vos deux autres questions, eh bien a mon age on a bien besoin d'exercice et une balade ne fais de mal a personne je pense que vous devez en savoir quelque chose même si vous êtes plus jeune que moi...
Oh et un détail, la politesse voudrait que l'on vouvoie ses ainé mais je comprend le lapsus que vous ayez pu faire et vous pardonne ce petit écart en conséquence.

Ca ne prend pas très longtemps à Halvard pour comprendre que la personne avec laquelle il est en train de discuter est quelqu'un de très important et original. Et lorsqu'il assimile pleinement ce que le sorcier à l'apparence juvénile lui dit, il réalise de qui il s'agit précisément.

Par Grogan ! Serais-je en train de converser avec le très exceptionnel....

Pline Pinine ! Mes excuses mon cher ! Je suis confus. Je n'ai pas du tout fait le lien avec le coq et votre manière de parler.

Qu'est-ce que je peux être bête desfois ! C'était tellement évident !

Humf, je vous prie d'accepter mes excuses Mr Pinine ! C'est un honneur de vous rencontrer ! Vous comprenez, dans une rue purement moldue, jamais je n'aurais cru rencontrer un sorcier de votre classe.

Halvard connaissait extrêmement bien la vie de Pline. En effet, dans sa jeunesse, il avait effectué une recherche plus qu'approfondie sur le phénomène qui se présentait à lui. Il avait de multiples fiches chez lui qu'il gardait précieusement, des fiches qui regorgeaient d'informations cncernant le sorcier si vieux, mais à l'apparence si jeune.

Je suis honoré également de rencontrer Socrate, un coq extrêmement original qui ne peut qu'être apprécié.
Sabin, dis bonjour ! Allons, sois poli voyons !

Arf.. Il n'est pas aussi docile que votre bon Socrate. Et pourtant il est doué de la parole ! Bon, il ne semble pas avoir envie de parler maintenant, mais on se fait de bonnes petites conversations de temps à autres.

Halvard adressa un regard affectueux au diablotin malgré les difficultés qu'il lui faisait subir. Il reporta son attention sur Pline, puis il reprit la parole.

Mes félicitations pour votre nomination au poste de rédacteur en chef de la gazette du sorcier ! Je sais que cela fait un moment à présent que vous avez ce poste, mais il n'est jamais trop tard pour le souhaiter, n'est-ce pas ?

Pline se met a sourire, ainsi donc cet original le connaissait mais en vérité beaucoup connaissaient la légende du vieillard enfant accompagné d'un coq et doué du don de prophétie, malheureusement peu y croyaient.
Le petit bonhomme regarda amusé l'homme parler, impressionné par la quantité de paroles qu'il pouvait dire en si peu de temps.
En tous les cas les connaissances d'Halvard a son égard attisa sa curiosité et c'est un deuxième voila pâle qui passa devant ses yeux agés.
Ainsi c'était un collectionneur ce cher monsieur Halvard Stump, Pline garda son sourire et Socrate cessa de se plaindre derrière lui pour lui aussi observer et détailler un peu plus précisément cet incongru.
Le gamin décida de jouer l'ignorance.

Monsieur si vous semblez me connaitre je n'ai pas l'honneur d'avoir ce privilège a votre égard, en tous les cas merci de vos félicitations même si je n'en mérite pas autant que cela car voyez-vous quoi de plus simple que de devenir rédacteur en chef d'un journal que vous venez d'acheter et qui était voué a disparaitre.

Pline gardait affiché sur son visage un petit air amusé et mystérieux, ses yeux pétillant comme ceux de l'enfant qu'il paraissait.
Quell sorcier intéressant se tenait devant lui, sa soirée s'en trouvait grandement améliorée surtout après le caprice de Socrate. Cette tête de cochon de coq avait soi-disant froid aux pattes, alors qu'il supportait les -10 quand il s'agissait d'attendre dans le froid une crèpe au sucre.

Ne complimentez pas trop Socrate, ce têtu aime a me mener la vie dure, il a tout autant un sale caractère que moi.

Un caquetement rauque de protestation retentit a coté de lui et Pline reçu un petit coup de bec sur la main, il sourit et caressa la tête plumée avec tendresse. Que ferait-il sans Socrate, l se sentirait bien seul en vérité, bien plus que maintenant.

Nous vieillissons tous deux et devenons gateux, a nos ages...

Pline dit ne pas connaître Halvard, mais ce dernier est au courant des pouvoirs du prophète. Il se rappelle d'un entretien qu'il avait eu avec un sorcier, qui disait que Pline savait déjà qui il était alors qu'il ne l'avait jamais rencontré. Ca devait être la même chose dans cette présente situation, mais tel était le désir du sorcier, donc Halvard s'éxécuterait.

