Quand il n'est plus nécessaire de parler... [PV Jinx]

Le soleil était levé depuis un bout de temps quand Axel revint dans la salle de classe qu’il avait laissé. Ce samedi matin, Axel avait donné rendez-vous à monsieur Rowel ici plutôt que dans son bureau, pour avoir plus de place. La semaine dernière, il avait été bien surpris par son élève. Il avait progressé à une vitesse extraordinaire. Mais il fallait continuer l’effort sous peine de voir tous ses progrès disparaître. Ils devaient donc une nouvelle fois se voir pour poursuivre le cours. D’un coup de baguette, toutes les tables vinrent se placer derrière le bureau d’Axel, ce qui donnait à la salle un sentiment de grandeur assez exceptionnel. Puis, il réalisa l’enchantement qu’il commençait à faire très régulièrement. Lorsque sa barrière magique apparut, il se mit en position de méditation pour attendre son élève. Comme celui-ci n’arrivait pas, il se dit que, tant qu’à attendre, autant faire son travail quotidien de concentration magique.

Fermant les yeux, il plaça ses mains en triangle, comme d’habitude, pour condenser un flux magique entre elles-deux. Dès qu’il sentait une condensation suffisante, il ouvrait les mains largement pour que ce flux se disperse quelque part dans la salle. Plusieurs fois d’affilé, il réalisa ce geste, si bien qu’au bout d’un moment, la salle était inondée par sa magie. Elle se mouvait dans tous les sens, et Axel pouvait la sentir éparpillée dans l’atmosphère alors qu’elle se mêlait à et inter-changeait avec la magie alentour. Il se concentrait de plus en plus pour les sentir dans ce flou indistinct, mais c’était difficile. Il les sentait de moins en moins. Parfois, il devait lever sa main droite pour parvenir à les sentir une nouvelle fois, car il ne les distinguait plus du tout. C’est ainsi qu’Axel resta assi pendant de longues minutes, se concentrant de toutes ses forces, et ceci jusqu’à ce qu’une magie étrangère vint perturber ce qui venait d’être créé. Les yeux toujours fermé, il s’adressa à la personne qui avait ainsi influencé l’atmosphère.

Je sais que vous êtes là, monsieur Rowel. Approchez.

Comme à son habitude, Jinx avait commencé son samedi par un détour par la salle sur demande, toujours inusitée les samedis matins. Retrouvant avec bonheur ses altères, il n'en fît qu'une heure. Deux mois déjà qu'il avait commencé la musculation et cela commençait réellement à se ressentir.
Neuf heures, l'estomac remplit de crème de marron et de petit pain au lait aux amandes, Jinx se dirigeât prestement vers la salle de classe du professeur. Arrivé devant, il tapota légèrement sur la porte du bout de ses phalanges mais aucune réponse ne lui parvint. Il décida donc d'entrer dans la salle et d'y attendre son professeur.
La première chose qui surprit le jeune homme fût le frisson qui lui parcourût le dos comme une foule d'insectes allant sa nuque au bas du dos. La seconde était de voir son professeur présent dans la pièce, mais à peine eut-il fait un pas que ce dernier lui dis d'approché. Posant d'abord sur cape sur une chaise tout en ayant pris au préalable sa baguette, Jinx si dirigeât d'un pas sûr de lui vers son professeur.
Il lui adressa un sourire sincère tout en tendant la main en signe de salut.

Une étrange odeur flottait dans la pièce, une odeur de bien-être indéfinissable, comme une légère brise de volupté et d'amour. A la fois rassurante et réconfortante, cette petite brise se dissipa presque aussitôt que le professeur eût ouvert les yeux.
Pour la première fois, Jinx détailla le visage d'Axel : son petit bouc lui donnait l'air d'un rebelle d'une vingtaine d'année mais son air sérieux lui rajoutait au moins cinq années de plus. Quelques légères rides se faisaient paraître aux niveau des yeux mais rien de bien méchant. Mais ce qui incitait le plus Jinx à avoir une confiance infaillible en ce professeur, s'était le sourire le plus sincère et le plus mystérieux qu'il eut jamais vu.

Lorsqu’Axel ouvrit les yeux, il ne put sentir ce qu’il venait de faire. Ce fut assez éreintant, mais le résultat était probant. Axel s’améliorait dans la perception magique, il sentait mieux ce qui l’entourait. Mais il ne pouvait reconnaître encore que sa magie. Et s’il n’avait pas attendu son élève, il n’aurait jamais pu deviner que la personne troublant l’atmosphère magique de la pièce était ce jeune homme, ni même, en réalité, que c’était bien une personne. Axel salua son élève, puis se releva. La salle était préparée et l’espace était tout à fait suffisant pour s’entraîner, ou plutôt, pour se battre, car il était évident que c’était la seule chose qui puisse permettre au jeune Rowel de progresser.

