[RESIDENCE] Yorkshire Chateau du Duc de Lancaster dans le Yorkshire

La famille Lancaster possedait ce majesteux chateau depuis le XIVème siècel, certes il avait subit depuis lors de nombreuses modifications, il n'en demerait pas mois que ce dernier était l'un des plus imposant de toute la Grande Breatagne.

Il était doté d'un domaine immense et de bois privés qui permettaient à William d'organiser certaines parties de chasses bien singulières, ou il conviait ses amis les plus proches et certains de ses collègues.

Le Chateau qui avait subi de profonds aménagements au XVII était d'architecture classique, il se faisait le triomphe de l'ordre, de l'hégémonie de la ligne droite et de la symétrie , toutefois la taille démesurée de l'édifice poussait William à ne se rendre que le Week-End dans la demeure familliale, il lui preferait en semaine son Mannoir de la banlieu Londonienne...

L'élement le plus spectaculaire du Chateau était sans nul doute la magnifique fontaine à l'entrée, ou se tenait une immense statue d'Atlas supportant le globe terrestre, ceci révelait le gout prononcé qu'entretenait William pour la Mythologie Greque.

Episode du Bal

[RESIDENCE] *Yorkshire* Chateau du Duc de Lancaster dans le Yorkshire Invitationbalnu9

Informations complémentaires :

Ce Bal est un Bal privé célébrant « l’entrée de notre Communauté dans une nouvelle ère », ou plus généralement l’élection de William Andrew Lancaster en tant que 88ème Ministre de la Magie.

L’accès est réservé aux personnes se trouvant sur la liste des invités. On admettra qu’elles auront toutes reçus par hibou un carton d’invitation.

Chacune d’elle peut venir accompagné de la personne de son choix.

De manière plus générale ce Bal est accessible à toutes celles et ceux qui considèrent l’accession du Duc de Norfolk à la Magistrature Suprême comme une bonne chose pour notre Communauté.

Ce Bal entend fêter la large Victoire remportée par l’équipe du Ministre Lancaster et célébrer l’immense espoir qu’elle suscite.

Le Baroque étant le thème retenu pour ce Bal, il est aimablement demandé à chaque participant de se vêtir en conséquence, prédominance donnée au Noir et Rouge tolérance pour le Blanc…

Notons que ce bals sera l’occasion de faire se rencontrer certains personnages ou d’approfondir les connaissances rapides déjà efectuées.

Liste des invités :

Howard Hamilton
Edward Numenor
Stinio Basslord
Lenthan Quindiniar
Amadeo Whitemore
Eilane Snake
Andreas Freeman
Albus Dumbledore
Noxis Clymox
Pline Pinine
Polson Vermaltus
Iridal Winterfell
Abdonise Tinkerbell
Robert Yates
Anatoly Diustong
Halvard Stump
Elibatiz Merenwen
Cerise Owlspell
Aurore Numénor
Alexandre Goldy
Tom Hopkins
Aléatha Quindiniar
Radolphus Black
Anna Duplessis
Elmund Silver
Katia Berfield
Nathan Ellendil
Aimerick Emerton
Paul de Duclois
Andrew Kingsburd
Florian Ocuray
Rikita Skooter (mais à condtion qu'elle se tienne suis je claire ?)

Les Aurors de manière générale pour le role central que le Ministre entend leur faire jouer.

Les siècles avaient accordé à la très noble et très ancienne famille des Lancaster ce qui semblait lui revenir de droit : un somptueux château ducal, pièce maîtresse de la région du Yorkshire et fière incarnation d’une ambitieuse génération à la saveur si particulière. Ils avaient été nombreux à y passer des heures... s’acharner sur un travail long, minutieux et précieux, qui sans prétention se trouverait être d’une beauté et d’un raffinement inégalables.

Les clés du domaine étaient toujours demeurées dans la droite ligne des Lancaster, se transmettant de Duc en Duc et le IV Duc de Norflok et XIII Duc de Lancaster : William Andrew Lancaster en jouissait désormais ouvertement.

S’y organisait depuis près d’un mois ce qui devait rester dans la mémoire collective comme l’élément mondain majeur de la décennie : le Bal célébrant l’accession à la Magistrature Suprême du Duc.

Des moyens colossaux avaient été déployés pour faire de cette soirée la plus agréable et la plus mémorable qui soit. Il était d’ores et déjà convaincu que ses invités autant que son ego seraient pleinement satisfaits de tant d’attentions.

Pour l’occasion, des centaines d’elfes de maison avaient été spécialement dépêchés sur place. Ils avaient eu moins d’un mois pour suivre les ordres fous d’un artiste français dont la mission semblait elle-même folle : satisfaire les désirs du Duc et faire en sorte que tout soit parfait…Organisation, agencement, décoration, musique et met ne seraient pas choisis au hasard. Si la perfection devait s’incarner en un lieu ce serait le château ducal des Lancaster.

A l’extérieur du château l’on pouvait déjà ressentait la marque Lancaster. Les lourdes grilles en fer forgé étaient grandes ouvertes et n’étaient barrées que par la patrouille d’Auror de garde ce soir là. Une fois passé l’entrée, on pouvait remonter l’allée principale jusqu’à l’imposante fontaine d’Atlas dont le globe brillait ce soir comme un astre à mi chemin entre la lune et le soleil. Sa lumière était douce et éclairait sans éblouir les nouveaux invités.

De cet endroit, il était possible de se diriger soit vers le château, soit vers les écuries pour ceux des arrivants qui viendraient autrement que par balais.

Une fois engagé dans la première voie, on ne pouvait plus qu’être guidé par la musique qui déjà se faisait entendre. Ce jusqu’à atteindre enfin les massives portes en chêne de l’aile centrale. Dans un mouvement léger et précis, celles-ci s’ouvraient à chaque nouvel arrivant afin de garder intacte pour ces derniers la surprise d’une statue de Chronos en marbre noir, placé au centre de l’atrium. La pièce qui s’élevait autour du dieu était outrageusement lumineuse et blanche. Assez en tout cas pour que chacun se trouve gêné par autant de candeur et de pureté, et qu’il n’ait aucune autre envie que de se rendre dans la salon ducale. Il s’agissait d’une vaste pièce dans laquelle une toute autre ambiance régné. Elle était certes éclairée, mais d’une façon bien moins violente que dans l’atrium. Sans compter que la lumière ici, semblait chargée d’une obscurité mystique, directement puisée dans les méandres de l’enfer.

Cela avait ce petit goût à la fois amer et emplis de mystère qui éveillerait chez certains, étonnement et surprise.

Ajouté à cela quelques rivières de nobles tissus pourpres, tendues des fenêtres jusqu’à certaines causeuses de même couleur. Ainsi que d’innombrables éclats, scintillants au plafond comme l’auraient fait les étoiles en plein ciel. L’atmosphère était éminemment énigmatique et envoûtante. Un régal pour les sens s’étendant même jusqu’à l’odorat, subtilement caressé en cette heure par des fumées de bois de cerisier et d’ébène.

HJ je remercie chaleureusement Edward à qui nous devons cette magnifique decription... HJ

Tout ce que l’Angleterre comptait de sorciers célèbres et influents avait été convié, une grande effervescence agitait la petite communauté et William se félicitait du succès que ne manquerait de rencontrer son Bal…

Il s’était posté dans l’atrium au pied de l’immense au pied du père infanticide des Dieux grecs, afin de saluer toutes celles et ceux qui arrivaient, habillé de façon très élégante : un pantalon noir légèrement bouffant d’officier à l’étoffe légère mais précieuse et une paire de bottes noir en cuir lisse d’une grande maison italienne donnèrent au Ministre une grande prestance tandis qu’un veston sans manche, pourpre de chez Yves Saint Laurent particulièrement cintré mettait en valeur le torse puissant du Ministre, enfin une chemise col ouvert, à poigné mousquetaire immaculée semblait accentuait les nobles traits de l’ancien Ambassadeur. Le tout parachevait d’un foulard rouge sang de chez Hermès qui cacha la clavicule du Ministre.

