| | Enfin ? [PV Blake Woods] | |
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July Pittsbury Poufsouffle
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| Sujet: Enfin ? [PV Blake Woods] Lun 16 Jan - 17:59 | |
| July marchait à une allure vive dans cette allée où tous faisaient de même, son impatience touchait à son apogée. La jolie impatience de retrouver celui qui avait été comme son père, celui qui lui avait appris tant de choses sur la médicomagie, sur le vie en elle-même, elle le respectait plus que tout autre être vivant sur cette planète s'enfonçant peu à peu dans l'horreur de la nature humaine. Il l'avait gentiment contacté à la reçue d'une missive lui étant adressée, son courrier envoyé à l'adresse de sa boutique, l'attente inespérée du contenu des mots posés sur le papier ravivait plus encore le coeur de la jeune dame. Le panneau se poussa naturellement et sans résistance à l'approche de ses paumes moites et un sourire éclata sur son visage avant qu'elle ne se précipite naturellement dans les bras du vieux vendeur.-Et bien ! Bonjour ma petite July !Son enthousiasme sciait l'air et le surnom que le gentilhomme se vouait toujours à donner à la jeune femme prit tout son sens quand elle se détacha de son étreinte et le regarda comme une gamine effrontée, fière de sa malice et heureuse de vivre, heureuse de retrouver son ange gardien, parce que les jours sont trop longs loin de ceux qui tiennent réellement à ce que nos âmes perdurent belles et innocentes, ceux qui ne demandent qu'à ce que notre coeur ne subissent jamais quelque blessure. -Dites moi que c'est une bonne nouvelle ! S'il vous plaît, s'il vous plaît ! Et dites moi aussi que je vous ai manqué ! -Tu m'as manqué petite July, sois en sûre, rappelles toi qu'un ange souffre d'être loin de sa protégée, tu es mon petit joyau, et depuis tes onze ans je crois en toi comme je n'ai jamais cru en personne. C'est à toi d'ouvrir ce papier, ma curiosité reste tout de même polie ! Tout en humant la délicate odeur des baguettes, si exquise à son nez, la belle dame toisait son interlocuteur avec reconnaissance, jamais personne ne lui avait tant fait confiance que lui, jamais personne n'avait placé ses espoirs dans le coeur d'une femme comme elle, à part cet homme, qui se tenait devant elle, Jasper Jonhattan Brythe, à qui elle devait sans doute une bonne partie de ses valeurs. Il lui tendait à présent l'enveloppe, simple et légère, qu'elle prit délicatement entre ses doigts, l'espoir brillant dans son regard, elle avait tant besoin de bonnes nouvelles. Le papier se déplia doucement sous ses mouvements grossiers, ponctués de cette toujours si intense impatience. - Spoiler:
Adressé à July Pittsbury,
Bonjour, je me nomme Blake Woods. Si je vous contacte, c’est pour répondre à une proposition d’embauche que vous auriez fait passer dans le Chicaneur. Vos qualifications ont été évasives et donc assez libre, c’est pourquoi je vous contacte. Votre travail, si tenter qu’il vous intéresse, serait de vous occuper d’un homme approchant de la quarantaine atteint de la maladie des Os de verre. C’est mon père. Je n’ai que peu d’argent mais vous pourrez logés sur place. Je suis conscient que j’ai des lacunes pour vous convaincre mais je cherche désespérément une personne qui pourra s’en occuper. Il est la seule famille qu’il me reste. Je comprendrais que vous décliniez, mais j’espère attendre une réponse de votre part quel que soit la réponse.
Veuillez accepter mes salutations distinguées.
Blake Woods. Enfin ! Oh oui enfin ! Logé dans un autre endroit qu'un vieux local abandonné lui serait bien confortable et venir en aide à un homme si mal en point lui apporterait un bonheur des plus intenses, venir en aide, quels jolis mots sonnant à sa fine oreille. Enfin, tout était bien évidemment relatif, car ce pauvre enfant qu'était l'écrivain de cette lettre devait se trouver si malheureux...
Je ne manquerai pas de m'occuper un peu de lui aussi.
