Première commande aux trois balais

Invité

Quel ce que c'est que cet endroit ? Les 3 balais.. Hum, Pauvre Sati, tu es épuisée ta gorge est seche comme du bois de saul cogneur et tes pauvres jambes te font un mal de chien... Le fils de mon pere, a souvent parlé de cet endroit, on y bois bien a ce que j'ai entendu,
La jeune fille entoura nerveusement une de ses couettes autour de sa main gauche alors qu'elle se hausait sur la pointe des pieds pour atteindre les fenetres qui lui offraient uen vue sur l'interieur de cet endroit
Oh allé Sati, n'ai pas peur entre, ces sorciers n'ont aucune rasion de te faire du mal. Et avec un peu de chance, tu pourra y trouver des sangs pur, comme toi.

elle pianota un instant sur la poignée de l'epaise porte en bois, puis enfin, apres mur reflection, se decida a la tourner. Sati poussa delicatement la porte, elle passa son visage par l'entrebaillement de celle ci. Ses grands yeux bleus fatigués, soulignés par uen couche de maquillage noir lancerent de part et d'autre des regards inquiets, anxieux même. C'etait la premiere fois qu'elle fréquentait un tel établissement. Elle se decida finalement à entrer, a quitter la chaleur excessive du jour qui mourait, pour se réfugier dans la fraicheur de ce bar. Elle se dirigea vèrs le contoir.
Euh.. Bonsoir, servez moi.. heu elle se mit alors a fouiller dans sa mémoire:
Qu'est ce que mon "frere" y buvais déja ? non d'un troll, trou de mémoire elle lanca des regards furtifs de ci de la.
La même chose qu'eux ! Elle avait pointé du doigt un groupe de sorcier qui semblait aprecier les chopes qu'ils descendaient du reste avec une vitesse incroyable
Une fois en possession de son breuvage, Sati parti s'assoir a une table qu'elle avait repéré des son arrivée. Elle etait dans un coin sombre, isolé,, et par dessus tout elle etait particulierement propre, ce qui parraissait rare dans un tel etablissement. Ele traversa la piece pour arrievr finalement a sa destination.
humm, délicieuse cette boisson ! Bien mieux entout cas que cet espece de jus de rat infâme que l'on me servait... là bas. Ca avait un gout metalique de sang .. et si ca se trouve, tarés comme ils etaient c'etait peu etre même du vrai sang !. Hum, mais ceci n'as rien a voir ! Je crois que c'est ce que mon "frere" appelait une bière au beurre ! Oui ca doit etre ca !

Eléa entra dans les trois balais espérant y passer une soirée tranquille à discuter avec des gens, peut-être même à se faire de nouveaux amis.
Elle commençait presque à en avoir assez de ses soirées dans des bars moldus à se faire la main sur celui qui l'exaspérerait le plus ou de ses escapades en compagnie d'amis mangemorts. La dernière, de plus, s'était plutôt mal finie et elle devait se montrer contente de ne pas avoir eu plus de problème que ça !

Une vodka pomme s'il vous plaît !

Elle s'assit au comptoir, attendant que Madame Rosmerta lui serve sa boisson. Pendant ce temps, elle regarda un peu les visages des gens présents dans la salle de bar. Sans compter un groupe de sorciers éméchés par un surplus de bièreaubeurre, elle remarqua une jeune femme, seule, assise dans l'ombre au fond de la pièce. Elle semblait quelque peu en désaccord avec l'endroit mais Eléa ne savait dire pourquoi.
Lorsqu'elle trouva enfin son verre de Vodka devant elle, elle le tendit avec un sourire en direction de la jeune femme comme pour porter un toast !

Invité

La fatigue s'emparait de la jeune fille, la journée avait été longue, voir interminable. Ce matin même elle avait été libérée de cette prison qui n'en était plus une pour elle depuis bien longtemps. Cependant si elle se fiait à son horloge interne elle daterais cet evenement comme remontant au moins à la veille, au plus à trois jours plustôt. Sati commencait à s'endormir sur sa choppe de bieraubeurre, lorsqu'elle fut prise d'un violent sursaut. La cause, cette femme qui semblait la désigner de son verre.
Sati baissa les yeux vers sa table le temps de refléchir un peu. Dans le même temps, elle enfonca un de ses doigts à l'ongle noir dans l'une de ses couettes, enroulant et déroulant nerveusement une mêche de cheveux.
Nom d'un sang de bourbe ! qu'est ce que c'est que ça encore ? Qu'est ce qu'elle me veux celle ci ? Enfin bon... qu'est ce que je fait moi ? Du calme Sati, réfléchi.. Hum, bon qu'est ce qui pourrait pousser quelqun à s'interresser à toi...
Peu être est elle une amie de ces fils de Troll qui ont dévasté la maison de mon père ? Hum... non, non je ne pense pas, c'était il y a si longtemps.
Et ils m'ont déjà fait payer en me jettant dans cette prison, horrible tout d'abord.. si horrible; puis, si sécurisante, un refuge si doux et si revigorant contre tout faux espoir.. non, chassons ce souvenir pour le moment, il m'est inutile dans l'immédiat...
La jeune fille se risqua à lever les yeux vers la femme au contoir, celle ci affichait un sourire. Sati promena son regard autour et derriere elle, personne d"autre ne se trouvait dans la direction que la femme au bar, aucun doute son regard lui etait destiné à elle.
Bon.. Eh ben, pas de toute Sati c'est pour toi ! Prions les dieux que ce ne soit pas une de ceux qui t'on déraciné de ta maison, et fait on ne sait quoi de ton père... Qu'est ce qu'il me disait déjà ? Ah oui "arpente le plus de chemins possible, parce que nombreux sont ceux qui menent à un pouvoir susceptible de venir grossir le tien". Et bien arpentons ce chemin la à présent, celui qui passe par cette personne. Et puis.. elle a quelque chose.. de famillier...
Sati s'empara de sa choppe de bieraubeurre et la leva en direction de la femme au comtoir, lui rendant son sourire dans le même temps.
Puis, apres avoir reposé sa coupe, fit signe avec son indexe droit, toujours sourire aux levres, à la femme de venir s'assoire à sa table

