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 *Bar à prostituées Moldu* L'ombre et le bulldozer [PV]

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Carnelune Evebena
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Carnelune Evebena


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MessageSujet: *Bar à prostituées Moldu* L'ombre et le bulldozer [PV]   *Bar à prostituées Moldu* L'ombre et le bulldozer [PV] EmptyJeu 20 Oct - 15:16

C’était… il y a plus d’un an…


Sonnerie, voix d’homme.
- Allô ?
- Boy Doe ?
- En effet.
- On m’a parlé de vos compétences. J’en aurais besoin.
- Je vous écoute.
Dialogue concis de personnes habituées à ne pas perdre une seconde.
- Il me faut être secondée dans un contrat. Vous devrez m’obéir en tous points et il y aura du sang versé. Vous recevrez la moitié de ma prime. Et je peux vous assurer que cela suffira amplement à couvrir vos frais. Si vous acceptez, je vous communiquerai d’autres informations.
- Léger, côté détails.
Court silence.
- Dans trois jours. A partir de 20h30, Londres. Danger presque inexistant, à part si vous agissez stupidement. Alors ?
- J’en suis, demoiselle.
Elle avait déjà raccroché.

- Dieu merci, je suis belle... -

La première chose qu’on voyait en la regardant, c’était ses jambes. Longues, pâles, finement musclées ; elles attiraient les yeux, surprenantes par leur couleur marmoréenne mais attirantes malgré tout, leur chair semblant appeler la caresse d’une main. C’étaient les jambes d’un corps sain, qu’il faisait bon pétrir dans l’ombre intime d’une chambre, les jambes d’un corps pour lequel on paierait volontiers afin de passer une nuit de plaisir. Et c’était principalement à cela que ce corps se dédiait ce soir.
Après cet irrésistible appel, les yeux descendaient avec un reste de pudeur sur les hautes bottes à longs talons, avant de remonter, concupiscents, sur la courte et moulante jupe de cuir noir. Trop courte et trop moulante, n’en laissant deviner plus que ne voulait la décence, mais la décence fermait les yeux quand les femmes qu’elle aurait dû couvrir se vendaient au plus offrant.
Le regard insistait un peu sur les jambes, espérant sans doute qu’elles allaient se décroiser et dévoiler l’intimité qui se dissimulait entre elles, mais en vain, alors montait-il encore un peu pour découvrir le léger corsage noir qui dénudait une grande partie du ventre mince et musclé de la belle de nuit, ainsi que ses épaules et la naissance de ses seins qu’on devinait petits mais fermes au toucher. Les yeux glissaient le long de la chaine dont le pendentif oscillait entre les seins de la femme, atteignant le visage avec une légère appréhension : serait-elle laide, décevant tous les espoirs qu’on avait fondés en elle ?
Les craintes se dissipaient alors en un instant. Le pur et lisse visage s’ornait d’une bouche à l’ovale parfaitement dessiné, l’arête du nez était droite et presque aristocratique, comme une esquisse du plus grand maître, mais les plus grands joyaux de cette toile inestimable étaient sans contexte les deux immenses yeux, d’innombrables nuances de gris, frangés d’épais cils noirs, magnifiques dans leur dénuement causé par l’absence de maquillage.

Il s’agissait là d’une femme absolument splendide, qu’on avait du mal à imaginer dans un tel lieu, de celles qui peuplent les fantasmes des hommes, vieux ou jeunes. Une beauté, non pas arrogante comme celle des autres prostituées accoudées au comptoir, mais délicate, poignante, bouleversante. Oui, elle était belle… et cela mettait Carnelune mal à l’aise, et au plus haut point.

Elle se décala légèrement sur son haut tabouret de bar, repoussant derrière son oreille une mèche de cheveux rebelle. Son expression était composée d’une attente patiente, d’un ennui lassé, une existence monotone dont elle ne pouvait s’échapper. Mais, à l’intérieur, elle bouillonnait. De frustration à cause de son accoutrement, de mépris à cause des regards dont les autres prostituées la fusillaient et de ceux dont les clients la déshabillaient, de désarroi aussi à cause de ceux-là. Elle ne pouvait se permettre d’adresser un froid regard aux hommes qui la guettaient, attendant qu’elle s’inquiète de ne voir personne l’approcher pour l’aborder afin de pouvoir négocier ses prix, mais elle ne se privait pas pour en lancer aux catins qui piaillaient dans le bar, glaçant celles qui les recevaient. Elle détonnait presque dangereusement au milieu de l’engeance féminine bronzée et surmaquillée, couverte de bijoux et de vêtements voyants. Sa discrétion éclatante faisait qu’on se contentait de la détailler longuement avant de repartir au bras d’une des habituées, se promettant que la prochaine fois, on aurait le courage de l’aborder… Car malgré sa tenue éloquente, elle avait une classe dont étaient dépourvues les autres dames de l’établissement, et on craignait de récolter une remarque acerbe à une invitation à une danse d’une nuit. Malgré tout, plus le temps passait, plus le risque qu’on l’accoste augmentait… Et si cela arrivait, alors son plan soigneusement réfléchi était réduit à néant.