C'était avec un sourir cordial aux lèvre, le teint halé et la voix chaleureuse que l'hote accueillit ses invités les uns après les autres...

HJ C'est bon vous pouvez commencer à poster ENJOY !!! HJ

Non Albus n’avait pas vraiment apprécié les fêtes trop souvent dans sa vie. Il était de ceux qui préféraient passer une bonne nuit au milieu d’un château sombre et silencieux plutôt que de subir l’euphorie d’une soirée de gala. Mais c’était en l’honneur du ministre et Albus tenait à montrer sa bonne volonté. Bref, son âge ne lui permettrait pas de rester trop longtemps mais il entendait en profiter. Il fut d’abord charmé par les lieux qui respiraient tant de noblesse et d’organisation, comme si tout avait été travaillé au millimètre près de terrain. Peut être était ce le cas ? Dumbledore pensait ce cher William être aussi pointilleux. Il était évident que c’était un homme pour lequel la première impression était la bonne. Au moins aux yeux des autres, mais ça …N’était ce pas la politique ? Il n’était pas venu en balai, le mage s’était fait aider d’Elmound Silver, qui avait gentiment accepté de l’accompagner le temps d’un trajet en diligence tirée par deux sombralts. Lorsqu’ils furent arrivés Albus avait ouvert la porte et posé pieds à terre, avec l’aide d’Elmound juste le temps de se relever.

Alors mon vieil ami ? Où allons nous ?

Mais un rapide coup d’œil eut suffit à lui indiquer le chemin à suivre. Une fois à l’atrium, Albus pénétra le premier et aperçut William qu’il ne manqua pas de saluer avec chaleur et respect, sur le ton qui était le sien, doux et mystérieux. Un véritable charmeur oral.

Eh bien !
Bonsoir Mr Lancaster, je suis honoré de mon acceptation à une soirée aussi bien commencée. Tout est divin. Vous connaissez sans doute Monsieur Silver, qui a accepté de venir avec moi depuis Poudlard pour assurer ma sécurité durant le trajet. Je ne suis plus tout jeune hélas.

Après un petit sourire derrière sa barbe blanche, il commença à s’écarter pour laisser place à Elmound et prendre le temps de réfléchir à où il pouvait bien aller, car en fait, il ne savait trop. Comment pouvait il ne pas être perdu loin de son école ?

Elmound n’avait trop réfléchi lorsqu’il décida d’accompagner Albus, comme il était invité aussi ça tombait bien. Le mage avait sans aucun doute revêtit une longue tunique rouge comme il en portait souvent, mais Elmound lui s’était contenté d’un ensemble noir par-dessus lequel une longue cape lui donnait un aspect plus sombre encore qu’à l’ordinaire. Il se sentait gêné cependant.

Monsieur le ministre, même si je suis flatté à un point inimaginable d’être ici, je dois avouer que laisser mes confrères au dehors assurer la sécurité pendant que je m’amuse me gêne quelque peu …Et puis, je ne voudrais pas me montrer trop orgueilleux, mais ils ont bien souvent besoin de moi. Les aurors d’expérience se raréfient ! Je n’ai pas tellement confiance en la jeunesse à vrai dire, de nos jours les aurors ne sont plus ce qu’ils étaient, mais grâce à vous ça va changer. Et puis j’ai confiance en mon directeur de département …

Cela paraissait un brin prétentieux comme discours, mais en fait Elmound ne l’avait pas déclamé au hasard. Un semblant de vision lorsqu’il avait touché Albus lui avait laissé entendre la présence de son ex femme, ce qui en soit représentait un problème si on tenait compte qu’ils ne se supportaient que trop peu. Enfin il pourrait faire un effort.

Albus, attendez moi je vous prie ! Au mais voilà que je suis impoli, bonsoir monsieur le ministre ! Je suis navré de me montrer aussi stressé, c’est l’effet désastreux que me cause les soirées aussi importantes !

Et surtout la présence de ma lugubre ex-femme !

Invité

Radolphus avait reçu quelques jours auparavant une lettre du ministre, l’invitant à se joindre à son bal.Radolphus avait été, dans un premier cas, très étonné, il n’avait pas vraiment de lien avec le ministre.Puis peu à peu il avait entendu dire qu’Anatoly semblait l’avoir rencontré, inutile donc de chercher d’où le ministre « connaissait » le jeune garçon.

Le jeune Serpentard avait décidé d’y aller avec une charmante jeune fille qui elle aussi était invitée, mais peu importait, il avait voulu y aller avec elle.Il lui avait demandé, elle avait accepté.Radolphus n’était pas sûr que les deux Serpentard s’amuserait beaucoup, mais il était certain que si Anna était là, il y aurait au moins quelques sourire, digne de le faire rester.

Habillé d’un habit sombre il avait tout de même insisté pour mettre, une chemisette blanche qui ne se voyait absolument pas sous le reste de l’habit.De loin Radolphus avait vu entrer Elmound, il aurait au moins une personne à qui parler si nécessaire.Et puis il devait lui parler..

Radolphus regarda un instant l’immense bâtisse.Etrangement elle semblait dominé la scène avec une présence particulière, comme si elle-même surveillait les lieux.Probablement l’effet que faisait toutes ces demeures si riches, si impressionnantes, peut être était ce le but recherché.

Il tourna sa tête derrière lui, sa main se tendit elle aussi vers l’arrière comme pour se laisser en suspend.En suspens , pas vraiment, Radolphus tendait la main pour rappeler Anna, soit elle avait traînée, soit il avait été trop vite, mais elle était loin derrière lui, aussi il se permit de l’attendre.

Anna ?

HJ entrez à l’intérieur et installez vous à la table qui vous a été attribué.

Ce sont des tables circulaires de 14 personnes la table du Ministre est agencé de la sorte

William – Howard – Ellana – Pline Pinine – Eilane – Alexandre - Aurore - Edward – Rikita – Radoplhus – Anna – Evan – Noxis – Amadeo – William.

Avant que le Bal ne commence à proprement parler nous allons tous nous installer à une table, porter un toast à cette magnifique Victoire puis nous entamerons la première danse… Surtout n’oubliez pas vos masques vénitiens…

Au fait il n'est nul besoin de se vexer si vous ne vous trouvez pas à la table du Ministre, je n'ai pas voulu y mettre seulement les gens les plus influents, mais j'ai au contraire essayé de réaliser un petit mélange bien sympathique et assez détonant de gens différents, thanks.

Enfin on ademettra que les personnes que je ne suis pas censé connaitre et qui se trouvent sur la liste ont été rencontrées par le candidat Lancaster au cours de la Campagne Merci

Il était venu, il était en façe de lui. Albus Dumbledore s’était donc déplacé pour assister au Bal, l’émotion qui traversa le Duc fut forte, et c’est avec une profonde déférence que le Ministre serra la Main de son honorable ôte. La présence de Elmound Silver intrigua néanmoins l’ancien Ambassadeur…

Le Grand Albus Dumbledore a besoin d’un Auror pour assurer sa sécurité, je savais qu’il se faisait vieux mais pas à ce point ! Quoiqu’il en soit il n’en reste pas moins un sorcier des plus vénérables tachons de lui signifier.

C’était comme si cette rencontre incarnait le choc du passé et de l’avenir, l’héritage que laissait le directeur de Hogwarts était considérable et il s’agissait d’en prendre soin, de ne pas le dénaturer tout en apportant sa marque personnelle : celle du progrès…

Albus votre présence en ces lieux et en ces temps m’honore et me ravi au plus haut point. Sachez que j’apprécie ce geste à sa juste valeur et qu’il n’est pas sans me toucher. Vous avez constituez pour ma génération et pour bien d’autres un modèle, je suis fier de dire que si je suis aujourd’hui le sorcier que je suis c’est un peu grâce à vous…

Puis se retournant vers l’Auror le Ministre prit un air compréhensif.

