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 * Dansons sous la pluie * [PV Caleb / tour d'Astronomie ]

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Loélia Dannan
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MessageSujet: * Dansons sous la pluie * [PV Caleb / tour d'Astronomie ]   * Dansons sous la pluie * [PV Caleb / tour d'Astronomie ] EmptySam 28 Mai - 15:20

Depuis un moment maintenant, un bruit montait en arrière-plan. Maintenant que j’avais cessé de ré- écrire mon cours de Botanique sur un parchemin propre, je percevais le tambourinement sur le toit d’étain. Il pleuvait. L’eau faisait un boucan pas possible en claquant sur les pierres de la terrasse.

Caleb était toujours plongé dans son devoir d’histoire de la magie. On s’était donné rendez vous dans la tour d’astronomie fin d’après midi pour étudier ensemble à l’abris des regards mais aussi pour profiter un peu l’un de l’autre.

Les orages avaient succédés la canicule de ce mois de mai et il n’était pas rare d’y assister le matin et le soir. En dépit de ma peur, cela avait au moins le mérite d’abaisser la température à une chaleur plus supportable et de limiter la prolifération de moustiques. Je posais mon parchemin et alla voir l’averse du bord de la terrasse.

L’eau qui éclaboussée les pierres faisait apparaître de minuscules arc en ciel de quelques secondes à peine et l’air s’embaumait déjà de la délicate odeur de l’herbe humide.

Caleb ne m’avait pas quitté du regard quand je m’étais éloigné de lui mais, rassuré que je ne file pas trop loin, il se replongea dans ses recherches. Il était légèrement maussade ce soir et je ne parvenais pas à savoir si c’était l’épisode de la bibliothèque ou le climat général qui le rendait si bougon. Nous ne nous étions pas revus de la semaine et je perdais mon temps à parler des différentes périodes historiques. Je n’avais pas envie de parler de cela. Je voulais le voir sourire.

Je respirais un instant l’air doux de l’extérieur. La montée des marches de la tour m’avait légèrement rendu poisseuse et l’idée de prendre une douche sur la terrasse de la tour d’astronomie me tentait horriblement. Après tout, il faisait sombre et plus personne ne viendrait nous importuner à cette heure. Je revins vers mon amour en trottinant et ôtais mes tennis en toile ainsi que mon jeans noir. Caleb me regarda, interloqué puis me demanda ce que je fabriquais. Je ne répondis rien. Je me retrouvais pieds nus, en brassière de coton et petite culotte.

Mon serpent se tortilla sur place, légèrement gêné. Je sortis en trottinant de nouveau pour ne pas glisser sur la pierre. Il pleuvait à torrent. Je pataugeais dans les flaques d’eau froide mais cela m’était égal. Cela me faisait un bien fou. J’offris mon visage au ciel, je me sentais revivre. Je m’amusai alors à ouvrir la bouche pour boire ces gouttes fraiches.

D’un coup d’œil vers la salle, j’aperçus mon amour, adossé contre le chambranle de la porte, en train de m’observer en souriant. Je courus vers lui, riant lorsque je faillis déraper dans une flaque. Il recula mais je l’attrapais par le bras et l’attirai dehors. Une fois qu’il reçu un peu d’eau, il cessa de résister et se déshabilla à son tour en jetant ses vêtements dans la tour sèche.

Je me mis à tourbillonner, les bras écartés. En boxer, Caleb vient me rejoindre. Il resta là, les bras croisés, sans oser me regarder. Quant à moi, toute timidité oubliée, je n’étais qu’euphorie, mais ma joie n’arrivait pas à le débrider. Je lui dis alors doucement :


Caleb, il faut que tu bouges ou que tu te frottes, mais régis sinon tu vas geler, mon amour.

Je m’approchais de lui et lui fis un furtif baiser sur la joue.
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Caleb Roarch
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MessageSujet: Re: * Dansons sous la pluie * [PV Caleb / tour d'Astronomie ]   * Dansons sous la pluie * [PV Caleb / tour d'Astronomie ] EmptyLun 30 Mai - 8:45

Elle et lui. Le jour et la nuit. Deux contraires et pourtant un tout. Elle qui ne reflète que les bons côtés, qui montre le véritable visage de l’amour, et lui, grâce à elle, un amour qui jaillit de son unique haine. Grâce à elle il entrevoyait des parcelles de ce qui s’appelait le bonheur et y gouté chaque bouchée avec lenteur, histoire de savourer tous les moments passés ensemble, tous ces moments qu’elle rendait magique par sa seule présence, tous ces moments qu’il n’avait pas besoin et qui pourtant étaient là, qui lui explosaient en pleine figure pour l’irradier d’amour. Elle l’irradiait d’amour, et pour la première fois de sa vie, il ne la repoussait pas, au contraire, il s’abandonnait à chacune de ses tentatives.
Et pour rien au monde, il ne voudrait que cela change.

Aujourd’hui, Loélia et Caleb avait décidé de passer un bout de temps tous les deux, de réviser pour le cours d’histoire de la magie pour lui et le cours de Botanique pour elle. Enfin les révisions n’étaient qu’un prétexte évidemment pour se retrouver, profiter l’un de l’autre, s’enivrer de chacun, s’embrasser, comme ferait les amants Roméo et Juliette en cachette.

Plongés tous deux dans leurs révisions, il commença à pleuvoir et le ciel s’embrumait jusqu’à devenir sombre. Elle semblait pourtant si heureuse, elle qui rayonnait sous le soleil, elle était l’essence même de la lumière. Enfin, mis à part la regarder s’engouffré en dessous de la pluie, il n’observait rien d’autre.
Quoiqu’à présent elle se déshabillait.

Qu’est-ce qu’elle fait ?

Pensa-t-il les bras croisés. Il l’a regardait se déshabiller d’un œil aussi intéressé que suspicieux. Et voilà qu’elle n’est qu’en petite culotte et en brassière. Légèrement gêné, Caleb commença à tourner les yeux lorsqu’elle vint lui agrippé le bras pour qu’il la rejoigne.


Non attends !

Mais aucune possibilité de rester à l’abri. Tant pis, de toute façon, les premières gouttes lui changèrent tous ses aprioris sur la pluie. C’était agréable en fait. Loélia s’approcha doucement vers lui et commença à ôté ses vêtements. Ne voulant pas la froissé, il avait encore des doutes sur ses intentions, mais il se laissa faire. Bien que l’idée qu’elle voit ses cicatrices le répugnes, il n’émis aucune protestation.

