* Volière * Le temps des interrogations . [Libre]

Assise dans la volière des hiboux depuis plus de deux heures, j’attendais patiemment l’heure du dîner. Tout en griffonnant quelques notes pour mon cours de métamorphose du lendemain matin, j’observais la petite hulotte qui avait élu mon pied comme perchoir et c’était endormi, la tête sous l’aile. Elle était adorable, toute ébouriffée. Un petit peu de douceur dans ce monde où tout allé à vaut l’eau.

Ce matin, une lettre était arrivée pour moi. De Tante Margot. Elle disait que la porte de la maison m’était bien entendu ouverte aux vacances de Pâques mais qu’elle avait appris que des cours de soutien scolaire allaient être organisé pendant la dite période. Et qu’en vue de mes examens de fin d’année, elle comprenait aussi tout à fait que je veuille rester à Poudlard pour étudier et me perfectionner. Après avoir pris le temps d’éplucher mon dossier scolaire, mes seules notes passables ne se trouvaient plus qu’en potion. Je n’allais tout de même pas resté ici juste à cause d’une unique matière. Comme si étudier était encore au centre des préoccupations des élèves de cette école. Quelque chose se préparé. Je le sentais. Je ne sais pas comment mais mon instinct me disait que ce n'était plus qu'une question d'heures avant que Poudlard ne tombe. Je voulais rentrer chez moi. Prendre du recul vis-à-vis de tout ce qui me tombait dessus en ce moment.

Il y avait Caleb bien sûr. Et puis ; tout d’un coup ; les perspectives de faire changer le monde s’étaient ouvertes à moi. Après tout, qu’importe l’âge qu’on avait, le courage et la détermination suffisaient amplement. De quel côté me ranger ? Faut-il toujours avoir un parti pris ? Avoir foi dans les gens ne suffisait donc t’il pas ?

Je posais ma tête contre la pierre dure et froide de la volière. Tout se brouillait. Le doute de tous les possibles. Quoi que je choisisse de faire maintenant, j’étais certaine de perdre une partie de moi. De mon intégrité. Choisir un camp égalé à condamner tous les autres du camp adverse à une mort certaine alors que j’en été sûre, certains avait du bon en eux. Je ne pouvais me résoudre à condamner quelqu’un à la mort sous prétexte qu’il s’est égaré du bon chemin à un moment de sa vie.

Le visage de Caleb passa furtivement dans mon esprit. Si quelqu’un sur cette terre pouvais me dire pourquoi le monde doit toujours être noir ou blanc et non pas dans des nuances de gris, il me rendrait un fier service. Je rangeais mes affaires de cours dans ma sacoche, sortant mon carnet de croquis, et me mis à dessiner la petite Hulotte. J’entendis alors que l’on gravissait les marches et par instinct de défense, au moins j’étais doté de cela maintenant, je sortis ma baguette .

Gabrielle se dirigeait d'un pas assuré vers la volière. La veille, une de ses amies lui avait fait écouter un disque de Twisted Wands, un des groupes rock les plus connus du monde de la sorcellerie. Ça lui rappelait beaucoup son père, qui était un sorcier faisant carrière en tant que vedette du rock dans le monde des moldus et qui utilisait son charme magique pour amadouer le public. Que lui était-il arrivé? Gabrielle ne l'avait pas vu depuis si longtemps... Il allait sûrement répondre. Sa fille était probablement l'une des personnes les plus importantes de sa vie (le fait qu'il ai abandonné sa fille lorsque cette dernière était un bambin n'est qu'un petit détail insignifiant).

Le cerveau de Gabrielle changea de sujet et se remémora sa rencontre avec Gabriel Milual, le beau Serpentard de 17 ans. Celui-là jouait les durs à cuire. Lorsque la don juan femelle avait essayé de le charmer, celui-ci n'avait guère réagit de la façon dont il aurait dû. Il avait préféré insulter Gabrielle. Pourquoi? Était-ce une tactique de séduction? Oh, en passant, vous savez quelle est la différence entre un groupe de heavy metal compréhensible et la possibilité que quelqu'un n'apprécie pas Gabrielle Métivier? La réponse selon Gabrielle: les deux sont impossibles.

