Whistle to make friend [libre]

"Oh mais sachez monsieur, que c’est une vilaine malédiction de bousculer quelqu’un et de toute suite s’excuser…
Le meilleur contre malédiction c’est que celui qui a été bousculer invite l’autre boire un verre. Paraît-il… "

La réplique de celui qu'il avait bousculé laissa Marin complètement coi qui n'eut pas le temps de reprendre ses esprits avant que l'autre n'éclate de rire et enchaîne.

"Mon bon monsieur. Je ne me suis pas présenté Higini Wayra, et à qui ai-je l'honneur de parler ?"

Je... euh... me nomme Marin Laveclair. dit Marin. Avant de voir l'autre, Higini Wayquelquechose, il n'avait pas bien compris son nom, l'inviter à le suivre.

Il le rejoignit devant un Nimbus 2001. Marin ne prêta pas grand regard au balai car il n'était pas vraiment passionné par ces objets.

Si j'ai bien hum compris, vous m'invitez ? J'en profiterai pour vous parler un peu de mon nouveau magasin et essayer de vous convaincre de venir y faire un tour quand il sera ouvert. Je suis convaincu que les gens ont toujours besoin de linge propre, même quand c'est la guerre. Connaîtriez-vous un endroit où on peut prendre un rafraichissement digne de ce nom ?

Un bon petit Bordeaux ne me fera pas de mal ! se dit-il en espérant tout de même qu'ils connaissent le vin de Bordeaux dans les environs ce qui n'était pas gagné. Il aurait sans doute droit à de la bière tiède...

"je dois vous avouer que j’ai un bon tas d’affaires salle qui m’attend dans mon chez moi."

Ces paroles firent frémir le nez de Marin. Son premier client potentiel ! Il avait probablement eu raison de tout quitter et de venir s'installer ici. Un petit sentiment de fierté, bien vite étouffé par sa prudence naturelle, fit son apparition.

Allons ! Ne crions pas victoire tant que le magasin n'est pas ouvert. Mais ces piles de linge sale en attente me font espérer le plus grand bien de cette aventure, se dit-il.

"Je ne suis pas un paranoïaque, mais quand on voit une petite fille de peine cinq ans mendia un morceau de pain, cela me montre que rien ne va", rajouta son interlocuteur.

Marin encaissa le coup.Humph ! Je ne pensais pas que les choses allaient si mal que cela. J'avoue ne pas avoir bien suivi les nouvelles récemment. Et quand on est perdu au milieu des paniers de linge sale on a pas la même vision du monde. Je crois que je ferais mieux de me tenir un peu plus informé des évènements si je ne veux pas voir ma boutique menacée et, si j'ose dire, faire chou blanc huhuhu, finit Marin par un dernier trait caractérisant son humour douteux.

Pendant que Higini Wayra, le nom entier lui revenait maintenant, allait chercher des sous à la banque, Marin en profita pour observer les lieux. Quand on y regardait bien, on voyait que la guerre faisait bien des ravages. Apporter du réconfort à tous grâce à du linge propre est frais était certes un petit élément mais peut-être cela contribuerait-il à alléger un peu le fardeau de tous. Il ne prêta que peu d'attention à la banque qu'il avait visité la veille pour déposer la majeure partie de ses liquidités.

L'autre ressortit.

"Mon bon ami le chaudron baveur et un formidable bar, il vous propose toute sorte d’alcool plus ou moins fort. Ou alors je connais un petit pub pas très loin de Trafalgar square. Mais c’est un bar moldu."

En fait j'aimerais beaucoup boire du vin vous savez alors peut-être le Chaudron Baveur...? Et comme vous l'avez remarqué mon accent n'est pas d'ici. Je suis français, de Paris plus précisément. Ma famille est très connue là-bas pour ses qualités en blanchisserie. C'est mon frère qui gère l'affaire mais je voulais être à mon compte alors j'ai traversé la Manche pour venir m'installer ici. Le temps de trouver quelqu'un a qui louer un local convenable et je pourrais commencer mon activité.

Mais votre patronyme est également étranger non ? Wayra ne sonne pas très anglophone si je ne m'abuse.

Humph ! Je ne pensais pas que les choses allaient si mal que cela. J'avoue ne pas avoir bien suivi les nouvelles récemment. Et quand on est perdu au milieu des paniers de linge sale on a pas la même vision du monde. Je crois que je ferais mieux de me tenir un peu plus informé des évènements si je ne veux pas voir ma boutique menacée et, si j'ose dire, faire chou blanc huhuhu

Higini sourit, il avait toujours apprécié les jeux de mots,encore plus ceux qui était parfait.

