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 * Potager * Le jour le plus long. [PV]

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Loélia Dannan
Le Monde regorge de Créatures
Le Monde regorge de Créatures
Loélia Dannan


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MessageSujet: * Potager * Le jour le plus long. [PV]   * Potager * Le jour le plus long. [PV] EmptySam 25 Fév - 11:23

En cette fin février, les aléas de l’hiver semblaient se dissiper pour un temps plus printanier. Le soleil perçait facilement à travers la couche nuageuse pour venir réchauffer doucement le sol détrempé par les giboulées. Ce matin là, l’air était doux et s’emplissait des gazouillis des oiseaux toujours plus nombreux. Ce détail me sembla un instant totalement anachronique. Il flottait dans l’air des relents d’été indien alors que le monde était en train de se disloquer de toute part. Je haussais les épaules en prenant le chemin du potager. Quitte à voir la civilisation se morceler autant que ce soit au son du chant des oiseaux.

L’école était devenue un noyau de problème. Des clans s’étaient formés de part en part. Les couloirs étaient théâtre des embuscades, de menus larcins, de trafics douteux. Les repas, des guerres de positions rangées. Les salles de cours, des terrains de duel officieux. J’en avais assez. Je ne comptais plus le nombre d’explosion qui retentissaient de ci de là, je ne comptais plus les visages en pleurs des plus jeunes malmenés par les plus grands. Si dehors c’était l’été, à l’intérieur c’était l’anarchie. Et dire que Poudlard était censé nous rassuré. La bonne blague. Poudlard n’était qu’une institution, un château, un mirage, un souvenir. Il était tombé en désuétude en même temps que Dumbledor avait fait ses valises.

Je me retrouvais donc à marcher d’un pas vif vers le potager, espérant trouver là bas quelques instants de paix et de calme pour finir le roman empreinté un peu plus tôt auprès d’une bibliothécaire au bord de la crise de nerfs. C’était l’œuvre originale du Lac des cygnes, version sorcier. Beaucoup moins soporifique que celle des moldues. Alors que je passais le portillon en bois déglingué par les intempéries, je vis que je n’étais pas la seule à venir trouver refuge ici. C’était une jeune fille aux longs cheveux noirs ramenés en chignon. Me concentrant sur son aura, je reconnue celle si particulière de Léocadie. Je souris puis soudain il retomba.

Je ne me souvenais avoir vu Dakeyras avec elle depuis … une éternité. Depuis, deux mois au moins. Depuis, les congés de Noël. Oui c’était ça, depuis les congés. S’étaient ils disputés ? Avaient-ils rompus ? Je me mordis l’intérieur de la lèvre me maudissant de m’être laissé accaparée par mes propres histoires de cœur. J’hésitais à l’appeler, Léocadie était une bombe à retardement doublée d’une excellente sorcière et je ne tenais pas à me prendre un sort en pleine figure. Une brindille sèche qui trainait par là régla le problème à ma place. Je levais les mains vers le haut en signe de paix en m’exclamant :


C’est moi, Léo ! C’est Loélia ! C’est moi, baisse ta baguette !

Comme je l’avais prévu, elle s’était retourné avec une rapidité déconcertante, sa baguette pointée sur moi, les yeux d’un noir insondable et flamboyant. Elle me fixa encore de longues minutes, le regard un peu vague. Son visage fin était creusé de cernes et ses lèvres étaient pincées. Elle était si pâle qu’elle en devenait presque translucide et son front était marqué de rides soucieuses. La jeune serdaigle sembla se détendre d’un coup, abaissa sa baguette puis retourna à son occupation. J’eu un brusque pincement au cœur en la voyant s’afférer sur une petite boule de fourrure noire. Je m’assis avec prudence sur le banc à côté d’elle. L’animal sur ses genoux ressemblait à s’y méprendre à une grosse taupe. Une taupe avec un long museau et un poil lustré et doux comme du velours. Il poussait de drôles de gargarismes tendis que Léocadie lui tendait des vers de terre à l’aide d'une pince à épiler.

Qu’est ce que c’est ?

Un niffleur. Je l’ai trouvé blessé près du lac. Tu vois, sa patte est enflée. Il ne peut plus creuser.