Perdue dans ses pensées, Gabrielle ne remarqua pas tout de suite qu'elle était arrivée à la volière. Elle sursauta lorsqu'elle remarqua que quelqu'un pointait sa baguette sur elle. Gabrielle se préparait à jeter l'un des pires sorts du monde, Accio, qui était une version légale du sortilège Doloris*, mais se ravisa quand un rayon de soleil illumina le visage de son presque-futur-adversaire. Celle-ci avait la peau pâle, de longs cheveux blonds bouclés et un air rêveur. Elle ne devait pas avoir plus de 11 ou 12 ans.

Ooooh mais ce qu'elle est mignonne. Et si je m'amusais un peu?

L'adolescente dit d'un ton qui se voulait sec et autoritaire mais qui malheureusement n'était que digne des pires films westerns:

Qui es-tu et que me veux-tu?

* fait exprès. (hj)

Quand je m’étais levée, la petite hulotte avait poussé un hululement mécontentant avant d’aller se percher sur une branche un peu plus loin. Elle me lança un regard courroucée. En face de moi se tenait l’élégante Serpentard du duel. Elle était toujours aussi impeccablement tirée aux quatre épingles mais semblait surprise de me trouver ici.

Elle sortit sa baguette à une vitesse incroyable. Serait-elle tendue ? Je baissais la mienne. Vu son piètre niveau de Sortilèges, je n’avais pas de soucis à me faire. J’arriverais à la mettre hors circuit en moins de deux minutes si elle tentait quoi que ce soit. Je scrutais son visage. Elle était pâle et semblait préoccupée. La lettre qu’elle tenait à la main était aussi fine que du papier à musique et je devinais que le contenu ne devait pas être très étoffé. Je croisais les bras et elle abaissa sa baguette. Puis après un claquement de langue désapprobateur elle me demanda sèchement :

Qui es-tu et que me veux-tu?

Ce que je lui voulais ? Je la regardais, stupéfaite. Je ne lui voulais rien du tout. C’était elle qui arrivait comme un cheveu sur la soupe. Que je saches la volière était encore un endroit où on était libre de circuler comme bon nous semble. Je soupirais.

Je m’appelle Loélia. Je ne te veux pas spécialement quelque chose, j’ai juste entendu quelqu’un monter et comme … je me passais la main sur les yeux... je suis un peu sur la défensive en ce moment, j’ai sortis ma baguette machinalement. Je suis désolé, cela n’est pas très poli.

J’esquissais un sourire à son attention. Cette fille, malgré son piètre niveau de culture et de discernement, m’impressionnait. Elle avait une sorte d’aura, un si grand niveau de confiance en elle qu’il en piquait les yeux. Elle respirait l’estime de soi et la vantardise. Tout ceci habilement poudré d’élégance et de classe vestimentaire. Et sa beauté ne gâchait en rien tout ça.

Encore navrée de mon manque de savoir vivre, je vais te laisser, le dîner m’attend.

J’attrapais ma sacoche puis m’avança vers la sortie mais la Serpentard ne bougea pas. Elle me bloquait l’accès mais ne semblait absolument pas s’en soucier. Comme elle ne céda pas un pouce de terrain, je reculais, méfiante.

Quand Loélia voulut quitter la volière, Gabrielle ne bougea pas d'un poil. Aucune tentative d'intimidation pour une fois, la Serpentard n'avait tout simplement pas compris qu'elle bloquait le chemin à la petite fille. Quand Loélia recula d'un air méfiant, Gabrielle devint assez confuse. Loélia s'approchait, puis reculait... Qu'est-ce qu'elle essayait de faire, une sorte de danse? Les petits jeunes, ce n'est pas très fort. Comme la petite Poufsouffle ne semblait pas plus dangereuse qu'une coccinelle, Gabrielle pu aisément reprendre son petit blabla:

Comme je disais, en tant que cinquième année à Serpentard, je me donne le droit de t'ordonner de...

