Rencontre matinale [PV Blake]

Je venais de passé une nuit très désagréable. Peuplée de fantômes et d’ombres angoissantes. J’étais épuisée et n’avait aucune envie de fournir le moindre effort en ce matin là. Alors que je venais de finir son petit déjeuner et qu’il était l’heure de se rendre en cours de soutien d’histoire de la magie, mes pieds prirent une toute autre direction. Tant pis. Je ferais abstraction de mon sentiment de culpabilité. Après tout, je n’étais sûrement pas la seule à manquer un cours comme celui-ci, qui eu longtemps la réputation d’être d’un ennui mortel.

Je repensais à une phrase de tante Ivy qui m’avait fait sourire lors de ma visite à Pâques. Elle s’était étonnée du temps que je passais à réviser alors que j’étais en vacances. Je ne voulais pas perdre les choses durement acquises grâce à Hector si on suivait le cheminement. Quoi qu’il en soit, elle m’avait dit, mi figue- mi raisin, qu’on a beau être un sorcier, on n’en n’est pas moins un homme. Et que dans la vie, il fallait aussi savoir se détendre. Et quel était le sport le plus rependu et le plus pratiqué dans le monde des sorciers ? Je vous le donne dans le mille : le quidditch.

Jusqu’à lors je n’avais à assisté qu’à un seul match qui ne m’avait pas laisser un souvenir transcendant. Il avait eu lieu sous la pluie par vent froid. De plus, j’y étais allé seule ce qui n’était pas des plus convivial. Et puis tout ce tapage, et ces brutalités entre les maisons, très peu pour moi. Je trouvais qu’en ces temps incertains, travailler la cohésion des maisons serait plus judicieux mais enfin on ne changé pas une tradition datant de plusieurs siècles ainsi. Et si seulement je saisissais l’enjeu d’un match, cela m’aiderait peut être plus à aimer ce sport. A part assouvir la suprématie d’une maison sur l’autre, je ne voyais rien de très concluant.

Ce matin ci pourtant, je m’en allais flâner du côté du terrain de Quidditch. Je pourrais peut être dessiné un peu avant qu’il ne se mette à pleuvoir. L’orage d’Oblivion avait considérablement rafraîchi l’atmosphère et je me surpris à grelotter. Je resserrais donc le châle gris perle autours de ma poitrine pour m’éviter une angine et refermé mon boléro en cuir. Je ne tenais pas à tomber bêtement malade maintenant, moi qui étais sortis indemne quelques jours plus tôt d’une tempête phénoménale. Tout en évitant les flaques, j’entrais enfin dans le stade.

Je fronçais les sourcils. Quelqu’un était déjà assis dans les gradins, un livre à la main. Je marquais un temps d’arrêt. C’était un garçon et il était plus âgé que moi mais ce n’était pas Jinx. Ni Gabriel. Je plissais les yeux pour mieux l’étudier. Ainsi que le potentiel danger qu’il représentait. Humpf. Bon après tout, ils ne sont pas tous aussi détraqués que ces foutus serpents. Je grimpais alors quelques marches, cherchant la meilleure lumière pour dessiner. Je m’installais quelques rangées plus loin. Et je me mis à griffonner.

Ce bon Quiditch, toujours là pour me remonter le moral. Cependant, je n'y venait pas pour m'entrainer ou pour jouer un match, j'étais venu pour me détendre et apprendre de ce livre de botanique qui est pour moi sans intérêts. Mais bon c'est un cours comme les autres.

En montant les escaliers, je feuilletais ce bouquin pour examiner ce qui m'attendait. J'étais sidéré par le nombre de plantes. C'était sans espoir. Tout en étudiant mon livre, je ratai une marche. La tête face à face contre le bois, je me relevait aussi tôt. Honteux, je me mis à regarder si quelqu'un avait vu cette chute. Ouf personne ne m'avait remarqué, le rougissement de mon visage disparut instantanément.

Arrivé sur les gradins, je me mit dans un coin seul pour éviter le manque de concentration, et puis je ne connait que peu de personnes. Nez à nez face à mon livre, je lus sans cesse ce livre sur la botanique qui m'est impossible à comprendre. Je me demandais même si je viendriez en cours supplémentaire pour saisir le sens des plantes. Je tourner les pages, pour voir si une fichue plante pouvait m'intéresser. Je fermai le livre puis je l'ouvris à une page au hasard en espérant que la plante ou je me verrai face à face m'inspirerais confiant de l'étudier. J'étais tête à tête à quoi ? La "branchiflore" mais qu'est-ce donc ?

Lassé de cette l'ouvrage, je tournai ma tête vers l'entrer des gradins. Et je n'ai pas pu m'empêcher de voir cette fille aux cheveux d'or. Le soleil la rendait plus éclatante. Je la vis passé, s'asseyant quelques rangées plus loin. Je fermis mon livre brusquement, on essayant de la rejoindre. En regardant son habit, je vis le symbole de Poufsouffle. Bizarre, je ne l'avait jamais vu. Je m'assis à coté d'elle et je lui demandas une question à laquelle je savais déjà la réponse :

-Est-ce que tu connais les communes qui vont s'affronté?

Est-ce que tu connais les communes qui vont s'affronter?

