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 Mourir. Tenir. S'accomplir. [PV]

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Loélia Dannan
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MessageSujet: Mourir. Tenir. S'accomplir. [PV]   Mourir. Tenir. S'accomplir. [PV] EmptyMer 18 Mai - 16:22

Je n’eu le temps que d’apercevoir leurs baguettes dans leurs mains. Ne pas perdre une seconde. J’accélérais mais un homme, un mage noir sans aucun doute, tapis dans un contrefort un peu plus haut, avait trop d’avance ; il avait entamé une course lourde et rectiligne, perpendiculaire à la pente et me coupait déjà la route des serres. Tandis que mon cerveau interprétait encore l’information, mon corps effectuait déjà la suite : une brutale volte face et un plongeon, une course hallucinée dans les feuilles et les racines vers celui qui avait crié et me bloquait le passage vers le bas. En me lançant à peine vitesse, j’avais l’impression de voler tellement j’allais vite, je passai à cinq mètres à peine du sorcier qui n’avait pas encore eu le temps de lever sa baguette vers moi.

Au moment où je le dépassais, j’en profitais pour le dévisager et graver dans ma mémoire tous les détails possibles : haute stature vêtue de sombre, barbe, cheveux longs et sales qui lui donnaient l’air d’un chasseur de vampire, de brute slave. Je sentis, plutôt que je vis, un premier sort qui me frôla dans ma descente alors que j’avais pris une bonne dizaine de mètres d’avance. Je n’en perçu que le souffle et le bruit, quand le sort explosa l’écorce d’un arbre à vingt centimètres derrière moi. Cela aurait dû me toucher – me tuer ? D’instinct, je me pliais en deux : les sorciers tiraient à vue. Vraiment.

Ne pas penser.

J’étais dans la plus grande des pentes de la forêt, la dévalent, frôlant la chute. Je me savais agile, souple mais les deux balourds de chasseurs n’avaient pas accompli la même course que moi, pendant des heures, à trottiner derrière une licorne. Je me maudis intérieurement. Je devais les semer très vite, prendre de l’avance, avant que le souffle ne me manque. Un sprint après un marathon. Horreur.

Question : Quelle est la longueur de portée d’un sort ?

Question : quelle chance avaient ils de m’atteindre, dans une forêt où les troncs étaient autant d’obstacles à leurs visées ?

Un deuxième impact de sort, aussi silencieux que le vent, à dix centimètres, frappa un tronc à ma gauche. Je rompis ma trajectoire pour me donner une chance. En contre bas, j’apercevais la lisière de la forêt. Encore 500 mètres et je serais en sécurité dans l’enceinte de l’école. Je la rompis de nouveau l’instant d’après. M’aidant d’un tronc, je me suis propulsé dans la pente pendant ce qui me sembla quelques secondes d’éternité, le dos crispé, anticipant l’impact. Pas d’impact.

Ne pas se retourner.

Courir en zig zag, mais sans régularité. Pour qu’ils ne puissent jamais anticiper. Je retrouvais la maîtrise de moi-même, comme lors de mes compétitions de courses à pieds. En débit des baguettes pointées dans mon dos. L’accent russe avait de nouveau rugit. J’allais devoir bifurquer si je ne voulais pas me faire touchée par un des éclairs verts, blancs ou jaunes qui jaillissaient à une vitesse de plus en plus impressionnante. Malgré ma situation des plus critique, je ne pouvais m’empêcher de me demander ce qu’ils faisaient dans la forêt interdite, à quelques encablures de Pré au Lard, c’est vrai, mais si proche de l’école ? Pour ne pas dire dans l’école. Où se trouvaient les autres ? Pour qui le barbu avait il crié ? Où ?

