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 Un reflet dans l'eau, lettre d'adieu face à la mort (PV Corwin)-

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James T. Rayan
Serpentard
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James T. Rayan


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MessageSujet: Un reflet dans l'eau, lettre d'adieu face à la mort (PV Corwin)-   Un reflet dans l'eau, lettre d'adieu face à la mort (PV Corwin)- EmptyMer 18 Mai - 0:26

- Only one - Musique

James T. Rayan a écrit:
Cher et tendre,

Je sais que ce n'est pas dans mes habitudes.
Parler de moi, ainsi, mais je suis plus qu'un personnage. Je suis un homme avant d'être un reflet. Un être né de l'imaginaire d'un autre, qui a du souffrir le martyr pour imaginer quelqu'un comme moi. Pourtant je suis réel, pour certains ... Et certaine. Souvent je me sens très seul, comme si rien sur cette terre ne pouvait plus me tenir immobile assez longtemps pour m'aider à oublier cette détresse continuelle. Oh je ne suis pas suicidaire. J'ai bien des problèmes en amour, mais je sais aimer la vie dans sa forme la plus simple. Un beau couché de soleil, un plat délicieux, une fatigue éprouvante mais suivie d'un repos amplement mérité. Tout ça prend tout son sens quand personne n'est là, plus la pour le partager. Mais perd tout son goût ... Je ne suis qu'un petit bout d'être. J'aimerais grandir, m'épanouir dans un état d'amour profond, où le monde me semblerait plus rose. Mais je suis dépassé.

Je suis quelqu'un qui a espéré toute sa vie.
Tomber sur la bonne personne, j'ai défendu corps et âme l'amour et la nature humaine, dotant l'homme d'une noblesse et d'une bonté d'âme sans recours possible. j'ai cru, de tout mon coeur, de tout mon être que je pourrais y goûter, qu'il m'arrivait de ne pas avoir de chance mais que jamais je ne toucherai le fond. Pourtant, aujourd'hui j'y suis. Pendu au dessus du précipice. Et qui me tendra la main pour m'en tirer, pour me montrer la voie ? Qui à présent va venir me murmurer que je dois résister, m'agripper à la corniche jusqu'à m'en faire saigner les mains ? Je n'ai plus la force de rester accroché, je tombe déjà. Dans l'idée, mais dans la réalité, je reste accroché, dans un dernier et inespéré espoir. Ma vie en est là. Les pieds dans le vide, au dessus d'une mer agitée, le monde s'étendant à perte de vue, m'aspirant avec violence. Mais si le ciel se déchaîne, c'est en partie ma faute. Si seulement je n'avais pas refoulé toute cette colère. Je leur en veux, à tous ... Je leur en veux horriblement de m'avoir privé de mon bien le plus cher ... La confiance, l'amour de l'autre. J'ai oublié ce que c'était.

Et je souffre aujourd'hui, atrocement.
Mon coeur est juste déchiré, saigné au quatre veines, inutilisable. Je perd pieds une ultime fois et cette fois je ne peux plus respirer, pas remonter ... Je reste à sombrer sans fin la main devant. Je tiens, mais à un doigt. Un doigt entre moi et le chaos raisonnant d'un gong de fin, m'indiquant que l'heure d'en finir est arrivée. Quelle raison ai-je encore de sourire ? Pourquoi serais-je encore heureux de voir le jour se lever une fois encore ? Même si le crépuscule ou l'aube m'apaisent, la lune n'a jamais été si belle que dans cette nuit éternelle de laquelle je ne me réveil plus ... Je suis seulement ... Fini ?

Mais si je suis aussi triste et morne à ce jour, c'est seulement parce que je t'aime. Intensément, profondément. Non, ce n'est pas triste d'aimer, c'est triste d'être séparés. J'ai goûté à ta présence, nous avons créé le lien qui nous unira à jamais. Nous sommes ensemble à jamais, ici ou dans l'éternité, sur terre à l'infini ou dans la lune à jamais. Corwin, nous sommes un rêve. J'étais quelqu'un d'aigri à ta rencontre, une âme brisée, errant sans autre but que la vengeance. Enfant né reflet, tu m'as appris à aimé. Je suis devenu moi même le jour ou tu m'as fait devenir quelqu'un. Pour tous je n'étais qu'une ombre, pour toi j'ai été tout. Et pour moi tu seras tout, à jamais. Alors que tu lis ces mots, je suis peut être sur le point de mourir. Je ne te l'ai pas dit, après une longue hésitation. Je voulais que tu vives chaque instant, sans savoir qu'il était peut être le dernier. Je voulais que tu sois aussi vrai, avec moi, encore et encore comme nous l'avons toujours été. J'ai bien failli cracher le morceau tant de fois. Mais je n'aurais pas pu. Cette belle lueur qui brille dans ton regard, cet amour bienveillant qui illumine l'être si sombre qui sommeil en toi. Je m'en serais voulu de la détruire. Alors j'ai choisi de souffrir en silence, pour ne pas être égoïste ... Si tu savais tout ce que j'aurais voulu te dire.