Oh mais bien sûr Mr Pinine ! Pardonnez-moi, j'ai ommis de me présenter ! Je suis Halvard Stump, descendant direct du célèbre Grogan Stump, nommé ministre de la magie en 1811. Mais je suis sûr que vous le connaissez, un sorcier tel que vous.
Mais quant à moi, plus précisément, j'étais représentant de sortilèges pendant de très nombreuses années. J'ai da'illeurs arrêté il y a seulement quelques mois. A présent, je postule pour devenir le secrétaire du Ministre de la Magie, Gabriel de Mornemarais. Je croise les doigts Mr Pinine, car c'est quelque chose qui me tient réellement à coeur.

Halvard gardait une main sur la tête de Sabin au cas où il voudrait s'éLoigner de nouveau. C'est alors que le prophète mentionna que Socrate le coq était têtu, et qu'il avait un aussi sale caractère que lui.

Oh ca je sais qu'il est têtu, j'en ai suffisamment entendu parler pour l'affirmer. Mais il n'empêche qu'il est d'une originalité rare, voir même unique ! Ce qui le fait très spécial !

Oui, comme vous dîtes, l'âge vous rattrape, et moi aussi ! Arf, bien sûr, je suis bien plus jeune que vous...

A ce moment précis, une moldue s'arrêta nette à leur hauteur, pas sûre d'avoir bien compris ce qu'Halvard avait dit. Elle les regarda d'un air totalement ébahi. Et il était vrai que la situation pouvait porter à confusion. Un homme assez âgé affirmait qu'il était bien plus jeune qu'un gamin au physique extrêmement juvénile.

...mais il n'empêche que je commence déjà depuis quelques années à montrer des signes de vieillesse. Ah, le temps où j'étais jeune me semble si loin. Si seulement j'avais pu garder un physique jeune. Mais je suis sûr que ca représenterait des inconvénients également.

Puis Halvard se rappela d'une rencontre intéréssante qu'il avait effectué quelques jours auparavant.

Monsieur Pinine ! Vous ne devinerez jamais qui j'ai rencontré il y a quelques jours, au bar des trois balais ! Votre cousine ! Mrs Amortentia ! Une charmante sorcière, charmante ! C'était un honneur pour moi de la rencontrer, ayant fait tant de recherches sur elle dans le passé. Et c'est exactement la même situation avec vous présentement !

Oh vous savez les ravages du temps ne m'épargnent pas vous savez. Mon corps à peut-etre l'air jeune mais il n'est pourtant pas épargner et mon esprit commence a se faire plein aussi impossible que cela parait. Je suis comme "du beurre qu'on voudrait étaler sur une trop grande tartine", je commence a fatiguer et pourtant malgré mon age la vie continue de me surprendre.... même malgré mon pouvoir.

QUe de rencontres étonnantes et passionnantes il avait fait dans sa vie, comme Harvey Ridgebit le célèbre dragonnier qui a instauré le plus grand sanctuaire de dragons au monde ou encore ce si célèbre alchimiste a présent mort qui était proche de Dumbledore, Nicolas Flamel que Pline avait eu le plaisir de rencontrer il y a longtemps.
Il avait aussi croisé maintes créatures comme des naiades ou des dryades, des gobelins, des géants et bien entendu des loup-garous comme l'homme qui se tenait en face de lui et avec qui il avait une si charmante discussion.

Oh vous avez rencontré ma très chère cousine, une femme d'exception n'est-il pas et une humanité a tout épreuve, une grande maitresse des potions aussi il ne faut pas l'oublier, son invention a révolutionner la vision de l'amour !

Pline se mit a marcher suivit de son coq entrainant Halvard en prenant son bras de sa petite menotte gantée. Il déambulèrent le long de la rue jusqu'au petit croisement juste a coté de l'abbaye de Westminster et ils bifurquèrent en direction de st james park.

Je ne vais pas jouer les innocents plus longtemps avec vous, vous emblez me connaitre et connaitre aussi le don que je porte et j'ai une question qui me taraude.... Comptez-vous parler au ministre lors de votre entretien de votre état de loup garou?

Pline précisa combien il était affecté par l'âge malgré son physique plutôt juvénile. Il mentionna ensuite combien sa cousine était exceptionnelle, ce dont Halvard ne pouvait qu'affirmer.

Oh oui ! Je ne peux être plus d'accord avec vous Monsieur Pinine ! Une femme d'exception, d'exception ! Et déjà, faire tout ce qu'elle a fait dans sa vie est exceptionnel, mais en plus, vivre jusqu'à son âge est également quelque chose d'unique ou presque. C'est à croire que c'est de famille. Vous et votre cousine êtes l'un autant que l'autres des sorciers fabuleux qui méritent d'être inscrit dans les livres d'histoire de la magie ! Et je me ferais un plaisir de publier un tel livre, utilsier mes fiches pour quelque chose d'utile serait plus que passionnant !