Madame la future poète s'interrompit brusquement. Elle leva les yeux et sursauta. Les chouettes et les hiboux semblaient très agités, ils hululaient sans cesse et volaient partout. Elle remarqua également que sa baguette, qu'elle tenait encore à la main, était un peu chaude. Que se passait-il? Au début, Gabrielle n'y fit pas très attention et continua quand même:

Tu sais que tu es blonde, et que les sorcières blondes démontrent un manque d'habilité magique plus apparent que chez les brunes ou...

Les cris stridents se faisaient de plus en fort. Gabrielle jeta un regard intrigué à Loélia, qui n'avait pas plus l'air de comprendre que elle. Pourquoi ces crétins d'oiseaux devaient faire ce brouhaha maintenant, alors qu'elle était très occupée? Désespérée, elle jeta:

SORCIÈRE NOIRE! MANGEMORT! Tu n'es pas si innocente que ça hein? Non, c'est un PLAN! Tu as quelque chose contre moi et mon père! VOLDEMORT EST MORT, TU NE LE REMPLACERA PAS!

En pleine crise d'hystérie, Gabrielle perdit complètement le contrôle. Les cris des oiseaux et de Gabrielle attirèrent plusieurs élèves curieux, qui regardaient le spectacle avec intérêt. Quelques professeurs arrivèrent également en essayant de trouver ce qui dérangeait tant les oiseaux et de calmer les élèves. Bon, ce n'est peut-être pas très bon pour la réputation positive de la jeune Métivier, mais au moins, ça donne de l'attention. Gabrielle s'en remettrait probablement assez facilement.

En fait, la folie de Gabrielle était, comme beaucoup de ses problèmes, reliée à son père. Ce dernier n'était pas qu'une rock-star internationale, c'était aussi un puissant mage noir qui s'était battu aux côtés de Voldemort dans sa jeunesse. Celui-ci avait aussi essayé bien des sortilèges sur sa petite fille lorsqu'elle était bébé, ce qui avait créé de nombreux traumatismes chez l'adolescente. Bien entendu, Gabrielle ne s'en rappelle pas et sa mère n'a pas jugé très important de lui dire.

Loélia, elle, avait l'air découragé de quelqu'un dont le calme était beaucoup trop troublé à son goût. Pas très impressionnant, vu que la pièce au début calme avait tourné en un ramdam incontrôlable. Elle semblait aussi effrayée de Gabrielle. "Avait l'air" et "semblait", donc peut-êtres sont-elles de mauvaises interprétations.

Au moment où Gabrielle reprenait sa litanie, quelle étrange personne d’ailleurs, une chose tout à fait stupéfiante, pour ne pas dire inquiétante se produisit. Les oiseaux semblaient être pris d’un moment de panique. Gabrielle faisait office du loup perturbant un troupeau de brebis paisible. Je n’avais encore jamais vu les hiboux et chouettes aussi perturbés, ils volaient dans tous les sens, hululant à tout va et parfois se cognaient dans les murs.

Je n’étais pas le moins du monde effrayée, plutôt effarée. Je savais que les animaux agissaient ainsi à l’approche d’un danger mais il n’y avait rien. Juste moi et Gabrielle, qui semblait de plus en plus affectée par cette agitation. Soudain, sa baguette attira mon attention. Elle rougeoyait. Je fronçais les sourcils. Sa baguette rougeoyait non pas en son extrémité comme lorsque l’on s’apprête à jeter un sort mais plutôt comme si elle allait s’enflammer. Se consumer de l’intérieur. Sa propriétaire paru le remarquer puisqu’elle y jeta un coup d’œil en secouant légèrement la main. Tout ceci n’était pas normal. Je serrais ma baguette discrètement. Ne quittant pas la Serpentard des yeux. Serpentard qui continuait à me débiter des niaiseries sur le manque d’habileté magique des sorcières blondes alors que la volière était devenue folle et que sa baguette avait des réactions … anormales. Je déglutis.