Encore une détonation derrière moi. Je bénissais ma tante de m’avoir inscrite à l’athlétisme. L’aboiement de sorts de plus en plus terrifiants allant de la simple stupéfaction aux sortilèges impardonnables. Les échos de ces ordres n’en finissaient pas de gonfler, comme des vagues, dans la cuvette où je me trouvais. Toute la forêt stupéfaite semblait se taire soudain, sous la violence des paroles et des bruits – la mort … Je ne pouvais m’empêcher de sursauter à chaque explosion d’écorce dans mon dos mais je ne m’arrêtais pas. J’avais bien entendu ma baguette serrée dans ma main mais si je me retournai ne serais ce que pour viser, j’étais perdue.

Ordre. Parole. Sort. Quand il est formulé, le sort court il déjà vers son but ? Est-il trop tard pour plonger ? Que ressentons nous quand le sort nous percute ? Pourquoi est ce que l’on n’apprend pas plutôt cela à l’école ?

Un troisième homme en noir, assez semblable au chasseur de vampire, se redressa devant moi. Stupeur. Il avait agit comme les cibles des baraques de fêtes foraine sauf qu’il était dans un buisson à vingt mètres en contrebas. Sa baguette pointée sur moi. Mon corps se crispa. Plus que 300 mètres avant le parc. Avant la frontière qui me garantirait sécurité. J’obliquais vers la gauche.

Vive douleur dans la hanche gauche, suffisamment pour que je me vois glisser, les deux genoux ployant en même temps. Bien avant que l’ordre me parvint aux oreilles. C’était donc ça mourir – cette violente douleur et puis plus rien, le silence ? Juste avant de basculer dans les feuilles, les mains en avant, je vis l’homme à la baguette s’effondrer sur le sol, inerte. Fauchée en pleine gloire. Je roulais dans les feuilles, entrainé par ma course, dans un roulez-boulez hallucinant, jusqu'à heurter un tronc de sapin.

Dans une sorte de brouillard, je relevais légèrement la tête et vis deux hommes plus jeunes que les mages noirs qui s’approchaient. Ils avaient leurs baguettes à la main. Ces cheveux en batailles et cet air éternellement je m’en foutiste affiché sur la figure. Jinx. Ils couraient calmement vers moi mais je ne parvenais pas à accommoder ma vision tremblante. Je m’étais cogné la tête dans ma chute. J’entrepris de me trainer sur les fesses, dans les feuilles, pour rejoindre Jinx au plus vite. La douleur dans mon flanc palpitait. Mes membres étaient lourds, engourdis. Je n’arrivais plus à bouger. Un éclat de lumière sur une baguette de bois sombre.

Je vais mourir là dans ce tapis de feuilles.

Mes muscles me lâchèrent, me faisant chuter violemment à terre , corps inerte et mou, évanouie.
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Jinx Rowel
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MessageSujet: Re: Mourir. Tenir. S'accomplir. [PV]   Mourir. Tenir. S'accomplir. [PV] EmptyJeu 19 Mai - 19:31

Jinx et Matthew marchaient côte à côte le long de la forêt. Le préfet avec son allure de grande asperge fade et blanche, les mains dans les poches de son jean lui donnaient l'air de paraître dix ans plus vieux. Son visage était rétracté et de petites cernes se faisaient voir sous ses yeux que toute gaité avait décidée de déserter. Ses lèvres roses et joyeuses ne laissaient à présent entrevoir qu'un mince fil de torpeur : Erell ne voulait plus de lui.
Matthew, lui, contrastait son acolyte. Sa taille moyenne, ses cheveux blond et son teint halé paraissait être l'inverse totale de Jinx. Et pourtant les deux jeunes hommes ne pouvaient se passer l'un de l'autre. Chien et chat, ils se battaient tantôt en duel ou partageait leurs émotions les plus profondes.


-J'ai toujours sût que ça arriverait, mais je me voilais la face. Je n'ai jamais eu le courage de me dire qu'Erell irait voir ailleurs un jour ou l'autre.
-Qui aurait put le deviner ? Vous étiez fait l'un pour l'autre, tout le monde voyait bien que vous vous aimiez. Ce n'est que passager, elle reviendra.


Mais Jinx s'en fichait. Ils marchaient lentement, les deux griffons côte à côte. Jinx regardait ses chaussures, ne voulant pas affronter du regard la beauté de la nature.