La semaine dernière, vos progrès furent prodigieux. J’espère qu’aujourd’hui, vous saurez faire aussi bien. Mais pour cela, vous avez d’abord quelque chose à me montrer, non ?

Axel avait prononcé ces quelques mots tout en retranchant ses manches. Il était habillé aujourd’hui en pantalon et en chemise, avec une robe de sorcier ouverte par son milieu – les mouvements brusques obligent ! Sortant sa baguette, qu’il tenait dans la main droit, il poursuivit.

Oui, je vous parle bien de l’enchantement que vous devez me réaliser. Par d’enchantement, pas de cours, j’ai été très clair là-dessus. J’espère pour vous que vous l’avez bien travaillé ! Si vous réalisez un enchantement correct, nous pourrons reprendre votre apprentissage des sortilèges informulés. Vos progrès de la semaine dernière doivent d’une part être poursuivis, d’autre part solidifiés. Car la réussite lors d’un combat est une réussite éphémère, et le gros du travail vient après, quand il faut recommencer. Alors recommençons, si vous le méritez, pour que les fondations de votre pouvoir soient fixes, stable, moins éparse qu’il n’est aujourd’hui. Votre enchantement ?ajouta-t-il en montrant de sa main libre, la gauche, l’espace dernière lui où attendait, patiemment, le mannequin hypersensible à la magie.

Un cadeau empoisonné ou le résultat du mérite et du travail ?

Jinx connaissait parfaitement son enchantement, le même qu'il avait travaillé pendant des heures et des heures pour enfin aboutir à un enchantement digne de ce nom. Jinx se revoyait travaillé dans la salle commune jusqu'à point d'heure pour achever ce travail qui n'était absolument pas un jeu d'enfant. Il avait fallu chercher et trouver puis mettre en application les données prélevées à la bibliothèques, mais le résultat final en valait largement la peine.

Ah oui oui, bien sûr mon enchantement. Faisant craquer ses jointures (gestes qu'il faisait de plus en plus souvent d'ailleurs), le jeune Rowel se mit en place tout en tenant sa baguette très légèrement. Puis se concentrant pur retrouver la formule dans sa tête, puis il commença.

Dresses-toi devant moi, comme un beaux bouclier.
Protège moi du combat car s'est pour cela que je t'ai créé.
Du néant, je t'ai fais naitre ; tu me dois le respect.
Sans moi, tu ne serais né, sans toi je ne serai qu'un macchabée.
Protego.

Tout y était, le geste, la diction, la tonalité. La seule chose qui tracassait Jinx était que son chant n'était pas très recherché, mais cela viendrait avec le temps ...
Puis comme d'habitude, un bouclier magique de deux mètres de hauteur sur un de largeur se matérialisa devant Jinx. Pour être sûr que le professeur Kalyll serait entièrement satisfait, Jinx jugea utile de préciser que le bouclier de faisait pas ricocher les sorts mais qu'il les absorbait.

Alors, qu'est-ce-que vous en pensez ?

Finis carminis imporo, dit le jeune professeur sans ajouter un mot. Son visage s’endurcit pendant un silence embarrassant.

N’avais-je pas dit pas de déclencheur, jeune homme ? Vous sentez-vous obligé d’utiliser une magie que vous ne maîtrisez en rien ? Ne croyez-vous pas que j’avais mes raisons de ne pas vous autoriser à les utiliser ? Un déclencheur est quelque chose de très spécifique qui ne doit pas être pris à la légère. La moitié de votre sort provient de l’incantation traditionnelle, votre Protego. Je pensais pourtant vous avoir expliquer qu’un enchantement ne peut se faire par des incantations universelles. A quoi bon réaliser un chant si c’est pour l’achever par la forme la plus connue de magie ? Un simple sortilège aurait réduit votre bouclier à néant. Un tel enchantement est une puissance fictive. Au combat vous seriez mort. Cependant…

Axel s’arrêta sur ces paroles, et son visage se radoucit.

Je note que vous avez fait des progrès. Vous avez sans doute bien pratiqué. Tâchez de mieux écouter les consignes la prochaine fois, elles ne sont pas optionnelles. Et il faudra encore travailler la fin de l’incantation qui manque de rigueur. La gestuelle, seul vous pourrez sentir si elle est au mieux. Si vous voulez parvenir à utiliser ce chant sans déclencheur, ou même avec un véritable déclencheur, il va falloir travailler. Parce que vous êtes encore loin du résultat.

L’aparté sur les enchantements terminé, Axel commença la partie du cours pour laquelle son élève était venu.