Elle fit un geste de sa longue main pâle au barman qui lui répondit par un signe de tête et lui prépara un nouveau cocktail. Sans en avoir l’air, elle suivit ses mouvements, vérifiant qu’il n’y mettait pas d’alcool, comme elle lui avait demandé, avec un joli sourire et le billet assorti. Lui avait accepté sans marquer de surprise ; tant qu’elle les payait, lui et le proxénète attitré du bar, elle gérait son commerce comme elle le souhaitait.

Le verre arriva ; elle le saisit et en but une délicate gorgée. Elle ne pouvait regarder l’heure sans que cela ne soit pris pour un signe de flanchement et n’éveille la population mâle, encore peu présente à ce moment de la soirée, mais elle se doutait que l’homme qu’elle attendait arriverait bientôt. Cet homme, et celui qui le précéderait de peu, si ce qu’on lui avait dit était vrai, et s’il ne s’était pas enfui avec la camionnette et l’enveloppe contenant le premier tiers du cachet du mercenaire. Tout était calculé : le tueur l’abordait, la prévenait du nombre de gardes de corps, et abandonnait la partie quand la cible arrivait. Mais cela tombait à l’eau s’il avait gardé des armes sur lui et que lors de la fouille à l’entrée du bar on les trouvait, car elle ne saurait alors s’il y avait d’autres hommes qui attendaient la cible dans la limousine, et si on l’accostait avant qu’il n’arrive. Elle reprit une fraîche gorgée, réprimant son impatience. Il ne devrait plus trop tarder…

Une voix, mal assurée, se fit entendre derrière elle.


- Mademoiselle ?

Elle se retourna, avenante, et retint un frisson d’horreur en voyant deux hommes, côte à côte, presque des gamins. L’un deux suait abondamment, et son regard était rivé à la poitrine de la jeune femme. L’autre, celui qui avait parlé, était un gringalet, qui tenta un timide sourire. Devinant à moitié ce qu’ils attendaient d’elle et ce qu’elle devrait ensuite faire de leurs cadavres, elle ne leur décerna pas moins son sourire le plus charmeur, alors qu’une voix hurlait en son for intérieur, espérant la cavalerie :

* BOY !!!*
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MessageSujet: Re: *Bar à prostituées Moldu* L'ombre et le bulldozer [PV]   *Bar à prostituées Moldu* L'ombre et le bulldozer [PV] EmptyJeu 20 Oct - 17:24

-Je connais mon métier-

Cravate rouge sang, costume noire serré, crâne rasé et flingues chargés. Boy déambulait lentement dans la résidence tranquille du Sud de Londres. Les gens le dévisageait avec une once de crainte, ses deux mètre sept imposait le respect, et sa tenue le silence. On aurait dit en le voyant :"Voilà un drôle de trader !" mais sûrement pas :"Oh mon dieu, qu'il est sexy ce tueur !"
Aidant une faible octogénaire à traverser la rue, Boy prît l'embranchement de droite et aperçut enfin la camionnette. Un espèce de véhicule que les hippies des années soixante-dix vénéraient en les recouvrants de fleurs aux couleurs immondes et épileptiques, un de ces vieux débris de chez Volkswagen ! Mais le van était impeccable vu de dehors et sa couleur grise pâle n'attirait en rien le regard.

Il sortît une enveloppe de sa poche intérieur et en retira la clef en pointe pour enfin la glisser dans la serrure du coffre. La clef tourna facilement et le colosse se baissa légèrement pour en inspecter le contenue. Tout l'intérieur de la partie arrière était bâché, apparemment la petite savait que le sang tachait et ne partait pas facilement ... Le lampadaire derrière lui éclairait faiblement le coffre et il dût en retirer les diverses objets pour les identifiés. Vingt heure cinq, un poil en retard. Il remit la bassine, le ciment anhydre, et le sac avec un post-it intimant de le laisser fermer puis s'installa au volant en mettant la radio. Il tourna la clef et vît que le réservoir était plein. Cette petite pense à tout ! Bien ...
Il mît la radio en écoutant un vieux CD des Pink Floyd avant de prendre le périphérique.

Après une demi-heure de voiture, Boy se gara dans la petite rue sombre et humide. Une odeur de lasagne se répandait dans la ruelle, sûrement se trouvait-il derrière un restaurant italien cuisinant du surgelé à la pelle et faisant une marge de trois-cent pour cent sur des produit premiers prix ...
Il appuya sur le logo de sa chaussure gauche Stefanobi à cinq-cent livres la paire puis tourna la semelle en y rangeant dans le mince compartiment son canif. Aiguisé comme un rasoir, déposez un steak sur le fil du coutelas et il se coupera seul, enfin, pour les interrogatoires corsés, la lame était dentelée en haut pour une déchirure parfaite des tissus, le manche quant-à-lui était d'un cuir souple pour s'adapter à la forme de l'énorme main du tueur. Il sortit et claqua la portière puis fermant la camionnette, il laissa ses berreta à l'intérieur du van.