Voilà, Caleb en boxer… Scène vraiment inattendue, il n’aurait jamais pensé se faire déshabiller par une fille. C’était … assez chouette.
Mais il n’osait pas la regarder, les élèves plus âgés parlent d’un fonctionnement biologique qui passe par les yeux, une vision, et qui ressort dur entre les jambes. Hum, Hum, bon, juste pour dire qu’il n’osait pas la regarder dans cette tenue quand il était en sous-vêtements.


Caleb, il faut que tu bouges ou que tu te frottes, mais régis sinon tu vas geler, mon amour.

Commençant à se frictionner les bras, elle lui déposa un baiser sur la joue. Rien que ça lui réchauffer le corps entier mais continua à se frictionner les bras tout en rougissant. Elle qui dansait sous la pluie, et lui qui rester les bras croisés. Que pouvait-il bien faire d’autre ? Elle était en pleine euphorie et lui essayait tant bien que mal de partager son euphorie, sans succès.
Mais il sourit, il pensait à quelque chose qu’il n’avait jamais encore eu l’occasion de faire quand il était près d’elle. Il se sentait prêt à présent, et il n’y avait pas meilleur moment. Alors, fronçant les sourcils, il prit son courage à deux mains et prononça :


Loélia ?

Elle cessa de danser pour se retourner vers lui.

Je t’aime…

Relâchant les traits de son visage, il n’y avait plus que lui et un sourire.
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Loélia Dannan
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MessageSujet: Re: * Dansons sous la pluie * [PV Caleb / tour d'Astronomie ]   * Dansons sous la pluie * [PV Caleb / tour d'Astronomie ] EmptyMer 1 Juin - 11:53

Je t’aime… Cela me fit un choc. J’avais l’impression de le voir pour la première fois, de le découvrir au-delà de tout ce qui sautait aux yeux : ses blessures, sa grande gueule, son attitude dure et froide. J’esquissais un sourire et pour chasser ma gêne je me mis à tourner sur moi-même comme une folle, l’invitant à se joindre à moi, dansant et riant aux éclats. Il me prit par la main, me fit tourbillonner sur moi- même avant de m’attirer contre lui et de m’entrainer dans une valse de fous. Tout cela sous des trombes d’eau. C’était complètement dingue. On s’arrêta de danser, essoufflés, mais il gardait un bras autours de moi.

Je veillerais toujours sur toi.

Le souvenir de ses paroles m’alla droit au cœur et j’en fus toute retournée. En même temps mes yeux commençaient à me piquer. Il n’y aurait pas de « toujours » pour lui. Il me prit le menton, tourna doucement ma frimousse vers lui. Le relevant, il se pencha vers moi et posa ses lèvres sur les miennes. Je fermais les paupières comme il bougeait légèrement la bouche, comme son nez effleurait le mien. Le sentant se détacher, je rouvris les yeux. Il était encore tellement près que je le voyais tout déformé. Je ne voulais pas qu’il s’éloigne de moi. Je le saisis par la nuque pour le pencher à nouveau vers moi et on s’embrassa encore. Et puis nos regards se perdirent l’un dans l’autre, on ne fit plus qu’examiner les traits qu’on croyait pourtant si bien connaître, sous la pluie, dans l’obscurité, au cœur d’une dimension inconnue.

Allongée sur une couverture que Caleb avait dénichée dans l’armoire en cerisier de la tour d’astronomie, et qui servait habituellement à se couvrir lors des observations étoilées et hivernales, je croisais instinctivement les bras sur ma poitrine. Je savais que mon geste interdisait toute approche et je n’y tenais pas vraiment mais je ne pouvais pas m’en empêcher. Cela voudrait dire lui accorder ma confiance, m’abandonner à lui.

Malgré les ratés de mon cœur et les fourmillements dans le creux de mon estomac, je me suis efforcée de lever les bras au dessus de ma tête, de poser mes mains sur la pierre. Faisant passer le tout pour un étirement digne d’un chat. Cependant, c’était un acte délibéré, je m’ouvrais à lui.

Sans se faire prier plus longtemps, il vient contre moi et m’innonda de baisers. C’était merveilleux. Et atroce. Trop nouveau. Trop dingue. J’avais l’impression de me dédoubler, de nous observer de loin, la peau et le ventre vibrant de sensation, j’en riais d’appréhension. Caleb s’arrêta en plein mouvement, l’air sérieux comme jamais. Me demandant ce qui me faisait rire comme une bécasse. Je voyais dans son regard, tout au fond, que, bien qu’il s’appliquait de son mieux, il était aussi mort de trouille que moi et que les grands airs n’étaient là que pour la pudeur. Je caressais sa joue, doucement, en lui murmurant que j’étais juste un peu mal à l’aise.

Et je vis que je l’avais blessé. En fait, j’étais au bord des larmes, toutes mes sensations à fleur de peau. Je l’attirai contre moi en l’embrassant tendrement, c’était mieux ainsi. Cela me détendait et cela me ramenait vers mon corps, vers Caleb. Caleb, qui me caressait de ses doigts tremblants. On n’était déjà plus les mêmes. La proximité, l’intimité nous changeait. Traçant de l’index le contour de son visage, je me demandais ce qui allait se passer. Je n’avais pas peur. Le trac s’était envolé. J’embrassais son front, son nez, son menton.


Ton joli visage …


Je n’étais pas sûre que quelqu’un lui est déjà fais un compliment aussi nul. Mais au moins je le pensais. C’était trop, trop nouveau, trop inattendu. Et pourtant, sans sa chaleur, la couverture devenait carrément désagréable. Je réprimais un frisson, l’attirant contre moi. Je passais mes mains sur ces cicatrices. Refaisant le chemin de ses souffrances. Cela n’avait plus d’importance, dans le noir quasi complet, sur les couvertures râpeuses, dans la poussière du sol et l’odeur de l’herbe mouillée, il me semblait que je pouvais toucher les étoiles.
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MessageSujet: Re: * Dansons sous la pluie * [PV Caleb / tour d'Astronomie ]   * Dansons sous la pluie * [PV Caleb / tour d'Astronomie ] EmptySam 4 Juin - 21:08

Mis à part l’inonder d’une immense vague de baiser, des baisers d’une chaleur si douce au toucher, sans parler de ses lèvres. Nul ne sait à quel point il les idolâtrait, les vénérait. Il savait qu’un jour, ils seraient surement amenés à se séparé, mais il s’en fichait. Car au fond de lui, il pensait fermement qu’il réussirait à se retrouvé, et que même le destin n’y pourrait rien.