« Maîtrise toi, Loélia. La peur ne fait qu’égarer les esprits sages. Tu n’as pas besoins d’avoir peur. Respire calmement et concentre-toi. Analyse, action, réaction. »

En dernier recours, je faisais appelle à mon esprit de logique pour sortir de cette situation incongrue. Au moment où j’envisageais de lancer un sortilège de mutisme pour revenir à un minimum de calme, je voyais bien que Gabrielle prenait d’un bon pas la voie de la crise de nerfs, elle hurla de toute ses forces, mains sur la tête et pliée en deux :

SORCIÈRE NOIRE! MANGEMORT! Tu n'es pas si innocente que ça hein? Non, c'est un PLAN! Tu as quelque chose contre moi et mon père! VOLDEMORT EST MORT, TU NE LE REMPLACERAS PAS!

Je restais un moment interdite. On y était. Ses nerfs l’avaient lâché et elle n’en contrôlait plus rien. Evidemment, l’agitation des oiseaux tout comme les cris de la jeune Serpentard avait attiré les badauds. Élèves qui regardaient la scène avec curiosité sans songer à intervenir. La mollesse et cet esprit qui frôlait le voyeurisme me mit en rogne. Réfléchir… Une crise de nerfs… Qu’avais tu appris avec Tante Margot, bon sang de bois ? Soudain tout s’alambiqua dans ma tête et je suis instinctivement ce qu’il fallait que je passe. Je dis d’une voix ferme et calme, suffisamment forte pour qu’elle ne souffre d’aucune contestation :

« Maintenant, cela suffit. Tout le monde dehors. C’est compris ? Dehors ! »

En passant à côté de Gabrielle, qui maintenant se roulait par terre en pleurant, je poussais les élèves hors de la volière et leur claqua la porte au nez. Je reviens près de la jeune fille, tout en lançant mon sortilège de mutisme. Le calme s’abattit sur la volière, n’étant plus troublé que par les crises de sanglots. Je me mis à genou près d’elle et lui dit d’une voix très basse, une voix rassurante :

« Je suis là. Je vais t’aider. Calme-toi. »

Je posais mes mains de chaque côté du crâne de la belle vipère et elle en fut tellement surprise que son regard capta immédiatement le mien. Je me concentrais, inspirant un bon coup, puis je plongeais mon regard le plus loin possible dans le sien. Loin, très loin, comme si je cherchais la faille, le point douloureux dans son esprit. Son regard se voila. Je murmurais alors à son attention, son regard toujours perdu dans le mien.

« Tout va bien. Tu es calme. Tu es détendue. L’angoisse sourde au creux de ton ventre s’est envolée.

Je sentais ses muscles se détendre sous mes paroles, son pouls se ralentir. Les sanglots se tarir.

Dans un instant, tu vas t’endormir profondément. J’appellerais un professeur et tu seras emmené à l’infirmerie. Quand tu te réveilleras, tu ne te souviendras plus de rien mais tu seras sereine et reposée. Les douleurs d’antan seront effacées. »

Je vacillais, la fatigue me pris d’un coup et, rompant le contact visuel avec Gabrielle, je me penchais légèrement en avant. Ma tête me tournait. Je fermais les yeux car tout autour de moi semblait se mouvoir. Puis, je jetai un coup d’œil à la cinquième année. Elle semblait plongée dans un profond sommeil. Sa respiration était calme et mesurée. Plus aucune trace de crise de nerfs, si ce n’est quelques marques de larmes sur ses joues. Le calme était revenu dans la volière. Je pris mon temps avant de me lever et de me diriger vers la porte. Peut être avais je un peu présumé de mes forces ?

J’ouvris la porte et fis ce qui était convenu. Deux professeurs se glissèrent dans l’entrebâillement puis évacuèrent Gabrielle vers l’infirmerie. Je m’appuyais contre la pierre froide, mes jambes étaient aussi ferme que si elles avaient été en coton. Qu’est ce qu’était donc ce don ? Si c’était bien un don … Était ce le même qui s’était manifesté lors de mon altercation avec mon voisin ? La foule avait commencé à se dissiper. Tout le monde était parti. Tous sauf un. Il me fixait du bas de l’escalier avec ses yeux noirs comme du charbon et brûlants comme la glace.