Il attendit patiemment dans la rue , desserrant sa cravate et allumant une cigarette Dunhill avec un Zippo représentant une balle de kalashnikov. Au bout d'une dizaine de minutes, une limousine aux vitres teintées apparue. M*rde ! Coincant une autre cigarette entre ses dents, il vint taper à la vitre du chauffeur qui l'ouvrit de moitié en maugréant dan sa barbe une insulte avant de la refermer.
Trois garde du corps, sans compter la cible vêtue d'une grotesque chemise à fleur. Il traversa la rue puis fît la queue.

Le contrôle passé, Boy pénétra dans le bord*l avec une certaine appréhension, ce genre d'endroit le mettait mal à l'aise, non pas que la compagnie de prostituées le mette mal (loin de là, il en avait payés beaucoup pour ses précédents contrats) mais savoir que derrière ces visages enjôleurs, ces tenues débraillées incitants le saint membre à devenir rigide devant ses formes à la fois scandaleuses et tout simplement sublimes, derrière tout cela se cachait une précarité extrême. Une pauvreté telle que ces femmes devaient obéir aux doigts et à l'œil de macros sans foie ni lois. Il se remémora le visage de Mlle Evebena puis la repéra assise sur un tabouret, encadrée par deux jeunes hommes. En passant près du bar, il prît un malin plaisir à regarder la scène, ce n'était pas réellement professionnel ... mais de toute façon, Boy vous emmer*e ! Après une tequila descendu cul-sec et un regard sur deux femmes, deux p*tes de type caucasiennes avec une paire de pare-choc arrière à vous faire exploser le nœud, Boy s'approcha de Carnelune.
Posant ces deux mains titanesques sur chacune des épaules des jeunes hommes, ces derniers se retournèrent. Il aurait presque hurler de rire devant la décomposition des visages des deux puceaux.


Désolé messieurs, mais cette créature de rêve est réservée depuis plus de trois jours , alors je vous prierais de ne pas faire d'histoire.

Ils hochèrent tous les deux la tête avec une telle puissance que leurs chevelures auraient pues se décrocher. Posant ces deux mains sur les épaules de l'envoutante jeune femme, Boy lui glissa un billet dans son corset sans soutien-gorge. Prenant grand soin de toujours être gentleman, il n'effleura la peau blanche de la tueuse à aucun moment, le billet de cinquante livres faisant office de parois entre sa main gauche et et les petits seins dressés de la gamine.
Puis il se baissa au niveau de son oreille


Vous êtes très en beauté petite. La cible devrait pénétrée d'ici moins de deux minutes. Trois gardes, faiblement armée. J'ai discerné un colt sur chacun d'eux plus un Uzi pour un troisième. Ils n'ont pas l'air très professionnel, je pense qu'ils sont plus mercenaires qu'autre chose. Oh, mais voilà l'homme de la soirée ... Gaffe, ils sont armés.

Le petit homme avec sa chemise à fleur rouge gerbante venait de faire son entrée dans la bar. Un faible plie dans les costumes des gardes du corps indiquait qu'ils étaient en possession de leurs armes, mais pas du pistolet mitrailleur.

Et je parle, je parle, je parle ... Mon dieu, il est vraiment laid, bon je vous le laisse, il est bien trop fort pour moi.

En effet, les gardes du corps aux allures de grandes asperges adressaient un regard froid à Boy qui préféra laisser la place comme convenue au petit gros.
Commandant une dernière tequila, il quitta le bar puis sortit son couteau arrivé dans la rue. Les lampadaires éclairaient la limousine et Boy prît la pointe de son coutelas et fît une rayure d'environ un mètre. Puis il revint se placer dans sa ruelle, ses berreta prêts à flinguer tout ce aurait l'audace de bouger !
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Carnelune Evebena
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MessageSujet: Re: *Bar à prostituées Moldu* L'ombre et le bulldozer [PV]   *Bar à prostituées Moldu* L'ombre et le bulldozer [PV] EmptyVen 11 Nov - 19:03

- Se vendre et aguicher -

Carnelune faillit tressaillir de soulagement quand les deux mains titanesques s'abattirent sur les épaules des garçonnets, mais elle se contrôlait parfaitement et son regard n'exprima qu'un étonnement poli, mais mutin, quand elle leva, leva, leva les yeux vers le tueur.

*Ah bah ça. C'est de la bête.*

Bien entendu, elle ne parlait que de l'aspect professionnel. Près de deux mètres dix de muscles à ses côtés, ça allait changer la donne. En tout cas, il était vêtu parfaitement, et la jeune femme ne put s'empêcher de détailler sa tenue, cherchant le pli ou la bosse caractéristique de toute arme de service. Les plus évidentes étaient trouvées lors de la fouille à l'entrée, mais elle ne doutait pas qu'il en avait une autre, habilement dissimulée, sur lui. Quand les deux petits se furent écartés (ou plutôt, enfuis), elle se redressa et décerna son sourire le plus charmeur à Boy. Et malgré l’aspect enjôleur de son expression, son regard, lui, devint brutalement froid. Et disait simplement : Pas touche.