Même si elle pensait que ce jeune garçon était presque obligatoirement scolarisé dans l'école de Poudlard, elle le rencontrerait sans doute un jour et tâcherait de lui montrer son soutien. Ses sentiments se propulsèrent hors de sa chair. -Enfin ! Oh, vous rendez vous compte, un emploi, si noble de plus ! -Extraordinaire petite July ! Il faut que tu répondes maintenant, ne fais pas trop attendre ton nouvel employeur, tu trouveras ce qu'il te faut dans la réserve et Mél' se chargera d'apporter ta missive, allez file, moi je vais ranger un peu tout ce bazar...Son regard plongé dans le désordre environnant, la vieil homme fit signe à July de ne pas protester et de ne pas se sentir dans l'obligation et dans la générosité de l'aider à accomplir son rangement s'annonçant laborieux... Elle s’exécuta immédiatement et entra vivement dans la petit pièce au fond de la boutique, où était entreposées de vieilles boîtes sans plus aucun usage et plus encore de poussière, un bureau échappait pourtant à l'insalubrité du lieu, bureau où résidaient papier, encre et jolie plume. Leur usage ne se fit pas tardif. - Spoiler:
Blake,
Je suis navrée du mal dont souffre présentement ton père, et je serais d'autant plus ravie de m'occuper de lui et de veiller à ce que son quotidien se passe de la meilleure façon qui puisse être. Mes qualifications sont multiples et inclues celles requises pour veiller sur ton parent. S'il t'es utile de le savoir, je possède les bases les plus essentielles de la médicomagie et serais bien sûr très heureuse d'en faire profiter au mieux ton père, bien que je ne puisse curer cette horrible maladie. Ne t'en fais pas pour l'argent, je ne demande pas plus que le logement que tu me proposes si aimablement et s'il te vient l'impossibilité de me le louer en échange des services que j'espère pouvoir te rendre, saches que je pourrai très bien faire sans. Si ta confiance en moi perdure et que mes services t'intéressent toujours, j'attends ta réponse avec espoir et ose penser que l'absence de ta famille n'est pas trop pesante, bonne continuation.
July Pittsbury. Proche, les paroles semblaient proches, comme si elle connaissait depuis longtemps le destinataire de cette lettre qu'elle envoyait pourtant à une jeune homme dont elle ne connaissait que le nom. Elle ne pouvait s'empêcher de s'approprier la générosité et de faire usage de sa sensibilité et de sa tendresse envers chacun.
Le papier s'envola doucement, porté par les ailes avisées de la belle Mél'. | |
| | | Blake Woods Poufsouffle
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| Sujet: Re: Enfin ? [PV Blake Woods] Mar 17 Jan - 22:00 | |
| Convocation au bureau du professeur Namdak, récemment promus au poste de directrice de Poudlard avec le professeur Silver. Je ne sais pas si j’ai fait une quelconque faute ou si l’on me reproche quoique ce soit. Je ne suis pas l’élève exemplaire qui répond juste à chaque question, au contraire, je ne sais rien de ce monde de magie et j’essaye avec acharnement d’étudier et de rattraper trois années de retard sur mes camarades de classe. De toute façon les cours ont été suspendus. Je n’ai plus d’intérêt à rester ici excepté par obédience à ma mère. Mais pourquoi m’avoir envoyé ici ? Je suis sûr que n’importe quel endroit en Chine aurait convenu et mon père et moi aurions été un peu plus heureux. Non, il a fallu que l’on vienne en Angleterre, à vivre au dépend d’un Etat que nous n’apprécions pas, arraché à la terre que nous chérissions tant.
- Je ..
Je n’arrivais pas à prononcer ce que je pensais à voix haute.
Je te sauverais un jour maman … Qu’importe le temps que cela me prendras, je viendrais te sauver …
Je serais mon poing sentant la tristesse et la colère m’immerger de leurs essences. J’étais dans la bibliothèque, les larmes ruisselaient sur le livre que j’auscultais et j’eu la convocation par la sociologue de l’école.
- Je ne pense pas que tu devrais la faire attendre.