J'étais un homme détruit avant de te connaître.
Mais tu m'as reconstitué, recollé mes morceaux un par un et grâce à toi, j'ai senti mon coeur pour la première fois. Une douleur à ce point atroce, à ce point tout aussi délicieuse. Je voulais me brûler tous les jours à cette flamme là, et regarder l'éternité d'une bougie sans fin se consumer dans tes bras. Mais ce soir la mort va nous séparer. Si j'ai choisi de mourir c'est pour te sauver. A quoi sert une vie, si au moment de sauver celui qu'on aime, on ne peut la lui donner ? Je l'ai fait pour toi, alors pour moi, fais en bon usage ...

Désormais et à jamais, je serai une partie de toi. Chaque souffle s'illustrera d'un sourire de ma part et en pensant au tien, je continuerai d'être heureux où que je sois. Un jour en te regardant dans le miroir ne doute jamais que je ne sois pas loin, car face aux coups durs, tu pourras toujours faire appel à moi. Cherche moi, sans relâche, ne cesse jamais d'essayer de me retrouver. Où que tu sois, qu'importe ce que tu crois où ce que tu vois, ne cesse jamais de me chercher. Nous sommes liés Corwin, pour toujours. Nous sommes ensemble, même si la vie n'aura pas été clémente. On existe au delà de ce monde, cherche à atteindre ce point culminent qui fut nôtre nid, love toi dans la paille fraîche de nos baisers passés et sens encore mes lèvres sur les tiennes. Il n'y a pas de belle façon de dire Adieu, il y a en revanche de la noblesse dans les au revoir. Ils ne sont pas définitifs. Nous ne serons jamais séparés. Je serai juste invisible pendant quelques temps. Pourtant tu me sentiras près de toi, pour toujours. Je t'aime et tu m'aimes je le sais, malgré les préjugés, malgré tout ce que l'on aura pu te dire. Je n'ai jamais fait que me livrer entier à toi, sans couverture. Il n'y a jamais eu de frontière nous séparant, car jamais nos routes n'ont fait autrement que se rejoindre.

Aucune conclusion n'est possible.
Nous ne sommes qu'un éternel recommencement. Je brûle de t'aimer encore, et encore ... De mes cendres pour toi je renaîtrai toujours. Mais il me faut d'abord m'éteindre pour te voir vivre. Je brûlerais jusqu'à ma mort pour savoir que tu respires et que tu vas bien. Je n'ai jamais cessé de penser à toi avant de penser à moi. N'oublies pas pourquoi je suis mort, rappel toi que je l'ai fait pour toi.

A jamais à toi, à jamais à moi, à jamais à nous.
Toujours dans mon coeur,

Je t'aime.

JTR

Le parchemin tâché de sang flottait dans l'herbe grasse à la lisière du lac. Un peu plus tôt. Corwin Egnis avait été convoqué par un de ses professeurs, afin de se rendre aux portes de l'école. Là, une jeune femme serveuse dans un Night Club de Londres lui avait remis un courrier étrange, enveloppé dans un écrin de velours. En plus de l'enveloppe, le garçon y trouva joint une rose séchée et un pendentif sur lequel étaient gravées les initiales "JTR". Un carré doré tout simple qui appartenait à quelqu'un de singulier, quelqu'un qu'il ne pourrait sans doute jamais oublier ... Et seul un murmure transpirait de ces mots, un murmure qui disait "Je t'aime".
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Corwin Egnis
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Corwin Egnis


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MessageSujet: Re: Un reflet dans l'eau, lettre d'adieu face à la mort (PV Corwin)-   Un reflet dans l'eau, lettre d'adieu face à la mort (PV Corwin)- EmptySam 21 Mai - 20:56

La nuit s’annonçait déjà, et l’aigle se sentait apaisé, réconcilié avec lui-même. Il rêvait tout éveillé dans la salle commune des serdaigles. L’une de ses connaissances de la maison lui fit alors parvenir le mot d’un professeur, le pressant de se rendre à la grille de Poudlard.
Etonné, il s’étira, et partit le sourire aux lèvres en direction de l’entrée du château. Repassaient dans sa tête les dernières images de sa rencontre avec Ellana, et le combat qu’ils avaient mené à la Chambre des Secrets. Il sentait le venin de la Dame couler sinueusement dans ses veines. Il en avait eu peur au début, ne sachant plus comment réagir vis-à-vis de son présent, la manière de contrôler tout ce pouvoir. Mais maintenant, sa puissance n’avait plus de barrières, se déversant continuellement dans son corps. On ne pouvait à présent plus lire aucune trace de faiblesse dans le regard du garçon, et y trônait dorénavant une lueur bien spéciale. Il n’était plus comme les autres, et ne leur ressemblerait plus jamais.