Le petit colis que portait Naomi dans ses mains pesait de plus en plus lourd. Pourquoi, elle n'en savait rien du tout. Prenant son courage à deux mains, elle commença à gravir les marches qui menaient à la volière. Sa mère avait tellement insisté pour recevoir ces petites choses étranges qu'étaient les Boursoufs que sa fille ne pouvait plus lui refuser. Il était vrai que, seule avec son mari et ses trois fils, elle était l'unique femme de la maisonnée et devait s'ennuyer quelque peu.

Naomi n'avait pas d'hibou à elle, c'est pourquoi elle regarda autour d'elle, essayant de chercher quel volatile serait le plus résistant. Déjà que l'hiver était plutôt rude, le messager volant devrait se déplacer jusqu'au fin fond du nord de la Norvège, sous neige et vent. Et encore fallait-il qu'il trouve le petit village...

Respirant un bon coup, la jolie brune fit monter sur son bras une grande chouette, blanche comme neige, qui semblait avoir une bonne quantité de plumes, de manière à la tenir au chaud. Elle accrocha le petit colis aux pattes de l'oiseau, puis le laissa s'envoler. Elle le regarda pendant quelques secondes, puis se retourna.

Une jeune élève, de Poufsouffle si elle s'en rappelait bien, n'avait pas l'air du plus haut de sa forme. Elle tremblait légèrement et semblait aussi frêle qu'une feuille de papier. La Streffer s'en approcha rapidement et prit ses mains, qu'elle serra chaleureusement.

Eh ! Ça va ? Tu as besoin d'aide ? Qu'est-ce qu'il y a ?

Ses beaux yeux bleu clair la scrutèrent, inquiets. La peur se lisait bien sur son visage.

Pitié... Pas de morts... Pas maintenant...

Elle baissa le regard pendant quelques secondes, puis revint poser ses yeux sur la première année. Peut-être ne fallait-il pas appeler l'infirmerie, déjà assez débordée comme cela. Attendre restait la meilleure solution. Oui, mais pendant combien de temps ?

Gabriel avait décidé de passé la journée avec anneau, après tout, il était le nouveau préfet, et en tant que préfet, son devoir était de veillé à la bonne entente des élèves, régler les potentiels conflits, éviter tout litiges, enfin bref, ce genre de choses totalement ennuyeuses dont il se serait bien passé. Comment est-il devenu préfet ? Très bonne question, tout ce qu’il savait, c’est qu’il était préfet avec Atanys, et cette l’idée l’enchanter d’une puissance, il jubilait à l’idée de chopper des élèves, de son âge réel, ou autres, pour leur enlevé des points, leur infligés des punitions, ça, c’est le bon côté d’être préfet.
Une pensée frivole, un sourire satisfait, il déambulait avec son insigne de préfet, un regard haineux et victorieux, il reluquait les autres élèves avec un regard méprisant, leur insinuant qu’il était bassement inférieur à lui. Il faisait une petite ronde, quand des cris hystériques l’interpellèrent.

SORCIÈRE NOIRE! MANGEMORT! Tu n'es pas si innocente que ça hein? Non, c'est un PLAN! Tu as quelque chose contre moi et mon père! VOLDEMORT EST MORT, TU NE LE REMPLACERAS PAS

Et mince... C’était la voix de Gabrielle Métivier. Il s’avança vers les cris qu’elle envoyait en tous sens. De plus, savait-elle au moins que Voldemort était bel et bien en vie ? Mais quelle gourde, est-ce qu’elle réfléchissait au moins ? Son cerveau avait une utilité quelconque ? Hum très bonne question...