- Bien madame.
- Tu sais, si tu as le moindre souci, tu peux venir m’en parler dans mon bureau.
J’écartais les perles d’eau sur mes joues par de vifs coups de main.
- Je vous remercie mais je vais bien mademoiselle Evebena. Je me rends dans le bureau du professeur Namdak sur le champ.
C’est ce que je fis, de toute façon, il était difficile de s’occuper depuis les nouvelles réformes ministérielles, nous n’avons plus cours et que faisons-nous à Poudlard ? C’est une bonne question. Au moins, nous sommes nourris et logés gratuitement ! Il ne manquerait plus que Poudlard soit payante maintenant. De toute façon, si l’école devenait payante, je retournerais surement chez moi, auprès de mon père. Je devrais d’ailleurs voir avec la direction s’ils n’ont pas un boulot à me proposer, mon salaire devrait pouvoir payer celui de la personne qui pourrait s’en occuper lorsque je ne suis pas là. Enfin si candidat il y avait … J’entrai dans le bureau.
- Ah ! Blake Woods. Je vous attendais. J’ai eu vent par mon prédécesseur Albus Dumbledore de votre .. Situation. Donc, pour chaque courrier que vous recevrez, cela devra passer par moi pour, disons plus de sécurité pour vous. Tenez.
- Merci. Dis-je simplement en acceptant la lettre qu’elle me tendait d’une main chaleureuse. Je sortis du bureau sans dire un mot, je n’en avais pas à dire, je n’étais qu’un élève parmis tant d’autres et elle n’était rien pour moi. En fermant la porte, j’ouvris avec impatience une lettre dont j’espérais une bonne nouvelle. Le contenu : - Spoiler:
Blake,
Je suis navrée du mal dont souffre présentement ton père, et je serais d'autant plus ravie de m'occuper de lui et de veiller à ce que son quotidien se passe de la meilleure façon qui puisse être. Mes qualifications sont multiples et inclues celles requises pour veiller sur ton parent. S'il t'es utile de le savoir, je possède les bases les plus essentielles de la médicomagie et serais bien sûr très heureuse d'en faire profiter au mieux ton père, bien que je ne puisse curer cette horrible maladie. Ne t'en fais pas pour l'argent, je ne demande pas plus que le logement que tu me proposes si aimablement et s'il te vient l'impossibilité de me le louer en échange des services que j'espère pouvoir te rendre, saches que je pourrai très bien faire sans. Si ta confiance en moi perdure et que mes services t'intéressent toujours, j'attends ta réponse avec espoir et ose pensé que l'absence de ta famille n'est pas trop pesante, bonne continuation.
July Pittsbury.
- Hummph ! Je marchais à pas vif en direction de ma salle commune, il fallait que je réponde au plus vite à cette dame. J’entrais chez les Poufsouffles. Cette fille aux cheveux d’or était encore là, sur un canapé entrain de lire et de boire ce qui avait l’air d’un thé. Nos regards se croisent puis se détachent. C’est toujours comme ça, je n’y comprends rien. Je m’en vais dans la chambre où je résidais avec d’autres garçons de mon blason. Je m’installais à un bureau, pris une plume, de l’encre et une feuille de papier. - Spoiler:
Mademoiselle Pittsbury.
En vue de votre enthousiasme à ma proposition d’emploi, je réponds. Il s’avère que vos compétences seront d’une aide précieuse pour mon père. Cependant, si je me suis montré quelque peu sentimentale dans ma lettre précédente, ce n’était que pour vous soulignez uniquement mon manque d’argent. Je compte trouver également un emploi au sein de mon école si on me le permet afin que mon salaire soit le vôtre. Je me répète peut-être, mais mon père et moi vivons au crochet de cet Etat qui n’est pas le nôtres, contraints. Je ne recherche que de l’aide pour mon père et non de la pitié. Ma vie et mon passé ne regarde que moi et ma famille, quel qu’en soit les raisons, je vous demande humblement de ne pas vous en mêlez comme je ne me mêlerais pas de votre vie privée. J’aimerais cependant si vous voulez toujours de mon offre connaitre vos tarifs pour ce genre d’emploi, je ne suis qu’un garçon de treize ans, je n’ai aucune expérience en ce qui concerne les finances ou affaires. Par ailleurs, ayant vu votre annonce dans un journal de sorcier et par vos qualités, je devine que vous êtes une sorcière. Si vous pouviez ne jamais dire à mon père que vous l’êtes, je vous en serais gré. Pour des raisons personnelles, mon père déteste les sorciers. J’espère avoir été plus explicite sur ma situation et de ne pas vous avoir découragé. J’attends impatiemment votre réponse.