Eléa remarqua à peine le malaise de la jeune femme et fut bien heureuse de voir que celle-ci, après un moment d'hésitation, l'invitait à rejoindre sa table.

Voila qui est parfait et devrait me promettre quelques heures intéressantes !

Cela la changerait, à n'en pas douter, de ses habituelles occupations. La jeune femme, elle en était sure, n'était pas quelqu'un de très "respectable", au sens où la plupart des gens l'entendaient !

de toute manière, je ne suis pas quelqu'un de respectable non plus !

Souriante, elle s'empara de son verre de Vodka pomme et rejoint la table un peu à l'écart où se trouvait sa nouvelle compagne de boisson.
Sans s'excuser pour s'être presque invitée à sa table, Eléa s'assit et se présenta d'une voix à l'accent français prononcé.

Eléa Druhaut !

Elle lui tendit une main amicale, prête à être serrée.

Invité

Sati apres un bref moment d'hésitation, passa sa main au dessus de sa boisson qu'elle manqua de renverser au passage et serra la main de la femme qui lui faisait face
Sati Semantika ! Alice, pour les intimes... ajouta t'elle, un radieux sourire aux levres
A l'issue de la poignée de main, Sati se remémora ses angoisses de tantôt.
N'oublions pas qu'il faut avant tout savoir ce qu'elle me veux ... le risque qu'elle fasse parti de ceux qui n'ont attaquée dans la demeure de mon pere n 'est pas tout à fait écarté. Mais pourtant quelque chose me dit qu'elle n 'a pas l'intention de me faire du mal. Et puis.. Elle a quelque chose de familié, peu etre l'ai je déja vu.. mais ou ? Chez mon pere ? à la prison ? Ou peu etre est ce simplement ce qui se dégage d'elle qui m'est familié.. Serait elle du même bord que mon pere, hum.. interressant. Cet entrevue pourra peu etre m'apporter plus encore qu'un simple divertissement
Prise dans ses pensées, elle n'avait pas remarqué que ca baguette se trouvait encore la, posée sur la large table en bois à laquelle elle s était atablée. Dans un mouvement brusque elle s'en empara et la posa sur ses genoux pour plus de sécurité
Eh bien qu'est ce qui me vaux l'honneur de vous avoir à ma table ?

Eléa remarqua l'air troublé de Sati. Elle haussa les épaules.

Après tout je fais ce que je veux. Si j'ai envie de la connaître plus et qu'elle accepte que je vienne à sa table, je ne vais quand même pas refuser !!

Eléa était comme ça, une éternelle impétueuse toujours capable de s'emporter pour un rien ! Heureusement, très souvent, ses crises de manque de respect envers autrui ne dépassaient pas le cadre de ses pensées !

Va pour Alice alors !

Elle sourit à Sati lorsque celle-ci lui lâcha la main.

Alice, un bien joli surnom... Ca me rappelle le livre moldu de Lewis Carroll que ma mère me lisait quand j'étais petite !

Elle répondit à la question de Sati d'un air dégagé :

Oh vous savez, je n'aime pas boire seule... Et je vous ai vu, vous aussi, seule... Je me suis dit que deux âmes esseulées feraient bien de se rencontrer !

Elle s'approcha un peu plus près de Sati comme pour lui faire une confidence.

Et puis, votre style m'a plu !

Invité

Le visage de Sati s'illumina d'un sourire. Elle se sentait plus ou moins rassurée. Quelque chose la poussait à croire qu'elle ne faisait pas parti des assaillants qui avait dévasté la maison de son mysterieux père il y a de tant d'années de cela. Alice, Alice... Sati se mit à répeter mentalement ce nom, un sourire béat sur le visage. Ca lui faisait tout drole d'entendre quelqun, autre que l'echo de sa propre voix prononcer se nom. C'etait comme si il ressurgissait d'outre tombe. C'etait comme le réveil d'une époque que la jeune fille croyait révolue à jamais. Son évocation valut à la jeune fille de se replonger dans ses souvenirs, qu'elle conta à voix haute
Alice... IL n'y avait que mon frère qui m'appellait comme ca vous voyez. J'adorais ce nom, et je l'aime toujours autant d'ailleurs. j'etais une enfant encore la dernière fois qu'il m'a appellé comme ça. Cela remonte à bien longtemps. Mais ca n'as plus grande importance, mon frere est mort maintenant... Allez, vous avez raison je n'ai pas très envie d'etre toute seule non plus. Même si je fini par etre habituée à la solitude à la longue. Oh et j'oubliais, merci pour le compliment !
Sati quitta sa compagne de table des yeux, son regard descendit en direction de sa choppe de bieraubeurre qu'elle n'avait toujours pas achevé
En fait, ca aussi c'est nouveau pour moi... enfin je veux dire que là d'ou je viens, les attentions sont rares. L'indifference y etait ce qu'on avais de mieux à recevoir.