Si Boy avait réussi à survivre aussi longtemps dans sa partie, ce n’était sûrement pas en étant stupide. Aussi se contenta-t-il de lui glisser délicatement un billet dans le corsage et quelques mots à l’oreille.

*Un revolver, mon grand. Colt, c’est le nom de leur inventeur. Et d’ailleurs, je peux t’assurer qu’avec moi, ils n’auront pas le temps de s’en servir.*

Dans cette configuration, il était prévu que Carnelune se charge des deux gardes qui fermaient la marche, et Boy du premier. Mais ils n’en étaient pas encore là. En bonne petite catin soumise, elle lui offrit alors un sourire de connivence, de sensualité et de délicatesse mêlées. Un instant son esprit saisit le ‘petite’, le retourna, se demandant comment y réagir plus tard. Puis elle comprit, sondant ses yeux, que venant de lui ce n’était pas péjoratif, une simple constatation, et accepta ce pas légèrement en dehors de sa ligne de conduite habituelle. Lâchant son verre, elle sembla se préparer à se lever pour rejoindre Boy en des lieux plus intimes, quand une agitation, ou plutôt une absence d’agitation, à l’entrée d’un petit groupe de personnes attira son attention. Les employés qui fouillaient les hommes entrants (mais jamais les filles de joie) s’étaient levés, puis aussitôt rassis, en voyant trois hommes passer la porte, suivis d’un petit rondouillet vêtu d’une chemise rouge… voyante. Carnelune réagit donc comme toute prostituée le ferait à l’approche d’un homme assez influent pour que ses gardes du corps ne soient pas fouillés à l’entrée d’un tel bar : elle lui lança un regard brûlant, le maintenant dans le faisceau de ses yeux jusqu’à ce qu’il tourne vers elle lors de son examen des filles accoudées au comptoir, et décroisa alors lentement les jambes, faisant alors remonter sa courte jupe.

Les bribes d’information qu’elle avait recueillies sur l’homme s’avérèrent juste. Il aimait la différence, l’élégance, un brin d’arrogance. En ce moment, en ce lieu, Carnelune réunissait les trois. La cible murmura un mot assorti d’un geste dans sa direction à l’un de ses gardes, qui s’approcha alors du couple de tueurs. En homme d’affaires averti et peu désireux de se retrouver esquinté par un homme de main, Boy s’éclipsa comme les deux marmots s’étaient précédemment éclipsés, mais Carnelune feignit de ne déjà plus s’en soucier. Alors que le garde du corps s’approchait d’elle, elle lui adressa un regard légèrement condescendant et triomphant. Celui d’une belle de nuit qui sait que sa nuit sera rentabilisée.


- Mon patron me demande de vous dire qu’il espère que vous n’aviez rien de prévu ce soir.

Un petit sourire en coin suspendu aux lèvres, Carnelune glissa son billet dans sa botte droite, se leva et, ondulant soigneusement des hanches, sans toutefois basculer dans l’indécence la plus totale, se dirigea vers le petit homme en chemise exubérante, alors que le barman récupérait déjà son verre pour le laver. Ainsi juchée sur ses talons, elle dépassait le mètre quatre-vingt-dix, et ainsi, eh bien… L’homme avait une vue imprenable sur son décolleté. Il la toisa un instant, sans prendre la peine d’essayer d’avoir l’air viril et important, et d’un signe de tête approuva ce qu’il voyait. Sans lui adresser un mot, il quitta le bar, et la jeune femme le suivit, poussée par l’un des gardes. Ils empruntèrent la ruelle sombre qui menait à la limousine de la cible, toujours dans le plus grand silence, Carnelune ondoyant à côté de l’homme. Au bout de quelque temps il finit par lui lâcher une poignée de mots :

- Tu ne peux pas enlever ces chaussures ?

Elle entendit les mots imprononcés. « Comme ça, tu es beaucoup trop grande pour moi. » Se penchant tout en essayant de dissimuler son sourire, elle défit les lacets de la botte de droite, puis l’ôta, perdant d’un coup dix centimètres. Elle prit garde à laisser le billet retomber dans la chaussure, puis se déplaça pour s’appuyer sur l’autre jambe, à moitié agenouillée sur le trottoir. Ainsi, ses cuisses écartées laissaient apercevoir entre elles, dans la faible lumière, un triangle de tissu blanc, dessous incongrus qui attirèrent l’attention de la cible et de deux de ses gardes. Ils étaient proches de la voiture, calcula-t-elle, tout en dénouant lentement la seconde botte. D’ailleurs, le premier homme de main, ignorant de ce qui se déroulait sous sa jupe, fit encore quelques pas, sans doute pour démarrer la voiture, et poussa soudainement un cri de surprise, probablement en voyant la voiture abîmée, comme elle avait demandé à Boy de le faire.

