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 * Paris * Les chroniques de la Veuve noire [ One post RP ]

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Léocadie de Dinechin
Serdaigle
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Léocadie de Dinechin


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MessageSujet: * Paris * Les chroniques de la Veuve noire [ One post RP ]   * Paris * Les chroniques de la Veuve noire [ One post RP ] EmptyJeu 30 Juin - 12:22

Paris - Centre de loisirs et d’aide pour les adolescents.

Tout en bénissant la mission locale de m’avoir trouvé ce petit job alimentaire, j’arrive 16 rue Mauméjant. L’immeuble dresse son antique façade entre un terrain vague où vacille depuis des lustres un panneau annonçant la construction d’un centre commercial et les murs rongés par le salpêtre d’un hôtel défraîchi. L’heure est matinale et l’air beaucoup plus vif que moi, même pour une fin juin.

L’endroit respire l’abandon et je peux tout à fait imaginer le mélange de surprise et d’inquiétude saisissant le visiteur ignorant ou le démarcheur paumé lorsque l’ampoule, répondant à l’appel de l’interrupteur, inonde la cage d’escalier d’une lueur blafarde. Le hall sent l’urine. Bon sang, dans quoi me suis- je encore embarquée ? Je viens pour faire du soutien scolaire pas pour me filer des crampes à l’estomac au moindre grincement de la rampe d’escalier.

Curieusement, ou pas, il n’y a aucun appartement au rez-de-chaussée. Sur le palier du premier étage, une porte recouverte d’une peinture verte immonde et écaillée porte une plaque « Club des amateurs de Loto ». Je grimpe un étage de plus. Une unique porte au fond du couloir m’annonçant que je suis bien arrivée à destination. Je pousse la porte et fort heureusement pour mon confort visuel et olfactif, l’intérieur contraste agréablement avec l’extérieur.

De grandes fenêtres éclairent un vaste couloir décoré de tableaux aux couleurs acidulées. Au delà des bureaux, une bibliothèque et je ne sais pas quoi d’autre puisque je n’ai pas été autorisé à faire le tour de propriétaire. En face de l’entrée, le bureau de la secrétaire. Je me présente et elle m’indique ma salle attitrée. Je grimpe les marches en vitesse. Salle 13. Une quinzaine de jeune gens attendent que je m’installe. Des adolescents. Dont des garçons à la puberté aussi difficile que persistante qui se mettent à siffler et à glousser. Le monde va mal. Qu’est ce que je fiche ici ? J’ai le même âge qu’eux. Deux ou trois ans tout au plus .

J’inspire profondément pour m’intimer au calme. Puis dis d’une voix haute et clair pour intimer le silence à cette assemblé de bras cassés.


Bonjour à tous. Je suis Mademoiselle Dinechin et c’est moi qui vous donnerez vos cours de soutient en français cet été. Vous pouvez m’appeler par mon prénom, Léocadie, mais la mention obligatoire « Mademoiselle » précédera votre choix.

Silence de mort. Si l’ennui pouvait tuer, l’école serait un cimetière. Tu tiens la corde par le bon bout, Léocadie. Je me racle la gorge :


Ne vous inquiétez pas. J’ai déjà un plan de cours que vous trouverez, j’en suis certaine, aussi instructif qu’amusant. Je vais combiner cette tâche à ma spécialité : la mythologie et la magie. Toutes les semaines nous étudierons une nouvelle créature mythologique. A la fin de l’été, vous aurez droit à un test sur l’écriture, la grammaire, la ponctuation et la mythologie.


Je fais circuler la feuille que j’ai préparée pour l’occasion. Une liste des créatures mythologiques, pour eux, réelles, pour moi : licornes, gryffons, centaures, zombies, vampires, fées, gnomes, trolls, gargouilles, sirènes...

Devant moi deux garçons s’échangèrent un petit mot, comme deux gamins de primaire. L’interceptant, je le lis en silence et sans sourciller puis le repose sans un mot sur la table du deuxième en retournant à l’avant de la salle comme si de rien n’était.


Je comprends que ce sera un défi de vous adapter à ces nouveautés. Certains y arriveront sans doute mieux que d’autres mais nous sommes ici avant tout pour vous faire progresser et non pas pour que vous soyez des cracks à la prochaine rentrée. Certains penseront que je suis …

Regard sévère.