La confiance que vous placez en moi m’honneur Elmound et vous savez pertinemment que je ferai tout afin de ne pas vous décevoir. Il est normal que ceux qui ont l’expérience la fasse partager, cela n’est ni de l’orgueil ni de la vanité c’est tout simplement apprendre du passé. Et je suis le premier à encourager les relations intergénérationnelles, elles évitent de reproduire les erreurs du passé tout en apportant un regard neuf sur notre Monde…

Quant à vos confrères à l’extérieur ne vous inquiétez par pour eux, nous avons un système de permutation de sorte qu’ils puissent eux aussi profiter des festivités…

Albus avait senti le trouble du ministre, et il savait parfaitement où il se situait. En fait cela amusé le vieux mage. Le ministre pensait il vraiment qu’Albus avait réellement besoin qu’on assure sa sécurité ? Disons que c’était un bon prétexte pour ne pas se sentir trop seul à une fête où il craignait de ne point trouver place. La chaleur qu’il éprouva fut alors intense quand le ministre le tari d’éloge vis-à-vis de son devenir. Et de son devenu, c’était un grand homme. Il se retourna vers Elmound et William lui-même.

Ne dites point tout cela, je ne fais que donner un coup de pouce au destin, les élèves qui deviennent de grands gens étaient déjà destinés à l’être avant de me rencontrer. Mais je suis honoré de tant de gratitude. L’amour est le seul facteur qui n’est pas à varier dans l’éducation d’un jeune …Il y a trop de guerre de partout pour leur inculquer un mode d’esprit belliqueux ne pensez vous pas ?

Puis le mage déposa une main sur l’épaule du professeur Silver dans le but que celui-ci l’accompagne à sa table. Au passage et tout en marchant, il lui adressa quelques murmures discret que personne n’aurait pu percevoir en dehors de l’auror.

Merci de m’avoir accompagné, les soirées ministérielles me sont compliquées, je ne dois pas savoir faire la fête …Il y a longtemps en fait que je ne la fais plus. Vous savez pourquoi mon cher ami !

Puis laissant échapper un petit rire discret, il se plaça là où il devait se placer, accompagné de son professeur de Divination pour attendre la suite des évènements. Il patienterait quelques heures puis il regagnerait sûrement Poudlard assez tôt dans la soirée, s’arracher de l’école demeurait pour lui comme se couper un membre, il n’était entier qu’en son enceinte.

Je suis tout de même curieux de voir la tournure que vont prendre les événements, un pronostique professeur Silver ?

Invité

Howard était venu au Bal au moyen de son ténébreux cheval ailé, celui là meme avec lequel il jouait au Polo Magique. Le Conseiller à la Sécurité Nationale franchit les lourdes portes en fer forgé du domaine alors que l’obscurité commencait à s’abbatre sur la demeure ancestrale des Lancaster.

Une brise légère caressa le visage du sorcier qui machinalement passa une main au travers de son épaisse chevelure brune. Le geste l’apaisa mais ne fit pas entièrement disparaitre la légère mais tenace anxiété qui le travaillait...

Peut etre s’était elle ravie ? Elle ne viendra surement pas...

Le Porte Parole du gouvernement qui était d’habitude si confiant et si sur de lui, semblait à l’instant present n’avoir plus aucun certitude. Il respira profondément et conduisit son attelage jusqu’aux ecuries, ou un elfe de Maison prit soin de la noble créature. Il se dirigea alors en direction du chateau et attendit près de la fontaine la venue de celle qui occupait avec virulence toutes ses pensées depuis leur dernière rencontre...

Le bras Droit du Ministre s’était vétu a peu de chose près de la même façon que son mentor à la différence que la coupe y était plus ceintrée. Cette audace stylistique mettaint ainsi plus en valeur le corps svelte mais bien bati du jeune sorcier qui portait à la manière des officiers romains une longue cape pourpre faite de soie et lin....

Invité

Anna ?

Anna, à la vue de la mine de Radolphus, ne put s'empêcher de soupirer. Qu'il était difficile de se déplacer avec ce genre de robe, certes somptueuse, mais ô combien encombrante. Le jeune Serpentard, même vêtu tout de noir, avec une légère touche de blanc, à la manière du XVIIIème siècle, pouvait encore se mouvoir à sa guise. Ce n'était pas le cas de la jeune fille.
En effet, la jeune Serpentarde avait tenu à respecter les consignes du Ministre de la Magie, et avait donc pour la soirée abandonné les couleurs de sa maison, si chères à son coeur, pour revêtir les couleurs baroques par excellence : le rouge, le noir, et le blanc.

Le corsage de sa robe était de satin noir sur lequel avait été brodé des fleurs dans les tons beiges et rouges bordeaux. Il laissait à l'air libre les épaules encore frêles de la jeune fille. La jupe, elle aussi de satin noir, se perdait en de nombreux plis, et se terminait par une large traîne également de satin ... Une large cape rouge bordeaux avait été jetée sur ses épaules. Une rivière de diamants, faux bien sûr, brillait à son coup pâle, et ses cheveux bruns avaient été relevés et bouclé par un sort pour en faire de belles anglaises.

Elle avançait. On aurait pu la croire sereine, mais en réalité, sa lenteur n'était dû qu'à sa tenue ... Chacun de ses pas était mesuré, et chaquen de ses respirations de même.

Mais Anna ne regrettait en rien ce costume, qui avait le mérite de la grandir et de lui donner une certaine prestance. Ses yeux de glace tranchaient avec le noir luisant de sa robe si large au niveau es hanches, et si fine à la taille. Tout en elle n'était que contraste, de la couleur de sa robe, à ses émotions si partagées entre ravissement et appréhension, en passant par le fin masque qui lui dissimulait une partie du visage. Un fin loup de velours noir, orné des mêmes motifs bordeaux et beiges que la robe. Le tout était somptueux, plus grâce à l'habileté de l'artisan que par la beauté de la jeune fille. Mais ce n'est pas tous les jours que l'on est convié à la table du ministre ...

Anna força le pas autant qu'elle le pouvait, et arriva près de Radolphus qui lui tendait la main. Ce geste était étonnant de la part du jeune Serpentard, si réservé et solitaire d'habitude. C'est donc avec une joie bien mal dissimulée qu'elle saisit la main qu'il lui tendait.

J'ai bien fait d'accepter ton invitation, tu es très élégant ce soir ... Et je vois avec plaisir que tu t'es autorisé une note de lumière avec cette chemise ...

Ils s'avançaient tous deux vers le ministre qui recevait ses invités devant la superbe bâtisse brillamment éclairée.

Un vrai château de conte de fée ...

Cette dernière pensée fit sourire la jeune fille ... Quand cesserait-elle de s'extasier devant la magie ? Et quand donc arrêterait-elle d'être aussi romantique ... Probablement jamais ...

Ils remontaient tous les deux la large allée étincelante, bordée de fleurs qui sous la magie de l'éclairage, parraissaient tout droit sorties d'un rêve ... Une musique s'élevait de la salle, probablement une musique de bal ... Il allait donc falloir danser ! Quoi de plus normal dans un bal ... Anna serra plus fort le bras de son cavalier... elle se sentait, sentiment nouveau pour elle, assez intimidée, et avait peur de ne pas être à la hauteur ...

Invité

Tom avait reçu son invitation par hibou alors qu'il se trouvait dans la grande salle de Poudlard. Peu habitué à recevoir du courier, surtout dans l'une de ces lettres officielles qu'il tenait dans ses mains, le jeune Hopkins s'était empressé d'ouvrir l'enveloppe et de lire ce qu'elle contenait.
Des yeux écarquillés trahissaient l'étonnement du jeune homme, mais c'était un sourire dévoilant ses dents blanches qui décrivait au mieux sa réaction.
Une lettre du ministre en personne, invitant Tom dans son manoir, afin de participer au bal célébrant l'élection de mr Lancaster.
Le gryffondor n'en croyait pas ses yeux, un bonheur considérable l'envahissait soudainement. Glissant l'invitation dans sa poche, il savait que cette journée allait bien se passer.