Mes salutations distinguées.
Blake Woods. Voilà. Je n’aime pas qu’on s’immisce trop dans ma vie privée. Si ce n’était pas pour la bonne cause, je ne pense pas qu’il aurait été nécessaire que je donne autant de détail et encore, je n’ai pas tout dit. Je n’espère pas à avoir le faire. Direction la volière à présent. Nous sommes un mardi, la lettre de cette July Pittsbury a été reçu ce matin. Je me doute qu’elle ne répondra pas aussi vivement que je viens de le faire mais c’est déjà un bon début d’avoir trouvé une femme pour mon père. Je me dirigeais vers la chouette que j’avais utilisé la première fois et fit les mêmes gestes. J’accrochais donc la lettre à la patte de la chouette pour la voir s’envoler dans les cieux avec cette lueur d’espoir, une lueur d’espoir pour mon père. | |
| | | July Pittsbury Poufsouffle
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| Sujet: Re: Enfin ? [PV Blake Woods] Ven 20 Jan - 17:41 | |
| Une image sur un visage, un sourire constant cloué à la place due de nos expressions. Pourquoi sourire quand pourtant tout nous désarme ? Nous ne le savons mais beaucoup portent ce masque semblant si beau, demeurant d'une atroce laideur. La souffrance est laide. La culpabilité est laide. Et tous ces sentiments que, dans notre monde, nous nous devons de cacher et de recouvrir d'ombre, sont laids. Les masques tombent à présent.
En cet instant, July n'apercevait que figures inertes, à même de montrer leur véritable douleur face au mal qui les frappait, partout, à tout moment il pouvait frapper. Qu'était-il arrivé à la population de Londres, autrefois si bouillonnante d'activité ? Oh mais oui bien sûr, entre temps, sans que personne ne semble s'en rendre compte, l'Angleterre avait hérité d'un ministre fou et de la LOI arpentant chaque allée, faisant taire le moindre individu s'opposant au nouveau régime, celui de l'abolition de chaque liberté, de chaque valeur ayant avant sa place. La cruauté avait peu à peu fait fondre les masques, aujourd'hui, ils ne sont plus. Jamais la belle anglaise n'en eut porté et au moment où tous tombent, elle ne s'y résout toujours pas, son sourire creusant ses joues par une joie simplement naturelle. Elle dénotait donc, son morceau de parchemin et une enveloppe déchirée entre ses doigts. - Spoiler:
Mademoiselle Pittsbury.
En vue de votre enthousiasme à ma proposition d’emploi, je réponds. Il s’avère que vos compétences seront d’une aide précieuse pour mon père. Cependant, si je me suis montré quelque peu sentimentale dans ma lettre précédente, ce n’était que pour vous soulignez uniquement mon manque d’argent. Je compte trouver également un emploi au sein de mon école si on me le permet afin que mon salaire soit le vôtre. Je me répète peut-être, mais mon père et moi vivons au crochet de cet Etat qui n’est pas le nôtres, contraints. Je ne recherche que de l’aide pour mon père et non de la pitié. Ma vie et mon passé ne regarde que moi et ma famille, quel qu’en soit les raisons, je vous demande humblement de ne pas vous en mêlez comme je ne me mêlerais pas de votre vie privée. J’aimerais cependant si vous voulez toujours de mon offre connaitre vos tarifs pour ce genre d’emploi, je ne suis qu’un garçon de treize ans, je n’ai aucune expérience en ce qui concerne les finances ou affaires. Par ailleurs, ayant vu votre annonce dans un journal de sorcier et par vos qualités, je devine que vous êtes une sorcière. Si vous pouviez ne jamais dire à mon père que vous l’êtes, je vous en serais gré. Pour des raisons personnelles, mon père déteste les sorciers. J’espère avoir été plus explicite sur ma situation et de ne pas vous avoir découragé. J’attends impatiemment votre réponse.