Folle et d’autres...

Regard encore plus dur.

Me trouveront fascinante. A croquer même.


Des rires éclatent dans la salle et face de pizza devient rouge comme une tomate, sans mauvais jeu de mots.

Cependant, quoi que vous puissiez penser de moi jusqu’à présent, je vous prierai de garder l’esprit ouvert. Bref. Passons. Nous allons commencer ce premier cours sur les loups garous et je vous promets de ne pas vous faire tomber dans le coma avant la fin de ces deux heures.

Rassérénée par les murmures approbateurs qui parcourent les rangs, je me détends enfin.


Comme je vous l’ai dis nous allons étudier le folklore et l’histoire relative à chacun de ces êtres surnaturels. A chaque chapitre clos, vous me rendrez tous une composition de mille mots sur le sujet d’étude en cours et vous présenterez une présentation orale sur ce que vous aurez appris. Ce ne seront pas des compositions ordinaires. Je veux que vous les écriviez comme si vous étiez à la place de la créature. Racontez-moi vos émotions, vos forces, vos faiblesses et toute aptitude particulière que vous aurez. Montrez-moi votre vraie nature.

Le groupe est franchement emballé maintenant. C’est étonnant comme la vie bascule parfois sans qu’on s’y attende. Même si «chaque jour est un nouveau jour » ainsi que l’affirme un philosophe très médiatisé ou bien une publicité pour une superette, je ne sais plus, c’est toujours-et seulement- un événement fort ou anodin qui est à l’origine de tout.

Je n’ai jamais aimé l’école. Enfin ce n’est pas tout à fait exact. Ce que je n’aime pas c’est l’obligation d’y aller. Devoir rendre sa vie compatible avec les horaires de l’administration scolaire, voilà qui rapetissent l’exploit du saumon remontant les torrents !

Des millions d’années d’évolution pour en arriver là : se rassembler en troupeau à l’appel d’une cloche ! Se couler dans un moule conçu pour tout le monde et donc personne, s’obliger à des efforts surhumains, comme se lever avant le soleil et pire essayer de ne pas s’endormir durant un cours particulièrement soporifique, tout cela pour avoir de bonne note censées plaire aux parents – je parle de ceux des autres.

Bon, j’exagère mais l’école évoque pour moi d’innombrables heures d’ennui, un ennui trompé par mille rêveries généralement incompatibles avec la bonne tenue exigée des professeurs. Il n’y a que deux trucs qui sauvent à mes yeux cette institution d’une destruction nucléaire méritée : les vacances et la relative liberté dont nous jouissons à Poudlard.

Je suis tirée de mes rêveries par un bras levé au fin fond de la classe :

Vous pensez vraiment que les loups garous existent ?

En réalité, je crois que toutes les créatures que nous allons étudier ont existé ou existent toujours, sous une forme ou une autre. Pour dire vrai, je sais qu’ils existent. On appelle lycanthropie l’état psychologique dans lequel se trouve un homme persuadé d’être un loup. On a beaucoup écrit à ce sujet et l’on continue encore aujourd’hui. Au Mexique, on a détecté chez une famille toute entière une mutation génétique rare qui engendre la pousse d’une fourrure sur tout le corps. Cela s’appelle la maladie du loup garou.

Il y a des choses que nous ne souhaitons pas voir se produire mais nous devons les accepter. Des faits qu'on préfèrerait ne pas connaitre, dont nous devons tenir compte, et des gens dont on ne peut pas se passer, qu'on doit accepter de quitter. J'ai conscience de partir à la dérive, mais tu sais, ça fait un bien fou de se sentir hors de contrôle, j'en oublie mon chagrin et j'ai l'impression que rien ne peut m'arriver, alors je continue.

La porte s'ouvre. Un monde inconnu me saute à la gorge, déchiquette mon rêve et mon fol espoir et sans que je ne puisse résister, entreprend de m'étouffer. Tout est bruyant.Sale. Puant. Sombre. Effrayant.

Dans un fracas terrible que je suis la seule à entendre les trous dans ma tête se rejoignent pour former un seul et unique gouffre. Dans lequel je bascule.

L’été prend une tournure intéressante.
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