Eléa fronça les sourcils et prit un air désolé si réaliste qu'on aurait vraiment pu penser qu'elle s'inquiétait pour le bien-être de Sati. En fait, c'était surtout parce que les convenances voulaient qu'elle agisse ainsi que cet air s'affichait à présent sur son visage ! Eléa n'était pas du style à se morfondre sur les malheurs des autres !

Toutes mes condoléances pour votre frère ! La vie est vraiment dure parfois ! Et comment est-il mort au fait ?

Puis elle rajouta rapidement ceci comme pour palier à son manque significatif de tact :

...Si ça ne vous gêne pas d'en parler bien entendu !

Après tout c'est elle qui a lancé la discussion sur ce sujet !

Elle regarda ensuite la chope que Sati désignait tout en écoutant ce qu'elle disait à son propos et à propos de l'endroit d'où elle venait.

On dirait que vous avez vécu longtemps dans un lieu totalement effroyable !

Elle repensa pendant un instant à son propre emprisonnement et ne put empêcher un frisson de la parcourir.
Afin de se réconforter, elle avala d'une traite le contenu de son verre. Le reposa un peu brusquement sur la table et fit signe à Rosmerta de le lui reremplir.

Invité

Lorsqu'elle vit sa camarade de table commender une nouvelle boisson à Rosmerta, Sati, par mimétisme sans doute en fit de même.
Patronne, une autre bieraubeurre s'ecria t'elle en levant sa coupe vide. Suite à sa demande, elle cru apercevoir Rosmerta s'activer. Satisfaite, Sati reporta son attention sur sa voisine. la jeune fille réfléchit un instant.
Allez je lui dit ! Qu'est ce que je risque apres tout et puis sa réaction me permettra peut etre de m'indiquer à quel camp elle appartient, ou en tout cas, ca me mettra sur la voie!
Elle prit une inspiration, se préparant à se livrer à un effet de manches
Il y a un lieu où sont jetés tous ceux que le ministère de la magie jugent indésirables. Tous ceux que le ministere considere comme trop dangereux pour rester libres de leurts actes, tout ceux qui pouraient venir contrarier leurs plans. Cet endroit ou l'espoir et les souvenirs se transforment en armes qui vous prennent à la gorge. Les cries de douleur et d'agonie y sont comme une sorte de.. symphonie ambiante, et la poussière, la rouille et les odeurs occasionelles de cadavres se melent aux ombres. Oh mais vous voyez certainement de quel endroit je parle. La prison au dela des mers d'Azkaban ou l'on est enfermés dans ses propres tourments
Sati eu un leger sourire et se lecha discretement les levres. Son discours sonnait à ses oreille exactement de la maniere qu'elle souhaitait, elle en était satisfaite.
Eh bien cet endroit voyez vous c'est l'endroit ou j'ai passé une bonne partie de mon adolescence.. ajouta t'elle. Suite à ses mots, elle marqua un temps de pose comme pour observer la réaction d'Eléa
Et, euh pour répondre à votre question. mon frère.. elle fit claquer sa lague en signe de reflection..
IL a été tué, assassiné. Sa voix semblait ne laisser miroiter aucune tristesse, mais en son lieu et place, il y avait une intonation étrange, mysterieuse. Elle paraissait cacher quelque chose, une chose enfouie... superficiellement enfouie..

Azkaban ?

Eléa parut à la fois surprise et rassurée. Ses yeux bleus restaient obstinément rivés sur Sati comme si elle venait de découvrir les plus profonds secrets de cette jeune femme.

Alors vous avez fait un séjour en prison ? C'est assez amusant dans ce cas que nous nous soyons rencontrées... J'ai moi aussi passé plusieurs années emprisonnée ! 17 ans, pour être tout à fait exacte !

Et par mon propre père en plus !

Un éclair de haine voila son regard. Elle détestait depuis longtemps tous ces amoureux des moldus qui préféraient leur consacrer leur temps précieux plutôt que de le passer avec leur famille. Et parmi ces gens il y en avait un à qui elle en voulait encore plus que les autres : son père, un vieux, puissant et influant sorcier, membre de l'Ordre du Phénix, qui ne s'était pas gêné pour la mettre en prison alors qu'elle avait besoin de lui, qu'elle venait d'accoucher, qu'elle avait projeté de quitter les mangemorts et de s'enfuir aussi loin que possible avec sa fille.
Maintenant il était trop tard pour de telles idées... Son père l'avait trahie en l'envoyant à Azkaban tandis que Lord Voldemort, lui, s'était montré bienveillant envers elle et était même sur le point de l'aider à retrouver la fille qu'elle n'avait jamais pu tenir dans ses bras !
Son choix était fait dorénavant et elle se vengerait un jour de celui qui lui avait volé 17 ans de sa vie !

Sortant de ses pensées, elle réalisa ce que Sati venait de lui dire :

Votre frère a été assassiné ? Par qui ?

