Tour d'astronomie Deux reptiles nageant parmi les étoiles ( Pv )

Encore une belle nuit ce soir.

Se dit-il en levant les yeux vers le ciel qui lui offrait son éclat, rien qu'à lui un beauté sans pareil, sans égal, une beauté intarissable, une beauté infranchissable, une beauté qu'il n'atteindrait jamais, qu'il ne réussirait jamais à toucher de part une infime parti de son être, jamais.
Il était debout, au bord du vide, ne ce souciant même pas de la distance qui le menaçait de l’aplatir comme une crête, encore un pas, et le destin serait cruel, pragmatique, sans émotions. Autant que la mort qu'il préconisait de cette façon de mourir. Il ne s'en préoccupait même pas, trop absorbé par l'immensité du ciel, par une magie qui dépassait l'entendement des plus faibles d'esprit qui ne savait pas comment la remarquer, comment la séduire, l'apprécier à sa juste valeur, avec tout le respect qui lui est du.
Hormis le fait qu'il était totalement plongé dans son univers ténébreux parsemé d'éclat lumineux qui le reflétaient de leurs présence, il repenssait aux évènements passés dans le hall. Pas au conflit avec Jinx, qu'il se batte entre eux deux, où à plusieurs lui importait peu. Mais cette fille lui avait tapé dans l'oeil, en oubliant le fait qu'elle soit bien plus âgés que lui, il était séduit. Totalement sous le charme. Mais à quoi bon un gamin de onze ans ferait avec une fille de seize ans ? Là était tout le dilemme. Puis dans un stratagème spontané, il pensa :

Et si j'utilisais .. ?

Non je ne peux pas !

Renfrogné sur son idée, il n'avait même pas réalisé qu'il avait instinctivement mis son annulaire gauche dans son anneau.

L'épais brouillard l'enveloppa, ne lui laissant aucune chance de s'échapper. A son départ, le jeune garçon de onze ans avait disparus, envolé, ne laissant qu'un garçon plus âgés sous ses décombres de fumée noire.
Il ne s'était même pas rendu compte qu'il s'était passé l'anneau au doigt. Enfin soit. Maintenant, il essaierait de le garder plus longtemps cette fois.

Alors, sans envie de rester debout, il s'adossa contre un muret de la pièce aéré, il laissa un de ses jambes tomber dans le vite, alors que son autre jambe était sur la passerelle, pliés, maintenant l'équilibre parmi son corps. Il ressassa alors à ses rêveries quotidienne, pensant de tout et de rien, se demandant toujours l'intérêt de vivre d'un monde où l'on finira par mourir. Et que se passé-t-il de l'autre côté ? Nul ne le sait.

Mais interrompu à sa philosophie personnel, des bruits de pas dans l'escalier. Il se fichait de qui pouvait monter, tout ce qu'il savait, c'est qu'il s'était soi embarqué d'un quelque chose d'amusant, pour le torturer, soit pour le provoquer, et le résultat sera la même.
Ne tournant pas sa tête du ciel, il prononça :

Dis moi qui tu es, où je t'arracherais l'information de ta bouche.

Gabrielle était dans la salle commune de Serpentard. Elle avait eu T à son dernier examen de divination. Il lui fallait absolument se reprendre maintenant, ou elle allait couler ses BUSE. Pour l'une des premières fois de sa vie, elle dût faire des efforts pour son devoir. Malheureusement, comme elle devait observer les étoiles, elle avait à se rendre à la tour d'astronomie.

Mélissa, viens avec moi à la tour d'astronomie. Si j'ai un T dans ce devoir, je suis foutue...

Les deux amies se dirigèrent alors vers la tour. Le périple fut très dur: Gabrielle manqua la marche deux fois et son amie faillit foncer dans le mur près de trois fois.

Alors ouais, j'étais comme non Jake, c'est quoi ton problème. Alors là il était comme euh non, alors j'étais comme euh oui mon joli. Et là tu devineras jamais ce qui est arrivé. Il est parti! Comme ça! Poof! Mais là j'ai pas juste.... chut Mélissa! J'entends quelqu'un!

Mélissa fronça des sourcils. C'était Gabrielle qui parlait sans arrêt depuis dix minutes sans qu'elle n'aie pu placer un seul mot.

On entendit soudain une voix rauque disant:

Dis moi qui tu es, où je t'arracherais l'information de ta bouche.

Gabrielle se dépêcha de finir de monter les escaliers, et brandit sa baguette vers le garçon en criant:

Alohomora!

La lumière de la lune décida d'éclairer la salle (sage décision, lune). C'était Gabriel.