Les cris venaient de la volière, en approchant, il vit deux professeurs trainaient sa comparse Serpentard par les bras, elle était bouche bée, les yeux grand ouvert, impossible de savoir pourquoi. Mais bon, une raison à son état ? Gabriel entra dans la volière, voulant savoir comment sa comparse était arrivée à devenir inerte de ses mouvements tout en étant éveillée.
Ce qu’il vit lui pinça le cœur. Loélia, étendue au sol, avec une autre élève près d’elle. Gabriel accourra près d’elle aussitôt.

Loélia ! Qu’est-ce qui s’est passé ?

Ouf elle a l’air de n’avoir rien, juste exténuée.

Légèrement rassuré, il mis une main sur sa joue. La regardant droit dans les yeux, et dit d’une voix douce :

Est-ce que ça va ?

Mais il enleva sa main aussitôt, se souvenant, qu’elle n’aimait pas Gabriel, mais Caleb, c’est-à-dire lui mais sans son anneau magique. Puis, ne comprenant pas la présence de l’autre... Serdaigle ? Il lui adressa un regard plus que dur, emplis de dédain.

Je te jure que si tu es responsable de son état, tu vas le payer très cher.

Un sourire malsain se dessina sur son visage à l’idée de la torturé pour avoir rendue Loélia dans son état actuel. La voir dans cet état sans connaitre la raison lui prenait l’envie de tout détruire autour de lui. Mais ne connaissant pas le contexte de la situation, Gabriel sentait la colère monté comme une flèche dans son corps.

Dakeyras avait décidé de se rendre à la volière aujourd’hui dans le but d’envoyer des nouvelles à ses parents et pour les informer qu’il resterait à Poudlard durant les vacances de pâques. Il sorti alors du château et se dirigea vers la volière. Arrivé en bas de celle-ci, il entreprit la monté de l’escalier menant jusqu'à la volière. Tout en montant, il entendit des voix descendre jusqu'à lui et il devina qu’il s’agissait de la voix d’un garçon et d’une fille. Une fois arrivé en haut des marches, il resta sur le seuil de la porte car une jeune fille était allongée sur le sol, elle semblait jeune, sans doute une première ou deuxième année mais Dakeyras ne l’avait jamais vu auparavant. Au dessus d’elle, était penché un grand jeune homme à l’allure froide et lugubre, c’était un serpentard. Lui, était plus âgé, Dakeyras ne le reconnu pas tout de suite car il était dos a lui. A la droite de celui-ci, une adolescente, une serdaigle elle aussi plus âgé que la jeune fille inconsciente. Le serpentard s’adressa alors à la serdaigle sans même la regarder :

Je te jure que si tu es responsable de son état, tu vas le payer très cher.

Puis, il la dévisagea, et Dakeyras reconnu Gabriel Milual, le nouveau préfet de la maison serpentard. Sur le visage de Gabriel, Dakeyras pu déceler de la haine, de la colère, celui-ci affichait un sourire malveillant qui mit le jeune gryffondor mal à l’aise.

Pourquoi suis-je toujours au mauvais endroit, au mauvais moment ?

Sentant que l’ambiance était pesante et que le serpentard était quelqu’un de dangereux et en plus de cela plus puissant que lui, il décida de ne pas rester et de revenir plus tard. Il prit alors la parole pour ne pas passer pour un froussard :

Je pense que je dérange, donc je reviendrais plus tard, lorsque la volière sera plus calme.

Sur ces mots, il tourna les talons et posa son pied droit sur la première marche.

Je ne pu en savoir plus. Une jeune élève de Serdaigle était restée elle aussi. Elle avait apparemment prévu de poster un colis. D’un coup, une forte envie de vomir s’empara de moi et je sentis des gouttes de sueur perler sur mon front. Mon cœur battait à un rythme irrégulier comme lorsque l’on loupe une marche d’escalier. Comme à la bibliothèque. Pas de malaise. Pas de malaise ici et maintenant, je vous en supplie. La jolie brune du se rendre compte que j’étais dans une position inconfortable car elle s’approcha vivement de moi et pris mes mains dans les siennes. Mes mains moites et froides dans les siennes douces et chaudes. Elle me demanda avec inquiétude et sollicitude si j’avais besoins d’aide.

