Hide Parc, Londres, 23heures. (Cerise)

Invité

La population alentour se dissipe peu à peu dans une nuit londonnienne d'une étonnante fraicheur. Toute la journée s'étaient succédées voitures, bus, visiteurs rodants curieusement autour du palais royale à quelques pas d'ici afin d'espérer apercevoir le drapeau signifiant la présence de la Reine.
Leord Tassino se laisse aller à vagabonder, semblable à Rimbaud en quête d'inspiration. Il vient de sortir d'un bar moldus où il s'est oublié dans l'alcool avec quelques personnes rencontrées sur place.
Au détour d'un arbre, un petit écureuil lui saute sur l'épaule, lui chipe son briquet avant-même que son cigar ne soit allumé.

Eh! reviens là petit voleur!

Après une cabriole gracieuse il se précipite telle une formule-1 sur le chemin qui se noie dans l'ombre des arbres se profilant à l'horizon. Après quelques secondes de poursuite Leord percute quelque chose surgit là comme un courant d'air.
La forme gémit se redresse. Soudain, à la lueur d'un lampadaire lointain, il tombe né à né avec une femme qui le regarde serainement.

Je suis désolé madame... Vraiment c'est impardonnable! J'étais à la poursuite d'un écureuil malicieux qui venait de me chaparder mon briquet.

Cerise rentrait chez elle tard, comme d'habitude elle n'avait pas vu passer l'heure, plongée qu'elle était dans les dossiers du ministère, les changements du nouveau gouvernement ne l'avaient pas encore touché et elle espérait que le remaniement du gouvernement ne menacerait pas son poste.
Elle avançait donc la tête dans ses pensées les yeux levés sur la lune qui était magnifique en ce soir frileux.
Tout absorbée qu'elle était elle n'entendit pas arriver l'homme qui la percuta violement la faisant tomber à la renverse.
Elle se retrouva sur les fesses et leva les yeux sur le pertubateur qui s'excusait. Tranquillement elle lui sourit et se releva époussetant également sa robe de petits coup de la main.

Ce n'est pas grave, ne vous inquiétez pas je n'ai rien vraiment.
Il est vrai que les écureuils de Londres sont plutot mal élevés.

Elle eu un petit rire qui raisonna comme un bruissement de feuille. Remettant son sac chargé sur son épaule elle observa le garçon.
Elle se demandait si il était sorcier, peut-être n'était-ce qu'un moldu, comment savoir...

Vous êtes d'ici?

Invité

Un peu surpris par cette question Leord pris quelques secondes pour deviner si cette personne appartenait ou non au même "monde" que lui. Et finalement

Je suis d'ici et d'ailleurs, mais je suis originaire de Sicile.

Soudain lui vint en tête une question qui lui permettrait de savoir si elle était moldu ou si elle appartenait au monde de la magie.

Il faut que je la perce à jour avant de dire des choses que je pourrais regretter...

Au fait, connaissais-vous un certin Gringotts? Je crois me souvenir que c'est ce nom que l'on m'a donné, ce serait un banquier réputé...

Il attendait la réponse comme un enfant attend d'ouvrir une des cases du calendrier de noël, avec curiosité et impatience.

Cerise se mit à rire mettant sa main sur sa bouche. Quelle question vraiment futée pour connaitre le monde de son interlocuteur, il fallait qu'elle s'en rappelle de celle-la.
Et il n'était pas de Londres eh bien.

Eh bien en voila une façon bien étrange de savoir si je suis une sorcière mais efficace j'avoue...Oui effectivement je connais bien Gringott c'est la banque mondiale, elle est au chemin de traverse mais peut-etre que au final vous ne la cherché pas vraiment...

Quel étrange homme, peut-etre est-ce parce qu'il est italien...

Peut-être que je peux vous aider ou vous renseigner si vous n'etes pas anglais...

Invité

Leord se sentait ridicule. Il sentait l'effet de l'alcool, Il voulait absolument se rattraper, il ne tenait pas à ce que sa première rencontre en Angleterre fasse de lui l'émissaire d'une mauvaise image des italiens.

Pardonnez, je vous prie, cette ruse absurde. Je sortais de ce bar là-bas et voilà qu'un écureuil m'amène à vous. Une rencontre fracassante... Mais permettez-moi, plutôt que de me confondre en excuses, de vous inviter à prendre un thé en ma compagnie.

Espérons que je n'ai pas fait trop mauvaise impression...

Leord regarda cette jeune femme avec un sourire amical.

Eh bien eh bien...