Je m'en tape ... je ne veux plus la voir. Même si elle revenait vers moi, je ne pense que je puisse supporter de voir sa gueule. Elle m'as traité comme un pantin que l'on manipule sans même que je puisse voir le ficelles.

Ah Jinx. Si tu savais quel piètre menteur tu fais ! Arrête de te voiler la face, tu sais très bien que si elle daignait revenir vers toi, tu n'hésiterais pas à lui rouvrir ton cœur, et à lui donner la clé de ton âme.

Le silence était revenu lorsque tous deux entendirent des détonations au loin, comme des arbres qui exploserait à cause de la dynamite. Mais ses oreilles aguerrie lui indiquèrent que des cris s'élevait, très faible, très loin ; des sorts !
Matthew et Jinx se concertèrent et en un instant, sortirent leurs baguettes et sprintèrent vers le source de tout ce bruit. Jinx prenait de l'avance sur son compagnon et il vît bientôt les abords de grands arbres noirs se dessiner.
Tout en courant le plus vite possible vers la lisière de la forêt les racines et arbustes se faisaient de plus en plus nombreux.
Puis il aperçut un peu plus haut une fillette entraîner dans une course folle. Des hommes en tenu de moldu lui lançait des sorts ; et les éclats verts émeraudes ne laissaient présagé rien de bon .

Tout en montant à toute vitesse la côte, Jinx reconnut Léolia tomber à toute allure.
Bordel ! Se délaissant de sa cape, Jinx se mît à couvert et attendit qu'un des homme soit à sa porté. Les autres étaient assez loin, ils n'y feraient pas attention. Petrificus Totalus.

L'homme se figea à une vingtaine de mètres de Jinx et à cinq de Léolia. Aussitôt, Jinx courût le plaquer à terre. Il se releva lentement du sol emplit de feuilles et regarda vers l'avant, personne n'avait rien vu : quelle chance !
Se retournant prestement, il fît signe à Matthew d'aller chercher de l'aide ce que son ami fît sans broncher, même si Matthex était doué en sortilège, Jinx ne se permettrait pas que son ami soit blessé ou même tué par ces types.
Cacher par une souche, le jeune homme n'était pas visible pour les hommes qui descendaient prestement la colline, mais Léolia, si !

La jeune fille était évanouie, elle avait dû subir un violent choque à la tête puisque du sang coulait le long de son visage. Jinx attendit quelques secondes pour se permettre de réfléchir lorsqu'il vit qu'un miroir était tombé de la poche de Léolia. Il l'attrapa alors qu'il n'était qu'à quelques centimètres de sa main gauche et la plaça sur ce même flanc de tel façon qu'il puisse voir ses assaillants.

Allez mon gars, il est temps de prouver ce que tu vaut ! Six rien que pour toi, ce sera pas du gâteau !
Je te propose un sort qui les affectera tous, ensuite peut-être tu pourras les ceuillir un à un.


Faisant tourner sa baguette entre ses doigts, Jinx attendait nerveusement que ses assaillants soit à environ une quinzaine de mètres pour lancer son premier sort.
Il ne sortit pas de sa cachette mais leva juste très légèrement sa baguette, de sorte qu'elle soit quasiment invisible pour quiconque ne sachant pas que le préfet se trouvait derrière la souche. Ajustant au juger, les hommes étaient regroupés ce qui lui faciliterait la tâche. Acrisonus.

Aussitôt, les six hommes mirent leurs mains sur les oreilles pour empêcher le bruit persan et suraiguë de parvenir jusqu'à leurs tympans mais cela ne durerais que quelques secondes. Alors Jinx sortit sa cachette comme une goule sortirait du sol pour attraper sa proie.
Il prit en joue le premier homme à sa porté et le stupéfixa d'un sort dans l'abdomen. Mais les effets de l'acrisonus commençaient déjà à perdre en puissance. Le préfet aurait aimé avoir plus de temps mais il devait à présent faire un strike. Il visa le lopin de terre au milieu de cinq homme et s'exclama :
Bonbarda !

