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 L'objet de leur amour [ One post RP]

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Erell Bowen
Gryffondor
Gryffondor
Erell Bowen


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MessageSujet: L'objet de leur amour [ One post RP]   L'objet de leur amour [ One post RP] EmptyMer 3 Aoû - 19:51


Se dépêcher. Courir. Courir plus vite, courir encore. Accélérer, tourner, freiner, éviter, reprendre sa course plus vite. Sauter des marches, gravir les escaliers de plus en plus vite, ne pas s’arrêter. Jamais. Prendre son élan, bondir au dessus du vide, en prenant le risque de rater la marche et de se briser le cou quelques centaines de mètres plus bas. Se rattraper à la rampe et battre du bras droit un instant dans le vide pour reprendre son équilibre.

Erell, tu es folle. Tu aurais pu te tuer !


Inspirant doucement, la bretonne inspecta les alentours. Elle se situait au troisième étage, il lui restait donc quatre étages à en quatrième vitesse. Jimy avait dit de faire vite, de chercher le contenu du tiroir le plus rapidement possible pour convaincre Djaniah, mais elle n’avait pas eu jusque là, la baguette. Sauf que maintenant c’était différent. La dite baguette de Jimy Raven était dans la poche intérieure de sa cape.

Flash Back

La matinée n’avait pas été facile. Pas facile du tout même. Les nerfs en pelote, Erell avait envoyé voir ailleurs bon nombre des élèves de sa maison, et avait, par maladresse, renversé son jus de citrouille sur sa jupe, provoquant les gloussements-dignes d’une dinde ou d‘un dindon- des autres filles de Gryffondor et quelques sourires moqueurs des garçons. Heureusement, un simple regard mauvais, voir meurtrier, avait coupé court à tous ces petits bruitages dérangeants. Passablement énervée, elle avait fixé ses comparses quelques instants encore, jusqu’à ressentir leur malaise, puis dans un grand sourire à leur intention avait quitté la table pour aller se changer. A cette heure de la matinée, Erell n’avait croisé personne. Sauf un retardataire, débraillé, les cheveux en bataille et l’air encore endormi. Après sa discussion avec Jimy, tout était source d’énervement et de dispute. Elle en était arrivé à se chamailler avec Hevi. C’est à ce moment qu’Erell comprit que la situation était grave. Se quereller avec son amie était une chose rare, qui n’était arrivé que peu de fois depuis toutes ces années. Soupirant de frustration et de colère, la jeune fille avait raté une marche. Perdant l’équilibre, elle chercha, vainement, à se rétablir, et malgré ses efforts, s’étala de tout son long sur l’escalier. Lâchant un juron, la Gryffondor se retourna et s’assit sur une marche.

Levant les bras vers le haut, paumes ouvertes, elle regarda le plafond et se mit à parler.

- Quoi ? Qu’est-ce que j’ai fais pour avoir autant la poisse ? J’ai mal agis, dis quelque chose que je n’aurais pas du ? J’en ai marre ! Tu comprends ça, j’en ai assez ! Je suis lasse de leurs rires stupides et niais, lasse de tomber, lasse d’être fatiguée. Ras le bol !


Dans l’optique de ramener ses bras le long de son corps, elle les avaient descendu un peu brusquement. Était alors arrivé la chose la plus improbable qui soit. Elle avait failli enflammer un tableau. C’était juste impossible ! Il n’y avait plus de feu à l’école. Effarée, elle contemplait ses paumes, avant de lâcher un petit cri de surprise. Dans sa main droite se tenait une baguette. Ce n’était pas la sienne. Elle était en bois blanc, terminée par une tête de licorne. Une tête de licorne ? Plissant les yeux, Erell inspecta la baguette sous toutes les coutures avant qu’un immense sourire fende son visage.

Jimy !

Erell s’était relevé, et avait foncé vers la salle commune, rangeant en chemin la baguette du défunt. Elle n’osait imaginer les conséquences si une personne reconnaissait la baguette du préfet en sa possession. Si cela avait été le cas, la jeune femme aurait prié pour son âme. Bien sur, elle avait déjà affronté les regards haineux et choqués des élèves quand elle avait quitté la salle en compagnie de Corwin. Mais là, ça aurait été différent. Ô combien différent...

