Dorian fut stupéfié par l’effet que ses paroles eurent sur la sorcière. Il s’attendait à…il ne s’avait pas trop quoi, une dispute sûrement, il était plus à l’aise dans ce domaine là. Mais certainement pas à ça. Pire que tout devant le mutisme de son interlocutrice il se surprit à regretter ses paroles.
Il cherchait son regard comme pour se rassurer, comme si il s’attendait à y voir la lueur qui lui indiquerait que tout ceci n’était qu’un nouveau plan d’attaque. Mais elle fuyait son regard et il n’en fut que plus perturbé. Il eut l’impression qu’il ne pouvait que subir cette situation, qu’il ne savait pas quoi faire. C’était comme regarder un film dont on connaît la fin déplaisante et ne pas pouvoir changer le scénario.
Il grommela un : « Je… » Mais son terrible sourire le fit taire.
Il eut l’’impression que ses entrailles se déchiraient. La phrase qu’elle prononça par la suite ne le rassura pas, bien au contraire, des tas de questions tournoyaient dans sa tête. Etait ce un adieu, ou fallait-il croire en ses paroles ? La vérité c’est qu’il n’avait pas envie de la voir partir, il ne savait pas pourquoi mais il était sûr qu’il ne fallait pas qu’elle parte. Cela lui semblait vital, il ne fallait surtout pas qu’elle parte, elle serait beaucoup mieux si elle restait, il aurait trouvé un pub charmant, un fauteuil confortable, avec un bon repas bien chaud, ça aurait été vraiment beaucoup mieux. Il ne savait pas pourquoi il était autant persuadé que la laisser partir seul ainsi n’était pas une bonne chose. Il était lui-même assez troublé par cette sensation. Et en y réfléchissant plus tard, il aurait classé ça dans ses moment « berger allemand ». Des moments où son instinct se met ridiculement au service de l’autre sans qu’il sache vraiment pourquoi à son grand déplaisir.
En y repensant il se trouvait toujours très idiot dans ses moments là.
Dorian ramassa la carte de visite à ses pieds elle était toute chétive comme Lana, mais le poste qui y était indiqué était plutôt imposant, un contraste qui caractérisait la sorcière. Il était sûr d’une chose, il la reverrait, et encore une fois il ne savait pas pourquoi, cela le soulageait.
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