Il y était donc, le jour J, celui qu'il avait attendu avec tant de patience, tant d'appréhension. Tom redoutait en effet de ne pas être à la hauteur, de ne pas être digne de la confiance de son ministre.
Avec courage cependant, il s'était rendu devant le noble chateau du duc Lancaster. La beauté des lieux apaisa le jeune Hopkins qui restait bouche bée devant un tel spectacle. Tout était splendide, à l'image du ministre lui même.
Tom s'avança d'un pas fébrile vers l'entrée du chateau, et put apercevoir le directeur de Poudlard, Albus Dumbledore, en compagnie du professeur de divination: Elmound Silver. Tous deux étaient en train de parler au ministre en personne, élégemment habillé, qui recevait ses invités avec un grand sourire.

Tom aperçut également Anna et Radolphus, qui étaient des élèves de Poudlard, de la maison serpentard. Le jeune Hopkins eut un sourire en voyant sa camarade et amie, magnifiquement habillée, à son image.
Tom, lui, était vêtu d'un pantalon noir, dans lequel le bas d'une chemise pourpre était soigneusement rangé. Une veste noir, le même noir que son pantalon, laissait apparaître le col de sa chemise.

Tom entra dans la chateau, en saluant William, son directeur et son professeur par un abaissement de la tête, et s'engouffra dans la vaste allée, de laquelle on pouvait entendre une musique qui provenait d'une salle, surement la salle de bal.
Le jeune Hopkins pouvait apercevoir Anna et Radolphus se dirigeaient vers cette salle, en se tenant par le bras.
C'est alors qu'un sentiment non inconnu vint foudroyer Tom: la jalousie. Pourtant, Anna n'était qu'une amie pour lui, il le savait, alors pourquoi le fait qu'elle soit au bras de Radolphus le gênait-il autant?
Il s'avança vers eux avec une certaine incompréhension.

Salut Anna!, dit-il avec un grand sourire, en ignorant le serpentard.

Invité

Anatoly avait reçu le courrier deux jours auparavant.Dire qu’il n’était pas surpris que cette invitation lui soit destinée aurait été bien prétentieux mais faut il le dire : si vrai.Après tout, n’avait il pas fait comprendre au ministre qu’il se joignait à lui et à l’ensemble de son gouvernement ? Cette fête ne signifiait pas seulement l’avènement du nouveau gouvernement, mais aussi l’unité qui le composait, c’était du moins ainsi que le voyait Anatoly.

L’invitation comprenait aussi le fait de pouvoir venir accompagné de quelqu’un.Anatoly n’avait pas vraiment d’amies pour pouvoir se permettre d’invité quelqu’un.Pourtant lorsqu’il était sortit du bureau du ministre il s’était légèrement égaré, en suivant un auror, il était tombé sur une jeune auror plutôt charmante.Tout deux s’étaient parlé et Anatoly avait saisit l’occasion pour l’invité ça n’engageait à rien, si ce n’est de passer une bonne soirée.

Le directeur de Serdaigle n’avait pas eu vraiment d’idée sur le moyen de transport à adopter pour aller chez le ministre.Il avait alors demander par courrier à son second, s’il y avait moyen d’emprunter une voiture du ministère qui lui permettra d’acheminer sa cavalière et sa propre personne jusqu’au bal.(Mon bon ministre.)Cela perdait un peu du charme des habits, mais la voiture s’effacerait bien vite.

Anatoly sortit de la voiture d’un geste assez souple.Il laissa apparaître un habit presque entièrement composé de rouge, d’un rouge sang qui faisait contraste au bleu qu’aurait pu porter le directeur de Serdaigle vis-à-vis de sa maison.Il jeta un regard au loin détaillant la beauté du châteaux.Il remarqua au loin sur le perron le ministre qui accueillait ses invités.

L’homme ouvrit un peu plus la porte de la voiture de façon à ce que sa cavalière puisse descendre avec un peu plus de facilité.il se pencha légèrement pour regarder à l’intérieur du véhicule, la jeune dame dont il était question.

Miss Elya, il est temps de faire votre entrée.

Invité

Radolphus ne pu s’empêcher, une nouvelle fois, de remarquer combien la tenue de sa cavalière était merveilleuse, et à vrai dire presque aussi belle que la cavalière elle-même.Radolphus arrêta de fixer la jeune fille de peur de paraître vulgaire, il fit un petit sourire en entendant le compliment de la Serpentard puis se mit lui aussi à parler.

Et je suis troublé que tu ais accepté..Je dois dire que ma maigre chemise blanche fait bien pâle figure, tu es très belle..

Trop familier ? Trop osé ? Radolphus douta un instant que la remarque avait été très recherchée.Mais il se demandait pourquoi il aurait du aller chercher si loin alors que la chose était si flagrante.Et puis comme Anna le disait elle-même, il valait mieux être franc, et c’était peu dire de dire qu’elle était belle.

Radolphus tenta un instant de chasser les pensées qui s’imposaient à lui, il aurait été bien plus facile d’y céder mais le lieu n’y était guère commode pour.Anna venait d’accepter la main tendu de Radolphus, douce joie bien vite effacée, ils s’étaient mis à avancés tous les deux en direction des portes grandes ouvertes qui donnait lieu le chemin qui les mèneraient jusqu’aux festivités.

Pourtant Radolphus prit soin de s’arrêter près du ministre.Son bras était agréablement serré par Anna, avait elle peur ? Probablement pas pourtant elle ne semblait pas si sûre d’elle, Radolphus tenterait de faire réapparaître ce regard de défis un peu plus tard.Il ne voulait pas qu’elle conserve une attitude pareil, ce qu’il appréciait chez elle c’était son caractère, et il saurait le faire renaître rapidement, sauf si la jeune sorcière ne le faisait pas d’elle-même.

Il s’avança plus près du ministre, tirant doucement Anna, l’invitant à le suivre.Il détailla quelques instants, puis s’arrêtant sur les traits fins du ministre il tendit la main, son sourire laissant apparaître une expression de sincère sympathie.Il avait connu le ministre pendant la campagne, il se souvenait il l’avait interpellé et tout deux s’était parlé, ça lui revenait maintenant.Il s’était montré un peu idiot à ce moment là, mais apparemment le ministre ne lui en avait pas tenu compte.

Mr le Ministre le plaisir de me trouvez ici est immense.Et je ne saurais vous remercier d’avoir invité Miss Duplessis, si elle avait refusé mon invitation j’aurais tout de même eu le plaisir de la voir..Mais peut être que nous devrions de discuter de cela un peu plus tard, je vois que de nombreux invité arrive, il ne faudrait pas gêner.

(Anna & William vous parlez hein si y faut, je met ça, parce que sinon le rp sera court et qu’on avancera jamais..^^)

Après avoir fait un nouveau signe de tête au ministre il partit avec Anna vers l’intérieur, tout deux furent rapidement interpellé par le jeune gryffondor qui semblait avoir rencontré Anna avant Radolphus, le fameux Gryffondor dont Radolphus avait fait remarquer l’existence à Anna. Tout ce qu’elle lui avait dit, c’est qu’elle assumait d’être avec ami avec qui que se soit, peu importe sa maison.Mais Radolphus remarqua bien vite que celui avait bien plus envie d’autre chose que de l’amitié.

Radolphus voulut se mettre en avant, il n’était pas près de lâcher Anna, que se soit se soir ou plus tard.Il avait envie de s’interposer rappelant à la jeune fille que tout deux était invité à la table du ministre et qu’il aurait été sage de s’y rendre au plus vite.Mais n’aurait ce pas été un moyen de l’écarter du gryffondor ? Et puis de quel droit de permettait il de vouloir agir de la sorte.