Mais elle n’avait pas pris le temps de réfléchir à cela. Dès que l’homme s’était exclamé et que les trois autres s’étaient retournés, elle avait de sa main gauche sorti la lame au manche plat qui se dissimulait dans sa botte et tranché deux tendons au niveau du genou de la cible à sa gauche. De l’autre, elle avait attrapé une brique providentielle qui traînait sur le sol et d’un geste assuré la lança sur la tempe du garde du corps le plus proche. Puis la lame acérée fila dans une courbe aérienne de sa main gauche à la gorge du garde suivant. Se relevant d’un bond et se débarrassant de sa botte du même geste, elle atterrit sur la poitrine du premier qui, surpris, tomba en arrière alors qu’elle remontait de la paume de la main le cartilage de son nez dans son cerveau. Sans déjà plus se soucier du garde agité des faibles spasmes de la mort, elle se releva et se précipita sur le second homme, qui, affolé, palpait la lame plantée dans son cou. Elle était en effet trop mince pour le tuer sur le coup, et lui trop choqué pour savoir quoi faire, mais la jeune femme régla le problème en lui bloquant la tête au creux de son coude, et de l’autre main en tirant brutalement la lame sur le côté, tout en prenant soin de diriger son geste de manière à ce que le sang rejaillisse uniquement sur le mur. Puis, la lame sanglante en main, elle fit volte-face, quelques pas rapides puis plaqua la cible contre le mur, alors qu’elle tentait vainement de s’enfuir en sautillant sur sa jambe intacte.


- Toi, te je te conseille fortement de ne plus esquisser ne serait-ce qu’un geste ou un sourire lubrique.

Ainsi plaqué contre le mur, les tendons du genou droit tranchés, son sang coulant le long de sa jambe… Il n’avait pas vraiment le choix.

Pauvre petite victime. Il était blême et tremblait.
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MessageSujet: Re: *Bar à prostituées Moldu* L'ombre et le bulldozer [PV]   *Bar à prostituées Moldu* L'ombre et le bulldozer [PV] EmptyJeu 17 Nov - 20:48

- Ferme tes yeux-

Vous savez pourquoi les gens comme "moi" adorent jouer avec leurs flingues ? Hormis un plaisir relevant presque du nirvana de jouer avec des armes à feu, ou quelconque, d'ailleurs, c'est la peur que cela procure aux autres ...

L'homme est à genoux devant moi, et son regard implore la pitié, le pardon, la vie sauve, ou demande-t-il simplement une mort rapide ? Il pleure, des larmes de souffrances coulent le long de ses joues rouges, violette voire jaune par endroit.
Il est sur le dos, c'est moi-même qui lui maintient la tête, pour qu'il puisse me voir.
Je lui colle un couvercle de poubelle sous la nuque et me relève ensuite. Je le dépasse en tout points ! Je me sens puissant, fort, et je m'apprête à tuer, je fais mon boulot, je suis un type bien ...

Je sors mon berreta 9mm de ma poche, et joue avec. Les bruits métalliques résonnent à ses oreilles, un silence de mort s'installe entre lui et moi. Puis j'arrête mon jeu stupide.
Mais c'est cela dont je vous parlais, il me regarde, les yeux écarquillé, il voit bien que je vais le tuer, et c'est surement pour lui une souffrance encore plus dur que d'avoir les deux genoux dans le mauvais sens ...


Quand tu la verra, dis-lui tous tes pêchés, implore son pardon et sa miséricorde, et dans un dernier souffle, tu lui susurrera mon nom, Boy.

Le silencieux soupire et la balle caresse le visage de l'homme, le trou au milieu de son front se rempli déjà de sang. Je lui ferme les yeux et place le couteau avec lequel il avait essayé de me saigner sur son torse. Son souffle n'est plus saccadé, et enfin, l'homme respire correctement, sa poitrine ne s'abaisse plus, ne remonte plus, il aurait toujours dut respirer comme cela, enfoiré de mercenaire.

Je me relève, puis jette un coup d'œil, la fille fait du bon boulot, mais elle cherche trop compliqué, dans mon métier, il n'y a pas de place pour la vantardise ou encore pour l'extravagance, pourquoi cet amour du couteau, bo*del !


Pas mal jeune fille, vraiment pas mal. La jeune femme se tourne vers moi et j'éclate de rire, peut-être que mon ton supérieur n'est pas de bonne augure. Oh c'est bon, c'est pour rire, non, vraiment, très bien.

J'enjambe le cadavre et la rejoint. Je lui parle tout en regardant la cible dans les yeux. C'est l'heure de passer au gros lard. J'adore voir la peur des gens sur leur visage, quand je fais mon sourire sadique ...

En fait, je pense que j'ai enfin compris pourquoi le métier de tueur est fait pour moi, le besoin de puissance, de jouer avec la mort et de se prendre pour Dieu, de choisir qui ou non doit mourir. Je m'appelle Boy Doe, je tue, torture, liquide, fait disparaitre des gens, et j'adore mon métier.