Pour en revenir à la scène, Caleb et Loélia tournoyaient, pas en dansant, mais sur eux même, riant sous la pluie, ne faisant plus qu’un avec leurs euphories. C’était la première fois qu’un tel sentiment voyait le jour en lui, et il n’y avait qu’avec Loélia qu’il prenait de l’éclat. Comme si elle était le soleil d’on-t-il avait besoin, son oxygène qui se renouvèle pour lui donner une nouvelle vision du monde, plus belle, à l’effigie de la beauté qui se trouvait en face de lui, celle qui faisait explosé son rythme cardiaque à chaque mot, chaque geste, chaque caresse, chaque baiser …


Je t’aime, je t’aime Loélia Dannan.

Il ne faisait pas que lancé une phrase, il lançait une affirmation, véridique, inchangeable.
Tout en installant une couverture trouvé dans l’armoire de la pièce, ils continuaient de s’embrassés, deux amants frappé par cupidon lui-même.
Des millions de petits hasards qui font la naissance des parents de Caleb, puis leurs rencontres, et bien qu’ils aient des idées totalement différentes, ils ont quand réussi à tomber amoureux. Hasard ? Coïncidence ? Ou la chance ? Etait-il possible qu’il y ait eu d’autres alternatives ? Ou ce chemin était déjà tracé ? Comme si une force avait prévu chaque détail pendant des millénaires ? En ce cas, le libre arbitre ? Illusion, foutaise. Mais à quoi bon se torturait de question telle que celle-ci ? Tout ce qu’il fallait faire en tant qu’humain, c’était croire à ce soit disant libre arbitre et vivre sa vie.
Et pour le moment, Caleb avait choisi Loélia. Enfin, il ne l’avait pas réellement choisi, disons plutôt qu’il ne pouvait pas en choisir une autre, c’était elle et pas une autre, que ce soit lui qui en décide ou une force plus haute, c’était elle et pas une autre.

Tous deux allongés sur la couverture en s’embrassant, Caleb se faisait un vrai débat philosophique dans sa tête, quant à elle, elle riait.


Pourquoi ris-tu ?

Il n’y avait aucune sévérité dans sa voix, juste une question simple.
Et il n’avait eu comme réponse qu’un surplus de baiser. Son amour l’amené de plus en plus proche d’elle, sentant que la proximité se faisait éjecté de son vocabulaire à vitesse grand V.


Qu’est-ce qu’il se passe ?

Il n’y eut d’autre réponse qu’un baiser de plus, un sur son front, sur son nez, sur son menton et :

Ton joli visage …

Il fut sans voix, mais esquissa un sourire devant ce compliment si peu anodin. Il la regardait dans les yeux, fixant ses pupilles noisette dorées. Il aimait tout chez elle.
Tout, et il n’excluait rien, il aimait tout chez elle, à telle point qu’elle le perturbait d’un regard, comme si le temps s’arrêtait. Et il aurait aimé qu’il s’arrête, c’était tellement agréable de passer du temps avec son amoureuse.
Il n’était pas art dans l’âme, mais il devait avouer que ses yeux brillaient devant cette divine esquisse.
Et sur cette pensée, son doigt vint caresser les contours de son visage, comme pour mieux le cerner, imprimé son visage dans sa mémoire pour l’éternité …


Je t’aime, j’arrive à te l’avouer maintenant. Et excuse-moi de ne pas te l’avoir di plutôt, c’est dur pour moi de prononcer ces mots, je ne les ai jamais prononcés auparavant …

Il en avait presque honte, n’avoir jamais aimé personne, ou bien que personne ne l’ai jamais aimé ? Cela revenait au même. Mais maintenant il avait Loélia, et il ne la lâcherait jamais, juste parce qu’il n’existera pas d’autre fille comme elle, car il savait jusqu’au tréfonds de son âme, que ce serait elle et aucune autre, jamais, juste elle, juste Loélia Dannan …
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Loélia Dannan
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MessageSujet: Re: * Dansons sous la pluie * [PV Caleb / tour d'Astronomie ]   * Dansons sous la pluie * [PV Caleb / tour d'Astronomie ] EmptyDim 5 Juin - 13:37

Je t’aime, j’arrive à te l’avouer maintenant. Et excuse-moi de ne pas te l’avoir di plutôt, c’est dur pour moi de prononcer ces mots, je ne les ai jamais prononcés auparavant …

Il débordait d’une énergie nerveuse, il ne savait plus où mettre les mains, à travers mes cheveux, sur mes bras, sur mon ventre, sur ma taille. Comme si me toucher donnerait plus de poids à ses paroles. Je l’embrassais tendrement sur la tempe. Il m’embrassa sur le bout du nez, descendit vers ma bouche et soudain, tout alla bien de nouveau. J’enfouis ma tête dans ses cheveux. Des amoureux, voilà ce que l’on est. On respirait ensemble le même air. Et on était enlacés l’un contre l’autre. J’avais les mains un peu froides alors il les prit, les glissa sous son ventre. Contre sa peau chaude, pour les réchauffer. Je me laissais alors aller à être enfin moi même, devant l’unique personne qui m’ait jamais trouvée, qui avait vu en moi celle que j’étais.

Tout en effleurant sa peau brulante du bout de mes doigts glacés, il eu une drôle de réaction à mis chemin entre un grognement étouffé et un soupir de contentement. En croisant son regard, j’ai compris que mon monde se résumait à lui et que jamais je ne pourrais le quitter. J’ai soudain éprouvée l’envie de me retrouvée plus proche de lui que jamais . Au contact de sa peau, une douce chaleur m’a envahie et pour la première fois, je me suis sentie vivre pleinement. Enivrée de bonheur.