Le sol explosa sous leurs pieds et les cinq sorciers furent éjectés dans toutes les directions. Jinx profita alors de la débandade pour changer de position et se cacha derrière un vielle arbre centenaire.
On entendait plus les oiseaux chantés, les bruits parvenant aux oreilles de Jinx étaient les gémissements des cinq hommes encore en état de sa battre. Il attendit patiemment que chacun d'eux se relève et qu'il se rassemble.

Une voix rauque résonna alors.

-Vous l'avez vu ?
-Non chef.
-Récupérer les cages, je ne veux pas repartir bredouilles. Ces lutins de Cornouailles sont une aubaine pour nous mais il faut se grouiller. Il me semble avoir aperçut le petit con dans les parages, en tout cas ce n'était sûrement pas la fille. McKenzie ; Sylias et Snok : fouillez les environs, moi et Jaillone on va récupérer Sylvian et les cages et ensuite, on se tire !


Merde. Ils vont fouillez les environs, Jinx ! T'as intérêt à frapper maintenant ou bien ils te trouverons et te débusquerons comme un renard de sa tanière.

Mais Jinx préféra attendre ... attendre que les hommes viennent à lui. Heureusement qu'il avait pensé à garder le miroir sur lui ! Le plaçant encore une fois sur sa gauche, Jinx vît un petit homme, environ un mètre soixante-cinq, se diriger vers lui. Il portait une moustache et était assez gros, mais Jinx ne doutait pas de la force physique du bonhomme, ces bras étaient deux fois plus larges que les siens. L'homme se rapprochaient de plus en plus mais il passa devant Jinx sans le voir pour continuer sa route en contrebas, il devait être encore sonné.
Jetant u coup d'œil sur le miroir, le jeune homme vît que les autres étaient partis dans des directions opposé, il prit un énorme bâton avec laquelle il frappa violemment la tête de l'homme. Puis il lui tata le pouls et fût soulagé de voir que l'homme n'était pas mort.
Jinx revint sur ses pas et ajustât en vitesse une montagne de muscles qui devait être McKenzie vu le tatouage qui lui barrait tous le cou et qui indiquait en grosse lettres noires son nom de famille. Stupéfix.

L'homme fut projeté en arrière mais le bruit de son corps dévalant la pente attira l'attention des deux autres hommes qui accoururent dans cette direction en lançant des sorts à vu. Les braconniers venaient tous deux de sauter habilement un buisson lorsque Jinx lançât un sort au premier.
Arata Erpente !

L'homme n'avait pas atteint le sol que déjà il fût repoussé cinq mètres plus loin et tomba violemment sur le dos, évanoui.
Mais le deuxième était déjà à porter et entrainé dans sa course vint percuter Jinx d'un coup d'épaule. Tous deux effectuèrent un rouler-bouler sur une dizaine de mètres à cause de la pente et s'arrêtent enfin leurs baguettes tombées toutes les deux.
L'homme d'une cinquantaine d'années fût le plus rapide envoya son poing gigantesque dans l'abdomen de Jinx ce qui eût pour effet de lui couper nette la respiration. Puis ils se relevèrent tous deux en un même mouvement et le braconnier sortit un lame de sa chaussure d'environ trente centimètres. Un couteau de chasseur qui avait dû dépecer plus d'animaux que quiconque vu les dents présentes sur la lame aussi affutée qu'un rasoir.
Jinx sentit alors un long filet de sueur parcourir son échine : il allait mourir, planté par un connard de braconnier ! L'homme portât un coup qui aurait dû atteindre Jinx à la gorge mais le préfet se baissa comme par réflexe et envoya son poing dans l'arcade sourcilière de l'homme puis son pied dans es parties génitales pour enfin effectuer un petit saut et le finir par énorme coup de coude dans la mâchoire qui craqua nette.
L'homme bascula et lâcha son couteau.

Jinx avait réussi l'impossible.