Et si c'était Sati elle-même qui l'avait tué ? Et si c'était pour ça qu'elle avait croupi à Azkaban pendant plusieurs années ?

Invité

Sati ouvrit des yeux énormes emplis d'une émotion de surprise patente. Vous... vous etes allée à Azkaban ? Vraiment ? La jeune fille fut contrainte de se coucher sur le coté gauche pour trouver le regard aussi bleu que le sien de sa compagne de table. En effet, Rosmerta qui remplissait son verre semblait déterminée à envahir son champ de vision
Racontez moi ! racontez moi votre incarcération !.. Pourquoi avez vous étée enfermée ? ses grands yeux bleus pétillaient litteralement et elle se mit à assaillir sa voisine de questions
Est ce que les "démons" du ministère sont venus, armés vous chercher chez vous aussi ? Est ce que vous avez été jetée aux ombres sans même qu'on vous explique pourquoi ? Vous avez entendu les hurlements de douleur des prisonniers ? Vous vous souvenez des détraqueurs ?
toute excitée, et le regard bleu toujours rivé sur sa compagne de table, Sati but quelques gorgées de bieraubeurre
17 ans... C'est presque toute ma vie ! Et vous avez tenu tout ce temps ! Bravo ! J ai vu beaucoup de prisonniers d'Azkaban devenir fou ou tout simplement mourir de désèspoir ou d'épuisement ou même se donner eux même la mort au bout de quelques années seulement. Il y en a eu tellement que j'ai vu mourir... Son air mosade disparu aussitôt sa phrase achevée et fut remplacé par un sourire malicieux.
Mais pas moi ! chantonna t'elle.
Lorsque vient la question d'Elea à propos du meurtre de son frère, Sati quitta son air enjoué. Elle se remit à fixer sa choppe de bieraubeurre, pensive. Elle se mirra dans le liquide qu'elle contenait, réajustant ses longues couettes noires. Apres etre restée ainsi, perdue dans ses souvenirs et ses réflections secretes, elle fini par relever la tête, un petit rictus machiavélique accroché aux levres
Par moi ! dit elle joyeusement et le plus naturellement du monde

Comment j'ai été enfermée ? Pourquoi ?

Eléa se remémora la déplorable dernière entrevue qu'elle avait eu avec son père. Elle était enceinte de 8 mois et demi à l'époque et son ventre s'était fortement arrondi, ses traits avaient légèrement changé, subliment à vrai dire sa beauté.
Elle avait pleuré à chaudes larmes quand elle avait compris que ses amis l'avaient trahie. Elle avait hurlé après eux et après celui qu'elle appelait papa. Elle avait perdu la raison, découpant de rage ses longs cheveux noirs par poignée à l'aide de ciseaux. Puis elle avait senti la résignation, le désespoir.
Quelques jours plus tard, elle avait accouché. On lui avait enlevé sa fille avant même qu'elle puisse la tenir dans ses bras puis elle s'était retrouvée à Azkaban, seule, perdue mais bien décidée à s'en sortir et à, un jour, retrouver son enfant.
Comment avait-il finit par réussir à sortir ? Ca c'était une autre histoire !
Elle répondit à Sati, tout en baissant la voix afin que personne d'autre ne l'entende :

Mes amis ont découvert que j'étais une espionne et l'ont rapporté à mon père, une sorcier plutôt puissant et au service du bien jusqu'au bout des ongles. Il a choisi de me mettre en prison alors que je venais d'avoir un bébé !

Elle n'en rejoua pas plus, sentant sa gorge se serrer en repensant à cette affreuse épreuve.

Invité

Ohhh.. Sati afficha une moue désolée tres prononcée. J'en suis vraiment désolée. Trahie par ses propres amis, ca doit etre vraiment horrible. Enfin moi ca va, je n'ai jamais eu d'amis... ajouta t'elle en roulant les yeux Et par son propre père ! repris t'elle avec une exclamation choquée Je suppose qu'a présent il vous tarde d'avoir son sang sur les mains ! Mon pere disait qu'il n'y a rien de plus réconfortant et salvateur qu'une vengence rondement menée
Sati à ses mots replonga ses levres dans sa large chope de bieraubeurre
C'est décidément délicieux! dit elle à mis voix tout en se léchant voluptueusement les levres, ils ne servent pas de boissons du même genre à Azkaban hein ?
la jeune fille fronca les sourcils d'un air offusqué en se remémorant les dires de sa camarade de boisson.
Un mage au service du bien vous dites ? Hum.. mon père m'a dit un jour que le bien et le mal n'existent pas. Ce sont des notions inventés par les faibles. En fait il n'existe que des interets differents. ce qu'on a coutume d'appeler mal désigne en fait les interets qui entrent en conflit avec les siens
Elle assorti ses dires de grand gestes magestueux pour donner de l'ampleur à son discours
humm.. et ce qu'on appelle bien désigne en fait son propre interet ! continua t'elle. ajoutant à ses mots un sourire qui fut bientôt rejoint par un hoquet
Et votre bébé ! Vous.. enfin, vous l'avez revu à la sorti de prison ? nan parce que moi hein, je suis sortie ce matin, et je n'ai revu personne ! Elle fit un grand geste devant elle pour souligner le néant auquel elle a fait face
J'avais espéré que mon père serait là à m'attendre à la porte d'Azkaban, mais non, personne.. Vous me direz aussi.. mon pere ne s'est jamais vraiment interessé à moi quand j'etait pres de lui alors venir me chercher à la prison d'Azkaban, alors qu'a ce qu'il m'a dit il n'est pas en de très très bon termes avec le ministère, pas du tout d'ailleurs ! Ce sont des méchants vous savez ! et même, si on s'en réfere à la théorie des interets ils sont vraiment très tres méchants !
Elle hoqueta une fois de plus avant de replonger dans sa choppe de bieraubeurre
Vous.. vous etiez une.. elle hoqueta de nouveau... espionne ? ?
ouhh excusez moi je suis un peu pompette ! C'est que c'est un peu la premiere fois que je bois autre chose que de l'eau