Bien, comme vous semblez avoir travaillé, et même si vous n’avez pas fait exactement ce que je vous avez demandé, j’accepte de poursuivre votre enseignement des sortilèges informulés. Nous allons tenter de stabiliser vos acquis de la semaine dernière. Attention, ce sera sûrement plus difficile.

Axel sortit sa baguette et s’assura que la salle était prête.

Allons-y. Je commence. Expelliarmus !

[HJ : Pour la stabilisation, voici les règles. Elles ne changent pas beaucoup, excepté que tes chances diminuent à chaque échec de sortilège informulé.

Cette fois encore, la réussite de tes sortilèges dépendra d’un lancé de dés que j’effectuerai après chacun de tes rps, et tu devras toujours te contenter de prononcer l’incantation sans dire si le sortilège réussis, ce sera de mon ressort.
Si le lancé de dé donne : 3, 4, 5, 6, 8, 9, 10, 11 tu réussis ton sortilège formulé
Si le lancé de dé donne 2, 7, 12, tu ne réussis pas ton sortilège formulé.

Pour les sortilèges informulés, la règle reste la même, excepté qu’il y a des malus : donc plus tu réussis de sortilège formulés en série, plus tu as de chance de réaliser un sortilège informulés, mais si tu manques un sortilège informulé, tu perds tes chances de réussir.
Aucun sortilèges formulés réussis à la suite, tu peux réussir un sortilège informulé si les dés donnent 7.
Entre 1 et 3 sortilèges formulés réussis à la suite, tu peux réussir un sortilège informulé si les dés donnent 6, 7, 8.
Pour 4 sortilèges formulés réussis à la suite, tu peux réussir un sortilège informulé si les dés donnent , 6, 7, 8, 9
Pour 5 sortilèges formulés réussis à la suite, tu peux réussir un sortilège informulé si les dés donnent , 5, 6, 7, 8, 9
Pour 6 sortilèges formulés réussis à la suite, tu peux réussir un sortilège informulé si les dés donnent 5, 6, 7, 8, 9, 10
Pour 7 sortilèges formulés réussis à la suite, tu peux réussir un sortilège informulé si les dés donnent 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10

Tu perds à chaque échec de sortilège informulé la plus haute probabilité de jeu (dans l’ordre : 7/6,8/5,9/4,10/3,11/2,12. Tu dois donc faire attention, car si tu manques trop de sortilèges informulés, tu auras beaucoup de mal à réussir tes sortilèges.

Tu gagne à chaque réussite de sortilège informulé la plus basse probabilité de jeu (ordre inverse). Il va donc falloir beaucoup réussir pour obtenir la maîtrise totale, c'est-à-dire l’ensemble des dés sans avoir à prononcer de sortilèges formulés pour réussir. Enfin, tu n’es pas obligé de t’en soucier, je le jouerai dans mes rps.

Pour résumer, tu as intérêt d’utiliser ton avantage de début pour réaliser des séries de sortilèges formulés qui te permettent de réussir presque à coup sûr les sortilèges informulés. HJ]

Était-il bête à ce point pour oublier l'une des consignes les plus importante de l'exercice, ou Jinx cherchait-il toujours inconsciemment à faire comme il l'entendait ? N'importe quel autre professeur aurait choisit d'interrompre temporairement les cours et de lui laisser le temps de peaufiner son enchantement, mais apparemment, son professeur semblait résolument rangé de son côté et sûr de vouloir lui apprendre cette magie que peu de personne connaissait.

Jinx sortit sa baguette puis se mit en débardeur blanc pour ne pas avoir trop chaud. Un atout de taille même si l'hiver était toujours présent en dehors du château, mais le professeur Kalyll ne semblait pas sujet à la surchauffe de son corps, pire même, il ne semblait aucunement fatigué de pratiquer de longue séance de duel ... Jinx avait très peu de chance de gagner ce duel.

Regardant fixement son professeur, Jinx vît le sort partir dans sa direction. Mais au lieu de l'atténuer avec un charme de bouclier, Jinx pivota à quatre-vingt-dix degrés sur sa jambe gauche et le sort lui frôla le menton. N'attendant pas son reste, Jinx vît une légère ouverture sous la garde haute de son professeur. Fléchissant les jambes, il visa le bas du buste. Stupéfix.

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L’élève réagit assez vite et évita le sort de peu – peut-être que la barbe naissante de petit jeunôt avait même été brûlée – avant de contre-attaquer immédiatement. Il choisit de ne pas réaliser un sortilège informulé immédiatement. Avait-il compris ce qu’Axel voulait de lui ? Le plus facile, après le travail de samedi dernier, était de tout perdre et devoir recommencer. L’acquisition serait difficile, et monsieur Rowel semblait s’en être rendu compte. Peut-être qu’il y avait quelque chose à faire de ce gryffondor décidément trop téméraire, après tout.