Sur la couverture râpeuse, nous sommes restés comme ça, enlacés .Je savais notre temps et ce monde près à s’écrouler et c’est ce dont j’avais besoin : être nous-mêmes, nous sentir en sécurité. Parce que nous étions l’un avec l’autre. Je le retenais dans mes bras et il faisait de même. Lentement, tendrement. Nous étions tout les deux tranquilles, apaisés, et tendis qu’il baigné ma joue de son souffle tiède, je m’enivrais de son cœur battant près du mien.

Alors qu’il somnolait contre mon épaule, je me dégageai de lui et enfila le premier vêtement me tombant sous la main : son pull. Je restais un moment à sentir son parfum dans les fibres du tissu en regardant la pluie. La pluie qui avait été un moment d’euphorie était maintenant empreinte de tristesse et de nostalgie. Peut être parce qu’il faisait sombre, peut être parce que l’air s’était rafraichis.

Je sais pourtant que si on s'est embrassés, je devrais repartir le cœur content, me foutant de la pluie ou du beau temps, puisque je comptais un peu pour lui. Je sais que ce baiser m'aurait accompagnée partout et pendant longtemps, comme un souvenir radieux auquel me raccrocher dans les moments de solitude. Mais j’avais peur. En ce moment tout allé de travers. Le monde se détraqué de part en part. Je me détraqué de part en part. Et plus j’essayais de me raccrocher pour ne pas sombrer, plus les choses empiraient.

Je me relevai lentement, regardai autour de moi. Si je cessais de rêver ces choses horribles peut être qu’elles n’arriveront pas ? Je repensais à Caleb, mort dans la salle sur demande, et aux autres. La seule menace qui pouvait peser sur eux, c’était moi. Tout provenait de moi. Tant que j’existerais, les rêves existeront et pourront se réaliser. J’ignorais si quelqu’un d’autre avait les mêmes visions mais j’étais certaine que ce que je voyais allé se réaliser. Ils ne changeaient plus, ils ne s’en allaient plus.

Arrivée sur la terrasse, je fus accueillie par une pluie horizontale. Je bouclais la porte derrière moi d’un coup de baguette et courus vers la balustrade en pierre de l’autre côté de la tourelle. En quelques secondes, le pull de mon aimé fut trempé mais l’eau donnait encore plus de corps à son odeur. Cela m’enivrait. J’avais de la peine à respirer, ça me faisait mal aux poumons et mes jambes tremblaient tellement que je devais me tenir au mur pour ne pas me laisser déséquilibré par un coup de vent. Les yeux fixaient sur l’horizon, je fis appel à toutes mes forces pour me hisser sur le muret, y restai un moment accroupie avant de me relever lentement, les bras écartés pour ne pas vaciller.

Je resterais la fille de douze ans qui n’avait fait qu’apporter mort et destruction à ceux qui l’entouraient. Une fille assez naïve pour avoir cru à l’amour et qui connaissait maintenant le seul moyen de sauver le garçon qu’elle aimait. Le jour où je disais Adieu au monde. Tendue comme un arc, les pieds crispés comme s’ils pouvaient agripper la pierre humide, j’essayais de me tenir aussi droite que possible, d’affronter dignement ma fin, alors que le vent et la pluie se moquaient de moi. Ils savaient que je ne représentais rien dans l’ordre des choses et qu’en m’arrosant et en me bousculant, ils ne faisaient que me remettre à ma place.

Je devais résister de toutes mes forces rien que pour tenir debout face aux bourrasques qui changeaient sans cesse de direction, comme si elles s’ingéniaient à me faire tomber. En fait, je n’aurais pas du commettre l’erreur de réfléchir. J’aurais du grimper et puis de sauter. Mais ce n’était pas mon genre. Il fallait que je fasse encore le tri dans ces quantités d’idées qui m’assaillaient l’esprit : si je sautais, le vent me pousserait il vers l’arrière ? Est-ce que je sentirais quelque chose lors de mon contact avec le sol ? Est-ce que je toucherais le sol ou le toit en pente en premier ? Est-ce que les choses devaient se passer comme ça ? Ma vie devait elle se résumer à ses douze petites années ? N’avais je pas un autre avenir qui m’attendait ailleurs et que j’allais manquer ?

J’essayais de faire le point, de tout rapporter à la seule notion qui comptait vraiment ; en arrêtant tout maintenant, si j’en trouvais le courage, je mettrais fin aux malheurs de beaucoup de gens et, par-dessus tout, cela me donnait une chance de sauver Caleb. Il fallait que je me lance, de préférence en beauté, par exemple comme si je plongeais dans une piscine. Je me hissais sur la pointe des pieds, écartai les bras et entamai mon propre compte à rebours :

-Trois… deux…


Dernière édition par Loélia Dannan le Mar 7 Juin - 9:03, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: * Dansons sous la pluie * [PV Caleb / tour d'Astronomie ]   * Dansons sous la pluie * [PV Caleb / tour d'Astronomie ] EmptyVen 10 Juin - 8:57

{Flash}

Endoloris !

Chaze, impassible, regardait sa progéniture sur le sol en train de se tortillé de douleur. Son fils devait bien avoir sept ans qu’il réfutait le sort de torture tant celui-ci se faisait quotidiennement pratiquer sur lui. Ce qui avait le mérite d’énervé son père encore plus.


Je t’avais prévenu qu’il ne fallait pas m’interrompre ! Donc je reprends.


Il avança un coup de baguette vers son fils pour ne pas éteindre le sort, histoire d’être sûr que son fils ne l’interrompt pas quand il parle. Il parlait à présent d’une voie à la limite entre parler et crier, pour s’esquinter la voix au minimum.


Alors, tu as voulu que je te parle de ta mère, soit ! Sache une chose Caleb, ne tombe JAMAIS amoureux. Elle finira par te tuer, à moi que tu ne l’as tue avant.


Un rire grossier et sadique se fit quand il prononça sa dernière phrase. Il faisait référence à sa femme, sa défunte femme, qu’il avait tué de sang-froid, qu’il avait regardé sous la torture avant de l’envoyé dans l’autre monde. D’une poigne de fer, il attrapa les cheveux du petit garçon qui se trouvé devant lui, meurtri.


Tu m’entends mon garçon ! Si tu tombes amoureux, tues la pendant que tu le peux !