En fait j'aimerais beaucoup boire du vin vous savez alors peut-être le Chaudron Baveur...? Et comme vous l'avez remarqué mon accent n'est pas d'ici. Je suis français, de Paris plus précisément. Ma famille est très connue là-bas pour ses qualités en blanchisserie. C'est mon frère qui gère l'affaire mais je voulais être à mon compte alors j'ai traversé la Manche pour venir m'installer ici. Le temps de trouver quelqu'un a qui louer un local convenable et je pourrais commencer mon activité.
Mais votre patronyme est également étranger non ? Wayra ne sonne pas très anglophone si je ne m'abuse.

Higini eut un petit pincement au cœur sa région lui manqua. Le soleil qui sifflait. Tout lui manquait même la petite moldue du coin de la rue, avec son vélo bleu et blanc et ses cheveux dorés. Higini revoyait Pipo et tous ses amis qui lui manquaient temps. Il regarda loin devant lui comme s’il revoyait ses Pyrénées et ses campagnes catalanes.

Je suis aussi français, catalan pour être précis, j’ai fait mes études à Collégia cataluny’a et ensuite à Poudlard.

Tout en parlant ils avançaient vers le chaudron baveur. Quand ils rentrèrent dedans une forte odeur d’alcool et de soupe aux poix se répandit. Ils s’assirent à une petite table coté londre. Il voyait tous les moldues qui passaient sans se doutait de rien. L’un cependant s’arrêta et regarda dans sa direction, il semblait le reconnaître. Higini le fixa à travers la vitre. Il n’était pas grand mais porté une écharpe d’or. L’homme rentra dans le pub. Higini le regarda du coin de l’œil, l’homme ne l’avait pas vu. Higini n’arrivait pas à se rappeler où l’avait-il vue la première fois… Il se concentra sur Marin. Celui-ci avait passé commande, Higini fit de même,

Euh une pinte de bière s’il vous plait avec des petites cacahuètes.
Pour reprendre la discussion que nous avions abandonnée, le ministre n’arrange rien avec ses silences prolongés, je vous le dis un jour ou l’autre tout cela explosera. Et se sera bien fait pour leurs têtes. Tout en disant ceux-là il fit un signe de tête vers un portrait derrière le comptoir. Une dizaine d’hommes et de femmes y étaient représentés.

Il regarda le petit homme, mais vous Marin que pensez-vous de tous ce cirque ? Le milieu de la blanchisserie doit être florissant, avec toutes ces saletés tenaces, il regarda encore le tableau et eu un petit rire ironique.

"Je suis aussi français, catalan pour être précis, j’ai fait mes études au Collégia cataluny’a et ensuite à Poudlard."

Les mots de Higini firent Marin se sentir un peu moins seul. Il avait beau être content d'être indépendant la culture française n'était pas du tout la même que celle de ce pays. La nourriture y était différente, infâme ici, et beaucoup de choses étaient moins bien. Bien entendu d'autres étaient mieux, heureusement, mais le dépaysement était plutôt important.

Je suis heureux de rencontrer un compatriote si tôt après mon arrivée ici. De menus détails de notre beau pays nous manquent si rapidement c'est fou non ?

Pendant la discussions le Chaudron Baveur approchait. Ils y entrèrent tous deux. Marin demanda un Bordeaux et, à son grand plaisir, l'obtint. Higini commanda une bière et des cacahuètes ce qui laissa Marin plutôt perplexe. Le jeune homme devait déjà avoir été contaminé par les horribles habitudes alimentaires du lieu. Marin haussa les épaules intérieurement, à Rome fait comme les Romains disait le dicton. Même si lui, préférait boire du vin plutôt que de la bière.

Le vin que lui apporta le serveur était correct, ce qui était vendu à l'export était toujours d'un moindre niveau. Il avait de la cuisse, comme disent les connaisseurs et une robe somme toute correcte. Higini n'avait pas menti, on servait vraiment de tout dans cet endroit.

"Mais vous Marin que pensez-vous de tout ce cirque ? Le milieu de la blanchisserie doit être florissant, avec toutes ces saletés tenaces" dit Higini.