Mes salutations distinguées.
Blake Woods. Ces mots lui avait traversé le coeur la veille, et sa nuit lui avait uniquement servie à songer à sa réponse, cette matinée n'en faisait pas moins. Le brouillard et l'humidité plissait les yeux de la protagoniste tandis que ses pupilles cherchaient des yeux le commerce de son vieil ami. Sa recherche ne fut pas vaine et moins encore longue puisque le morceau de papier fixé à sa porte de bois attira immédiatement son regard doux qui ne tarda pas à se'assombrir d'inquiétude. Ses mains arrachèrent le parchemin à son support et l'offrirent à sa lecture avisée. - Spoiler:
Citoyens de Londres,
La boutique de M. Byrthe signe sa fin par la mort de son propriétaire, ayant désobéi au valeur de notre pays. Un nouveau vendeur assurera bientôt la vente des baguette sur votre bien-aimé chemin de Traverse.
Le ministre et la Loi. Non, non... NON ! Mais quelle ORDURES !
Des phrases si brèves et si expressive tuèrent le sourire de July, anéantissèrent la presque totalité de ses espoirs au vue de son avenir, ses espoirs envers son combat. Ce n'était qu'un passage mais elle ne le savait pas encore. Il avait été tout pour elle pendant des années, cette boutique avait été son plus beau terrain de jeux, l'endroit où la plupart de ses rires furent versés. A présent, devant la porte de ce si bel endroit, elle se trouvait agenouillée au sol, ses mains recouvrant son visage de poupée, ses larmes débordant de son coeur, saignée à l'âme, elle perdait un être cher, encore une fois. -Crriiii, criii....Les griffes de Mél' frottait le métal de sa cage aux côtés de l'épleurée, son pelage ayant perdu son éclat du temps révolu à présent, où son bon maître veillait sur elle, elle fut seulement remarquée de sa compagne de malheur. -Oh ma petit Mél'... Il ne t'ont pas tué toi hein..., chuchotait-elle à la jolie chouette. La cage et l'animal contre sa poitrine, petite July se retrouva dans un pub peu fréquenté, poussiéreux et n'amenant pas à la convivialité, devant elle ne se trouvait qu'un verre d'eau, qu'elle n'avait pas payé, par la générosité du barman déjà en faîte. Elle ne cessait de penser à Jasper, à son vieil ami, à son ange gardien, à toutes les belles choses qu'il avait accompli dans sa vie, vie qu'il avait à présent perdue. Seulement, elle ne désirait qu'oublier cela un instant, et aussi le malheur des jeunes sorciers qui iraient achetés leurs baguettes magiques auprès d'un idiot sans coeur envoyé par le ministère inconscient.
Blake, je vais répondre à ce petit Blake.
Oui, elle n'allait pas faire attendre ce jeune garçon et son opinion s'orientait vers le fait qu'elle comprendrait sans doute mieux son malheur dont il ne voulait pas qu'elle se mêle, agitée dans un malheur comparable. Les joues humides et la voix tremblante, elle s'adressa gentiment à son hôte, limitant le nombre de mots qu'elle allait pouvoir prononcer. -De quoi écrire... S'il vous plaît... Il lui fut aimablement donné ce qu'elle désirait et sa plume de mauvaise qualité commença à s'agiter sur le support, tremblotante.