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MessageSujet: Re: *Bar à prostituées Moldu* L'ombre et le bulldozer [PV]   *Bar à prostituées Moldu* L'ombre et le bulldozer [PV] EmptyMer 30 Nov - 15:49

- Éteindre leurs espoirs -

- On m'avait dit que vous étiez professionnel au point de ne pas vous permettre un rire quand vous travaillez. Je suis heureuse de voir que c'est faux, même si nous avons déjà fait le plus dur.

Elle tourna ses yeux de pierre et d'acier vers la cible.

- Le plus dur, pour nous deux, j'entends. Pas pour toi. Hélas ?

L'homme tentait de reprendre contenance, faisant preuve d'une certaine vaillance, certes, mais celle qu'ont les lâches condamnés à mort et qui ne veulent pas craquer. Tenir encore un peu, avant d'implorer. Ce vernis ne tiendrait toutefois pas longtemps... Pas avec elle.

Alors qu'elle l'entrainait sans ménagement vers le coffre de la fourgonnette, l'homme chancela sur sa jambe blessée et Carnelune ne le retint que de justesse. Sans s'en vouloir de l'avoir blessé, puisqu'elle avait juste fait ce qu'il fallait au moment nécessaire, elle se crispa tout de même de mécontentement mais l'empoigna et, faisant montre d'une force surprenante chez une fille apparemment si frêle, elle le porta jusqu'au coffre, repoussant la main de Boy qui s'approchait pour l'aider. Elle avait remarqué le mépris du tueur pour ses manières, mais elle préférait de loin jouer de sa lame plutôt que de perdre son temps à terroriser un homme dont on n'attendait rien. Se repaître de la peur des revolvers ? Elle préférait savourer la terreur face au glissement d'un couteau sur des chairs. Mais, chacun ses méthodes, et elle n'allait pas se plaindre puisque Boy avait été d'une efficacité remarquable. Déposant son fardeau sans délicatesse sur le large coffre dont le fond était couvert d'une bâche étanche, elle entreprit aussitôt de lier les poignets de la cible aux parois de la fourgonnette grâce à de l'épais adhésif, et l'une de ses chevilles au sol. L'homme connaissait les rues dans lesquelles il avait attaqué, et savait pertinemment que s'il avait appelé, personne ne serait venu. Et comme Boy avait eu pour consigne de ne pas démarrer tant que la cible était en vie... Eh bien, il était inutile de le bâillonner, puisqu'on ne viendrait pas à son aide dans ce quartier hanté par les criminels.

Travaillant rapidement et avec efficacité, elle alluma le petit brasero dont la forme rappelait celle d'une lanterne, et mit la pointe d'une tige de fer au bout large directement dans les flammes, la laissant chauffer et rougeoyer alors qu'elle finissait de se préparer. L'homme blêmit davantage. Il savait à quoi on destinait ce type d'objet : cautérisation des plaies pour éviter la mort par hémorragie. Peu courant dans les ventes de charité, mais très prisé des tortionnaires.

Les choses n'en restèrent évidemment pas là. La lame de la jeune femme joua sur la jambe laissée détachée de l'homme, dessinant des arabesques sanglantes dans les airs. Les questions fusaient, les réponses aussi. Parfois, celles-ci ne plaisaient pas, alors l'homme poussait un hurlement supplémentaire et donnait aussitôt la bonne information. Quand elle en eût fini, la jeune femme essuya sa lame sanglante sur un pan de chemise encore propre de la cible. Celle-ci avait le regard vide, usé, la douleur et la terreur ayant fait leur œuvre. Une odeur dérangeante de chairs brûlées flottait dans les airs, mais elle n'allait plus incommoder l'homme longtemps. Maintenant que Carnelune avait les noms recherchés, il ne lui était plus d'aucune utilité, aussi se pencha-t-elle vers lui, enlaçant sa tête comme une mère étreignant son enfant, et d'une torsion sèche lui brisa la nuque. A ce son Boy démarra, tandis que la jeune femme préparait le corps. Elle l'enroula avec soin dans la bâche, sans jamais toucher les parois du véhicule, et sans déverser une goutte de sang, puis l'assit grotesquement dans la grande bassine, dans laquelle elle versa un premier sac de béton anhydre, et une bonne partie du second. Elle compléta ensuite d'eau et, pendant que le tout durcissait, elle vida le reste du béton dans le brasero éteint et l'hydrata également. Un rapide coup d’œil dans le coffre au cas où elle y aurait laissé un cheveu, une trace, une goutte de sang, mais c'était une vérification inutile. Sans se préoccuper de Boy qui conduisait le véhicule, elle enleva ses vêtements de prostituée pour les remplacer par ceux contenus dans sa besace : longue jupe fendue, corset couvrant, cape noire. Finalement, elle ôta la culotte blanche qui avait permis de détourner l'attention de deux des gardes du corps pour la remplacer par... Elle la remplaça simplement, bande de pervers. Sa précédente tenue fila dans sa sacoche.