Marvelus Energia.

Le mur d’Axel se plaça entre lui et son élève. A peine le sortilège du jeune homme le toucha qu’il repartit sur son lanceur, tandis que la barrière magique disparaissait. Axel voulait forcer son élève à se défendre ou à esquiver. Quoi qu’il fasse, Axel voulait qu’il ait à subir une série de sort qui lui fasse une nouvelle fois dépasser ses limites, jusqu’au bon moment pour le sortilège informulé. C’est du moins ce qu’il espérait… Mais plus têtu qu’un âne en colère, ce bougre était bien capable de ne pas attendre le bon moment et de perdre toute son acquisition. Ce cours-ci sera-t-il un nouveau pas vers la réussite, ou deux vers l’échec ?

Jinx vît le mur se matérialiser à quelques mètres devant lui et son sortilège de stupéfiction rebondir. Heureusement, le sortilège partant du bas, Jinx n'eut qu'à fléchir les jambes car le sortilège partait très haut, réfléchis par la vitre qui avait d'ailleurs disparue.
Encore une fois, le sortilège le frôla de peu, Jinx avait le compas de l'œil mais aussi une chance presque insolente. Se déplaçant de quelques mètres sur la gauches, attendant de voir une ouverture, Jinx choisit d'être plus subtile que d'habitude.
Il fît une feinte, comme s'il allait jeter un sort informulé, le professeur Kalyll semblait déjà prêt à contre-attaquer mais au lieu de cela, Jinx attendit quelque centièmes de secondes puis souffla dans un murmure :

Nox Occulorum

Impossible de savoir si son professeur avait été touché, il allait falloir attendre soit le prochain sort, sort une confusion certaine chez lui, ou peut-être les deux même, qui sait ?
Un sortilège que Jinx avait appris il y a peu de temps, mais très simple d'utilisation, s'il avait fait mouche, le professeur serait dans l'incapabilité de lancer un sort que quelques secondes, suffisamment longtemps pour que Jinx réagisse et porte une attaque dévastatrice.

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Ce que fit Jinx ne fut pas vraiment perceptible, et Axel n’eut pas le loisir de très bien comprendre. Mais une seule chose comptait : aucun sort n’était sorti, et Axel n’était pas du genre à laisser passer ce genre d’ouverture.

Expelliarmus.

Le jeune sorcier alors en position d’attaque vit sa baguette lui échapper des mains. Après un saut périlleux, elle tomba directement dans sa main. Axel s’avança lentement vers son élève, sans le quitter des yeux.

Si je vous avez affronté sur un champ de bataille, vous seriez mort, monsieur Rowel.

Axel avait un don pour mettre un certain froid dans une pièce. Il tendit la baguette à monsieur Rowel pour lui rendre, le visage tout aussi sérieux, sans un sourire, sans une émotion.

Recommençons. Concentrez-vous et ne laissez rien vous échapper.

Axel fit demi-tour et se remit en position, de façon très simple et élégante.

Encore une erreur et je ne serai pas si clément. Je ne ferai pas semblant, monsieur Rowel, et vous devez vous battre de toute votre âme.

La baguette pointée sur son élève, Axel attendit un instant avant de poursuivre. Pourquoi attendre ? Le silence, l’observation, et bien sûr la mobilité et les réflexes suspendus par un tempo inerte, étaient des exposants à la concentration.

Vous connaissez parfaitement le prochain sort, puisqu’il a laissé sa marque sur votre main gauche.

Sectumsempra !

HJ : oui, oui, je t’ai empêché de trouver un moyen pour esquiver. Mais cette action vient de la nécessité de l’enseignement et de la leçon. Interdit de râler, donc, les dés ont parlé. X)

Jinx entendait encore comme un souffle lointain porté par le vent la fin de la phrase de son professeur : "sa marque sur votre main gauche". L'adolescent n'entendît pas son professeur prononcé le maléfice, trop choqué à revoir la scène devant ses yeux ébahis. Il s'en souvenait comme si c'était hier. L'autre Mangemort avec son regard perfide et son sourire sadique.

Jinx se remémora la douleur insupportable de plaie qui désinfecte après quelque seconde. D'abord la douleur de la chair qui se déchire, puis l'effet du maléfice, comme si l'on vous versait une eau bouillante sur la plaie : horrible.
La dernière image qui traversa son esprit fût le visage de son agresseur, cet homme grand arborant des cheveux de jade aussi noir que la peur. Ses yeux d'un gris acier qui vous incitait à baisser le regard et partir sans un mot.

Puis le jeune homme releva la tête et vît avec effarement cette même couleur sanguine s'approcher à toute allure vers lui. Se cambrant sur sa position, il lança le premier sort qui lui vînt en tête. Axel Kalyll devait s'attendre à un protégo, mais le sortilège fût tout autre.