Ses pas le menèrent rapidement à destination. A la porte l’attendait une silhouette de dos. Avançant à portée de bras, il posa sa main sur une épaule fine, et un visage connu se tourna vers lui.

- Tiens ! Salut toi !

La serveuse du Wizzard le regarda fixement, ses yeux ne semblant ciller. Un craquement se fit entendre dans le ciel. Levant la tête, Corwin fit alors seulement attention aux nuages lourds et sombres qui s’étaient amoncelés au-dessus du château, les enveloppant tous les deux dans un clair-obscur. Il reporta son regard sur la jolie jeune femme, habituellement si…chaleureuse. Son visage était fermé, impassible, et bardé d’un voile sombre. Le garçon leva un sourcil interrogateur.

- Comment cela se fait-il que tu sois ici ? On m’a dit que tu voulais me voir.

- J’ai quelque chose à te remettre Corwin.

Elle avait parlé d’une voix neutre, et tendait à présent ses mains, jointes et tenant un petit paquet. L’oiseau s’en saisit, le regard toujours rivé sur la femme, de plus en plus surpris.

- On m’a prié de te donner cela. Je dois m’en aller maintenant.

Il écarquilla les yeux.

- Euh…okay ! …

- Au revoir Corwin.

Puis sur ces derniers mots, elle se retourna et passa la grille, s’enfonçant dans le sentier et disparaissant dans la pénombre, laissant le garçon seul, posté derrière la herse, hébété.

- Au revoir…

Elle n’avait pas l’air normal… Et qu’est-ce c’est que ça…?

Il retourna sous toutes les coutures le paquet enveloppé. Se dirigeant vers la gigantesque bâtisse de pierre, il commença à déchirer le papier, un air sceptique se peignant sur son visage. Il gagna les rebords du lac, et s’assit contre un tronc, finissant de déballer ce colis. Quelque chose tomba entre ses jambes en un reflet doré. Fouillant l’herbe humide, il dénicha l’objet. Il eut un léger choc en reconnaissant le pendentif de James, gravé de ses initiales. Une once d’inquiétude le prit sur l’instant. Il tenait à présent dans sa main droite un genre de coffret de velours, serrant le pendentif dans l’autre.
Une lettre était glissée à l’intérieur de cet écrin. L’aigle, quelque peu agacé par cette angoisse le prenant. Dépliant le papier, il reconnut instantanément l’écriture de James. Un sentiment d’appréhension fit son entrée, et il se mit à lire les nombreuses lignes finement écrites.





- Qu’est-ce que…

Sa bouche était bloquée, entrouverte, sèche. Les yeux écarquillés, voilés. Un goût de bile rance apparut, remontant du fond de sa gorge.
Il parcourut une nouvelle fois le papier, priant pour ne pas avoir lu tout ça. Mais il n’avait rien imaginé.

James… Il allait se sacrifier pour lui, allait se faire tuer pour les sauver tous les deux, sauver leur amour.


- Non…c’est…c’est pas possible… non ! NON !

Il se leva brusquement, serrant cette lettre funeste, les traits à présent convulsionnés. Son menton se relevait sous l’afflux soudain de souffrance. Sa tête lui tournait, la rage le prenait, bouillonnant en lui. Il soufflait fort, ses veines palpitant à ses mains. Il secouait la tête.

- Tu ne mourras pas James ! Non ! Pas…pas possible…

Il respirait de plus en plus fort, son cœur se serrait. Baissant la tête sous les pulsations horribles, l’anneau s’empara alors de son corps, libéré par tous ces sentiments exacerbés et monstrueux. Son apparence se transforma, comme il avait déjà eu plusieurs fois l’occasion de le constater, mais une telle tristesse le rongeait que son corps se révéla être beaucoup plus sombre, sa poitrine se secouant irrégulièrement. Il avait tellement chaud.
Des griffes noires et dures avait poussées à ses doigts, et il arracha subitement sa chemise, les lambeaux de tissu atterrissant dans l’eau devant lui. Ses crocs béaient en dehors de sa bouche, pointus à l’extrême. La créature se mit à gronder, furieusement.

Il se retourna alors pour enfoncer violemment son poing dans l’écorce. Quelques gouttes de sang vif, tranchant avec le gris de sa peau, coulèrent le long de son poignet, tâchant le papier qu’il tenait de la même main. Une larme perla.