Il s'arrêta alors, se posant délicatement sur une souche sèche et sortit sa pipe et son herbe irlandaise. La bourrant tranquillement, il fuma de longues bouffés, les effets psychotropes faisant leurs effets : la douleur partait, et Jinx surveillait de loin Loélia s'éveillée comme une fleure tandis que lui ne voulait qu'une chose : dormir !
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MessageSujet: Re: Mourir. Tenir. S'accomplir. [PV]   Mourir. Tenir. S'accomplir. [PV] EmptyMer 25 Mai - 12:23

La température déclinait déjà lorsque je me suis réveillée. Je me relevais un peu trop vite et fit saisie d’un vertige. D’un geste de la main je retirais quelques feuilles de mes cheveux. Je tâtais mon crane à la recherche d’une bosse mais ce fut une plaie que je repérais au dessus de l’oreille droite. Le sang collait mes cheveux. Je claquais la langue, j’étais bonne pour un passage à l’infirmerie. Il ne me restait plus qu’à trouver une excuse à ma blessure.

Tout en analysant la situation, j’époussetais la terre sur mes vêtements. Passant rapidement les corps des hommes en revue, je cherchais celui de Jinx. Avec beaucoup de chance, il s’en était sortis vivant. Je progressais de quelques pas et je tombais sur sa pipe. Abandonnée sur la terre meuble de la forêt. C’était mauvais signe et un pincement au cœur me saisi. Un léger bruissement attira mon attention derrière une souche. Jinx était allongé là, par terre, les yeux clos, la respiration lente. Je fus un moment figé de stupeur à ne pas savoir s’il était blessé, mourant ou tout simplement … en train de dormir ? Je failli éclater de rire en entendant le petit ronflement. Rire qui fut presque suivi de larmes de soulagement.

Enjambant les branches qui trainaient par terre, je me suis approchée de lui doucement. Il tenait encore sa baguette à la main et je ne tenais pas à me prendre un sort perdu si je l’effrayais. Le contournant, je lui pris sa baguette des mains et la posa à côté de moi en sûreté. M’agenouillant près de lui, j’effleurais sa nuque de la main pour le réveiller en douceur. Il se tortilla un instant puis sursauta, les yeux grands ouverts. Je me dépêchais de le rassurer :

-Jinx, Jinx... c’est moi...

Je posais une main rassurante sur son épaule.

C’est Loélia, du calme …

Il me lança un regard étrangement perdu, et en même temps déçu, comme s’il s’attendait à trouver quelqu’un d’autre à ma place. Je me rappelais alors de la jolie brune du pique nique et de l’état dans lequel il avait fini la soirée. J’eu de la peine pour lui, une bouffée de compassion me submergea et je le serrais dans mes bras. Il s’était d’abord raidit mais plus je le tenais dans mon sein, plus il se laissait faire. Je restais ainsi un long moment jusqu’à qu’il me fasse remarquer que j’allais l’étouffer à le tenir de la sorte. Je me reculais en rougissant et, pour masquer ma gêne, lui tendit sa pipe et sa baguette.

Les... Les hommes, là bas, tu les as tués ?

Ma voix était un peu moins ferme et légèrement plus blanche que ce que j’avais espéré. Je portais ma main à l’arcade sourcilière du préfet gryffon qui saignait puis portais mes doigts à ma coupure. Je jetais un œil à mes doigts poisseux du liquide rouge puis les essuyais sur ma jupe. Je sortais un mouchoir de mon sac puis fit couler un filet d’eau fraiche dessus à l’aide ma baguette. Tout en tamponnant l’arcade de Jinx avec le mouchoir frais, je lui dis :

Tu as eu beaucoup de chance, ils n’étaient pas vraiment commodes. Tu es bon en combat rapproché. J’aimerais pouvoir en dire autant. Tu sais Jinx, en ce moment, j’ai des angoisses. Il se passe des choses pas très saines à Poudlard. J’ai pris la décision de prendre des cours de combats avec David, un ami. Il est moldu et il faisait des arts martiaux. Il m’apprendra. Tu penses que c’est utile ?

Je me laisser retomber sur en arrière, le mouchoir teinté de rouge dans la main.