{Flash}


Des gouttes tombèrent sur le visage de Caleb, ruisselant sur ses joues, le faisant revenir à lui, quittant le souvenir douloureux qui lui venait à l’esprit. Son premier cour sur l’amour, son père ne lui avait conseillé qu’une chose s’il tombait amoureux, la tuée. Mais bon, n’ayant que peu d’expérience, pour ne pas dire aucune, son père était pour lui le meilleur exemple à suivre…

L’eau qui perlait sur son visage le faisait peu à peu revenir à la réalité. Que pouvait-il bien faire ? Suivre les conseils de son père ? Et tuer Loélia ? Non ! Il ne pouvait pas, c’était tout bonnement impossible, impensable ! Mais était-ce là la raison pour lesquel son père lui avait conseillé de tuer la personne d’on-t-il s’éprendrait ? Peut-être qu’il ne le pouvait pas car elle le rendait faible, et que jamais il ne s’y résoudrait.

AAAAAAAHHHHH !!! Non ! Maintenant, je fais mes propres choix ! C’est ma vie ! Tu n’es plus là pour me guidé ! Je fais ce que je veux !

Un message s’adressant à son géniteur. Même mort, il avait peur de s’attiré les foudres de son père. Mais les morts ne reviennent pas à la vie, Caleb disposait donc de son libre arbitre.

Et bien que son père aurait surement ri devant l’ironie de la situation, Caleb regarda la scène d’un visage blême. Son père qui lui avait conseillé de la tuer, et voilà qu’elle essaye elle-même de le faire. Elle avait écarté ses bras, tout comme l’avait fait le fils de Dieu sur la croix, bien qu’il n’ait pas eu vraiment le choix, mais ceci est un autre débat.
Un compte à rebours : Trois … Deux …

Caleb était tétanisé devant ce qu’il voyait, sa petite amie aux tendances suicidaire, tous les muscles de son corps se refusaient à lui obéir tellement il était terrifié.


{Flash}

Cette fois, Caleb se souvenait d’un courant électrique. Un courant électrique qui l’avait parcouru quand ses doigts ont effleurés ceux de Loélia devant la salle de divination dans le couloir pour lui remettre des affaires à elle qui était tombé de son sac.

Il se souvint de la peur et la panique qui s’était emparé de lui lorsque des élèves plus agés que lui sont venu agressé Loélia et qu’il les avait fait mordre la poussière dans la bibliothèque. C’est la aussi qu’ils échangèrent leur premier baiser. Un premier avant une longue série d’autre baisé tout aussi attentionnée, beau, pur.

Il repensait à leur rencontre dans la salle sur demande, comment il l’avait fait souffrir, réduisant au chaos un jardin d’Eden chère aux yeux de Loélia avant de lui reconstruire un tout nouveau jardin nuitée, sous une lune argentée …


{Flash}

Tous ces souvenirs qui le remplissaient d’une chaleur d’on-t-il n’était pas habitué, il repensait sans cess…

NON !

Il s’élança d’un bond, reprenant le contrôle de ses membres, comme si la fin du monde allait arrivée… Mais pas la fin du monde, la fin de son monde. Loélia représentait la majeur partie de ses pensées désormais, il ne pouvait se résoudre à se passé d’elle maintenant, il tenait trop à elle, il a besoin d’elle… Savoir qu’elle est là pour lui, la sentir contre lui, enlacé comme deux êtres qui ne font qu’un.
Il l’attrapa par la main au moment même où elle prononça le mot : Un. Un sanglot vint bénir sa joue de sa présence avant même qu’il ne commence à parler.


Ne fais pas ça … Je sais pourquoi, et ce n’est pas la meilleure solution ! Ça ne signifie donc rien que je t’aime ? Il m’a fallu énormément de temps avant de te l’avouer, et maintenant que j’y parvins tu veux partir ? Me laisser seul ? Quel genre de personne es-tu pour aimer quelqu’un et l’abandonné de la sorte ?

{Flash}


Tues la pendant que tu le peux …


{Flash}

Go to Hell !

Ses traits restaient immobile, mais les larmes ne cessaient d’afflués, trahissant la maîtrise de soi. Il était triste, blessé de la voir agir ainsi.


Ne m’abandonne pas …
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Loélia Dannan
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MessageSujet: Re: * Dansons sous la pluie * [PV Caleb / tour d'Astronomie ]   * Dansons sous la pluie * [PV Caleb / tour d'Astronomie ] EmptyVen 10 Juin - 12:23

Son cri me vrilla les tympans et envoya mon cœur au fin fond de mon ventre. Je regardais en arrière, il était là, il venait d’ouvrir la porte et avait traversé la terrasse. Sa voix était rauque de peur et ses joues marbrées de trainées pâles sans que je ne puisse dire s’il s’agissait de la pluie ou de larmes. Il s’avançait lentement vers moi comme si une ficelle le tiré par le nombril et loin de moi.

Va- t’en !

J’avais crié d’un ton suraigu pour dominer le vent. Il s’arrêta net, leva les mains. Je vacillais, me rattrapai de justesse. Il revenait vers moi. Malgré le vent et la pluie, je sentais son odeur et l’envie de revenir dans ses bras pour y être en sécurité me frôla l’esprit un instant. Mais je ne pouvais pas. Si je voulais le sauver, il fallait que je saute. Je dis tout bas, presque pour moi-même :


Un.

Je sentis sa paume froide sur la mienne et ma volonté flancha. Rien à faire des rêveset de tout le reste. Il y en avait beaucoup des gens qui rencontraient la personne de leur vie ? Si on faisait attention, peut être que l’on pourrait les feinter, ces rêves. Et si tout ceci n’existait que dans ma tête, si ces rêves ne correspondaient finalement à rien ? Si je n’y faisais plus attention peut être qu’ils disparaîtraient. Et lui et moi, on finirait par être heureux.

Ne m’abandonne pas …

Je pliais les genoux, m’agrippais au muret mais au moment où je m’apprêtais à me laisser glisser sur la plate forme dans les bras de mon amour, mon pied glissa sur la pierre humide et je perdis l’équilibre. Vacillant un quart de seconde, je ne le quittais pas yeux puis fut happée en arrière. Cela se passa si vite que cela ne me parut même pas vrai. Je ne criais pas même si un hurlement me parvient aux oreilles.