Je venais en effet de remarqué que sa patte arrière gauche, en forme de pelle, était gonflée et chaude. Mais si le niffleur m’inquiétait, Léocadie le faisait encore plus. L’Albanie lui avait laissé de sévères cicatrices et pas seulement visible. Seulement je ne savais pas soigner ces maux là. Au bout d’un moment, je posai ma tête contre son épaule. Elle tressaillit mais ne dit rien, tout à l’application d’une décoction sur la patte du petit animal qui ronronnait de plaisir sous mes caresses.

Tu fais des rêves, Léo ?

Ma question la prit de cour. Elle tressaillit à nouveau et je levai la tête, l’interrogeant du regard.

Des cauchemars plutôt. Je rêve du duel.

Tu as été très courageuse. Tu as sauvé des tas de gens en débarrassant le monde de ce détraqué.

Pas tous.


Elle se tut quelques instants, tout à son rêve. J’hochais la tête en silence puis posa la main sur son cœur et dit :

Je ne peux pas guérir ça.

Je ne sais plus comment vivre dans ce monde ci. Mon père était un auror.


Elle avait dit cela comme ci c’était l’explication rationnelle à toute la discussion que nous venions de mener. Elle montra d’un geste indifférent la canne posée contre le banc à côté d’elle :


Mon père était un auror et moi je…

Le reste de la phrase mourut sur ses lèvres. Je savais déceler le désespoir dans la voix des autres. Seulement, je n’aurais jamais pensé le trouver chez la personne la plus courageuse que je connaissais. Je penchais la tête sur le côté comme pour la jaugée et les seuls mots qui me virent furent triste et seule. Léocadie avait toujours eu une part d’ombre importante. Toute son aura en était constellée. Mais elle n’avait jamais cédée. Je pensais qu’elle était une bonne personne à qui il était arrivé de mauvaises choses. Léocadie tourna ses yeux noirs, deux fenêtres ouvrant surs des ténèbres insondables, vers moi. Ils exprimaient la haine et le chagrin. Essuyant ses larmes, elle reposa le niffleur dans une caisse en bois garnie de vieux torchons. Puis elle chantonna, la voix rauque :

Tout se disloque. Le centre ne peut plus tenir. L’anarchie se déchaine sur le monde, comme une mer noircie de sang, partout on noie les saints élans de l’innocence. Les meilleurs ne croient plus à rien, les pires se gonflent de l’ardeur des passions mauvaises …

Je posai ma main sur la sienne. Glacée.

Tu vas aller bien. J'ai besoin que tu y crois parce que moi j'y crois et jamais je ne cesserais d'y croire. Tu as traversé beaucoup d'épreuves. Je pense que c'est difficile pour toi d'admettre que tu as besoin de plus d'aides que la plupart des gens. Tu penses que d'une certaine manière, cela te diminue. Ce n'est pas le cas. Il y a des gens dans ce monde qui préfère détruire que créer, prendre plutôt que donner. Ces personnes doivent être arrêtées. Tu l’as fais, Léo. Tu l’as arrêté. Autorise-toi à aller bien maintenant.




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Léocadie de Dinechin
Serdaigle
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Léocadie de Dinechin


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MessageSujet: Re: * Potager * Le jour le plus long. [PV]   * Potager * Le jour le plus long. [PV] EmptyMar 28 Fév - 16:30

*Un autre jour *

Le premier qui approche est mort !

Je rejette mes longs cheveux noirs en arrière et me campe sur mes jambes, tentant de prendre l’air dur, celui qui en dissuadé plus d’un, avant. Je serre ma canne de toutes mes forces, prête à m’en servir comme d’une arme, l’autre main tenant ma baguette le long de mon corps. Un court instant, très court, je crois que mon bluff fonctionne. Les quatre garçons qui m’ont coincée près du cercle de dolmens, hésitent, décontenancés par ses paroles menaçantes. Ou peut être ont-ils eu vent de ma réputation ?

Je connais trois d’entre eux pour les avoir croisés à de nombreuses reprises dans les couloirs ou pendant les banquets. Pas vraiment méchants, juste des jeunes qui veulent se faire passer pour des durs, il faut dire que cela a du bon ces derniers temps. D’être considéré comme un caïd. Même si on n’est pas plus dangereux qu’un caniche. Et moins intelligeant aussi. Stupides. Prétentieux.
Influençables. Le quatrième est différent. Plus âgé. Grand. Costaud. Une vilaine cicatrice sur l’arrête du nez. La leur qui brille dans ses yeux est dure, inquiétante. Et visiblement, il commande. Le risque vient de lui. Je jette un regard autours de moi en quête d’une aide improbable mais une phrase du balafré me ramène à la réalité.