- Spoiler:
Blake,
Je suis bien sûr encore intéressée par ton emploi, et conviens bien sûr du fait que je ne dévoilerai pas à ton père ma nature de sorcière. En ce qui concerne les tarifs, je me contenterai du logement que tu veux bien me prêter, je ne t'en demande absolument pas plus et te prie de ne pas répliquer. Je suis réellement navrée si j'ai dû me montrer inconvenant dans ma lettre précédente, mais la pitié n'existe pas en mon âme, je tentais simplement d'exprimer envers toi une certaine... compassion. Il est évidemment de ton droit de me demander de cesser de m’immiscer ainsi dans ta vie privée et je vais donc m'excuser à nouveau et cesser cela, tout en te disant que si un jour te vient le besoin de parler, je serai toujours là. Je ne me décourage pas si facilement, ne t'en fais pas.
July Pittsbury. Les lettres cessèrent de brûler le papier et la main secouée de tremblements s'en éloigna, se dirigeant vers Mél', la chargeant de porter sa belle compassion et son unique espoir en l'instant persistant. | |
| | | Blake Woods Poufsouffle
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| Sujet: Re: Enfin ? [PV Blake Woods] Lun 23 Jan - 10:52 | |
| Trois jours. Trois long et pénible jour s’était passé en attendant une réponse de cette July Pittsbury. Il était étrange d’ailleurs qu’il y ait eu peu d’annonce de recherche d’emploi dans le Chicaneur lorsque j’avais regardé le soir de la rentrée. Ce nouveau système politique n’avait pas aggravé l’économie dans ce pays ? Et par conséquent augmenté le taux de chômage des sorciers en Angleterre ? Et si les annonces dans le journal étaient triées par ce ministère apparemment corrompu ? La censure était quelque chose d’omniprésent dans mon pays natal, il n’était pas difficile pour moi de remarquer ce genre de fonctionnement débuter quelque part pour moi. Mais dans ce pays, c’était inquiétant. Et si c’était un membre de cette police secrète mené directement par le ministère ? Que ce soit un membre de la LOI qui s’immisce chez moi au lieu d’une médicomage comme elle le sous-entend ? Elle me ferait chanté, Poudlard est surement un des rares lieux sur cette planète à être sécurisé et fiable, il essaierait de m’utiliser pour annexé l’école, déchoir le professeur Kunga Namdak et le professeur Elmound Silver de leurs poste à la direction pour y mettre un agent de la LOI. Et Poudlard au service du ministère, l’Angleterre formerait directement des agents aux lieux de simple citoyens sorciers sans but précis.
Oh mon dieu … Qu’ai-je donc fait … ?
J’étais dans la Grande Salle, notre nouveau directeur Elmound Silver y tenait une permanence pour ne pas laisser les élèves vagabondés dans les couloirs. Il devait être bien dix-huit heure de l’après-midi, celle-ci d’ailleurs se terminait, il faisait déjà très noir dehors. Quand la cloche sonna les six coups de l’après-midi, des dizaines de volatiles entrèrent par les fenêtres qui leurs étaient destinés pour venir apporter des courriers aux élèves. Chacun étaient heureux de recevoir du courrier, certains par leurs amis ou familles et d’autres comme moi, rien. Mon visage enjoué et illuminait que j’affichais une minute plutôt s’était dissipé quand les hiboux et les chouettes étaient tous repartis d’où ils venaient. Il avait été impressionnant de constaté que les entrées et sorties des oiseaux étaient bien synchronisés, en cadence. Ces moments déversaient des émotions à chaque fois, même à moi mais ce n’était pas ce qui attirait le plus mon attention, c’était la discipline rythmé des volatiles, entrer et sortir tous ensemble, unis. Voyant que rien ne m’était destiné, je rassemblais dans mon sac et je me levais pour me dirigeais vers la grande porte. Quelques regards se levèrent vers moi mais disparurent dans l’instant. Je n’avais toujours aucun ami et cela me convenait bien comme ça. A cinq mètres de la sorties, les deux grandes portes se refermèrent violemment devant moi et une voix s’éleva dans les airs, tonitruante, sévère.
- Il ne me semble pas vous avoir permis de vous en aller Mr Woods.
Je me retournais sur le coup. Le professeur Silver se tenait sur l’estrade là où le professeur Dumbledore se tenait jadis, la baguette en main, une chouette sur son épaule, les sourcils froncés et un portant une façade intransigeante.