DEVIARE !

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Le sortilège fusa et avant de toucher sa cible, il fut dévié sur la protection magique en un bruit sourd. La réussite de l’élève pour des sortilèges difficiles en action était remarquable. Mais dévier un sortilège de cette puissance en plein combat demande une extrême dextérité et nécessitait une grande pratique avant de pouvoir être utilisé en plein combat, surtout pour s’en servir afin de déstabiliser l’adversaire. C’était donc un sort à double tranchant, car sa mise en pratique demandait plus de gestuelle qu’une simple protection, et si l’avantage de la déviation n’était pas utilisée à bon escient, on pouvait perdre un temps crucial. Ce que monsieur Rowel allait apprendre à ses dépens.

Satisfait mais toujours concentré, Axel poursuivit l’offensive pour forcer son élève à se surpasser. Au moment même où son premier sort fut dévié, un autre partit immédiatement. Cette fois, il ne lui ferait pas le plaisir de lui laisser savoir à l’avance quel sort allait venir. Si pour le moment il s’en était tenu à des sorts communs, la persévérance et la réussite de son élève pourrait le pousser à plus loin.

Vis Arcus.

La flèche d’argent fusa vers le haut de la cuisse droite du sorcier. Ce n’était donc pas à son avantage : encore en plein mouvement lorsque le sort partit, l’esquive était difficile et dangereuse, un deviare demandait trop de temps à être réalisé, et le sortilège pénétrait les boucliers magiques. Le professeur ne ménageait pas son élève.

La beauté du sortilège de flèche d'argent avait toujours fasciné le jeune homme. Cette couleur bleu électrique pouvait saper votre concentration en un instant. Quelques semaines auparavant, Jinx s'était amusé à utiliser son bras tel un arc, jaugeant la puissance possible de ce sortilège contre des troncs d'arbres à la lisière de la forêt interdite. Les souches mortes éclataient lorsque la flèche était tiré de manière suffisamment puissant ainsi que lorsqu'elle les attentif-gieant de front. Cependant, un léger manque de concentration, de précision ou d'angle, et la flèche avait tendance à se briser en une myriade de luciole avant de disparaitre dans l'air, tel du sucre absorbé par l'eau.

Jinx n'avait ni le temps de contrecarrer le sortilège en le déviant, et ne pouvait le bloquer avec une quelconque protection magique. Tandis que la flèche se dirigeait dangereusement vers le haut de sa cuisse, le hardis griffonner préféra renverser la tendance et lâcha ses appuis, se laissant glisser sur le sol avec subtilité. Il n'aurait pas non plus eu le temps de changer ses appuis de toute manière ...

Il ne prît pas la peine de regarder le projectile passer au dessus de sa tête, tout en contractant ses abdominaux et en faisant tourner son bras autours de sa tête en un arc de cercle ample et puissant, il visa les jambes de son professeur. De son autre main, il prît appui sur le sol afin de pouvoir tirer d'un coup sec si son sort faisait mouche. Il imaginait déjà la scène, le fouet claquant et attrapant la jambe de son professeur qui lui aussi se retrouverait à terre, changeant sa manière d'aborder le combat : radicalement.

Verbero !

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Résultat : 2, 1

Le lasso magique se précipitait vers le professeur rapidement, mais pas assez. Sans perdre un instant, il pointa sa baguette entre ses jambes et le sorcier, visualisant très précisément la forme de l’objet qu’il voulait faire apparaître.

Inanimatus apparitus

Une matière métallique se mit entre lui et son élève. Elle prit instantanément la forme d’un bout de fourche dans lequel le lasso se prit. Dans le mouvement de fouet qui visait à faire tomber Axel, le lasso l’attira vers l’élève. Sa propre magie devenait ainsi une arme redoutable qui se retournait contre lui.

Si on pouvait admirer la virtuosité avec laquelle il parvenait à agir dans des situations délicates, un œil extérieur serait amusé de voir comment Jinx Rowel se mettait lui-même dans l’embarras. Ses tentatives pour déstabiliser son adversaire se retournaient généralement contre lui. Nul doute que son professeur lui glisserait un mot sur le sujet. L’entraînement au combat du jeune homme était loin d’être fini.

L'élève fût désemparé lorsqu'il comprit que c'était sa propre verve qui dirigeait la broche métallique vers son visage étonné. Il n'eût pas le temps d'admirer avec quelle dextérité et quelle finesses son professeur se jouait de lui, ni de comprendre que ses actions se retournaient la plupart du temps contre lui. Utiliser la force lorsqu'on ne contrôle pas la technique peut-être parfois extrêmement dangereux, et Jinx ici en était témoin.