Halvard se reprit aussitôt, réalisant qu'il commencait à s'égarer légèrement. Il suivait aveuglement Pline qui tournait dans des rues inconnues aux yeux d'Halvard, mais il faisait confiance au sorcier à l'apparence enfantine.
C'est alors que Pline reprit la parole, mais pour parler d'un sujet beaucoup plus délicat cette fois. Il avoua le don qu'il avait, chose qu'Halvard savait déjà, pour ensuite enchaîner sur l'un des aspects les plus douloureux chez Halvard. En effet, l'amateur d'hydromel était rarement embarassé lorsqu'il s'agissait de lui, mais le fait qu'il soit loup-garou le perturbait plus qu'autre chose. Depuis cette affreuse morsure dont il avait été victime, sa vie avait totalement changé. D'abord, il avait souffert atrocement lors des pleines lunes, la transformation étant si douloureuse et surtout, il souffrait du fait qu'il pouvait infecter d'autres sorciers innocents sans s'en rendre compte. Il passait les journées précédent les pleines lunes angoissé, isolé dans un coin tellement il avait honte de lui-même, et tellement il avait peur de ce qui se passerait par la suite. Puis par la suite, il rencontra un sorcier expérimenté en potions qui lui préparait des solutions exprès pour qu'il ne subisse pas cette affreuse transformation. Mais bien sûr, de temps en temps, la potion n'était pas au rendez-vous, et Halvard se devait d'endurer le supplice.

Bref, l'expression sur son visage bascula d'une seconde à l'autre, laissant une mine sans expression, ce qui le changeait énormément comparé à son comportement habituel.

J...Je.. Le ministre et moi sommes assez proches. S...s'il ne le sait pas encore, il est certain que je le lui dirais. Peut-être pas lors de l'entretien, mais plus tard si jamais je suis engagé. C'est quelque chose que je ne peux pas lui cacher, et je me dois de le lui dire. Mais je vous en prie, si vous pouviez garder ceci pour vous, et éviter de le répéter à d'autres mages, j'apprécierais énormément.

Halvard, réellement embarassé, ne savait pas quoi dire de plus. Il pensait à la plein lune qui approchait, et lui n'avait pas encore de potion. Son fournisseur de potion était absent depuis un moment, et voilà deux pleines lunes qu'Halvard souffrait le martyre dans une forêt écossaise, loin de la population. Il était anxieux quant à la prochaine lune qui avait lieu dans deux jours, et il ne pu retenir un soupir haleté à la pensée de ce qui lui arriverait.

Pline eu un sourire rassurant, mais pendant un moment il ne dit rien, il continua a marcher en compagnie d'Halvard, ils débouchèrent soudain dans une rue que tout sorcier aui se respecte connaissait, l'entrée du chaudron baveur, la porte vers le chemin de traverse.
Il s'arreta enfin et se tourna vers son compagnon de route:

Vous savez je pourrais parler à Gala je suis sur qu'elle se ferait un plaisir de vous faire cette potion, elle aime tellement rendre service et faire du bien aux gens, ainsi si vous avez un problème de pleine lune vous n'aurez pas de soucis a vous faire.

En attendant je vous invite a prendre un thé brulant chez moi....qu'en dites-vous, je suis sur que Socrate se fera un plaisir de vous faire visiter.
De toute maniere il sera bien plus joyeux que miantenant avec sa tête de boudeur... et apres c'est moi l'enfant!!! mais ou va-t-on?

Il se mit a rire d'un rire enfantin qui aurait fait fondre n'importe quelle mamie gateau qui l'aurait gratifié d'un petit bonbon. Il voulait détendre Hlavard et lui signifier qu'il n'avait aucune crainte a avoir venant de lui:

Allez vous ne pouvez refuser.... vous n'avez pas a vous inquiéter j'ai vu tellement de choses dans ma vie... et puis j'ais rencontré pas mal de loup-garous qui occupaient de hauts postes et étaient respectés de tous... ne soyez pas si soucieux a ce sujet et allons nous détendre autour d'un verre pour parler ... d'avenir par exemple!

Le sourire malicieux de pline faisait briller ses yeux clairs, il est vrai que mis a part son vocabulaire et sa tenue ses airs restaient ceux d'un enfant et il était facile de se laisser avoir... pourtant son regard ne mentait pas sur son age.

Le visage d'Halvard s'illumina aux premieres paroles de Pline. Il disait que Gala pourrait lui faire la potion qui l'empecherait de se transformer en loup-garou.