- Venais à moi je vous prie, vous devez apprendre à respecter les règles Mr Woods, la transgression doit répondre à la punition.
Sans bruit, j’obéis. Je ne voyais vraiment pas ce qui avait de mal à sortir d’une permanence qui n’était pas obligatoire, surtout que je pouvais faire plus intéressant que de rester assis à ne rien faire. Mais bon, ce sont les professeurs qui ont le pouvoir ici et nous élèves qui devons obéir, tout doit respecter une hiérarchie pour maintenir un équilibre et surtout l’ordre.
La liberté n’est qu’une façade …
A présent devant lui, il arborait toujours cet éclat sévère dans ses yeux. Je m’attendais à ce qu’il réponde de cette même façon mais il approcha juste son visage du mien pour parler à voix basse.
- Ceci est pour vous, oui je sais ce qu’il vous ait arrivé de la même manière que Mademoiselle Namdak l’a su, alors si ce n’est pas elle qui reçoit vos courriers, c’est moi.
Je ne répondis rien, j’en avais assez de perdre du temps. Je pris ce qu’il me tendait, la chouette s’agrippant à mon épaule et partis de la grande salle. Je me rendis dans une salle vide de cours, celle de Défense contre les forces du mal. La solitude me convenait dans un endroit où je n’avais pas très envie de connaître les habitants. Je rêvais juste de retourner dans mon pays et de retrouver mes amis. Et je ne pouvais même pas leurs écrire … Avec cette boule de tristesse à l’intérieur de moi, j’ouvris ce que m’avais tendu le professeur Silver. - Spoiler:
Blake,
Je suis bien sûr encore intéressée par ton emploi, et conviens bien sûr du fait que je ne dévoilerai pas à ton père ma nature de sorcière. En ce qui concerne les tarifs, je me contenterai du logement que tu veux bien me prêter, je ne t'en demande absolument pas plus et te prie de ne pas répliquer. Je suis réellement navrée si j'ai dû me montrer inconvenant dans ma lettre précédente, mais la pitié n'existe pas en mon âme, je tentais simplement d'exprimer envers toi une certaine... compassion. Il est évidemment de ton droit de me demander de cesser de m’immiscer ainsi dans ta vie privée et je vais donc m'excuser à nouveau et cesser cela, tout en te disant que si un jour te vient le besoin de parler, je serai toujours là. Je ne me décourage pas si facilement, ne t'en fais pas.
July Pittsbury. Je n’éprouvais rien. Juste un soulagement de courte durée. Mon père allait se faire aidé et pour le moment c’était la seule chose dont je devais m’occuper. Sortant une feuille de papier, une plume et de l’encre, je répondis aussitôt. Si les courriers mettaient à présent autant de temps à arriver, mieux valait répondre tout de suite. - Spoiler:
Mademoiselle Pittsbury,
Je me réjouis de savoir que malgré ma situation, vous n’avez pas déclinez mon offre. Il est évident que vous serez loger chez mon père, ma chambre vous conviendra je l’espère. C’est un petit appartement et nous n’avons pas beaucoup de pièce. Pour ce qui en est de ma vie, peut-être un jour, si nous développons une relation amicale, peut-être, mais pour le moment, je me contenterais de vous engagez pour vous occupez de mon père et ce sera tout. J’aimerais cependant savoir certaines petites choses sur vous comme : où avez-vous fait vos études, les médicomages sont-ils sous les ordres du ministère de la magie ou est-ce un corps indépendant ? Ou tout simplement, travaillez-vous pour le ministère ?
Cordialement,
Blake Woods. Hmmm … Peut-être aurais-je du la jouer plus fine, mais ses réponses seront un début. Au pire, je ferais des recherches par moi-même sur elle.
J’accrochais la lettre à la patte de la chouette et la regardais s’envoler. Je savais pertinemment que ce n’était pas le plus beau de les regarder tous en rythme, c’était ce que je voyais à présent, surement le plus vieux rêves de l’humanité. Je souris. Puis dans un murmure sourd dans le vent :
- Je veux voler … | |
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