Quelques minutes plus tard, la camionnette s'arrêta, et quand Carnelune ouvrit les portes arrière ce fut pour recevoir de plein fouet les effluves de la Tamise des bas quartiers. Le moteur derrière elle s'arrêta, et, sans se retourner, elle déclara :


- Il va me falloir de l'aide pour le porter jusqu'au fleuve.

Un homme vivant, oui. De la viande morte enrobée de béton durci, non.
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Boy Doe
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MessageSujet: Re: *Bar à prostituées Moldu* L'ombre et le bulldozer [PV]   *Bar à prostituées Moldu* L'ombre et le bulldozer [PV] EmptyJeu 1 Déc - 9:40

-C'était une belle journée-

L'odeur de chair brulée commençait déjà à transpercer mes naseaux. Je n'ai jamais aimé cette odeur absolument exécrable. Et lorsque les cris de l'homme et ses grognement hargneux poussés à intervalles réguliers entre deux râles de douleurs se firent entendre, je mît mes écouteurs et une vielle mélodie mise au goût du jour vînt me faire sourire.
Je prît mon paquet de cigarette posé sur le tableau de bord et en sortit une avec une délicatesse presque grotesque avant de l'allumer. La pression dans mes poumons s'évapora et enfin mes légers tremblement dut au manque de nicotine s'apaisèrent.

De mes gros doigts, je tapais légèrement ryhtme sur le volant de cuir émacié et souriait comme un imbécile heureux, Dieu que j'aimais mon métier, surtout lorsque les autres s'occupaient de la sale besogne. Personnellement, je n'avais jamais été un excellent liquidateur. La police judiciaire Londonienne retrouvait toujours une goutte de sang ou une douille, message d'un long moment intime entre moi et mes cibles.
Je préférais de loin utiliser mes mains pour faire parler quelqu'un que de le taillader ou encore le faire chauffer à petit feu, mon truc à moi, c'est taper où ça fait mal ...

Je jeta la mégot dans le petit interstice entre le haut de la carrosserie du toit et le verre de la fenêtre, puis je la remonta. L'odeur de tabac ne couvrait que très peu celle de chair calciné et du sang mélangées entre elles. Jetant un coup d'œil par-dessus mon épaule, la fille me fît un signe de tête tout en faisant craquer la nuque du type. Je lui adressa à mon tour un clin d'œil tout en mettant le contact puis je démarrais.

Je prît le périphérique et sortît dans un des quartiers "chaud". Les rues étaient mal éclairées et je n'aperçut âme qui vivent de tout le chemin. Puis je fît traverser un terrain vague de terre au van avant de m'arrêter à côté d'un bas-coté grillagé. Je descendît en claquant la porte et aida la jeune femme à descendre le corps du coffre. Mes écouteurs crachaient toujours le vieux son paisible.

Je sortit d'une de mes poches intérieur une pince coupante et entama le grillage, puis donna un violent coup de pied chassé, et dans un bruit infime de ferraille, le grillage rouillé se détacha. Prenant le buste et la fille les pieds, nous jetâmes le corps lesté de béton dans ta Tamise. Un plouf retentissant se fît entendre, mais comme on dit, même le plus énorme des sons est inaudible si aucun témoin n'est là pour l'entendre, et il n'y avait absolument aucun témoins.

Enlevant mes écouteurs, je tendis ma main.


Ce fût un plaisir de travailler avec vous. Mais si je peux me permettre, vas-y mollo sur le canif, j'étais comme toi à ton âge, et crois moi, les armes à feu sont plus précises et moins risquées. Tout est une question de style, chacun à le siens.

Ma main toujours tendue vers elle ne signifiait pas que je voulais absolument serrer la sienne même si cela était de bonne augure, il restait un petit détail mais aussi le plus important pour moi : mon fric !
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Carnelune Evebena
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MessageSujet: Re: *Bar à prostituées Moldu* L'ombre et le bulldozer [PV]   *Bar à prostituées Moldu* L'ombre et le bulldozer [PV] EmptyMar 6 Déc - 14:43

- Beau boulot, cher collègue... -

Avec un détachement étudié, Carnelune ignora avec soin la main tendue de Boy, et alla jeter le brasero lesté de béton dans la Tamise. Puis elle revint inspecter le coffre de la fourgonnette, précaution un peu superflue car jamais personne n'allait relier le véhicule et ses vrais propriétaires à ce crime. De plus, la pègre londonienne avait ses principes et s'y tenait, et personne ne viendrait rapporter le décès d'un dealer, même d'envergure, à la police. Aussi abrégea-t-elle ses vérifications après avoir entrouvert les vitres afin d'aérer, et s'agenouilla-t-elle en fouillant dans sa sacoche.

- Petit rappel, grand garçon. Tu fais quoi, 95 kilos de muscles virils ? Et moi, un frêle mètre 80 de force nerveuse. Je brise les os avec de la chance et un bon coup de pied, pas moins. Alors, comme tu dis, chacun son style mais surtout, chacun ses limites, et je ne dirai rien de plus que je ne comprends pas pourquoi tu vantes la précision des armes si c'est pour battre comme plâtre les gens avant de les tuer.