Je fermais les yeux, attendant l’impact. Je n’avais plus aucun moyen de me retenir à quelque chose et je savais que ma chute allait être finalement interrompue par le toit d’ardoise quelques mètres plus bas. Je me recoquillée, espérant sans doute limiter les dégâts même si je savais pertinemment ne pas m’en sortir vivante lorsque mon dos s’explosera sur la surfasse humide, disloquant ma colonne, faisant éclater mes organes, laissant mon regard vide comme une chandelle que l’on éteint.

Le vent à fouetter le tissu contre ma peau et au moment où je me disais qu’il fallait que je sache combien de temps encore il me restait et que je me retourné d’un coup de hanche, baissant les bras devant moi, dans une tentative irraisonnée et stupide pour ralentir ma chute, une drôle de sensation se mit à parcourir mon corps. Comme si des milliers de petites fourmis se baladaient dans mes veines. Une lumière. Je regardais mes doigts d’un air mi intrigué-mi apeuré. Ils devaient blanc et transparent. Lumineux comme une ampoule. Tout mon corps émit une lumière éblouissante, achevant de me pétrifiée, quand un craquement sourd dans mon dos se fit entendre.

Ma chute sembla ralentir, je ne me dirigeais plus vers le toit mais le vent me porté un peu plus loin. Lourdeur au niveau des épaules, je jetais un coup d’œil, m’attendant à avoir une quelconque blessure du au heurt d’un objet dans ma chute mais une paire d’ailes imposantes étaient maintenant accolées à mon dos. Je poussais un léger cri de stupeur. Prenant toute leur envergure, elles jetaient une ombre gracieuse sur l’herbe grasse du parc sous les reflets de la lune.

Je me sentis paniquer. Je ne savais pas me servir de ces choses. Essayant vainement de toucher le point derrière mon omoplate, je vis le sol se rapprocher à vive allure. La chute me serait sans doute moins fatale que quelques instants auparavant mais elle allée être rude sans aucun doute. Mettant toute ma volonté dans mes pensées, j’essayais de faire battre mes deux ailes, sans le moindre succès. Ne pouvant plus éviter la collision avec le sol mouillé, je me pris la tête entre les mains et me laissa tomber dans un enchevêtrement de tissus, d’herbe, de boue et de plume au beau milieu de la roseraie.

Je restais un moment allongée me contentant de recracher le sable que je venais d’avaler. Un éclat brillant attira mon regard : une plume était posée sur un des buissons de fleurs, je la saisie et l’inspecta attentivement. Une longue plume blanche irisée de rose. Impossible. Et pourtant... Pourtant c’était bien moi qui était assise dans la roserais recouverte de terre avec deux ailes d’une taille impressionnante fichée dans le dos et qui me recouvraient maintenant le corps comme un cocon duveteux.

J’inspectais ma peau, elle ne brillait plus. Toujours aussi laiteuse qu’avant mais parfaitement normale. J’essayais alors de me relever tant bien que mal, le poids des mes nouveaux attributs me déséquilibrant quelque peu. Me concentrant à nouveau de toutes mes forces, je m’évertuais à les faire se mouvoir, mais toutes mes prières se soldèrent par un échec cuisant.

Pff. Me voilà bien. Je me retrouve avec des ailes, je ne sais n’y m’en servir, ni comment les cacher aux yeux des autres. Si seulement vous étiez un peu plus compréhensive et que vous daignerez au moins obéir à ma volonté en vous ouvrant.

Elles se déployèrent d’un coup dans mon dos, emplissant tout l’espace. Je restais un moment sceptique puis voulant vérifier une hypothèse, je pensais :

Bien. Maintenant, battaient.


Elles se mirent en mouvement en brassant légèrement l’air autours de moi, faisant s’envoler les feuilles mortes. Je souris. Il ne me fallait pas penser à l’action que je voulais accomplir mais formuler une demande. Ce n’était pas le but que l’on voulait atteindre mais l’action qui était importante. Après les avoir fait cesser, je me demandais tout de même comment cacher quelque chose d’aussi stupéfiant aux autres élèves. Je ne tenais pas à devenir une bête de foire.

Je sortis de la roseraie d’un pas hésitant. Caleb viendrait sûrement me rejoindre après ce qu’il venait de se passer. Je me posais donc sur un banc en pierre en face de la porte d’entrée, mes deux ailes repliées dans le dos, attendant de savoir comment les rendre invisible.
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MessageSujet: Re: * Dansons sous la pluie * [PV Caleb / tour d'Astronomie ]   * Dansons sous la pluie * [PV Caleb / tour d'Astronomie ] EmptyDim 12 Juin - 20:20

Et l’impensable se réalisa, Loélia sauta dans le vide.
Caleb s’élança à sa poursuite, jusqu’au bord du précipice.


NOOOOOONNNNNNNNNNN !!!!!!!

Il était allongé à présent, regardant pour la dernière fois celle qui avait fait chavirer son cœur, celle qui remplissait le vide en lui, un vide qu’avait toute personne qui n’avait jamais eu de contact avec l’amour. Il avait bien imprimé son visage avant qu’elle saute, il voulait se souvenir de ce visage si souriant, pour ne pas regarder son corps meurtri sous l’impact du choc. Cette vision lui retourna l’estomac, il en eu une nausée. Son image de la vie, la plus horrible, était de vivre dans ce monde sans elle, et elle était en train de se réalisé, jamais il n’avait envisagé que ça se finisse comme ça, c’était … c’était …

C’est impossible … !

Mais contre toute attente, alors qu’il s’imaginait clairement la fin de son amoureuse, quelque chose se produit. Loélia entrain de chuté, et deux énormes ailes blanches sortirent de son dos. Comme si les nuages s’étaient écartés, laissant la lumière du soleil arrivé sur l’ange ainsi découverte, l’enveloppant, ralentissant sa marche, sa chute, lui souhaitant la bienvenue à sa façon.

Qu’est-ce que … ?

Et la vie tragique de Caleb, dans ce monde sans elle, fut interrompue. Il ne savait s’il devait se réjouir, Anges ou démons, aucun des deux parties n’étaient bon ou mauvais, il savait que leur guerre n’était qu’une question de puissance et de désir de gouverner le monde. Que devait-il pensé d’elle ? Lui avait-elle menti depuis le début pour l’embrigadé dans une guerre qui ne le regardé pas ? Il ne savait plus où donner de la tête, il hésitait même à descendre pour la serré dans ses bras. Si Ange elle n’était pas, comment expliqué ce phénomène ?