Eléa hésita entre se montrer amusée par l'état dans lequel se trouvait Sati ou se sentir gênée de tout ce qu'elle disait sans doute un peu trop fort !
Elle ne fit en fin de compte ni l'un ni l'autre, se contentant de continuer sa conversation avec la jeune femme.

Votre père a une idéologie très proche de celle de certains hommes que j'ai fréquenté !

Elle s'arrêta de parler un instant tandis que Rosmerta revenait vers elles avec leurs commandes. Elle attendit que la propriétaire des lieux s'éloigne avant de reprendre.

Etait-il... Excusez-moi, je voulais dire : est-il un mangemort ?

Amener la conversation sur ce terrain était le premier but qu'elle s'était donné en entendant Sati lui parler d'Azkaban. Si leurs intérêt étaient en tout point commun, alors elle pourrait se dévoiler d'avantage.

Je n'ai revu personne moi non plus depuis ma sortie de prison. Mais en fait, je crois qu'il n'y a pas grand monde qui sait que je n'y suis plus ! Et puis quand on a des amis prêt à nous trahir, il ne faut pas s'attendre à grand chose d'eux ! La seule personne que j'aimerais retrouver maintenant, c'est ma fille. Mais mon père l'a faite adoptée après mon emprisonnement et je viens seulement de retrouver sa trace alors que ça fait déjà quelques mois que je suis en liberté !

Elle trempa ses lèvres dans son second cocktail.

En tout cas, je ne partage pas tout à fait votre avis sur le ministère. Une amie à moi travaille là-bas et c'est quelqu'un de vraiment très bien !

Si on peut dire...

Invité

Ouiii ! s'exlama t'elle sur un ton suraigu, légerement affectée par les impressionantes choppes de bieraubeurre qu'elle avait ingurgitées.
Ce terme est entré dans la conversation quelques fois. Enfin.. il ne me l'a jamais dit clairement, mais j'ai entendu mon pere le prononcer.. mangemort... entre autres mots étranges avec ses.. enfin ses amis quoi. le hoquet n'avait manifestement toujours pas quitté la jeune fille
Il a aussi parlé de son.. maitre, le Seigneur des Ténebres Sati décrivit de ses doigts des guillemets trés accentués lorsqu'elle prononca les mots "seigneur des ténebres" Elle fronca les sourcils et se gratta le menton en signe de profonde réflection. Son nom m'échappe.. Vol... Voldemort ! s'exclama t'elle triomphante.
Ce nom redouté, elle le prononca un peu trop fort. Ce qui eu pour résultat de provoquer des dizaines de murmes et de grognements indignés. les rares sorciers et sorcieres encore sobres ce retournerent, le teint livide vers les deux femmes. Et les observerent un instant terrifiés, d'autres se recroquevillairent dans leurs sieges, lancant des regards terrifiés de tout côté, comme si le seul fait d'évoquer le nom tant craint suffirait à faire apparaitre au milieu du bar le seigneur des ténèbres en personne.Oups ! couina Sati en adressant un large sourire à sa voisine de table, avant d'achever de vider sa choppe de bieraubeure. L'opération enfin terminée, elle reposa brutalement sa choppe vide sur sa table.
Et bien justement, cette idéologie est issue des enseignements de son..du..enfin de
Sati se pencha allegrement en direction de sa compagne de table Voldemort murmura t'elle malicieusement

Eh bien et bien, c'etait une sarcré bulle baveuse votre pere pour écarter de vous votre fille comme ça. Enfin ! si vous avez retrouvé ca trace c'set le principal ! je vous souhaite bonne chance pour l'avenir!
apres avoir baillé à s'en décrocher la machoire, La jeune fille étendit son bras gauche sur la table et y posa sa joue, raclant de ses ongles longs et noirs, le bois presque aussi sombre

Eléa sirotait son verre de vodka-pomme lorsque Sati prononça trop fort le nom de Voldemort, beaucoup trop fort à vrai dire !
Sans même parler de la marque des Ténèbres qui était devenu durant une seconde incandescente au son de ce nom, Eléa se sentit soudain très mal à l'aise.
Elle regarda aux alentours les gens qui s'étaient retournés vers eux et leur adressa un petit sourire d'excuse. Elle espérait que cela serait suffisant pour que leur attention ne reste pas trop longtemps portée sur elles.
Elle se rapprocha ensuite de Sati et lui expliqua, à voix assez basse pour que les oreilles indiscrètes ne puissent l'entendre :

Vous devriez éviter de prononcer son nom... "Seigneur des Ténèbres" c'est tout aussi bien !