Les doigts toujours enfoncés dans le bois maintenant brisé, il chercha, fouilla de son esprit la trace psychique de son sauveur. Après quelques secondes, il la dénicha, plantée au milieu de la forêt interdite. Et il n’était pas seul.


J’arrive James… J’arrive mon amour.

Il partit alors en trombe, jetant la lettre à terre. Le pouvoir secouant son corps lui permettait de courir vite, si vite qu’aucun n’aurait pu le rattraper, l’empêcher de venir en aide à son phénix.

Il courait, feulait. Et en partant, il ne fit pas attention à la petite fleur qu’il écrasa. Une rose séchée. Noire. Fatale…
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MessageSujet: Re: Un reflet dans l'eau, lettre d'adieu face à la mort (PV Corwin)-   Un reflet dans l'eau, lettre d'adieu face à la mort (PV Corwin)- EmptyLun 23 Mai - 18:15

Même les plus belles scènes d'amour sont parfois guettées par des yeux sournois.
Andrev dit Andrew était là, analysant les moindres micro expressions de Corwin, se délectant de cette peine apparente qui était sienne. Il y a quelques soirs de ça il lui avait enlevé son amour et aujourd'hui, il apprenait qu'il le perdrait pour toujours. Ce n'était pas tant sa victoire qui l'enchantait, mais toute cette souffrance qui émanait de l'ignorance de son observé. Corwin ignorait tout du sort de James mais Andrew savait que les choses ne pourraient pas se finir ainsi, comment la simplicité pouvait frapper ainsi des gens qui ne l'avaient jamais été. L'originel admira encore la transformation presque instantanée de cette créature sinistre qui ressemblait à Corwin mais qui n'en était pourtant plus que l'ombre, une ombre emplie de haine et dévorée par la rancoeur et les remords. Dans une extrême rapidité et dans un bref coup de vent, le Vampire se déplaça, encore et encore, se délectant de cette curiosité sous tous les angles. S'immobilisant, il attendit patiemment le coup d'envoi, le sentant venir à grand pas. Enfin, Corwin ou plutôt cette chose qu'il était devenu se précipita vers la forêt. Alors c'était là bas qu'aurait lieu l'exécution ?


-Tu cours vite, mais j'y serais avant toi ...

Et dans un nouveau souffle, le Vampire se mit à courir derrière puis peu à peu à concentrer ses forces pour le dépasser. Jusqu'à y parvenir. Andrew pouvait renifler de si loin l'odeur parfumée et fruitée du sang qui bouillonnait dans les veines de Jimy, multipliée par deux à l'aura de James. Il savait précisément où il allait mais Corwin devait-il arriver jusqu'ici aussi facilement ? Reculant un peu sur ses pas, la créature arracha à main nue quelques arbres, les jetant sur la route.

-Ca devrait le ralentir un peu !

Puis il reprit sa route.
A mesure de ses déplacements, l'odeur lui prenait les narines avec force, l'affamant littéralement d'un besoin de toucher son but, de sentir à nouveau la douce chevelure de James et s'emplir l'esprit de sa puissance. James serait sa chose, tôt ou tard, comme cela avait été écrit. Corwin avait beau lutter, se battre pour cet être si fort qu'ils convoitaient tous deux, il ne serait pourtant jamais à la hauteur d'un premier né chez les Vampires. Et ça, tôt ou tard, ça finirait par les rattraper. Corwin était un oisillon, faible, pendu aux chevilles d'un phénix dont l'éclat dépassait de loin sa propre valeur. Un choc ...


-Mais que ?

Andrew se retrouva bloqué par une force invisible.
Se reculant, se jetant contre elle, encore et encore et encore ... De toute ses forces il tambourina sur ce dôme magique sans nom et il se défoulait corps et âme, suppliant l'univers de ne pas le retenir là, de ne pas lui épargner la possibilité de sauver James, de l'aider et de lui prouver qu'il valait mieux que Corwin. Pourtant ... Il ne pouvait pas passer.


-Quel funeste force m'oblige à me tenir si loin, alors que la lueur qui m'appelle est si proche ... D'ici j'entends ta respiration apeurée, je devines tes sanglots et une fois encore, je ne peux pas les essuyer.

Révulsé, le Vampire devina que les mangemorts avaient tout prévu.
Renfrogné, il s'écarta, attendant de voir si Corwin lui pourrait s'avancer. Pourtant, il sentait que quelque chose les empêcherait tous de passer. Car au coeur de cette clairière au pied des montagnes, quelqu'un ne voulait pas être sauvé ... Etait-ce James ? Etait-ce Jimy ?


-Je reviendrai ... Je te retrouverai Rayan, quoi qu'il m'en coûte.
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