Déboulant dans la salle, la bretonne jeta un regard au miroir, comme à chaque fois qu’elle rentrait dans cette pièce depuis son échange avec le leader de l’Armée de Dumbledore. Cette fois, comme toutes les autres fois, elle n’y vit que son reflet. Déçue, Erell gagna le dortoir et y enfila une nouvelle jupe, s’assurant que cette odeur de jus de citrouille, qui permettait aux élèves de la suivre à la trace, allait arrêter de se rependre à son passage.

Caressant sa propre baguette du bout des doigts, elle contemplait, assise sur son lit, le bout de bois magique à Jimy. Curieuse, Erell s’en saisit une nouvelle fois. Elle laissa couler son regard du haut vers le bas en suivant les rainures du bois, de la droite vers la gauche, détaillant le tout.

Confiante, elle avait attendu. Un signe. Mais rien ne vint. Alors, soucieuse de faire au plus vite, elle s’était élancée en direction de la salle sur demande, en courant, pour rattraper le temps perdu à attendre quelque chose, qui ne s’était pas manifester.

Fin du Flash Back


Au terme d’une course folle, Erell arriva enfin devant le pan de mur qui abritait la salle sur demande. Le souffle court, elle prit d’abord le temps d’inspecter les alentours. Il n’y avait personne. Puis, la jeune fille prit le temps de réfléchir à ce qu’elle demandait. Une salle. Une salle où il avait cacher la chose qu’elle devait impérativement récupérer.

Je voudrais … Je voudrais la salle où il a dissimuler ce que je cherche. S’il te plaît ?

La jeune fille repensa cela plusieurs fois en faisant les cent pas dans le couloir, jetant un coup d’œil de temps à autre pour guetter les allés et venues des élèves qui passaient par là. Elle se risqua à regarder le mur avec espoir, et enfin la porte était apparue. S’engouffrant avec rapidité dans la salle, et observant une dernière fois les alentours, Erell referma la porte en un léger grincement.

Ce qui la frappa d’abord fut la couleur de la pièce. Les murs en pierre blanche étaient inondés de lumière et celle-ci se reflétait sur un sol également très clair. Fronçant les sourcils, Erell chercha des yeux le lion gravé dans la roche. Non, bien sur, la salle ne lui faciliterait pas la tâche, et ne lui permettrait pas d’aller au plus vite au chevet de la jeune femme de Serdaigle. Soufflant un peu pour se donner du courage, la bretonne se lança dans la quête du roi de la savane. Faisant glisser ses doigts sur les murs, elle passait au crible chaque bloc, du haut vers le bas. Cela serait long et fatiguant, la jeune fille n’en doutait même pas.

Pourtant, au bout d’une petite demi-heure à peine, ses doigts rencontrèrent une gravure dans la roche. Posant un regard inquisiteur dessus, Erell fut forcée de constater que ce n’était pas le symbole qu’elle cherchait. Juste un aigle.

Si il y a l’aigle, le serpent et le blaireau sont là, eux aussi. Deux symboles en plus qui vont me faire espérer. Avec la chance qui est la mienne aujourd’hui, en plus, le lion sera encore le dernier sur lequel je vais tomber !

Soupirante, elle reprit ses recherches avec plus de concentration et de motivation qu’auparavant. Le temps passait, inévitablement, et Erell avait perdu toute notion du temps. Elle n’avait pas faim, pas soif, pas sommeil. Heureusement qu’elle n’avait pas cours, elle n’aurait pas su s’arrêter pour aller y assister et elle n’aurait pas su cesser de penser à ses fouilles non plus. Le soleil n’était pas visible dans cette salle, il n’y avait pas de fenêtre, et donc aucune indication de l’heure pour la jeune Bowen. Pourtant, au fond d’elle, elle avait l’impression que le soleil avait déjà entamer sa descente pour la nuit.