Comme on se retrouve, De Dinechin. On était en affaire toi et moi et j’ai encore quelques comptes pour toi.

Il pointe un doigt vers la cicatrice. Je mets un temps à comprendre de quoi il parle. Les cachots ! C’était lui, le sorcier du traquenard dans les cachots. Je commence à avoir peur. Peur pour eux. Depuis mon entrevu avec Lilween, les rubans en moi ont cédés. Et cette chose …

Le premier qui approche est mort.

C’est ça ma belle ! Bon attrapez là que je puisse m’en occuper tranquillement. Faites attention, elle est coriace.


Ses trois larbins n’hésitèrent pas assez longtemps pour que je décèle une faille dans leur soumission écœurante. Ils avancent vers moi, mains et baguettes tendues, dans un mélange de stupidité et concupiscence. Ma canne s’écrase avec force dans une partie sensible et l’un deux se plie en deux avec un cri de douleur très convaincant. Je sens un choc contre ma joue, le goût ferreux du sang dans ma bouche. Puis cette sensation disparait. Remplacée par cette autre. Cette autre, si nouvelle, si ancienne. Si profonde. Si effrayante. Cette chose qui se tortille en moi.

Me contrôler. Je dois me contrôler.


Je ferme les yeux, me met à trembler.

T’as raison d’avoir peur, sale moineau. Quand j’en aurais fini avec toi, tu …

Me contrôler. Je dois me contrôler.

Je pousse un cri rauque. Ils hurlent de terreur. Ils tournent les talons et fuient. Je me laisse tomber sur le sol. Mon corps crie de m’abandonner. D’accepter. Je m’y refuse. Allongée sur le dos, les yeux clos, je me force à inspirer profondément. A souffler fort. Les battements de mon cœur se calment. Dans un soupir de soulagement je sens cette chose battre en retraite, retrouver sa place tout au fond de mon ventre. S’endormir. A moitié.

* Ici et maintenant *

Je passe une main lasse dans mon visage en écoutant Loélia. Depuis quelques temps, j’ai soif. Une soif impossible à apaiser. Comme si la moindre de mes cellules s’était desséchée. Une sensation effroyable qui ne s’apaise que lorsque l’odeur de l’humus me parvient aux narines. Chaque jour, je sens que quelque chose en moi à changé. Depuis ma rencontre avec Lilween, j’ai changé. Je ne sais pas où, je ne sais pas en quoi, seule cette chose en moi a été libérée. Quel est sa nature ? L’étendue de son pouvoir ? Cessera-t-elle un jour ? Je me rencogne contre le banc. J’attends que la journée s’achève, que la soif diminue, que cette chose me fiche la paix, que ma vie prenne un sens. Cesserais-je un jour d’attendre ?

Je me tourne vers Loélia. Je sais qu’elle porte un secret. Un doux sourire plane sur ses lèvres. Je prends la main qu’elle a posée sur la mienne et la pose contre son cœur. Un geste plein de douceur et de respect. Elle reste immobile et se tait. Chacune des fibres de mon corps a conscience de sa présence juste à côté de moi.

L’ange blond babille de tout et de rien. Très vite elle parla pour elle autant que pour moi, exposant pour la première fois des faits et des sentiments qu’elle a toujours celés. Sur Caleb notamment. Avec des mots simples, elle évoque sa frustration de ne jamais avoir pu nouer une relation normale avec lui. Elle raconte l’amour qu’elle éprouvait et qu’elle éprouve pour lui et le mur qui se dresse pourtant entre eux. Un mur d’incompréhension, de rigidité et de crainte. Elle parle aussi de Winters mais de son éternelle solitude. Du fait qu’elle n’a pas le droit de s’attacher, des nombreuses nuits où elle rêve d’être une fille comme les autres, sans dons particuliers.

Je suis émue au-delà des mots. Par la confiance qu’elle me témoigne en me parlant. Par sa vie, si différente de la mienne et pourtant si semblable. Par sa force et ses faiblesses. Par son courage. Par son aptitude à aimer envers et contre tout, surtout. J’ai envie de me livrer à elle. Parler de mes parents dont je ne conserve aucun souvenir et que pourtant tout le monde connait. Surtout mon père. Parler de mon enfance. Parler d’Alex. Parler de l’Albanie. Parler surtout, de cet instinct qui m’habite et qui me contrôle parfois dès qu’une émotion trop forte m’assaille. Parler de mes peurs, de ma certitude que le pire allait subvenir. Parler de ma solitude. Si terrible puisqu’entourée.