Marin mit quelques secondes à répondre, rassemblant ses souvenirs des évènements passés. Depuis la France tout avait été atténué. Même si la menace de Voldemort, il n'avait pas peur de dire son nom car il ne voyait pas en quoi un modeste blanchisseur pourrait être nuisible à cet homme, était aussi présente en France qu'en Angleterre. Un des dictons de la famille était que les tâches ne faisaient pas de différence entre les tissus. Cela représentait bien la situation selon lui.

Eh bien hum... comme je vous disais je n'ai pas beaucoup suivi les derniers évènements. Mais il me semble que nous sommes à un moment où les choses vont changer. Je ne vois pas comment le ministre pourrait rester chez lui à rien faire. Il va forcément se tramer quelque chose.

Sinon j'ai remarqué que vous aviez fait une jeu de mot sur les taches... Faites attention c'est très contagieux et on finit par ne plus pouvoir s'en débarrasser. finit Marin avec un petit rire.

Higini regarda Marin , il baissa son regard vers ses cacahuètes et tout en prenant une bonne poignée, qu’il dirigea vers sa bouche, il écoutait le blanchisseur :

Eh bien hum... comme je vous disais je n'ai pas beaucoup suivi les derniers évènements. Mais il me semble que nous sommes à un moment où les choses vont changer. Je ne vois pas comment le ministre pourrait rester chez lui à rien faire. Il va forcément se tramer quelque chose.

Sinon j'ai remarqué que vous aviez fait une jeu de mot sur les taches... Faites attention c'est très contagieux et on finit par ne plus pouvoir s'en débarrasser.

Higini manqua de s’étouffer avec une des cacahuètes, il la recracha et la prit dans ça main, il la montra à Marin.

Vois-tu, je pense que le ministre va pas sortir de chez lui il est trop confortablement installée et sortir dehors le salirai ce qu’il ne supportait pas du tout. Un petit rire s’échappa de ça voix. Encore une blague de blanchisseur dit-il amusé.
Mais regarde Marin dans la poignée que j’ai pris ces cacahuètes aurait pu disparaitre et j’en aurais jamais entendue parler mais elle, il désigna celle sortit de ça bouche, elle m’a perturbé et à failli me faire mourir. Il n’en faut donc qu’un seul pour renverser le pouvoir… Un seul et unique… Alors imagine seulement deux …

Higini semblait distant dans un autre monde, mais soudain une table sur sa droite fut renversé, il y avait deux hommes et une pauvre femme qui faisait l’aumône.

Vas-tu nous laissé pauvre femmes, tu mériterais que je te fasse disparaître de cette Terre.

L’homme qui parlé était grand, et enrobé, il pointait une baguette d’un noir massif avec des rainure jaune. Il portait une cape élégante d’un noir splendide. La femme c’était recroquevillé prêt du comptoir et semblait pétrifié de peur. Un homme svelte lui agrippa les cheveux et la traina dans la rue. Tout le pub semblait paralysé de terreur. Les deux autres hommes suivirent le bourreau. Higini glissa son pied au troisième homme et celui-ci s’écroula de tout son long sur le carrelage du Chaudron Baveur, sa mâchoire claqua sur le sol et deux ou trois dents sortirent de leur gongs.

Qui as osez faire cela, l’homme enrobé parlai, qui se croit assez chevaleresque à vouloir nous attaquer et mourir…

Higini se leva et déposa son argent sur la table, il regarda Marin le fixa et montra le bout de sa baguette. Puis il s’avança vers l’homme au sol et lui tendit une main. L’homme attrapa la sienne et se releva il remercia Higini. Puis il se retourna vers le comptoir et menaça de sa baguette la pauvre serveuse.

Allez c’est maintenant mon gars.

Higini attrapa le bras de l’agresseur et lui balança son poing dans le nez celui-ci se mît à couler du sang à flot, mais Higini en remit une deuxième couche et dans un craquement sonore le nez forma un angle droit. Les sorts commencèrent à voler et Higini roula sur le sol armé de ça baguette…
Il se plaça à coté d’une table et Stupéfixa l’homme au nez cassé. L’autre tiré dans tout les sens. Higini coura dans la rue et dans un hurlement de rage sauta sur l’homme qui tenait la femme. Celui-ci le balança sur le sol dur la baguette d’higini fut projeté et l’homme s’avança le visage ensanglanté et furieux…

Là tu es mal mon pote… pensa Higini