Voyant que finalement personne ne semblait avoir l'intention de se préoccuper plus que cela de leur cas, elle se détendit un peu, absorbant une nouvelle quantité d'alcool.

Si votre père connaissait si bien l'idéologie du Seigneur des Ténèbres, il devait sûrement faire partie de ses proches ? Je me trompe ?

En tout cas, je vous remercie pour ma file, j'espère moi aussi que l'avenir sera rempli de chance en ce qui nous concerne elle et moi !

Invité

hmm.. bredouilla Sati affalée sur la table.
C'est vrai ce que m'a dit mon père, nombreux sont les faibles qui ont peur de prononcer le nom ou même d'entendre le nom du seigneur des ténèbres elle roula les yeux lorsqu'elle prononca "seigneur des tenebres"
Proche vous dites ? la jeune fille repoussa d'un revers de main l'une de ses couettes ce qui lui permit de s'installer plus confortablement contre sa manche
Et ben.. a ce que j'ai pu entendre, clandestinement bien sur, mon pere ainsi que tous les autres mange morts ce font une petite guéguerre privée. C'est à celui qui entrera le premier dans les faveurs du seigneur des ténebres... Elle accompagna ses dires de grands gestes de sa main droite. lorsqu'elle eu fini celle ci reveint à son occupation première, racler le bois de la table de ses ongles noirs
Je l'ai vu.. une fois, vous savez, ce terrible roi serpent, le seigneur des ténèbres, sa voix etait mysterieuse et presque tremblante Il était.. affreux. J'ai du mal a croire qu'il puisse ressentir de l'attachement pour qui quonque. Mon pere le vénerait et le craignait en même temps. Sur la fin, j'avais plus l'impression qu'il servait ce seigneur des tenebres par peur. Il n'osait pas le contredire, ca non. Même cette fois ou vol... je veux dire le seigneur des ténebres de nouveau, elle décrivit des guillemets très accentués a imposé cette terrible épreuve, oui, si terrible, qui à enlevé à mon pere son précieux petit enfant.. elle désigna sa langue en prononcant ces derniers mots, symbole du dégout que cet "enfant" évoquait pour elle
Sur ses mots, Sati se redressa péniblement, bailla largement et prit son visage épuisé entre ses mains éfilées.
Pauvre Sati ! Cette journée à été épuisante, se faire jeter d'Askaban et traverser la moitier de Londre à la recherche de cet endroit, le pays des merveilles que m'as promis mon pere il y a si longtemps... J'ai l'impression de ne pas avoir dormi depuis une semeine !

Eléa désigna d'un geste discret les autres membres du bar et essaya d'expliquer à Sati la raison pour laquelle ils avaient émis des murmures de désapprobation en l'entendant citer le nom de Voldemort à voix haute :

Je crois que certains ont encore un souvenir cuisant de l'époque où le Seigneur des Ténèbres était tout puissant... de ce moment où il avait presque failli gagner la guerre !

Lorsque Sati lui expliqua la petite compétition dont elle se souvenait et que se faisaient entre eux les mangemorts, Eléa soupira en levant les yeux au ciel !

Rien ne changera jamais !

Elle continua d'écouter ce que la jeune femme lui racontait, l'alcool ayant finalement déridé sa langue ! "J'ai du mal a croire qu'il puisse ressentir de l'attachement pour quiconque", avait-elle dit.

Oui ben il faudrait dire ça à Eilane !

Son attention fut attirée plus qu'elle ne l'aurait voulu par cette histoire à propos de l'enfant du père de Sati. Sans prendre de gants, sans chercher à utiliser un ton condescendant, elle demanda :

Et qu'est-ce qui lui est arrivé à cet enfant ?

Regardant Sati, peut-être sur le point de presque s'endormir comme ça, la tête posée sur une table des trois Balais, Eléa se prit à avoir un certaine affection pour cette fille. Elles n'étaient pas si différentes l'une de l'autre après tout. Ne se demandant qu'après coup pourquoi elle avait posé une telle question, elle s'exclama :

Vous avez un endroit où dormir ?