Je... C’est … je. C’est pareil pour moi. Je connais tout ça.

Mon besoin de me confier, si intense, ne débouche que sur un enchevêtrement de mots lamentable. J’en pleurerais de rage et de détresse. Loélia, ma seule véritable amie, allait se détourner. Alors que je distingue enfin une lueur au bout du tunnel, elle allait s’éteindre. Contre toute attente, l’ange blond ne se détourne pas. Au contraire, elle sourit. Quand elle croise mon regard, je le vois s’affaisser. Ses yeux s’écarquiller. Sa bouche former un « Oh » silencieux. Ma sérénité vole en éclat. Elle est d’une pâleur spectrale et passant une main près de ma tempe, elle murmure, fébrile :

Léo… Tes yeux … Ils …

Pendant une longue minute, le silence règne sur le potager. Un silence rythmé par le halètement profond que je me suis mise à produire. Un silence de peur, un silence de mort. Je me mets à trembler. Ma voix se casse :

Quoi ? Qu’est ce qu’il y a ?

Je porte une main à mon visage. Ma jeune amie, trop choquée pour réagir, reste muette tout en me scrutant. Le tremblement qui s’est emparé de moi devient incoercible et s’empare de mon corps entier suivit par une vague de nausées douloureuses. Mais le visage de Loélia est redevenu serein. Elle ajoute, à mi – voix, comme éblouie de ce qu’elle découvre :

Non. Rien. J’aurais juré que tes yeux … Non. Rien. C’est moi, je dois être un peu fatiguée ces derniers temps.

Sur un ton plus léger, elle évoque sa famille, ses tantes qui doivent être entrain de s’afférer à confectionner milles et un décor pour la Pâque qui approche à grand pas, les raille gentiment en racontant comme tante Ivy avait brûlé le caramel pour fourrer les œufs au chocolat, brosse un portrait caricatural de son voisin frustre qui tous les ans est comme un enfant quand il cherche les œufs dans le jardin, se moque d’elle-même et de ses défauts qu’elle grossit à outrance et me confie d’une toute petite voix qu’elle aimerait bien savoir faire des chocolats fourrés pour en donner à son nouvel amoureux.

Je sais qu’elle en a vue plus qu’elle ne l’avouera jamais mais je n’insiste pas. Je ne suis pas certaine de vouloir savoir ce qui se trame en ce moment. Je suis si fatiguée que les lumières autours de nous se fondent dans un gris brumeux et les bruits de la forêt me parviennent comme à travers un morceau de ouate. La soif ne m’a pas quittée. Pendant une folle seconde, je me vois me lever, prendre un sac et partir à la recherche de mes origines comme un archéologue sur les traces d’une relique. Droit devant. Cela ne peut de toute façon pas être pire que maintenant. Puis la fatigue pèse un peu plus et je pousse un profond soupir. Pas de parents, pas vraiment d’amis, pas de projets, cette Chose, la soif … Cela commençait à faire beaucoup, même pour moi.

Loélia m’adresse un regard compatissant puis en se levant et faisant quelques pas, elle énonce d’une voix haute et claire à l’épouvantail devant nous :

La lutte donne soif. Aucune boisson ne peut étancher la soif de combattre. Réalises-tu, toi qui a soif, que tu n’es pas obligée de combattre ? Tu peux aussi essayer de comprendre. La compréhension est un chemin bien plus riche que le combat. Ne te trompe pas de route. Bon, j’ai encore des recherches à faire avant le déjeuner. J’ai vraiment été ravie de discuter avec toi, Léo.

Je la suis des yeux jusqu’à qu’elle disparaisse de mon champ de vision. Elle et sa manie de prononcer des sentences incompréhensibles comme des allusions éclairées. Un éclair de lucidité traverse mon esprit, elle sait lire dans les pensées. Et j’ai beau tenter de chasser ses mots de mon esprit, ses paroles m’ont perturbées. Je sors un sandwich au poulet tzatziki de mon sac. Ma soif a disparue.
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