Comment ai-je pu ne pas y penser !?!

Surement car il ne voulait en aucun cas reveler sa nature de creature magique a quiquonque. Mais il pensa a la souffrance qu'il endurait lors des transformations, et il etait persuade que ca en vaudrait la peine. Son visage redevint radieux, ravi de voir que Pline etait compatissant et aussi sympathique.

Hoho, vous avez entierement raison Mr Pinine ! Je n'avais pas pense a votre cousine, et il est vrai qu'elle est tres certainement LA personne specialisee dans le domaine. J'apprecierais enormement que vous lui en touchiez un mot ! Ce que l'on pourrait faire, ce serait de se rencontrer quelque part tous les trois, et parler de ceci autour d'un bon verre d'hydromel et de bons petits cubes au caramel !

Puis Pline lui proposa de venir chez lui pour boire un the. Halvard fit une grimace, et le prohete reprit la parole en disant qu'il ne pouvait pas refuser. Il le consolait en disant qu'il connaissait des loups-garou respectes et hauts-places, ce qui reconforta Halvard enormement. Cependant, ce n'etait pas pour cette raison qu'il n'avait pas accepte immediatement, c'etait pour la question du the. Une grimace toujours affichee sur le visage, il repondit tout en continuant de marcher sur le trottoir londonien.

Mr Pinine, je serais ravi de faire une petite visite chez vous. Seulement, le the n'est pas mon fort du tout. Je sais, vous allez dire que pour un Anglais c'est etrange, mais je suis ainsi. Voyez-vous, je suis un grand amateur d'hydromel au caramel ! Donc si vous avez de l'hydromel chez vous, je ne peux pas refuser ! hehe. Mais je suppose que vous n'avez pas d'hydromel au caramel n'est-ce pas ? C'est une boisson si delicieuse, et pourtant si rare. Je ne comprends pas, tout le monde devrait l'apprecier ! De toute maniere, j'ai toujours mon petit sac de velou qui contient mon caramel en poudre, hehe.

Ils tournerent au coin d'une rue inconnue aux yeux d'Halvard, mais il suivait aveuglement Pline qui semblait s'y connaitre. Sabin les suivait, essayant de pincer Socrate qui commencait a perdre son sang-froid. Halvard attrapa le bras de Sabin puis il le ramena a ses cotes. C'est alors qu'une idee vint a l'esprit de l'ex-representant de sortileges.

Mr Pinine ! Pourquoi n'inviterions-nous pas Mrs Armortentia aujourd'hui ? Ce n'est pas que je veux precipiter les choses, mais la prochaine pleine lune approche dans deux jours.

Il fit une legere grimace a l'idee que cette pleine lune arrivait si tot.

Et cette potion est assez longue a preparer, donc il lui faut savoir quelques jours a l'avance. Enfin, si elle accepte de faire cela pour moi bien sur.

Oh mais cher ami si le thé ne vous va pas j'ai bien d'autres secrets tous aussi délicieux dans ma cave! que diriez-vous d'un hydromel de 1750 au caramel salée de bretagne, un vrai délice et d'une extrème rareté.
Et pour ce qui est d'inviter notre ma tendre cousine je crains que cela ne soit impossible car elle est en ce moment inondée de travail à St Mangouste mais ne vous inquiétez pas je lui enverrais un hibou dès ce soir pour lui demander de vous préparer cette potion je ne pense pas qu'elle refusera, elle est si généreuse.

Pline avança, tout en parlant ils avaient parcouru une bonne partie de la ville et ils s'engagèrent enfin dans une vaste avenue bordés de sapins odorants.
Ils s'arrêtèrent enfin devant un grand portail en bois. Pline regarda Socrate qui se dandinait bizarrement il lui lança d'un ton d'impatience amusée:

Eh bien entre mauvais compagnon tu sais très bien que la porte s'ouvre aux maitres de la maison.

Pline dévisagea ensuite Halvard, qu'elle homme intéressant, et quel délicieux personnage à découvrir, il jeta un coup do'eil au diablotin et lui sourit, après tout il était à peine plus grand que la créature:

Tu peux suivre Socrate il te fera visiter.

Le gros coq s'était approché de la petite porte à coté du grand portail et la porte s'ouvrit d'elle-même laissant s'échapper une bouffée de milleirs d'odeurs évoquant exotiquement le voyage et les milliers de paysages qu'avaient vu le petit bout d'homme aux boucles Blondes.

Eh bien cher ami, je crois que par ce froid nous serons mieux à l'intérieur n'est ce pas?

HJ la suite chez moi je te laisse l'honneur (et desolé pour le retard! ) HJ

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