Ooohhh Gabriel héhéhé. Mélissa, dégage. Bon... tu te demandes peut-être pourquoi je t'ai attaqué avec ce sort si puissant. Heureusement qu'il t'a manqué hein, sinon ça aurait bien pu te tuer. Oh oui. Moi, je suis très bonne en magie. Oh oui. Toi aussi. Oui. C'est ça. Tu faisais quoi ici? Pourquoi tu es dans une position si bizarre? Moi, je trouve ça bizarre. Peut-être que toi non. Mais sûrement que oui. Euh...

Alohomora!

Que voulait elle faire avec ça ? Il n'y a aucune porte, aucun coffre à ouvrir, enfin si trois, mais tous concernaient des livres, des appareils astronomiques et autres. Etait-elle ivre ? De plus elle bégayait. Ey voilà un moment de pur plaisir solitaire gâché par l'intervention de cette fille intrépide.
Ce n'était pas une pleine lune ce soir, l'air était sans équivoque, sans souffle fort, uniquement une petite respiration qui vint porter le parfum de la jeune fille qui se présentait devant lui. Il avait l'impression que son odeur tournoyait autour de lui, le narguant, le suppliant de succomber aux notes ambrés qu'il composé, aux touches de pommes qu'il se divulguait et aux regards discrets que la cannelle dégagé. Ce somptueux mélange qui venait embellir son image, sa beauté.
Malgré sa faculté organoleptique d'appréciait d'une façon si sourde et furtive d'admirer les formes voluptueuses qui ressortait de la jeune femme, son air hautain qu'elle arborait, et son visage si jolie sous la lumière lunaire. Il ne pouvait s'empêchait de se demander qui voudrait faire croire à quiconque que l'on pouvait tuer avec ce sortilège. Il préféra répondre d'un ton amère.

Oui, je vois ça.

Tout deux s'incomprirent de leurs présence ici, elle demanda la première avant qu'il ne le fasse. Elle ne manquait pas d'audace, mais peut-être ne réfléchissait-elle pas tout bonnement. Quand à son argument d'être bonne en magie, cela ne faisait aucun doute que c'était à débattre.
En levant sa baguette de l'Ombre vers la jeune fille inconnue qui suivait celles aux parfum délicatement fruité aux soupçons épicés, il prononça :

Petrificus Totalus.

Cette jeune fille inconnue en question se raidit avant de sombrer par terre, aucun bruit, pas d'hurlement, que le silence. Toutes ces choses qui l'amusait n'était pas arrivés. Peut-être aurait-il du la torturer un minimum pour avoir gâché son instant de méditation, de communion avec la nuit.
Et dans sa colère naissante, la raison prit le dessus. Il n'arborait plus du tout cette mine timide en la voyant, plutôt l'air indifférent, il répondit néanmoins à sa question :

Je communiais avec quelque chose qui dépasse ton imagination et que tu ne saurais voir même avec toute la concentration du monde. Ma posture te déplait ? Et bien tanpis. A preuve du contraire, je fais encore ce que je veux.
Et toi pourquoi es tu ici ?

Le jeune homme marmonna un sortilège. Gabrielle regarda avec surprise son amie s'effondrer sur le sol. Elle regarda ensuite Gabriel d'un air satisfait. Une chose de réglée! Celle-ci ne les dérangerait pas lors de cette rencontre qui s'annonçait bien. L'adolescente s'apprêtait à prendre la parole, lorsque Gabriel dit:

Je communiais avec quelque chose qui dépasse ton imagination et que tu ne saurais voir même avec toute la concentration du monde. Ma posture te déplait ? Et bien tanpis. A preuve du contraire, je fais encore ce que je veux.
Et toi pourquoi es tu ici ?

Insultée, Gabrielle dévisagea son jumeau de nom. Pourquoi lui parlait-il de cette manière? Personne n'avait le droit de lui parler comme ça. Elle allait se venger. Elle allait lui parler dans le casque à ce petit gars là! Il se mettrait à pleurer et il la supplierait d'arrêter. Gabrielle commença son plan maléfique:

Tu communiais? Je sais ce que ça veut dire, ça veut dire communiquer. Si tu essayais de m'impressionner avec tes grands mots, ça ne fonctionne pas. Mais pourquoi t'es-tu mis à me parler comme ça tout à coup? C'était plutôt stupide de ta part. Je crois que tu as oublié toute l'influence que j'exerce sur la population de Poudlard. Ah! Je sais pourquoi! Tu es jaloux! Oui. Tu m'as vu parler avec Caleb tantôt et tu essaies de jouer celui qui est dur à avoir. Désolée mais Caleb est peut-être plus jeune que toi mais il est bien plus beau.

Gabriel n'avait l'air aucunement impressionné. Changement de tactique de la part de Gabrielle.