Il s’écarta légèrement d’Anna.Il voulait lui dire bonjour, qu’il le fasse..Peu importait.

Peu importe….Peu..

Eilane avait revêtu un de ses plus beaux atours pour l'occasion, même si l'idée de se rendre à un bal pour fêter la victoire de quelqu'un qu'elle détestait, à bien des égards, presque autant qu'Ellana Silver dans ses pires jours, ne l'emballait pas outre mesure.

Une fois n'était pas coutume, elle avait troqué les couleurs de sa maison pour un bustier bordeaux brodés de fleurs et de feuilles noirs et accompagné d'un jupon sombre, aux reflets pourpre.
Ses cheveux, qu'elle avait bouclé à l'aide de sa baguette, étaient remonté sur sa nuque et noué avec une barrette qui les laissait ensuite retomber en cascade sur ses épaules dénudées.
La chaînes du pendentif brillait à son cou, mais l'objet, qu'elle portait presque en permanence, était caché sous le bustier où elle comptait bien l'y laisser.
Sur son front scintillait le bijoux familial en forme de croissant de lune que toutes les descendantes de la prêtresse Morgane possédaient en guise d'héritage.
Des chaussures à talons noires et une châle finement brodé venaient terminer son habillement et travaillaient à magnifier son élégance naturelle.

Bien moins sure d'elle qu'elle ne l'était la plupart du temps, elle pénétra dans l'enceinte de ce lieux où devait se dérouler le bal. Rien qu'à l'idée de croiser William ou Ellana (dont elle avait appris la présence), Eilane se sentait mal à l'aise... L'idée de devoir affronter les deux en même temps lui paraissait tellement insoutenable qu'elle ne préférait, quant à elle, même pas y penser.

Ellana s’était longuement préparée à la soirée, tout le long du trajet, elle y avait pensé. Il y allait y avoir des gens dangereux pour elle, et il lui faudrait donc se tenir à carreau. Mais à peine était elle descendu de sa diligence qu’elle aperçut la dernière personne qu’elle aurait voulu voir au monde, Eilane Dierna Snake … Quelle ironie du sort. Se planquant vite fait derrière un arbre, elle pria pour que celle-ci ne la repère pas. Disons que certaines histoires étaient devenues plus compliquées qu’elles n’auraient du !

Ella avait revêtu pour la soirée un petit haut noir et une casquette de la même couleur. En guise de bas elle s’était laissée tenter par une jupe longue à fente rouge et des bottes à talons aiguilles noires. La jupe et le haut étaient particuliers, rattachés dans le dos d’Ellana par un lacet croisé qui parcourait l’ensemble de son haut et le début de sa jupe longue. Ses cheveux d’ordinaire frisés en bout étaient cette fois parfaitement lisse.

Sortant de sa planque, la sorcière eut malheureusement trop peu de discrétion, et la sorcière devant elle finit par la voir. Lui adressant un sourire léger, Ella passa à côté, sans même vraiment dire bonsoir, ou très faiblement, et se mit limite à courir vers Howard qu’elle avait fait poiroter un moment, juste par plaisir. Sadique ! Elle saisit alors la main de l’homme qui se tenait devant une fontaine magnifique et l’embrassa du bout des lèvres, gênée de la proximité d’Eilane.

Alors ? Où a lieu la fête ?

Elle adressa alors à Howard un sourire radieux.

Radolphus Black et Anna Duplessis, voila deux sorciers dont la personnalité et l’histoire du premier et l’esprit de la seconde avaient particulièrement plu au Ministre.

La campagne électorale avait été l’occasion pour eux de se rencontrer, la vivacité d’esprit de la Serpentard était attrayante bien que cette dernière pouvait parfois se trouvait dans l’erreur en raison de son jeune age. Il n’en demeurait pas moins qu’elle défendait des positions intéressantes et novatrices.

Quant à Radolphus, sa personnalité complexe avait tout de suite jouer en sa faveur auprès du Ministre qui se lassait des gens limpides et transparents, l’Histoire de ce Sorcier était tout a fait fascinante mélangant zone d’ombre et de clarté. L’ancien Conseiller à la Sécurité Nationale avait retenu de lourdes charges contre l’enfant de l’époque et constatait ô combien les gens pouvaient changer au plus grand bénéfice de la Communauté Magique.

Le Duc accueillit donc avec chaleur et entrain ces deux jeunes gens parfaitement complémentaires.

Voyons Radolphus, vous savez bien que c’est un ravissement autant pour moi que pour vous de vous savoir ici.

Puis se tournant vers sa cavalière.

Mademoiselle Duplessis, votre est presque aussi belle que celle qui la porte. Vous d’une élégance rare qui fait honneur à notre Maison.

Je vous souhaite de passez une mémorable soirée. Nous nous verrons un peu plus tard, puisque vous etes placés à ma table…

Alors que les deux jeunes sorciers s’engouffraient dans la salle de Bal, le Ministre sembla apercevoir la directrice des Mystères apparemment intimidé par le faste et la munificence des lieux. Il s’avança vers elle et l’interpella aimablement.

Eilane, comment allez vous ? Je suis ravi de constater que vous ayez accepté l’invité, c’est un véritable soulagement.

Le Ministre adressa à sa collègue des Mystères un sourire charmeur et sincère.

Mais dites moi, vous êtes très en beauté ce soir…

Invité

Le jeune second du Ministre tendit son bras à la sorcière qui le prit, tandis que les deux sorciers s’avançaient vers l’entrée afin de saluer le Duc, Howard se pencha vers Ellana et lui susurra suavement à l’oreille :

Tu es ravissante ce soir, peut être un peu trop… William risque de m’en vouloir de venir accompagnée d’une sorcière à la si grande beauté.

Le CSN laissa s’échapper un petit rire espiègle et adressa à sa cavalière un sourire séducteur et enfantin à la fois… Il se redressa mais ne put s’empêcher avant de déposer un baiser brûlant dans la nuque de la sorcière.

Arrivant à hauteur du Ministre, Howard salua avec déférence son ami et mentor qui fut agréablement surpris de voir son dauphin en si bonne compagnie. Un long instant William contempla la jeune femme. Puis adressant une pensée à Howard…

C’est Elle ?

Celui-ci lui répondit par l’affirmative d’un mouvement furtif de la tête. Le Duc prit alors la main douce et blanche de la sorcière et la baisa. Puis d’une voix affable prit la parole :

- Mademoiselle Silver, Howard m’a déjà grandement vanté votre beauté et il semblerait qu’il faille lui donner entièrement raison. Je me réjouis déjà à l’idée de vous avoir à ma table. Puissiez vous passez une très agréable soirée.

Puis se tournant vers Howard William adressa à nouveau une pensée à son bras droit :

Tu en as de la Chance, tache de ne pas la gâcher…

Howard adressa à son ami pour seule réponse un clin d’œil complice et malicieux.

Que d’émotion entre deux si bels hommes.
Ellana se sentit d’abord chavirer lorsque son cavalier lui susurra à l’oreille quelques mots délicats, puis l’embrassa dans le cou. Elle chavira une deuxième fois lorsque le ministre lui-même lui baisa la main tendrement en lui adressant quelques autres divines paroles. Se ventilant frénétiquement de l’autre main, la sorcière adressa alternativement un regard aux deux hommes, voyant tout juste le petit jeu de regard entre les deux. Elle leur adressa alors un sourire, mais parla tout d’abord au ministre, comme pour taquiner Howard.

Eh bien Mr le ministre, la réjouissance est un bien faible mot quant à la définition de mon état d’esprit alors que je me tien devant vous. C’est un honneur, et un plaisir, d’être ce soir à votre table.

Puis la sorcière se tourna vers Howard.

Comme d’être accompagnée par un si grand homme.