« Ce n’est pas de refus.. »

Les mots refusèrent de franchir mes lèvres. Je hochais la tête, serrant les lèvres pour empêcher le flot de bille d’aller salir la jolie tunique bleue ciel de ma camarade. Elle semblait réellement inquiète et je me demandais qu’elle tête je pouvais bien avoir. La jolie brune sembla réfléchir quelques instants puis m’aida à m’allonger sur le sol pour que les sensations de nausées et de perte d’équilibre se dissipent. Elle sorti de sa poche un mouchoir en tissus brodé puis secoua sa baguette pour en faire sortir un jet d’eau fraiche. Passant le linge mouillé sur mon front, elle ne s’était pas rendu compte qu’un autre élève venait de gravir les marches.

Gabriel. Toujours là où il y avait du grabuge celui là. Je vis son expression passer de l’intérêt à la stupeur. Il accourra aussitôt en demandant d’une voix forte ce qui c’était passé. Mais de quoi se mêlait-il au juste ? Je voulais bien qu’il soit le cousin de Caleb mais je ne voyais absolument pas en quoi ça le regardait. Et puis il eu à nouveau un geste déplacé, comme à la bibliothèque. Il effleura ma joue en me demandant d’une voix douce si je me sentais bien. Si Caleb savait ça … Si Caleb savait ça, il ne se passerait sûrement rien. Notre relation était un vrai capharnaüm sentimental et moral. Puis comme s’il réalisé ce qu’il venait de faire, Gabriel ôta vivement sa main avant de se tourner vers la jolie Serdaigle. Il lui lança un regard dur et méprisant. Un regard à faire tomber les feuilles d’un arbre vert.

« Je te jure que si tu es responsable de son état, tu vas le payer très cher. »

Il eu un rictus effrayant. La jeune Serdaigle s’écarta légèrement de lui, ce que je comprenais aisément, et posa la main sur sa baguette. Je mis toute ma volonté dans mon geste puis attrapa la main de Gabriel. Je ne voulais pas qu’il fasse du mal à celle qui m’avait si gentiment aidé. Mais avant que je ne puisse lui dire quoi que ce soit, un autre élève pénétra dans la volière. Un gryffon cette fois ci. Quelle étrange coïncidence, les quatre maisons réunies ici. Il était plutôt mignon. Un blondinet. Un blondinet intelligeant puisqu’il comprit immédiatement qu’il était arrivé comme un cheveu sur la soupe. Gabriel lui lança un regard assassin, notre condisciple à l’oiseau un air qui signifiait clairement « pars tant que tu le peux » et moi j’étais incapable de prendre sa défense. Le joli blond à l’insigne d’or dit d’une voix claire :

« Je pense que je dérange, donc je reviendrais plus tard, lorsque la volière sera plus calme. »

Il tourna les talons et franchit la porte. Aussitôt, Gabriel bondit sur ses pieds et, lâchant ma main, suivi le jeune gryffon. La jeune Serdaigle regardait la scène, éberlué. Gabriel avait il perdu l’esprit ? Ce type était fou. Complètement ravagé. Je pressais la main de ma comparse pour attirer son attention, elle me jeta un coup d’œil inquiet. Je lui fis signe de la main de se pencher vers moi et lui dis à voix basse :

« Il faut que tu m’aides à me lever. Gabriel va devenir incontrôlable. Le Gryffon... Le Gryffon n’a aucune chance. Il faut que j’intervienne. Aide-moi, s’il te plait. »

Je me poussais sur le coude pour me remettre assise. Elle passa son bras derrière mon dos pour me soutenir. Je lui jetai un coup d’œil, son visage était résolu. Elle était forgée du même bois qu’Hector. Le bois qui fait les amis. Je lui souris légèrement. Attrapant son bras, je comptais jusqu’à trois.

« 1…2….. 3 ! »

Je pense que je dérange, donc je reviendrais plus tard, lorsque la volière sera plus calme.