Oui, ma posture me déplaisait. C'est... mauvais pour le dos. Moi je me souciais de toi. Mais pas toi. Tu devrais avoir honte d'avoir ainsi insulté une Métivier. Dans trente ans tu vas penser à ce qui se passe aujourd'hui, et tu vas avoir honte.

Le coup final:

Tu es laid.

Mais qui était-elle pour lui parler ainsi ? Avait-elle seulement conscience qu'il pouvait la tuer à tout instant ? Cette pensée venait lui titillé les neurones pendant quelques secondes, lui octroyant un léger rictus au coin des lèvres. De plus elle tenait des arguments plus que non convaincants. Il n'y a vraiment rien à redire sur l'aspect superficielle de cette fille.

Je vois que tu as beaucoup de répartie !

Dit-il d'un ton ironique. Elle ne partait pas, elle l'avait dérangé, elle n'espérait tout de même pas à un peu de gratitude de sa part !

Tu es laid.

Miséricorde que c'est désespérant .. Dois-je vraiment supporter cela ?

Et voilà, elle l'ennuyait profondément. Si elle savait à quelle point il n'accordait aucune importance à son apparence, elle se tairait. Peut-être devrait-il lui dire, histoire d'avoir enfin la paix.
Il l'a voyait de ses yeux entrain de s'agitait devant lui comme une enfant, il était clair que son âge et sa mentalité n'était pas du tout proportionnelle.

Alors maintenant explique moi, comment je peux être jaloux de Caleb puisqu'il est mon cousin ? Essaye de donner un minimum de crédibilité dans tes propos si tu veux avoir un minimum d'intérêt.

Nul besoin d'en rajouter pour le moment, rien qu'a sa tête empourpré de colère, il était satisfait de voir que ces paroles l'avaient atteinte.

Gabrielle se sentait désespérée et en colère. Elle aurait tellement voulu impressionner Gabriel, mais malheureusement pour son ego, elle dût s'avouer qu'elle ne savait pas comment y arriver. Pour l'une des rares fois de sa vie, Gabrielle était grandement intimidée. Ce devrait être elle qui intimiderait Gabriel, pas le contraire. Mais pourquoi n'arrivait-elle pas à projeter cette image? Quel était le problème?

Elle prit un air supérieur et s'essaya:

Je n'ai pas de temps à perdre avec toi et tes questions idiotes. Je voulais faire un devoir de divination. Maintenant, tu vas dégager d'ici et me laisser faire ce que j'ai à faire.

J'espère que ça a marché. Si non, j'espère que Gabriel n'ira pas raconter ça à toute l'école... Non! Gabrielle, tu es en train de devenir faible! Tu es forte, intelligente et bien meilleur que ce scrout à pétard de Gabriel Mililulal. S'il essaie de se vanter de ce qu'il fait, ça va pas être long que ça va se retourner contre lui! Ça, c'est certain.

La jeune fille s'avança lentement vers le télescope en essayant de toutes ses forces de ne pas regarder le garçon. Elle regarda dans l'engin sans trop comprendre ce qu'elle y voyait, mais fit semblant afin d'impressionner Gabriel le plus possible. L'astronome quasi-professionnelle entendit des bruits étranges. Elle ne se retourna pas; c'était sûrement ce crétin qui s'en allait.

Je n'ai pas de temps à perdre avec toi et tes questions idiotes. Je voulais faire un devoir de divination. Maintenant, tu vas dégager d'ici et me laisser faire ce que j'ai à faire.

Il esquissa un sourire en entendant ses mots, quoi de plus normal ? Dans la tour d'astronomie, on y étudie l'astronomie, pas la divination. Le fait qu'elle n'y distingue pas la différence provoqua un petit ricanement chez Gabriel.
De plus, c'était nettement plus amusant quand il l'a vit regardait à travers le télescope. Il ne savait pas si elle savait se servir réellement de cette machine, où si elle faisait ça pour se rendre intéressante. Quoiqu'il en soit, Gabriel en avait assez pour la soirée. De toute façon, s'il restait, il devrai la supporter, et méditer en sa présence serait d'autant plus simple de faire du parachute sans parachute.
Alors il se leva, d'un bruit sourd, il contourna l'immense télescope où se dresser Gabrielle derrière.
Arrivé de l'autre côté, elle était dos à lui. Il s'avança vers elle, sans qu'elle ne s'en rende compte, réduisant la proximité qui était entre eux, et simplement murmura à son oreille :

Bonne nuit.

Il sentit la température du corps de Gabrielle monté comme une flèche. Et sur un petit rire amusé qui incitait l'indifférence qu'il lui portait, il quitta la pièce.

» * Etoiles et marche du monde * [PV Hector suite cours de Potions ]

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