Puis sans rien ajouter, la sorcière embrassa légèrement le bras droit du ministre, du bout des lèvres toujours, avant de se diriger à ses côtés vers la table qui leur avait été adressé. Cependant, malgré le rêve qu’elle était en train de vivre, la sorcière devait avouer qu’elle était tracassée. Elle avait rencontré quelques problèmes, disons rien de trop grave, mais c’était tout de même gênant …Enfin ce n’était pas le moment d’y penser ! Non ! Vraiment pas ! Ce soir elle voulait profiter de son cavalier.

Alors ?
Où devrais je me placer ? Hum, je dois peut être attendre avant de prendre place ?

Puis elle s’avança pour murmurer à l’oreille d’Howard.

Je suis un peu stressée excuse moi, c’est que je m’en voudrais de te faire défaut à pareille soirée …

Puis la sorcière lança son regard au reste de la salle, il n’y avait pas grand monde, enfin du moins il y en avait suffisamment, elle n’avait juste pas encore aperçu son cher ex mari et son ancien directeur. Ce qui en soit ne la dérangeait pas, mais pourrait à un moment poser problème.

Invité

La réserve embarrassée et hésitante de la sorcière semblait en totale contradiction avec son assurance habituelle, mais ne fit que lui donnait plus de charmes aux yeux du Secrétaire d’Etat, qui la fit s’assoire sur une des confortables « causeries » qui se trouvait la majestueuse salle de Bal.

Le jeune homme s’assit auprès de sa cavalière, tout près d’elle et interpella un elfe de Maison qui portait un plateau rempli de coupes de champagne, il saisit deux coupes et en tendit une à Elllana.

Le regard du numéro 2 du gouvernement était tout entier plongé dans celui de la jeune femme. Il s’approcha toujours plus près d’elle afin de la rassurer et de lui faire ressentir toute l’affection qu’il lui portait. Puis d’une voix simple et douce :

Ellana…

Ne sois pas aussi inquiète, je n’envisage pas un seul instant la chose possible. Tu es sublime et les gens n’ont d’yeux que pour toi.

Howard sentait sa cavalière préoccupait et décida de tout mettre en œuvre afin de l’apaiser et de lui faire chasser de son esprit ce qui pouvait bien l’affectait. Il avança sa main et caressa le visage de la sorcière de son pouce tandis que le reste de sa main se perdit dans sa ténébreuse chevelure (à elle j’entends bien lol) tandis qu’il humait son parfum enivrant…

Que faisait-elle ici ? Bonne question ... Elle allait à une soirée aux dernières nouvelles . Soirée où elle n'avait pas été invitée par le Ministre et organisateur de cette soirée , mais par un charmant inconnu croisé au Ministère . Pourquoi l'avait-il invité ? bonne question aussi ... Mais cela pouvait être intéressant , voir amusant . Et puis un peu de compagnie et de rires lui ferait du bien .

La nouvelle de la mort d'Alcanta , sa cousine qu'elle avait si peu connue , l'avait brisée , même si elle ne cessait de le dissimuler sous ses airs farouches et combatives . Celle qui l'avait aider à reprendre le droit chemin avait succombé au Ténèbres . elle ne pourrait jamais la remercier ... Elle ne pourrait jamais lui montrer ce qu'elle avait réussis à faire d'Elya par une simple conversation ...

Chasse ses pensées Elya ... Ici on s'amuse on ne se lamente pas !

La voiture Ministèrielle s'était arreté , Mr Duistong en était sortis puis il l'invitait désormais à sortir , elle . Chassant ses obscures réflexions , elle se onsacra alros entièrement à l'avenir qui allait suivre : une bonne soirée avec un charmant jeune homme parmis de nombreuses grandes sorciers ... Le Ministère entier semblait être là , au loin elle distinguait même le Grand Albus Dumbledor ... Que du beau monde ..

Et bien si il est temps ...

Elya sortit lentement , comme si elle craignait de s'empètrer dans cette robe qu'elle n'aurait jamais cru porter un jour . Assortie involontairement à la couleur du costume d'Anatoly , elle était d'un rouge assez sombre qui pourrait s'apparenter à du marron . Le tissu était en soie fine mais assez résistant , tissu qui suivait ainsi chaque mouvement de la porteuse de la robe . L'avantage de cette tenue était qu'elle garderait une très bonne liberté de mouvement . Quand à Elya , elle avait laissé ses cheveux détachés et n'avaient quasiment rien rajouté de superficiel en maquillage . (Cliquer ICI )

Se tenant près d'Anatoly , elle respira un bon coup et laissa s'échapper le sourire ravie qu'elle contenait depuis un moment . Tournant sa tête et posant son regard sur le professeur de duel , Elya reprit la parole

... Allons-y alors ...

HJ Howard, si tu utilises la légilimencie sur tes pensées alors personne ne pourra les entendre, pas même William Razz

(et inversement... j'ai lu en diagonale Embarassed

) HJ

A peine Eilane était-elle arrivée qu'elle se retrouva presque nez à nez avec la personne qu'elle aurait voulu le plus éviter au monde : Ellana !
Mais cette dernière avait essayé maladroitement de se cacher à sa vue. Malheureusement pour elle, Eilane avait très bien remarqué son manège et s'était d'autant plus questionné sur la santé mental de sa collègue.

Après un bref salut gêné, Ellana sembla très pressée de vite partir rejoindre son cavalier... Et Eilane faillit s'étouffer en découvrant de qui il s'agissait.

Décidément, toujours attirée par la puissance, on dirait... C'est même étonnant qu'elle n'ait pas jeté carrément son dévolu sur le ministre en personne !

Et, justement, alors qu'elle pensait à lui, Eilane s'aperçut que le ministre venait de l'apostropher.

Comme si croiser Ellana n'était pas suffisant pour mettre mes nerfs à rude épreuve.

Se composant un sourire des plus convaincant, tout en ne réussissant pourtant pas à oublier la discussion qu'ils avaient eu dans son bureau et la sensation de haine qu'elle avait ressenti quand il avait bafoué la mémoire d'Ethan, Eilane s'approcha de lui, et répondit.

Bonsoir Monsieur le ministre. Je vais très bien, merci. J'espère qu'il en va de même pour vous ?

Ses sourcils se froncèrent à la suite de sa phrase.

Soulagé ? Pourquoi donc ? Aurait-il été possible que ma présence vous manque, dans le cas contraire ?

Elle n'avait pas voulu dire ça et les mots étaient venus plus vite que ses propres pensées. Rougissant légèrement, (ce qui était plutôt rare chez elle) elle essaya de se reprendre aussi bien que possible, se demandant bien pourquoi elle avait fait une pareille remarque plutôt séductrice à un homme qu'elle exécrait pourtant.

Je voulais dire... Ce n'est pas parce que nous n'avons pas toujours été les meilleurs amis du monde que je ne peux accepter votre victoire et venir la fêter dignement en votre compagnie...

Cela restait, toutefois, très maladroit...

"Mais dites moi, vous êtes très en beauté ce soir…"

Je... Merci beaucoup...

Cette fois, Eilane ne rougit pas, mais la gêne qui s'était emparé d'elle l'agaçait fortement. Elle n'aimait pas du tout l'idée de pouvoir apprécier les compliments d'une personne en qui elle se devait de n'avoir aucune confiance, d'une personne qu'elle avait haït aussi profondément que possible au cours des dernières années !

Pardonnez-moi si je vous paraît un peu... comment dire... mal à l'aise, tenta-t-elle, comme pour se justifier, mais je n'ai que peu l'habitude du faste de telles cérémonies...

Invité

C’est une chance qu’Andréas ait les moyens de payer tout cela ! pensa Alexandre avec un certain soulagement.

Le jeune Goldy était à l’arrière d’un carrosse noir, étincelant, tiré par de magnifiques chevaux ailé d’un blanc immaculé. Accompagné de la charmante Meleth, il se tortillait sur sa banquette drapée de velours, tordant nerveusement ses doigts.