Invité

Sati se frotta abondament les yeux, bailla une fois de plus et se humecta les levres.
Et bien... c'est une longue histoire.. elle déglutit difficilement.
Vous voyez, seul les meilleurs doivent survivre, enfin c'est ce que m'a dit et répété mon père. Pendant tout le temps ou j'était sous son toit j'ai passé plus de temps à pratiquer la magie noire sous le regard de ses laquais qu'a manger boire étudier ou peu etre même respirer elle eu un petit rire nerveux sans doute boosté par l'alcool
Un jour sans prévenir, mon père nous mis face à face, moi, et mon frère.. son cher fils.. Ils nous a mis une baguette dans les mains à chaqun d'entre nous et il nous a hurlé de nous battre jusqu'a la mort.
J'était terrorisée vosu pensez bien ! jamais je n'avais eu a affronter un véritable adversaire! Et puis.. tuer... Mon frere etait un petit etre arrogant suffisant, détestable, et j'ai toujours révé de lui mettre une bonne correction Elle fendit les airs d'un coup de poing
mais de là à le tuer. Nous nous sommes battus.. Nous n'avions pas le choix. Il y avait quelque chose d'autre dans la piece.. mon père n'était pas seul, quelque chose l'avait poussé à nous imposer cette épreuve. Il y avait des murmures et des silouhettes dans l'ombre, et des pleurs.. une femme pleurait. ma mère surement..
J'ai lancé les sorts les plus cruels que mon pere m'a enseigné contre mon propre frere parce que j'avais peur de cette chose qui se tapissait dans l'ombre et aussi... parce que je ne voulais surtout pas décevoir mon père.
Sati crachait ses paroles à toute allure, la forcant a reprendre son souffle a la fin de chaque phrase. Elle était magnifestement précée d'en finir avec l'évocation de cet instant douloureux. Tout d'un coup, elle se mit à serrer les points, ses grands ongles noires s'enfoncerent dans sa peau mate et fine
Mon frère avait gagné ce duel, j'était à terre et je perdait mon sang ! et mon pére lui hurla de m'achever. Inutile de vous dire ce que j'ai ressenti à ce moment la. Je pensais que tout était fini, mais une voix, à vous glacer le sang, surgie de nulle part m'as dit: "souviens toi de ta haine"
J'avais peur et j'était furieuse contre mon frere, cet etre qui me toisait de ses yeux cruels et me pointait de sa baguette, sans pourtant oser prononcer le moindre sort, alors, j'ai crié, plus fort que je ne m'en santait capable. Il c'est passé cette chose, terrible qui arrive quand je me met en colère. C'était comme si tout ce qui se trouvait autour de moi se déchirait, mourait, comme si tout n'etait que vide et que rien n'existait plus autour de moi que ma haine et l'objet de ma haine. Je serait incapable de dire ce qui s'est passé ensuite.. lorsque ma colere c'est appaisée, mais mon frère était là, à mes pieds... mort. Ma baguette était dans ma main, je crois, je crois que j'avais du lancer un sortilege impardonnable..
Sati resta la un instant sans dire un mot, elle réajusta ses couettes et se humecta les lèvres à nouveau
Il y eu un rire, un rire qui déchira la pénombre. mon pere s'approcha de moi, j'étais encore par terre, il me tendit la main, m'aida à me relevé. Et me mit une giffle qui faillit me faire retomber à terre. Ses yeux étaient rouges et humide. Je ne l'avais jamais vu dans un pareil état. Et il fini par me dire. Bravo, Sati, Bravo !" s'exclama t'elle enjouée

Quand plustard dans la soirée, sa camarade de table demanda à Sati si elle avait un endroit ou dormir, la jeune fille qui était de nouveau affalée sur la table des 3 balais. secoua doucement la tête, fouettant l'air de ses deux couette. non.. murmura t'elle une moue désolée sur son visage fatigué

L'histoire que Sati raconta à Eléa était vraiment sordide. Même si la mangemort n'était pas habituée à éprouver de la pitié pour les gens, elle devait admettre que dans une situation équivalente, elle aurait été terrorisée et horrifiée de devoir se retrouver à se battre en duel avec son propre frère ! Pourtant au final, Sati n'en avait pas semblé tant choquée que ça... étrange !
Et quel père pouvait se permettre, même sur la demande du seigneur des ténèbres, de choisir de sacrifier l'un de ses deux enfants ? Eléa qui était mère et à qui on avait ôté sa fille dès son plus jeune âge n'arrivait pas à concevoir une telle réaction !

Quand Sati, l'air épuisée, lui avoua n'avoir aucun endroit pour dormir, Eléa prit sa décision : soit cette pauvre fille allait finir sous un pont, soit elle bénéficierait de l'hospitalité douillette du tout nouvel appartement de la mangemort.
Comme la première solution était impensable, il ne restait plus qu'à opter pour la seconde, une question se posant encore : comment la faire transplaner, dans son état de lassitude, jusqu'à la rue proche du chemin de Traverse où se trouvait l'appartement ?

Eléa tenta de soumettre à Sati sa proposition :

Vous seriez d'accord pour venir loger chez moi cette nuit ? Vous auriez un lit, une salle de bain où prendre un bon bain chaud, et de quoi avaler un repas digne de ce nom ?

En s'entendant prononcer ceci, Eléa se demanda ce qui lui arrivait. Cet élan de bonté ne lui ressemblait pas !

Invité

La proposition d'elea fit l'effet d'une bombe. Sati aussitôt apres l'avoir entendu se redressa brutalement, soulevant du même coup l'impressionante couche de poussière qui recouvrait sa table, ce qui eu pour effet de faire voler un épaix nuage blanchâtre. Sati, accoudée contre le bois sombre de sa table, portait sa tête, difficilement maintenue eveillée, entre ses mains noueuses. Ses yeux etaient largement ouverts, ce qui était pourtant difficilement envisageable compte tenu de son état de fatigue avancé
Vous .. Vous me proposez de venir dormir chez vous ? Vraiment ? Mais.. Pourquoi ?.. enfin je veux dire vous etes prete à m'offrir le gite pour ne pas que .. que je me retrouve à la rue ? ..délibérément.. Personne ne s'est jamais interessé à moi avant vous savez. je n'ai jamais eu droit à grand chose de plus qu'aux remontrances de mon père ou aux tourments infligés par les détraqueurs
Sati ne pu empecher une larme, assombrie par son rimel noir, de couler le long de sa joue. Elle qui pensait toutes ses émotions disparues suite aux longues années qu'on passés les détraqueurs à retournés le couteau dans sa plaies, mais il en restait magnifestement une trace, révellée par l'alcool. La jeune fille s'empressa de frotter ses yeux humides ce qui eu pour effet d'étaler encore plus son maquillage noir ébène sur ses joues.
Oui ! oui bien sur j'accepte !! s'écria t'elle un radieux sourire aux levres, puis, plaqua ses mains contre ses levres comme si on lui avait annoncé une nouvelle incroyable
Une vrai maison, ca fait si longtemps ! Si longtemps ! Ca fait une éternité que je n'ai pas pris un bain chaud ! ou mangé autre chose que ces espèces de rats brulés marinés dans un jus de racine de mandragore, qu'on nous servait à azkaban. De la vrai nourriture un vrai appartement ca existe encore ces choses la ? la jeune fille ne pu réprimer alors un fou rire puis, instinctivement elle pris la main d'Elea dans les siennes
Merci ! Oh merci ! s'exclama t'elle encore