J’aimerais faire plus, mais je ne sais absolument pas de quelle manière. Regarde ce que le pique nique à donné. C’était un fiasco monumental et tout ce que je voulais c’était créer du lien.

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MessageSujet: Re: Mourir. Tenir. S'accomplir. [PV]   Mourir. Tenir. S'accomplir. [PV] EmptyJeu 26 Mai - 19:10

Cherchant sans cesse une réponse, une voix féminine teintait à ses oreilles comme du cristal, et derrière les bribes d'un monologue incompréhensible, Jinx se réveilla en sursaut.
Il avait d'abord crut qu'il était mort et qu'il s'était réincarné en quelque chose, mais les petites mains de Loélia effleurant sa nuque prouvaient le contraire. Son corps tout entiers était raide, il avait dû dormir une petite heure et la fraicheur du sol s'était répandu dans son fessier et tout le long de sa colonne vertébrale. La tête lui tournait, comme un lendemain de soirée et pour couronner le tout, il avait perdu sa pipe !
Loélia l'étreignait, mais il aurait voulu la repousser, son charme de fille pré pubère ne le laissait pas totalement indifférent, et cela l'inquiétait beaucoup étant donné leurs six ans d'écart bien prononcés ! Mais le jeune homme finit par se laisser aller dans ses bras chaud et réconfortant, comme un enfant qui remettrait sa couverture sur son dos, perdue pendant la nuit.
Puis elle lui montra sa baguette et sa pipe qu'elle lui tendit avec un sourire.


Cool, je croyais les avoir perdus ! ... Oh ma tête, j'ai l'impression qu'elle va se désintégrer.

Jinx posa une main à terre, et se leva d'un coup. Il savait dès le début que des vertiges le prendraient, il s'était donc tenu à un arbre. Il eut raison car la sensation de tomber dans les pommes était telle que sa vision se brouilla totalement pendant une dizaine de secondes, ne laissant plus qu'un flot de couleur épileptiques traverser son champ de vision.

OK, je crois que c'est passé. Bon alors, viens avec moi, on va regroupé les corps.
Je vais les ramener ici et ensuite, on avisera. Et non, je n'en ai tué aucun bien qu'eux ai essayés pas mal de fois.


Jinx entreprit alors de chercher tout les corps et de les ramener. Il tenait toujours sa baguette d'une main et fit s'élever chacun leurs tours les corps inerte des braconniers.

Ils sont tous là. Tiens j'ai aussi ramener ça. Jinx montra du doigt les cages renfermant en leur sein de petite fée d'un bleu électrique et s'exprimant dans un jargon essentiellement basé sur les jurons et sur l'argo.

C'est truc là sont de vrai saloperies ! Ce sont des lutins de Cornouaille et je peux te dire que ces petits lutins aillés valent leurs pesant d'or voir plus. Je pense que ces types étaient ici dans ce but précis, sinon je ne vois pas pourquoi une demi-douzaine de sorcier sa baladeraient dans la forêt interdite avec des cages renfermant un des êtres les plus couteux du royaume magique.

Jinx jeta un coup d'œil furtif à Léolia et continua. Donc à présent : je ne vais pas les tuer, cela ne servirait à rien, je n'en ai absolument pas le courage et qui plus est, je ne sais pas où je pourrais mettre les corps. Jinx rigola un bon coup puis redevint sérieux. Je vais les délester de tout ce qui appartient au monde magique puis j'effacerais ensuite leurs mémoire pour enfin ... on verra en temps voulu.

Se mettant au travail, Jinx trouva sur la plupart d'entre eux de petite bourse contenant de l'argent. Certain avaient aussi des fioles que Jinx entreprit de prendre, elles aussi. Il trouva un couteau d'une trentaine de centimètres de long en tâtant la botte de l'un d'eux le s'en saisit pour le glisser dans sa robes.. Tout en continuant son pillage, Jinx se mit à parler.