Non, cela ne se pouvait, elle ne pouvait être un ange, créature obéissante, ces êtres ne sont pas dotées de sentiment, ce sont des soldats, à la solde de Dieu, un dieu absent, déserteur du ciel, disparu. Et puis, elle l’aimait, il en était certains, ce n’était pas un ange, impossible.
Son amour et sa curiosité le poussèrent à descendre la rejoindre. De toute façon, même s’il pensait que les anges étaient néfastes, il ne voyait pas faire autrement que de la rejoindre, la serrer dans ses bras, et lui dire à quel point il était heureux de la savoir saine et sauve, d’avoir échappé à la mort.
Il descendit de la tour d’astronomie en courant, manquant à plusieurs reprises de trébuché dans les escaliers. Des larmes perlaient toujours au coin de ses yeux sans comprendre pourquoi, il était impatient et déterminé à la rejoindre.

Il était en bas du château, courant toujours vers elle, se rapprochant toujours plus de celle qui lui faisait accélérer le rythme cardiaque d’un simple battement de paupières. Il avançait dans le parc de l’école, et arriva à elle.
Ses ailes étaient imposantes et soyeuses, teinté discrètement de rose, elle l’embaumé, elle était plus belle que jamais. Elle avait vraiment l’air d’un ange, on les disait être les plus belles créatures de tout l’univers. Mais la vérité, c’est qu’il ne savait pas qui il avait en face de lui, il ne savait pas s’il devait faire, prendre Loélia pour quelqu’un de mauvais à cause de ce qu’elle était, ou bien l’accepté malgré tout. Sa seule réaction, était celle de quelqu’un faisant la rencontre d’une autre personne.

Qui es-tu ?


Loélia ? Est-ce que c’est toi ?

Il s’approchait prudemment, ne sachant pas comme elle réagirait.

Dis-moi que c’est toi …

Sa voix était étranglé, le chagrin et le bonheur de la voir en vie. Il était bouleversé de l’avoir vu se jeté dans le vide. Il ne savait pas à quel point elle était troublé, et pensé que malgré cela, il serait là pour elle, ne jamais l’abandonné, quoiqu’il arrive.

Je suis là …

Il avait encore gardé une certaine distance, il se méfiait quand même, même si au fond de lui il savait que son amour pour elle finirait par prendre le dessus, il n’avait pas assez d’information sur les anges, et cela l’effrayé de voir que Loélia en était devenu une …

Je t’aime …

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Loélia Dannan
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MessageSujet: Re: * Dansons sous la pluie * [PV Caleb / tour d'Astronomie ]   * Dansons sous la pluie * [PV Caleb / tour d'Astronomie ] EmptyJeu 16 Juin - 12:40

Nous ne sommes pas humains comme les autres. Nous faisons partie d'un peuple dont les Hommes, sorciers ou moldus ignorent presque tout, jusqu'à la vérité de notre existence. Le ciel, nous sommes un peuple du ciel.

Je fus un instant replongée dans les confins de ma mémoire. C’était... C’était en octobre. Il faisait froid et un jeune garçon m’avait abordé à la roseraie. Un jeune garçon, mon âge. Des boucles blondes et un regard pétillant. Il m’avait tenu à l’époque un discours sans queue ni tête alors que je ne le connaissais même pas. Il savait des choses sur moi que tout le monde se devait ignorer. Je l’avais pris pour un fou. Il m’avait fait peur. Je cherchais les brides de conversation dans les méandres pour le moins embrumées de mon cerveau.

Un peuple du ciel, un peuple du ciel. C’était une hérésie. Je caressais une plume du bout des doigts, pensive.
Alors, suis-je un ange ? Impossible. Les anges ne naissent pas. Et moi, je suis née. De l’union de ma mère avec mon père. Je suis née et je ne suis pas morte. Je ne peux pas être un ange, je ne suis pas morte. Je ne suis … pas … morte.


*Flash Back *

Je tournais autours de la voiture accidentée. Je reconnaissais la Ford de mon père, elle n’était plus qu’une pauvre épave fumante, le capot éclaté, la tôle tordue. L’habitacle en revanche avait était préservé comme par miracle. On voyait à l’intérieur comme dans un aquarium. Et je distinguais parfaitement papa et maman, sombres, immobiles et inanimés. Maman, si enthousiaste après notre sortie à la mer. On ne voit pas de sang mais c’est lèvres sont bleues. Je panique.

Pourquoi me suis endormie à ce moment là ? Pourquoi ? Je tournais sur moi-même, affolée, comme le jour où j’ai perdue mes parents au super marché. Ils ne peuvent pas m’avoir abandonné, là, sur le bord de la route. Soudain, j’aperçois une troisième silhouette dans la voiture, recoquillée sur son rehausseur. Impossible, il n’y avait que papa, maman et moi dans la voiture. Je reconnais le bracelet d’argent avec les breloques en forme d’étoile que maman m’a acheté au port. Je regardais mon poignet. Il y est toujours.

Je fais encore un pas. Maintenant je savais qui était allongée là. C’était moi. Le sang qui coulait de ma poitrine trempe mes vêtements et se repends sur les sièges en velours. Une de mes jambes forme un angle bizarre. J’ai les yeux clos. Je ne sentais rien. J’avais beau me pincer de toute mes forces, je ne sentais plus rien. Une lumière blanche. Une sensation de douceur et de chaleur. Une plénitude infinie.


*Fin du flash Back *

Un sanglot rauque s’échappe de ma poitrine, me secouant toute entière. . Quelque part dans tes souvenirs, cachés, enfouis, il demeure des traces de ce que tu as vécu avant d'être née sur Terre. L'oubli total est impossible. Je ne voulais pas repartir. Ils m’ont pris mes parents. Ils m’ont pris mes parents pour que je n’oublie jamais d’où je venais. Je m’agrippe au bord du banc. Une voix dans la nuit, comme de l’eau froide sur une brulure :

Loélia ? Est-ce que c’est toi ? Dis-moi que c’est toi …Je suis là.