D'un coup de rein expert, il bifurqua légèrement sur le côté, laissant l'objet métallique siffler à ses oreilles une note aiguë qui lui aurait sans aucun doute laisser un souvenir douloureux. Son professeur se rendait-il compte qu'à tous moment, si son élève échouait, il se retrouverait avec de sérieuses blessures ? T'as intérêt à avoir des notions de médicomagie Kalyll, c'est moi qui te le dis !

D'un bond, Jinx se remît ses pieds tout en jaugeant son professeur du regard, il fît unifient de départ sur côté, repris sa position intitiale avant de décider de sa prochaine action. L'élève fouetta l'air tout en prenant particulièrement le temps de s'appliquer sur la gestuelle. Si les pierres allaient effectivement fuser de sa baguette, elles placeraient sans aucun doute son professeur dans une situation délicate.

Il n'aura aucun mal à bloquer le jet de pierres dans tous les cas, il faut que je fasse partir des objets qui sont proches de lui si je veux avoir une chance de le déstabiliser ... Par exemple si je lance un sort informulé afin de faire partir un objet se trouvant derrière lui je pourrais peut-être prendre l'avantage ...

Lapilis lapidere !

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La perte progressive du contrôle de la situation fatigua et déconcentra le jeune Rowel. Axel ne fut donc pas surpris de voir son sortilège ne pas réussir pas. Mais il n’était pas là pour ménager son élève. La suite des évènements ne fit qu’empirer la situation.

Incarcerem.

Une multitude de fils magiques vinrent enlacer le jeune homme, s’enroulant autour de ses poignets, ses jambes, son torse et son cou. D’un vif coup de baguette magique, Axel fit brusquement venir son élève à lui par les liens qui se serrèrent encore d’avantage. Il attrapa la corde qui le tenait au cou et tira de toutes ses forces, le forçant à léviter tout près de lui, visage contre visage. La baguette du professeur vint se planter dans sa gorge, juste au-dessus de la glotte, l’étouffant à moitié, prête à donner le coup fatal.

Finite.

Les cordes disparurent, et son élève s’écroula au sol. Après un long mouvement circulaire au-dessus de sa tête qui fit disparaître la barrière magique, Axel attrapa le siège le plus proche de lui et s’assit.

Pourquoi vous ai-je battu, monsieur Rowel ?

Ne pas pouvoir respirer est probablement la sensation la plus horrible qu'un humain puisse endurer. Vous ne mourrez pas sur le champ, seul une douleur constante et exponentielle émane de vos poumons qui lentement vous brûle. Pourtant, aucune chaleur n'est réellement présente dans votre organisme, seul le manque d'oxygène est présent, et le manque d'un souffle vital faire dire à votre corps qu'il est temps d'accepter soit de l'air dans vos poumons desséchés, ou bien de lentement mourir en proie à une douleur qui n'en est ps vraiment une.

Jinx Rowel essayait tant bien que mal de déglutir, sans succès. Et lorsqu'enfin le professeur Kalyll daigna le libérer de sa prison pareil à une camisole de force, le jeune home tomba à terre lourdement. Pas de contrôle, pas d'appuie maitrisé, seulement un corps musclé et tendu qui tombe à terre dans bruit mate. Le seul son qu'on pouvait entendre dans la pièce était un long râle saccadé émanant de la gorge du jeune homme. Il comprît que s'il devait mourir un jour, il ferait tout pour ne pas l'être asphyxié.

Il resta à terre quelque temps, avant de ramener ses genoux contre sa poitrine et de s'assoir à terre. Il ne souhaitait pas se relever, il était bien, là, sur le sol. Axel le regardait de haut. L'élève n'était en rien gêné par cette domination cinématographique. Un plan en contre-plongé donnait tout le sens ainsi que les clés pour comprendre la relation qui unissait ces deux guerriers au-delà de la simple relation professeur-élève. C'était au-délà de ça. Le jeune Rowel ouvrît enfin la bouche, et la voix qui en sortit était grave, presque enroué par l'effort.

Vous avez gagné car c'est vous qui meniez la danse, professeur. Je n'avais pas suffisamment de temps pour décider quoi faire, comment réagir ou encore quel sortilège était le plus adéquat à la situation présente. Comme lorsque deux athlètes s'affrontent, l'un des deux impose son rythme à l'autre, et c'est généralement celui qui remporte le duel. J'avais l'impression d'être un combattant avec une épée plus lourde que la votre, ou plus courte ... Probablement les deux d'ailleurs !

Jinx ricana à l'illusion qu'il fît, il avait l'air un peu désorienté et sensiblement ebetté de par l'issu du combat.

Oui… et non.