Quelques jours plus tôt, juste après son entrevue avec le Ministre de la Magie, Alex avait reçu le fameux carton d’invitation par un magnifique hibou grand-duc au plumage fauve qui s’était attiré des regards courroucés par Edward. Pressé par l’obligation de trouver une cavalière pour le Bal rendu en l’honneur de la Victoire de William Lancaster ; le petit rouquin avait arpenté le Château entier à la recherche d’une demoiselle qui veuille bien l’accompagner à cette soirée mondaine. Se rendant à la Bibliothèque, le petit Goldy y avait repéré la jeune et ravissante Meleth Cenedril, plus communément appelée Mia. Après quelques paroles échangées, Alexandre avait hâtivement proposé à l’étudiante d’être sa cavalière le temps d’une soirée placée sous le signe du Baroque. Les deux élèves n’avaient pas vraiment eut le temps de faire connaissance – ce qui gênait un peu le jeune Griffon – mais Mia avait accepté sans poser trop de questions et Alex lui en était grandement reconnaissant.

Le cocher cria quelque chose à l’adresse des deux. Cependant ; le mugissement du vent, allié au bruit cinglant d’un fouet claquant contre le vide ainsi que les hennissements étouffés des chevaux ; ne permirent pas au jeune homme d’entendre les informations données par le conducteur. Peut-être que le flot de pensées qui ondoyait dans sa tête l’avait-il assourdi ? Il n’en savait rien ; il baignait dans une incertitude telle qu’il n’en avait jamais ressentie depuis très longtemps. Anxieux, nerveux, rongé par l’appréhension… Jamais de sa vie d’étudiant, il n’avait été envahi par un tel enchevêtrement de sentiments. Lui, d’habitude si prolixe, n’avait pas fait preuve d’une très grande loquacité depuis que, en compagnie de Meleth, il s’était hissé à bord du confortable carrosse.

Les deux élèves sentirent soudain une secousse et le cocher entreprit alors une vertigineuse descente afin d’atterrir sur la place prévue à cet effet, devant les Ecuries ducales. Après un hennissement, les chevaux inclinèrent leur tête à la crinière argentée, repliant gracieusement leurs immenses ailes couleur neige. Le cocher ouvrit la portière, invitant les jeunes convives à descendre ; Alexandre aidant sa cavalière avec une précaution toute particulière. A la lueur ambrée des réverbères, Goldy put voir plus précisément la tenue de Meleth. Un sourire étira ses fines lèvres.

Tu es ravissante Mia, lui glissa-t-il à l’oreille d’un ton suave qui ne lui était pas coutumier.

La jeune femme s’était parée de ses plus beaux atours. L’Héritier, quant à lui, avait également soigné son apparence. Suivant les consignes du Ministre Lancaster, Alexandre s’était vêtu d’étoffes noires, blanches et rouges. Les cheveux roux flamboyants du jeune homme, habituellement en bataille, avaient été coiffés. Redoublant d’effort, le jeune protégé du Ministre avait épuisé un carton entier de lotions spéciales afin d’aplatir ses épis rebelles et avait usé d’un puissant Sortilège de Placage pour obtenir le résultat escompté. Cette coiffure lui donnait l’air d’un élégant petit dandy : sur son front pâle se croisaient avec grâce les mèches auburn, dépassaient derrière les oreilles, sur la nuque et sur les côtés. Autour de son cou était noué un foulard blanc où deux initiales mordorées s’entrecroisaient en formant d’élégantes courbes : « A.G. ».

Il portait une chemise de soie fripée d’une délicate couleur pourpre, issue de soieries chinoises, dont le tissu provenait de la chenille du Bombyx du mûrier, papillon nocturne aux teintes opalines. Par-dessus la chemise, un gilet noir, sans manches, à boutons dorés. Et sur ses épaules, une épaisse cape noire aux reflets cramoisis, dont les plis élégants remontaient au niveau du bassin grâce à un sortilège très simple qui avait figé les plissures de l’étoffe. Le jeune homme portait également un pantalon de vouloir noir, assorti au gilet et des chaussures généreusement cirées. Enfouie dans le gilet, une fine chaînette d’or au bout de laquelle pendait un cadran étincelant dans les mêmes teintes d’ambre, lui-même enfoui dans le gousset du gilet. La montre était incrustée de rubis, parfaitement assortie à l’anneau d’or qu’Alexandre portait au doigt et au creux duquel se logeait un minuscule lion écarlate. Dans un autre gousset du gilet, un masque vénitien.

Le petit Gryffondor donna quelques instructions au cocher, invita sa cavalière à se cramponner à son coude, et contourna la somptueuse fontaine représentant la divinité Atlas portant à bous de bras le globe terrestre dans une expression d’intense lassitude. Le globe diffusait une douce lueur qui éclairait les convives avec délicatesse, les guidant jusqu’à d’immenses portes de chêne. Lorsque Mia et Alex arrivèrent à ce niveau, les portes massives s’ouvrirent dans un grincement impressionnant, laissant apparaître une éblouissante lueur, laissant parvenir aux oreilles un air de Vivaldi et aux narines de délicats effluves d’épices et de bois : cannelle, jasmin, ébène ou romarin, il y en avait pour tous les goûts ! Les étudiants s’avancèrent lentement dans le Hall, les portes se refermant derrière eux. L’atrium était entièrement dallé de marbre qui dégageait une éclatante lumière blanche, le seul petit contraste était la magnifique statue de marbre noir de Chronos.

Alexandre aperçut alors le Ministre. Tous ses sentiments premiers s’évanouirent à la vue de William Lancaster. Cet homme avait le don de le rassurer par un simple sourire, un geste, une parole, quelque chose qui paraîtrait totalement insignifiant en temps normal mais qui, à ce moment précis, évoquait chaleur et cordialité. Il tendit sa main et l’étreinte chaleureuse des doigts du Ministre le rassura un peu plus…

Bonsoir Monsieur le Ministre, je suis ravi de vous revoir ; je ne peux que m’incliner devant la splendeur de ces lieux chargés d’Enchantements.

Je vous présente Meleth Cenedril, ma cavalière pour cette soirée…

L’œil pétillant, il les observa tous deux.
Avant de se rendre compte de la présence d’une autre personne, qui ne passait pourtant pas inaperçue tant sa beauté était envoûtante, avec ses boucles d’ébène et ses yeux d’ambre. Se sentant rosir légèrement à la vue de la Vélane, il balbutia :

Bon-bonsoir Miss Snake…

Invité

Le vent frais de la nuit jouait avec les fines anglaises d'Anna, et celle-ci devait bien avouer que même si la robe qu'elle portait été somptueuse, ses épaules et ses bras, nus, étaient parcourus de frissons. Mais la cause de ses frissons était-elle vraiment le vent ou la fraîcheur de la nuit ? Anna ne le savait pas ... mais désirait ardemment connaître la raison de ce trouble, si peu coutumier de la jeune fille ...

Et je suis troublé que tu aies accepté… Je dois dire que ma maigre chemise blanche fait bien pâle figure, tu es très belle…

A ces propos, les fleurs bordeaux de la robe de la jeune fille semblèrent pâlir en comparaison avec ses joues ... Car même si un léger sourire s'était dessiné sur le visage de son cavalier à la mention de son élégance, ce n'était rien comparé à la réaction de la jeune Serpentarde qui s'empourprait à vue d'oeil ... Elle gardait la tête baissée, et s'obstinait à fixer les pierres apparentes de la longue allée bordée d'un gazon magnifiquement entretenu.

Reprends toi ma vieille, reprends toi Anna !!!

Vil flatteur... Ignore tu donc qu'il n'est pas convenable de faire rougir de la sorte une jeune fille ...Garde donc tes flatteries pour d'autres, tu n'en as nul besoin avec moi ...