Eléa fronça les sourcils en entendant Sati accepter son invitation avec autant de bonheur. Elle n'avait pas l'habitude d'aider les gens qui l'entouraient. Pourquoi soudain avait-elle proposé une telle chose ? Décidément cela ne lui ressemblait pas. Mais elle éprouvait une sorte d'affection maternelle pour Sati.

Sûrement à cause de la recherche de ma fille !

Elle s'efforça à sourire d'un air bienveillant tout en désignant la porte du bar.

On pourrait y aller tout de suite ? Si vous voulez bien sur ! Je commence à être las de traîner dans ce pub. L'ennui par contre, c'est que j'habite assez loin d'ici... Vous seriez capable de transplaner ?

Elle doutait beaucoup que Sati en soit capable dans son état, et aider quelqu'un à transplaner n'était pas quelque chose dont elle avait l'habitude. cela risquait de poser problème. N'ajoutant rien d'autre, elle termina son verre de Vodka pomme et fit tinter sur la table les mornilles et les galions qu'elle devait à Mme Rosmerta. Elle se retourna ensuite vers Sati et dans ses yeux bleus passa une expression d'interrogation.

Alors ?

Invité

Oui bien sur vous avez raison, quittons cet endroit tout poussiéreux Et plein d'ivrognes !
S'exclama Sati toujours sous l'emprise de la joie que l'idée d'habiter dans une nouvelle et vraie maison lui procurait
Transplaner vous dites ? mon père m'a parlé de cette pratique
Le hoquet assaillit de nouveau la jeune fille
je n'ai jamais transplané moi, mais je veux bien essayer ! déclara t'elle, un large sourire aux lèvres. Mais vous me rembourserez tout membre perdu hein !
La jeune fille éclata d'un rire appuyé sans aucun doute conditionné par les choppines de bieraubeurre qu'elle avait englouti
Bon, ben allez ! C'est parti !
Sati se releva péniblement. Ce ne fut qu'au prix d'efforts considérables qu'elle réussit à garder les yeux ouverts. Il lui fallu de plus déployer des trésors d'équilibre pour parvenir à se maintenir debout sans tomber à la renverse. D'un mouvement ample et négligé, elle déposa sur sa table quelques gallions, le prix de sa consommation

Vous voulez dire que vous n'avez jamais appris à transplaner ?

Le visage d'Eléa blêmit légèrement. Elle venait de réaliser que Sati, qui avait été envoyée en prison durant son adolescence, n'avait sans doute jamais eu l'occasion de passer un permis de transplanage. Il allait donc définitivement falloir qu'elle l'aide à transplaner, chose qu'elle n'avait encore jamais faite !

Je vous aiderait dans ce cas. Mieux vaut éviter de vous faire prendre le risque de vous retrouver éparpillée en petits morceaux !

Elle essaya de parler sur un ton rassurant et sur d'elle. Elle se leva à son tour, et, l'esprit toujours inquiet, commença à se diriger vers la porte, supposant que Sati allait en faire autant. Elle se retourna tout de même pour vérifier que la jeune femme légèrement soûle la suivait de près ou de loin.

Invité

Attendez ! Une petite minute..
Avait marmoné la jeune fille, de maniere si imperceptible qu'elle était incapable de dire si ces mots étaient réellement sortis de sa bouche ou si ils etaient restés à l"état de simple pensé
Laissez moi juste.. un petit moment.. rien qu'un petit instant et on y va...
La jeune fille apres avoir mis tant d'efforts à se relever retomba comme une pierre sur sa chaise. Elea s'etait déja levée depuis belle lurette, et il y avait fort à parier que les paroles de Sati n'avait guere étées plus q'un souffle, les mots etant restés prisonniés du cerveau embrumé de la jeune fille fatiguée et enivrée
[i]Sati avait hélas fini par ceder au mélange des effets de l'alcool et de la fatigue Elle se trouvait à présent, de nouveau affalée sur la table au bois noiratre, presque pourri des 3 balais. Son visage mat était posé, appuyé sur l'une de ses longues couettes brune. Un petite sourire était accroché à son visage émacié. le reflet d' l'un des vieux candélabres du bar faisait scintiller ses levres sombres. Elle semblait parfaitement sereine, personne à se moment n'aurait pu penser que tant d'horreurs avaient entaché son existence.

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