Acide. Mais pas insultante. Elle renvoyait juste la balle. Elle savait qu'il était inutile que l'un cherche à convaincre l'autre, puisqu'elle l'avait embauché justement à cause de leurs différences. Une ombre et un bulldozer. Un sniper et un Panzer. Chacun ses qualités, chacun ses spécialités. Limités séparément, mais ensemble destructeurs. Complémentaires, en un sens. Elle œuvrait dans l'ombre, "empruntant" pour un soir une voiture sans que cela ne soit remarqué, se fondant dans le décor des prostituées tout en réussissant à jouer sur ses différences pour attirer LA personne qu'elle attendait. Se glissant dans le dos des guetteurs sans se faire surprendre, escaladant un mur avec la facilité d'un rayon de lune glissant sur une surface. Mais elle ne pouvait pas briser des os d'un coup de poing, pas impressionner seulement par sa carrure, pas approcher un homme inconnu sans qu'il ne tente de la charmer (ce qui n'était bien sûr plus un problème quand ils la connaissaient un tant soit peu, et la craignaient alors comme la peste la plus noire). C'était pour ça qu'elle avait eu besoin de Boy. Pour ce qu'elle ne pouvait apporter elle-même.

Elle se releva, une enveloppe dans une main, un très petit objet dans l'autre. S'avançant vers le tueur, elle le regarda dans les yeux, faisant apparaître leurs trente petits centimètres de différence comme insignifiants, apparaissant bien plus grande grâce au magnétisme de son regard. Ça marchait sur les hommes normaux, mais celui-là était différent, alors ne se donna-t-elle cette expression de pouvoir qu'une seule seconde, utilisant sans le savoir ses pouvoirs latents pour illusionner et impressionner, et redevint-elle aussitôt la jeune femme, toute en jambes et en yeux gris translucides, impénétrables, un masque indéchiffrable sur le visage. Sa main ne contenant pas l'enveloppe se leva, ses doigts s'écartèrent, découvrant le billet qu'il avait glissé dans son corsage. Sans que leurs regards ne se quittent, elle mit le billet à côté du paquet de cigarettes du tueur, en récupéra une, l'alluma avec le Zippo. Inspiration lente de la femme habituée à fumer, mais pas dépendante, en grillant une pour le plaisir.

Puis elle lui tendit l'autre main, l'enveloppe ouverte laissant voir la liasse craquante. Et une lueur de malice pure brilla dans ses yeux.


- L'autre moitié. Ce fut un plaisir, garçon. A une prochaine, qui sait ?




Carnelune conduisait bien, suivant avec précaution les limites de vitesse. Son permis était remarquablement bien imité, ce n'était toutefois pas une raison pour se faire contrôler. L'odeur de chairs brûlées avait disparu, celle du tabac atténuée au point de ne sembler être que celle régnant dans une voiture dont le conducteur fume mais aère consciencieusement - ce qui était d'ailleurs le cas. La camionnette s'arrêta finalement dans un quartier calme, ni modeste, ni bourgeois, mais propre. Verrouillant les portières et refermant les vitres, la mercenaire ouvrit le réservoir en prenant garde à n'y pas laisser d'empreintes, et le remplit grâce au petit jerrycan qu'elle avait dans son sac. Les propriétaires laissaient toujours le plein quand ils partaient en vacances, elle s'était renseignée, et elle ne voulait pas qu'il se rendent compte que quelqu'un s'était servi du véhicule sans leur autorisation. Traversant la rue bordée par les maisons aux rideaux clos, elle savait que personne n'avait remarqué l'absence de la fourgonnette ni son retour. C'était de la chance, disaient les autres gens du métier, ceux qui ne connaissaient pas les siens, et elle les laissait croire cela, l'espérant aussi, refusant inconsciemment de prononcer le mot "magie". Il lui semblait aussi normal que les portes de derrière soient toujours ouvertes quand elle posait la main sur la poignée, les alarmes toujours arrêtées, les animaux toujours endormis. Elle ne voulait pas savoir que c'étaient ses pouvoirs refoulés qui s'exprimaient malgré elle, elle ne le voulait pas. Elle n'était pas une sorcière. Surtout pas.

Aussi, quand elle eût remis les clefs de secours dans le tiroir où les propriétaires n'iraient jamais vérifier si quelque chose avait été bougé, elle était parfaitement sereine. Et quand, après une course silencieuse entre ruelles et toits, elle fut retournée dans le plein centre-ville londonien, elle n'éprouva que de la félicité.

Une immense félicité.

Elle aimait ce métier. Peu de gens le comprenaient, mais elle l'aimait. Et quand, admirant la vapeur givrée de son souffle dans la nuit glacée, elle se surprit à repenser au tueur, ce fut pour être heureuse qu'il fasse partie de ce peu de gens.
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