Je ne peux pas être restée dans cette salle tellement longtemps ! C’est impossible ! Elle n’est pas si grande, j’aurais fini avant le soir, c’est obligé !

Jetant un coup d’œil vers la porte, à l’opposé de l’endroit où elle se trouvait, Erell fut tout de même obligée de constater que la pièce était immense. Cependant, il ne lui restait plus beaucoup de blocs à examiner avec minutie.

Halleluhia !

Enfin, elle avait trouvé ce qui l’obsédait depuis quelques jours déjà. Le lion. Sortant sa baguette avec rapidité, elle tapota doucement le lion comme elle avait vu Jimy le faire. Mais, rien ne se passa, à sa plus grande stupeur. Pourtant elle était sûre qu’elle devait venir ici, que c’était ce symbole là. La stupeur fît place à la déception. Forte. Intense même. La bretonne sentit en elle quelque chose se briser. Une certitude. Elle n’y arriverait jamais. Pas en si peu de temps. Il ne lui restait que quatre jours avant d’aller avec les membres de l’Armée de Dumbledore dans l’aile Nord du château, et elle n’avait pas encore parlé avec Djaniah, ni réunit l’AD. Comment allait-elle faire si tous les éléments se mettaient en travers de son chemin, dans l’optique de l’empêcher à accomplir tout cela dans ce lapse de temps si court ?

Glissant au sol, subitement découragée, se tenant la tête, Erell fixa le sol d’un air absent. Dans sa tête, l’ouragan faisait rage. Il balayait tout, renversait, mélangeait, aspirait, déplaçait toutes ses idées, ses convictions et ses doutes. Le contact, doux, du bois entre ses doigts lui donnait quelque chose à quoi se raccrocher face à toutes ses interrogations. Peut-être allait-elle mourir dans ce duel ? Peut-être qu’elle n’était pas faite pour être championne ? Peut-être n’était-elle pas celle qu’elle prétendait être ? Une seule chose demeurait sûre. Elle avait été, elle était, et serait toujours une sorcière, quoi que les gens puissent dire. La jeune fille contempla longuement sa baguette avant que son cerveau réagisse. Ce n’était pas avec sa baguette qu’elle devait toucher le lion, mais avec celle du défunt ! C’était évident !

Se morigénant intérieurement face à sa stupidité, Erell tira la baguette à Jimy, les doigts rendus tremblants par l’excitation et le soulagement. Réitérant son geste, elle cru s’évanouir de soulagement lorsque la serrure apparut. Elle n’aurait su que faire si le verrou n’était pas apparu. Elle aurait fondue en larmes, sans aucun doute. C’était stupide, mais elle était tellement sur les nerfs en ce moment que elle n’aurait pu se retenir.

Ce fût une larme de soulagement et de bonheur qui roula sur sa joue. Enfin, elle pourrait passer à l’étape suivante. A savoir trouver Dajniah et lui expliquer. Ça ne serait surement pas simple non plus mais elle irait la voir, et essayerait de la convaincre, coute que coute.

Introduisant la baguette de Jimy dans la serrure, Erell inspira profondément, essayant de se convaincre mentalement que le tiroir allait s’ouvrir. Elle l’avait vu faire, il fallait que ça marche, il le fallait à tout prix ! Bloquant sa respiration, elle inséra l’objet correctement et ferma les yeux. Puis lui parvint un léger bruit, comme celui d’un déclic. La jeune fille se risqua à ouvrir un œil et soupira.

Il s’était ouvert ! Elle avait réussit ! Bien sur, c’était une petite victoire, mais cela la réconfortait. Peut-être, finalement, arriverait-elle à faire ce que l’on attendait de sa personne. Récupérant délicatement le contenu du tiroir entre son pouce et son index, la bretonne le fit ensuite glisser dans sa main gauche et passa délicatement ses doigts dessus. Souriante, elle murmura quelque chose à la salle, récupéra la baguette, enfoui l’objet dans sa poche intérieure, et se dirigea vers la sortie, le cœur serein.
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