Bien entendu, pas un mot de ce qu'il vient de sa passer ne doit sa savoir, pas même Caleb ! Ensuit, si tu vas voir Pommefraiche, tu invente le plus gros mensonge de ta vie, et dernièrement, qu'est-ce-que tu foutais ici, bordel !

Se relevant avec un grognement de douleur, Jinx sortit sa baguette et fit un tour sur lui-même. Accio Baguettes.On entendit de tout par des bruit de feuilles qui se craquent et six baguettes se présentèrent à Jinx.

Alors ça ! Léolia, si il a bien une chose qui ne doit pas sortir d'ici, c'est ce que je vais faire. Jinx prit les baguettes et les rangeât toutes les six dans sa poche intérieur.

Puis pointant la sienne sur les six hommes, il murmura.
Oubliette.
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MessageSujet: Re: Mourir. Tenir. S'accomplir. [PV]   Mourir. Tenir. S'accomplir. [PV] EmptyMer 1 Juin - 18:56

J’aidais Jinx de mon mieux avec les corps mais j’étais franchement dégoûtée. Ces hommes empestaient la sueur et l’alcool, assez pour faire fuir un troupeau de scrout à pétard sur plusieurs kilomètres. De plus, ils étaient franchement crasseux et je ne savais pas où poser les mains sans toucher au choix, des croutes, des cloques ou d’autres choses purulentes et non identifiées.

Je sentais la nausée poindre et je me retournais au dernier moment, inspirant des bouffées d’air frais, aussi goulument qu’un vampire pendu au cou de sa victime. Je regardais Jinx ramasser leurs baguettes et les mettre dans sa poche en maugréant que tout ceci ne devait pas sortir d’ici. Me prenait-il pour un âne ? Je pinçais les lèvres tout en me demandant ce qu’il allait bien pouvoir faire de tout ces bouts de bois.

Je profitais du fait qu’il efface la mémoire des braconniers pour me diriger vers les nombreuses cages d’où sortaient de petits jacassements aigus. Ce n’était pas la créature la plus agréable qui me fus donné de voir mais j’étais d’avis qu’ils avaient le droit d’être libre. Au moment où je tendais la main vers la première ouverture, le lutin se jeta contre les barreaux de toutes ses forces, toutes dents dehors. Pas vraiment encourageant. Je lui lançais alors un regard sévère et lui dis d’une voix ferme :


Je suis là pour t’aider. Et saches que ton petit numéro ne m’impressionne absolument pas.


Je n’étais pas sûre de la portée de mes paroles, les lutins étant dotés d’un cerveau pas plus grand qu’un petit pois mais mon ton sans appel eu l’effet escompté. La petite créature bleue émit quelques sifflements stridents et un silence de mort gagna l’ensemble du clan, comme s’ils attendaient de voir ce que je pouvais faire pour eux. J’ouvris alors les cages une à une, les regardant s’envoler comme un essaim d’abeilles à travers les arbres noirs.

Jinx approcha sa carcasse dégingandée et sa question me revient en mémoire. Qu’est ce que je faisais ici ? Dire que ma curiosité m’avait poussée jusqu’aux tréfonds de la forêt interdite, qui n’était pas interdite par hasard, aurait été d’une puérilité et d’une imbécilité monstre. Je choisis une voix qui me semblait moins ardue. Ne pas répondre. Je préférais encore qu’on me coupe la main pour m’être montrée aussi irresponsable. Je me mis à tâtonner pour trouver un sujet de discussion moins délicat.


Toi, qui est préfet est ce tu peux me dire si, dans l’école, il existe des clubs de Sortilèges ou de Défense contre les forces du mal ? J’aimerais vraiment arriver à ne plus me retrouver dans des situations aussi embarrassantes. On va dire que dans le noir, de dos et par vent favorable, éventuellement je pourrais désarmer quelqu’un mais autrement… je pense qu’il vaut mieux que je me jette immédiatement de la tour d’astronomie. La chute sera moins rude.

J’essayais une petite note d’humour désastreuse tout en essuyant ma baguette sur ma robe de sorcière. Puis me mis à faire du petits bois avec les cages aux lutins, attendant que Jinx me réponde.

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