Il l'a regardait. Son regard était tout bonnement insondable, tout au moins pour Anna, qui ne parvenait qu'à se noyer dans les flots couleur de nuit de ses yeux ... Son visage prit une teinte rosée très prononcée, aussi arrêta-t-elle les frais et se tut, le sol pavé prenant soudain un intérêt particulier pour elle, puisqu’elle le fixa soudain ardemment...

Mais le jeune homme l'entraîna à sa suite, ne lui laissant pas le loisir de se plonger dans ses pensées. Mais peut-être était-ce mieux ? Avait-il senti sa nervosité ?

Oui il a compris ...

C'était sans doute la raison de son départ vers le Ministre qui accueillait ses invités à l'entrée de sa demeure, la raison de cette étreinte rassurante, protectrice autour de son bras ... Valait-il le coup d’être pour une fois fragile ?

C'est donc d'un pas plus assuré que la jeune fille se dirigea vers le Ministre de la Magie.

Aux paroles de son charmant cavalier, Anna fut totalement décontractée. Elle arborait même un grand sourire à présent, même si son teint si pâle habituellement aurait pu en cet instant concurrencer la plus rouge des roses de ce somptueux jardin si féerique.

Mon cher Radolphus, tout le plaisir est pour moi … Je sais bien que le rouge est dominant pour cette soirée aux couleurs baroques, mais je vous en prie … Arrêtez donc de me faire rougir !!! Souhaitez vous être accompagné d’une jeune demoiselle rougissante et effarouchée ? Je ne le pense pas.

Puis se tournant vers leur hôte le Ministre de la Magie en personne, elle fit une révérence telles que celles que l’on faisait au XVIIIème, tenant de sa main libre sa robe d’un noir aussi profond que les yeux de son cavalier …

Allons je vous en prie … Est-ce là votre souhait de me flatter tous les deux de la sorte ? Profiteriez vous de mon innocence ? Car il se pourrait que j’y prenne très vite goût … Cela étant dit, j’espère bien faire honneur à notre maison … Même si les couleurs ne s’y prêtent guère !!!

Tout cela avait été dit avec un léger sourire un brin moqueur …

Ces hommes … Plus charmeurs les uns que les autres …

Monsieur le Ministre je suis très honorée d’être à vos côtés ce soir, qui plus est à votre table. J’espère me montrer digne de cet honneur. En tout cas je ferai tout pour … J’ose également espérer que nous aurons l’occasion de discuter ce soir … Mais comme l’a dit mon agréable cavalier, vous êtes très occupé, peut-être même plus que d’habitude en cette occasion… Je vais donc vous laisser vous occuper de vos invités, sans plus vous importuner davantage …

Anna se dirigea donc vers la salle de bal, au bras de Radolphus, un petit sourire flottant sur ses lèvres… L’imposante bâtisse qui se tenait devant elle était tout simplement grandiose … De grandes portes d’un bois sombre et mat séparaient le parc enchanteur de la Grande Salle où se tenait le bal. La jeune fille avançait, avec toute la grâce et la dignité dont elle pouvait faire preuve, histoire de ne pas être ridicule dans cet univers si nouveau pour elle. Cet univers de luxe et de mondanités, cet univers qui constituait un club dont elle n’était pas membre. Elle venait juste d’une famille Moldue, pas d’une de ces grandes lignées magiques ! Elle n’était pas habituée au cérémonial de ce genre, mais elle apprenait vite. Aussi la jeune Serpentarde essaya de se fondre dans son décor de luxe et de paillettes, en copiant l’attitude de ceux qui semblait familier de ce monde… et ils étaient nombreux, à son grand désespoir.

Elle afficha donc un sourire qui se voulait charmeur et déambula entre les tables au bras de son cavalier. Sa présence la rassurait énormément, puisque lui ne semblait pas impressionné par la situation… Elle lui tenait toujours le bras lorsqu’une voix la tira de ses pensées :

Salut Anna …

C’était Tom, son ami et camarade d’aventure… La jeune fille, qui connaissait son engagement auprès du Ministre Lancaster, ne fut nullement étonnée de sa présence ici. Toutefois elle ne comprit pas cette lueur si étrange qui naissait dans ses yeux … De l’incompréhension ? De la surprise ? De la jalousie ?!? Il n’avait pas salué Radolphus … Non, Tom n’avait aucun souci à se faire, il ne serait pas remplacer de si tôt … Il resterait son confident, celui avec lequel elle contournait les règlements alors que tous la prenait pour l’élève modèle … Pas de doute là-dessus.

Radolphus s’était comme à contre cœur éloigné de sa cavalière … et Anna avait tout de suite aimer le respect qu’il avait pour sa liberté. C’était rare, la plupart des hommes auraient été jaloux, et auraient sauté à la gorge de Tom. Et même si cette jalousie ne déplaisait pas à la jeune fille, elle était reconnaissante au Serpentard de ne pas chercher à envenimer la situation … car un Gryffondor qui cherche un Serpentard, ça peut aller très loin … trop loin. Aussi décida-t-elle de désamorcer une situation qui aurait pu rapidement dégénérer, car la tension entre les deux mâles était palpable …

Bonsoir Tom … Alors comment ça va ? Tes petits soucis sont-ils finis ?

En parlant de soucis elle voulait bien sûr parler de leur escapade dans la Forêt Interdite et qui avait mal tourné …

Je ne sais pas si tu connais mon cavalier … Je te présente Radolphus Black il est à Serpentard en Septième Année, comme moi.

Radolphus voici Tom Hopkins, nous en avons déjà parlé… Il est celui que je considère comme mon meilleur ami à Poudlard. Il est en Quatrième Année à Gryffondor.

Laissant encore quelques secondes aux deux jeunes hommes pour se juger, jauger, et se tuer du regard, elle finit par poursuivre…

Je suis heureuse que tu sois là Tom … On se reverra au cours de la soirée !!!

Une fois la conversation entamée finie, elle se tourna vers Radolphus et lui dit sur un ton faussement cérémonieux…

Conduisez moi à notre table très cher, je voudrais m’asseoir. Sinon je ne pourrais danser plus tard … Et ce serait fâcheux, n'est ce pas ?

Invité

Tom écoutait avec attention les moindres mots que prononçait Anna. Le fait qu'elle le considère comme son meilleur ami le ravissait plus qu'il ne l'avait imaginé.

"Bonsoir Tom … Alors comment ça va ? Tes petits soucis sont-ils finis ?"

Oui, ne t'inquiète pas, ma machoire se porte à merveille.

Il fit un grand sourire, afin de démontrer qu'en effet, il n'avait plus mal. C'était incroyable ce que la médecine magique était rapide et efficace.

"Je ne sais pas si tu connais mon cavalier … Je te présente Radolphus Black il est à Serpentard en Septième Année, comme moi."

Son sourire s'effaça, les yeux de Tom dévisagèrent le visage du serpentard. Ce dernier était assez grand, et le jeune Hopkins lui lançait un regard meurtrier, qui semblait dire "tu as interet de faire attention à elle..."
Puis, comme gênée par une telle situation, Anna changea de sujet, et bientôt, son ami et elle passèrent la porte principale en saluant le ministre, avant de s'engouffrer dans le hall du chateau.

Tom les regarda s'éloigner, puis à sont tour, il salua celui dont il avait reçu l'invitation.

Bonjour Mr le ministre!
Je suis ravi de pouvoir célebrer ce grand moment à vos côtés.
Merci de m'avoir invité!

Il adressa un large sourire à William. Ce dernier était vraiment un grand homme. Il avait reçu spécialement Tom pour un entretien dans son bureau dans lequel le jeune Hopkins avait osé parler de ses problèmes, pour la première fois, à un adulte.
Il fallait dire que l'homme politique était digne de confiance, et qu'il comprenait mieux que quiconque peut être, les problèmes du jeune adolescent.

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