Voila qui était direct comme invitation mais soit, elle n'était de toute manière pas très enthousiaste quand a retrouver son petit appartement londonien donc ne rechigna pas à l'idée d'aller boire un verre.
Elle passa machinalement la main dans ses cheveux détachés avant de répondre d'une voix polie:

Bon bien pourquoi pas de toute manière vu que l'heure de me coucher est déjà bien dépassée a quoi bon se presser. Je pense que le chaudron baveur sera le plus adequat pour un verre.

Sans faire attention si il la suivait elle s'engagea dans une rue en direction du chaudron baveur qui n'était qu'a quelques patés de maisons du lieu de leur rencontre.

Invité

La suivant de près il se mit à sa hauteur, elle l'emmenait au Chaudron Baveur. Il en avait beaucoup entendu parler mais sans jamais s'y rendre. Arrivé devant la porte du pub, il ouvrit la porte et galament lui lessa le soin d'entrer la première comme on le lui avait enseigné.

Après vous madame.

Il entra à sa suite, salua le patron, les clients, et jeta quelques coups d'oeils afin de se faire une idée de l'endroit. Il aperçu une table bien située, lui tenu la chaise et s'assit à son tour.

Cet endroit me semble agréable, je crois que j'y retournerais volontier en d'autres occasions.

Eh bien on peut dire que en dehors de sa façon d'aborder les gens en leur tombant dessus il est plutot galant...

Elle sourit à sa pensée avant de s'asseoir à la table et attendit qu'il prenne place en face de lui, Tom le si célèbre tenancier du pub vint prendre les commandes et elle demanda comme de coutume son thé à la canelle habituel.

Je suppose que vous n'êtes jamais venu? c'est un endroit agréable quoique un peu bruyant parfois, je préfère le marchant de glaces du chemin mais il est fermé a cette heure.

Après avoir prit les commandes le barman retourna derrière son comptoir et quelques secondes après les boissons apparaissaient sur leur table.
Cerise se servit du thé et en but une gorgée en soupirant d'aise.

Invité

Après qu'elle se soit soit assise, Leord s'assit à son tour. La jeune femme commanda un thé à la canelle, quand à lui il demanda à Tom, le tenancier, un café liégeois relevé d'une teinte de grappa. C'est alors que Cerise lui demanda s'il était déjà venu dans cet endroit auparavant.

Nan, il est vrai que je n'ai pas eu le plaisir de fréquenter ce lieux avant ce soir, mais croyez-moi que je ne me priverais pas de m'y rendre à nouveau!

Elle lui avait aussi parlé du marchand de glace du Chemin de Traverse.

En ce qui concerne le marchand de glace nous pourrons nous y rendre lorsque vous serez disponible à nouveau, si ma présence ne vous indispose pas. Vous serez mon invitée bien entendu.

Il la regarda et lui fit un sourire discret mais chaleureux.

Mais dites-moi, que faites-vous dans la vie?

En attendant sa réponse il prit une gorgée de café que Tom venait de lui servir.

Vraiment délicieux ce café!

Comme il y allait cet inconnu, mais bon Cerise ne releva pas et hocha juste la tête devant la galanterie de la proposition, puis elle reprit quelques gorgées de son breuvage épicé avant de répondre à la question du jeune homme.

Eh bien je travail au ministère dans le secteur de la communication mais avec le nouveau ministre mon poste s'est légèrement modifié et je fait partie des employée sous la direction directe d'Howard Hamilton le secrétaire d'état, un homme vraiment très bien et aux épaules solides pour ce poste....
Vous travaillez vous aussi?

Elle avait posé la question sans trop attendre une réponse, après tout Léord n'était qu'un étranger croisé dans la rure avec qui elle partageait un verre dans un bar. Elle lui sourit poliment et remit son sac droit d'un coup de baguette vif alors qu'il penchait dangereusement vers un déversement sur le sol de son contenu.

Invité

Elle venait de lui retourner la question. Conversation banale ou s'adressait-il à une jeune femme qui n'a que faire de lui?

Je suis en attente d'un poste d'auror au ministère magique de votre pays.

Sentant bien qu'il l'ennuyait et que sa façon d'être, direct, semblait ternir la discussion, il décida donc de se lancer.

Ecoutez, je ne veux pas vous faire perdre votre temps alors je vais être franc. Voilà quelques temps que j'ai entendu parler d'une organisation secrète anti-mangemorts. Mon instinct me dit que vous seriez peut-être au courant alors je vous demande de me répondre franchement: pourriez-vous me permettre de les joindre je vous prie?

Il avait chuchoté ses paroles et regardait maintenant aux alentours afin de vérifier qu'aucun autre client n'ait entendu leur conversation. Un chasseur de mange-morts se doit d'être discret.

Je sais bien que je vous ennui mais c'est important pour moi de les joindre...

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