Le professeur prit un temps pour tenter de restituer au mieux ce qu’il venait de se passer. Son élève faisait trop de mouvements, s’épuisait tout seul, certes, mais ce n’était pas le point de départ de son échec. Si Axel avait pu si aisément retourner la situation à son avantage, c’était essentiellement du fait de la perte de temps de son élève.

Mon épée n’était pas plus longe ou plus légère. Je n’ai pas utilisé de sorts complètement hors de votre portée. J’ai commencé à mener la danse comme vous avez tenté un sortilège de déviation. Ce n’était pas adéquat. Un sortilège de déviation demande du temps, de la pratique et de la concentration avant d’être utile en duel. Et encore, d’autres sortilèges sont plus efficaces pour renverser une situation. La déviation s’avère en réalité utile lors de batailles, quand plusieurs adversaires se font front et qu’il est important d’utiliser chaque moment pour tenter de faire le plus de dégât possible. La déviation vous permet alors de frapper un ennemi qui ne vous fait pas front avec le sortilège d’un de ses coéquipiers. Vous vous défendez tout en libérant un allié du combat, pour ensuite prendre l’avantage sur votre adversaire. Il y a peu d’autres situations ou ce sortilège est vraiment utile. Dans notre combat, c’est le temps que vous avez perdu en réalisant ce sortilège qui m’a permis de prendre l’ascendant sur vous.

Une courte pause pour laisser à son élève le temps d’ingérer les informations, et il reprit.

Vous me direz : quel rapport avec les sortilèges informulés ? Tout, monsieur Rowel, tout. Les sortilèges informulés sont un moyen de prendre de cours votre adversaire, de gagner du temps sur ses parades afin de créer une ouverture, comme je l’ai fait avec mon Vis Arcus. Leur utilisation et maîtrise repose sur un parfait contrôle du combat et des réactions adaptées, car maintenir sa concentration demande de toujours répondre proportionnellement aux attaques pour ne pas perdre de terrain, et finalement en gagner. Il vous a été impossible de ne serait-ce qu’essayer un sortilège informulé car vous êtes resté sur la défensive à cause de votre erreur de jugement. Varier les sortilèges est une bonne chose, mais il ne faut jamais vous mettre en difficulté pour cela. Un protego aurait fait l’affaire, il vous aurait permis de voir venir, de garder votre concentration pour préparer une esquive et une contre-attaque. Vous ne réussirez jamais les sortilèges informulés si vous n’êtes pas capables d’être constant, et la constance repose sur une réaction toujours proportionnelle à ce que fait votre adversaire. Jamais plus, jamais moins.

Axel s’arrêta, parcourant à nouveau le combat pour être sûr de ne rien omettre. Il poursuivit alors, non sans amusement.

Comparez nos mouvements, monsieur Rowel. On aurait pu tracer un cercle autour de mes pas, et ils n’en seraient pas sortis. Vous bougez trop. Vous avez peut-être l’impression que cela déstabilise votre adversaire, mais ça vous rend encore plus prévoyant et vous fait perdre un temps considérable. Il faut toujours tâcher de prendre la solution la plus rapide et la plus simple à mettre en œuvre parmi les solutions, en restant calme.

Par exemple, vous coucher pour éviter mon sort et essayer de me faire tomber, ça ne fonctionne pas. Tout d’abord, parce que me faire tomber alors que vous êtes à terre n’est qu’un moyen de rééquilibrer les choses. Or vous devez les déséquilibrer. Ensuite, parce qu’une fois à terre, vos possibilités s’amenuisent. Il est alors facile d’avoir un ascendant complet. Tous vos mouvements successifs ne peuvent que vous déconcentrer. Et, comme vous avez pu le voir, même les sortilèges les plus simples peuvent devenir d’une difficulté consternante. Alors imaginez les en informulé.

Constance, réactivité proportionnée, contrôle. Sans ces trois éléments, il y a peu de chances que vous parviendrez un jour à utiliser convenablement un sortilège informulé.

Pour conclure sur un ton moins collégial et autoritaire, il ajouta :

Comment vous sentez-vous ?

L'élève se gratta la tête avant de difficilement se remettre debout. Ses jambes ne tremblaient pas, mais tous ces mouvements brusques avaient probablement choqués des fibres musculaires profondes. Tout comme un sportif, un combat nécessitait une condition physique exemplaire. Tandis que son regard portait dans le vide tout en se remémorant ses actions durant le combat, Jinx se fît la réflexion que son professeur voyait le duel comme une sorte d'équivalence à l'escrime. Nul doute que le coté gentleman pouvait parfois convenir à son professeur, mais le préfet envisageait bien plus le combat magique comme un match de boxe.