Mais pourquoi ne pouvait on pas être tranquille pour une fois, nom de Dieu ? Je poussais un soupir résigné. Il était déjà assis à côté de moi et l’ignorer plus longtemps serait complètement puéril. Sauf que je n’étais pas vraiment d’humeur à parler. Tout en continuant de dessiner, un dragon courant sur le stade menaçant un groupe d’élèves, cette drôle d’idée m’était venu dans mon sommeil, je secouais négativement la tête mais j’eu au moins le tact de ne pas dire que ça m’intéressait autant que ma première paire de chaussette.

Ma curiosité l’emporta et je le scrutais alors. Cheveux noirs, des yeux clairs, une corpulence normale mais qu’on devinait forgée par le sport, il avait un visage poupon. Dans les 12/13 ans, pas plus au final. Il avait l’insigne des Poufssoufle collé à la poitrine. Décidément, je ne connaissais vraiment pas grand monde de ma maison. Si on rajoutait à cela un léger accent … Tout en rajoutant les tours du terrain sur ma feuille, je dis d’une voix calme :

« Non, je ne connais pas les communes, si par là tu entends « maisons », qui vont s’affronter au prochain match. Tout simplement parce que le Quidditch ne m’intéresse pas plus que ça. Mais toi, sais tu qu’il existe plus de huit sports de balais différents en Europe et dans le monde ? Et que le mot Quiddicht vient de "Queerditch", des Marais de Queerditch, l'endroit où le jeu est apparu au 11e siècle ?

Je souris devant l’air décontenancé de mon voisin.

Non apparemment tu ne le savais pas, mais ce genre de détails est bien plus intéressant, historiquement parlant et culturellement parlant, que deux équipes de balourds se tapant avec une batte tout ça pour attraper une balle de ping pong doré.

Je me replongeais dans mon dessin. Il manquait quelque chose à cette scène. Je fronçais les sourcils, essayant de m’en souvenir. Comme cela ne me revenait pas, je claquais la langue d’un air agacé.

Je jetai un nouveau coup d’œil à mon voisin, espérant qu’une illumination me viendrait si je le fixé. Et puis je remarquais le livre qu’il tenait du bout des doigts, comme si il s’agissait d’une chaussette particulièrement sale et nauséabonde. Je penchais la tête pour en lire le titre. « Milles herbes et Champignons magiques ». Intéressant. De la Botanique. Une matière que j’affectionnais tout particulièrement. J’avais hâte, d’ailleurs, de rentrer en deuxième année car on rempoterait des petites Mandragores.

Une rafale de vent froid vient souffler les pages du livre. Je me sens frisonner. Mes mains commencent à être engourdies par l’air humide et piquant. Sortant ma baguette, je les pointes sur mes mains et dit d’une voix clair :

Selfcalor

Presque immédiatement une zone de chaleur se créa autours de moi. Je me tourne vers mon voisin, que je trouve vraiment trop légèrement vêtu pour un temps pareil :

« Veux tu aussi que je te tienne plus chaud ou ton maigre t-shirt te suffit il ? »

Alors comme ça Quiditch viens du mot Queerdich et il y a plus de huit sports de balais en Europe. Suis-je si incultivé que sa ? En fait je m’en fichais totalement. Ca ne m’intéresser pas beaucoup. La jeune fille m'avait rectifié pour le mot commune que j’avais prononcé, par maison ; c’est pareil ! En fait quand je l’ai dit, je pensais à salle commune. J’avais un petit peu honte quand même. Je dois dire que ce n’est pas une balle de ping-pong doré c’est un vif d’or, un VIF D’OR ! Mais elle dit deux équipes de balourds se tapant avec une batte, elle ne sait pas que ce sport est aussi une question de stratégie et d’esprit d’équipe. C’est pour ça que j’aime le Quidditch, c’est beaucoup plus compliquer que ça en à l’air.
Je regardais son dessin qu’elle était en train de faire. Il y avait un dragon. Moie j’adore les dragons plus particulièrement ceux les plus rapides. Tiens ! Le dragon qui attaquait les élèves, original ! J'appréciais le dessin d'où les traits étaient affinés pour apercevoir chaque détail. Il n'était pas encore fini. Je lui demanderai si je pourrai le voir quand elle l'aura fini. Tout en regardant son dessin, un vent glacial me fit frissonner le corps. Mais quel idée j'ai eu de venir avec presque rien dur le dos. La prochaine fois je regarderais le temps qu'il fera.

« Veux tu aussi que je te tienne plus chaud ou ton maigre t-shirt te suffit il ? »

Exactement ce qu'il me fallait, mais refuserais-je sa proposition pour faire le malin ou accepterais-je pour me faire passer pour un malheureux qui n'a pas pris son pull. Pour je me fasse accepter, je me soumis au pouvoir de la chaleur, je levais ma tête légèrement et dit merci d'une petite voie. Elle commença à prononcer le sortilège. Tout à coup, la température augmenta. Le sort pourrait me dépanner si j'avais froid mais je préfère que la nature se fasse. Je lui demandai une question qui pourrait s'avérer fort utile:

Comment t’appelles tu jeune demoiselle ?

» Sortie matinale ...
» Enfin ? [PV Blake Woods]