Je me levais d’un bond, oubliant le poids des ailes, et marchais en titubant, les yeux rouges de larmes en direction de mon aimé. Dans ses bras, un long soupir m’échappa comme si j’avais retenu ma respiration depuis vingt minutes. Je n’arrive pas à le regarder en face et mes yeux papillonnent sans cesse de son visage à son torse en passant par mes ailes et le banc. J’ai l’impression qu’on a passé sur ma langue le grattoir d’une éponge et qu’une colonie de porcs épiques à élu domicile dans ma gorge.

Quand il resserre maladroitement et délicatement ses bras autours de ma taille, prenant garde à ne froisser aucune plume, les sanglots redoublent d’intensité et je commence à me noyer dedans. Il me semble un instant respirer une vague odeur de mousse, d’herbe brûlée, de pierre chaude et d’eau fraiche. Obscurité et silence. Les sanglots ont fini de m’apaiser. De me purifier. Je reste un instant dans ses bras puis dis tout bas :

« Quand nous nous sentons perdus dans la vie, il y a toujours un ange pour parvenir jusqu’à notre cœur et nous indiquer le chemin … Quelle ironie. »

Moi qui voulais en finir de la mienne pour qu’enfin tout s’éclaire. J’arrachais une plume de mon dos d’un air indifférent avant de la laisser s’envoler dans la brise. Puis scrutant le visage de Caleb, je passais un doigt sur sa joue. Une question me taraudait l’esprit. Pourquoi étais-je là, près de lui ? Pourquoi n’étais je plus ce qu’est un ange par définition ? Un être de vapeur et d’écume sans plus de consistance qu’un sourire avec du blanc autour ? Qui je suis … Qui je suis ? Suis-je Loélia Dannan ? Comment me nomme t’on là haut ? Suis-je un gardien ? Le seul capable de répondre à mes questions, je le savais, était le garçon blond de la roseraie.

Caleb semblait à la fois intrigué et décontenancé par ce qui se tramait sous ses yeux. A mi chemin entre la peur et le désir. Allais-je devenir à ses yeux un monstre, une bête de foire ? J’en frissonnais. Un éclat de colère se ficha dans mon cœur. Qu’ils soient anges ou démons, n’y changeait rien. Ils étaient entrain de me prendre tout ce qui m’était cher. Une impulsion me traversa et je dis d’une voix qui claqua, ferme et sans appel, dans mon esprit :

Je ne veux plus vous voir, ailes de malheur. Disparaissaient de ma vue.

Presque aussitôt une suite d’évènements s’enchaina. Mes ailes frémirent, comme agitée d’une brise glacée, puis s’enroulèrent autours de mes épaules, disparaissant petit à petit, comme consumée par ma peau laiteuse. En quelques instants, il n’en restait que le dessin sur ma peau pâle, comme une esquisse dessinée à l’encre de chine. C’était déjà beaucoup mieux ainsi. Et ce tatouage avait l’avantage d’être pour le moins esthétique. J’aurais donné tout à cet instant pour qu’il ne soit que cela.
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Caleb Roarch
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MessageSujet: Re: * Dansons sous la pluie * [PV Caleb / tour d'Astronomie ]   * Dansons sous la pluie * [PV Caleb / tour d'Astronomie ] EmptyMar 21 Juin - 13:14

Caleb n’osait même pas la toucher. Son cœur frôlait la tachycardie tellement le sentiment de peur s’immiscer dans son cœur, peu désireux de la voir se transformer en un ange, une créature du ciel …
Il n’avait jamais rien demandé dans la vie, il n’en n’attendait rien, il vivait sans comprendre pourquoi, dans un monde qu’il n’aimait pas, sans but. Jusqu’à ce qu’elle arrive, elle d’on-t-il ignorait tout, elle qui réussissait à le faire sourire sans proposer d’aller faire souffrir quelqu’un.


Est-ce que c’est toi … ?

A ces mots, elle vint lui caresser la joue. Le pourpre venait enjoliver son visage quand les ailes de Loélia se rétractèrent dans son dos.
Le ciel avait cessé de pleurer, des nuages persistaient à garder leurs places, mais quelques filets luminescents vinrent percer le paysage qui les entourer, enrobant Loélia dans sa détresse du moment. Aucun des deux ne comprenait ce qui lui arrivait, même si c’était assez explicite en soi.

Plus de plumes, plus d’angoisse. Il l’enlaça de toutes ses forces pour lui susurrer à l’oreille :


Je croyais t’avoir perdu à jamais … Ne me refais jamais ça …

Une nouvelle larme perla sur sa joue, exprimant la peur qu’il avait ressentie.
Blottit ainsi contre elle, il savait que rien ne pourrait les séparés, que leur amour perdurerai toujours, comme dans les contes de fées. N’était-ce pas cela après tout ? Un conte de fée ? Quel autre garçon pourrait se vanter de vivre un conte de fée ? Lui il le pouvait, apparemment il aimait .. Un ange du ciel.


Aaaaah ! Eloignes-toi d’elle !!

Sous une forte douleur, il reserra son étreinte, ne faisant qu’un simple gémissement.

Humph !

Tais-toi !

Non, toi, tais-toi ! C’est un ange !!

TAIS-TOI !!!

La voix caverneuse se dissipa. Et la douleur avec au bout de quelque minute. Cela faisait quelques temps qu’il entendait cette voix, sans jamais savoir si oui ou non il devenait fou. Mais il se devait de l’ignoré, de un pour sa santé psychologique, il n’est pas bon d’entendre des voix, de deux, il ne fallait absolument pas qu’il gâche ce moment. C’était leur moment à eux. Rien que tous les deux.
Il desserra que très légèrement son étreinte, il gardait ses mains sur ses hanches, prenant le temps de l’étudiait une nouvelle fois, comme si c’était la première fois qu’il la voyait. Que devait-il ressentir ? Devait-il changer de comportement avec elle ? Ou la repousser si elle s’avérait un tant soit peu néfaste pour lui. Mais c’était des questions idiotes, futiles, la vrai question, c’est elle, que devait-ELLE ressentir ? Savait-elle depuis toujours ce qu’elle était ?

Non …

Elle était trop boulversé pour savoir, et la peur faisait les contours des traits de son visage .. Son jolie visage …


Alors tu es ..

Prenant une hésitation, il continua faiblement :

… Un ange ?

Mon ange à moi …
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