Certes, une bonne garde et des appuis solides vous feront toujours garder votre terrain, le fameux "cercle". Vous ne laisserez pas l'adversaire vous submerger et pourrez même parfois retourner se force contre lui. Mais ne pas jouer sur les feintes, sur le regard, sur la gestuelles était tout aussi insensé pour le jeune homme. Chaque début de mouvement de poignet annonçait à l'adversaire quel genre de maléfice vous alliez utiliser, détourner son attention était pour Jinx une priorité. Avec une condition physique exemplaire et un entrainement rigoureux, jouer sur les deux tableaux serait bien plus intéressant. Lorsqu'un assaillant porte son regard là vous voulez bien qu'il se pose, c'est que vous dominez totalement l'issu de l'affrontement.

Tout en reposant ses yeux vitreux sur son professeur, Jinx hocha la tête. Il n'avait pas envie d'argumenter. Un apprentissage était certes le début d'une compréhension de l'art du duel, mais en aucun cas le jeune guerrier ne se cantonnerait à la seul définition que Kalyll voulait bien lui apporter. Mais pour aujourd'hui, il allait se concentrer sur la vision que son mentor lui donnait. Il trouverait lui aussi sa voie, en perdant sa voix. Les sortilèges informulées n'étaient que le premier pas d'une longue marche, après tout.

Compris professeur. Et si nous mettions en pratique, de manière rigoureuse, ce dont vous venez de me faire part ?

Sans attendre, Jinx fît tournoyer sa baguette en psalmodiant une simple incantation et deux cercles vinrent apparaitre sur le sol, à une quinzaine de mètre d'écart. Suffisant pour réfléchir, mais les réflexes seraient tout aussi important. Parfois, c'est la baguette qui décide quoi faire, non le sorcier.
Pourtant, quelque chose semblait ne pas convenir à l'élève qui parût un temps soit peu contrarié. Il posa son index sur ses lèvres minces avant de trouver ce que c'était. D'une nouvelle manipulation, les cercles se déplaçaient maintenant dans le sens des aiguilles d'une montre, lentement. Ils obligeraient les deux hommes non seulement à devoir rester dans ce petit espace, mais aussi à marcher lentement, gardant le rythme des pas comme tambour de guerre. L'élève se plaça dans celui qui était le plus proche, et attendît que son maître se place dans le second. Avant d'ouvrir la bouche, il calqua sa respiration ainsi que ses pas sur les lents déplacements du cercle d'un bleu léger.

Cette fois-ci M. Kalyll, permettez-moi de jouer les blancs. Je commence ...

Stupéfix !

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'Magie du Quidditch' :
Quand il n'est plus nécessaire de parler... [PV Jinx] Content.answers

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Axel sourit face à la petite mise en scène de son élève. Il avait sûrement raison de se forcer à respecter quelques règles et éviter ainsi ses mauvaises habitudes. Songer à devoir marcher amusa beaucoup le professeur. Il avait gagné nombre de duels sans avoir à bouger un seul pied. Mais soit. Avant de laisser l’initiative à monsieur Rowel, il fit tournoyer sa baguette au-dessus de lui, et la barrière magique reprit sa place autour de la salle.

Lorsque le stupéfix fusa, il se contenta d’une simple barrière magique, sans chercher à le retourner contre son élève, à prendre l’initiative ou l’ascendance. Il était suffisamment bon duelliste pour garder une position défensive et la maintenir très longtemps sans s’épuiser ou laisser d’ouvertures. D’ailleurs, il avait déjà épuisé un adversaire redoutable comme cela, en le laissant lancer des sorts à tout va pour tenter de le déstabiliser. Lui se contentait de parer ce qu’il fallait parer, et lorsque son adversaire prit une seconde pour reprendre son souffle, il était déjà le nez sanglant face contre terre, inconscient. La technique du « frappe qu’un coup » comme aimait à la nommer Higini. Mais le pauvre Rowel ne pouvait pas se douter de l’expérience du professeur dans la matière depuis ses 15 ans, expérience qui n’avait fait que s’accroître après Poudlard. Peut-être qu’un jour il le saurait.

Son protego ne se brisa pas à l’impact, et le stupéfix rebondit simplement pour aller se fracasser dans un coin dans une pluie d’étincelle. C’était tout à fait normal, ce n’était qu’un sortilège moyen, moins puissant que d’autres même réalisé par les meilleurs sorciers. Ce qui donna une seconde au professeur pour ajouter quelques mots.

Très bien, monsieur Rowel. Continuez avec encore quelques sortilèges formulés avant de tenter les informulés. Mais il faudra un sortilège plus puissant pour détruire la barrière. J’attends vos attaques.

Il n’avait pas bougé d’un pouce la partie supérieure de son corps depuis le début. Seuls ses jambes faisaient de lents pas chassés croisés pour que le professeur continue à faire face à son élève en gardant le corps de profil, la baguette pointée sur son torse, malgré la rotation des cercles.

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