De quoi ? Comment était-il entré lui ? Tout le monde avait quitté les lieux. A moins que … Il est vu ce qu’il s’était passé ? Ou même pire, il avait aidé la jeune et charmante Serdaigle.
Un regard assassin, Gabriel se leva d’un coup sec. Le Gryffondor avait déjà tourné les talons, prêt à détaler comme un lapin, il avait néanmoins eu la présence d’esprit de ne pas intervenir dans ce petit débat, ou alors était-ce le contraire ?
A peine que le Gryffondor mis un pied hors de la volière, Gabriel le tira par le col, le plaquant dos contre un mur. D’une rage folle, il le saisi toujours par le col, et le souleva d’une facilité éblouissante. Il avait l’impression de porter un bambin qui n’avait même pas encore appris à marcher. D’une voix qui n’avait pas changé, il dit :

Toi ! Tu vas me dire ce que tu fais ici, ce que tu as vu et sans bégayer sinon il va-t-en couter cher !

Simple, explicite, juste assez pour que cet énergumène comprenne distinctement ses mots emplie d’une dureté à faire réfléchir au parole qu’on allait prononcer. Discrètement, il posa sa main gauche sur sa baguette de l’Ombre. Il ne se soucier même plus des deux filles. Pris d’une folle envie vengeresse, il s’était rué sur le Gryffondor. Ensuite, ce serait au tour de la Serdaigle, et ensuite, il s’occuperait de Loélia. Mais il fallait qu’il enlève son anneau une fois qu’il se serait occupé des agresseurs de sa dulcinée, comment ? En l’abandonnant puis en revenant ? Trop long, qui sait ce qui pourrait se passer ?
Pour l’instant il était là avec ce Gryffondor, et s’il n’obtenait pas ce qu’il désirerait, il allait lui faire passer un mauvais quart d’heure …

Dakeyras avait juste eu le temps de poser son pied sur la premier marche des escaliers, qu’il senti que quelqu’un l’avait attrapé par le col pour le tirer un grand coup en arrière. C’était Gabriel qui s’était saisi de lui, il le plaqua alors dos au mur de la volière et il le fixa droit dans les yeux. Puis il le souleva, Dakeyras fût surpris qu’il le fasse avec une telle facilité. Cependant il ne comprenait pas cette réaction.

Mais que me veut-il, je les ai peut être surpris mais je ne pense pas avoir eu le temps de les déranger !

Puis Gabriel qui regardait toujours aussi froidement le jeune Gryffondor, lui dit :

Toi ! Tu vas me dire ce que tu fais ici, ce que tu as vu et sans bégayer sinon il va-t-en couter cher !

Ces paroles avaient été prononcé avec une voix si froide et si dure que Dakeyras compris qu’il valait mieux faire attention aux mots qui sortirait de sa bouche. Juste après cette intervention brève et sèche, Dakeyras vit Gabriel poser sa main sur sa baguette, ce qui ne le rassura pas car le serpent était plus âgé et plus puissant que lui et en plus, c’était un serpentard. Il se décida alors à parler :

Heu alors surtout pas bégayer il a dit...Ben, ce que je fais à la volière, heu, je viens juste envoyer une lettre, logique je pense. Et pour ce que j’ai vu, juste une fille évanouie qui a surement fait un malaise, avec toi penché sur elle et une serdaigle à vos côtés. Je n’ai rien vu de plus mais comme j’ai entendu que l’ambiance ne semblait pas à la fête, j’ai préféré partir pour revenir plus tard.

Après ces explications dont Dakeyras ne comprenait pas vraiment l’utilité, il laissa apparaître un sourire et un air non confiant sur son visage. Puis il demanda d’un ton plus affirmé au serpent :

Heu..., si tu pouvais me lacher maintenant s’il te plait parce que je n’ai pas le vertige mais je pense qu’on pourrait mieux dialoguer une fois que j’aurais les deux pieds au sol. Et si tu pouvais m’expliquer à ton tour pourquoi tu me traite ainsi ?

Toujours vidée et toujours chancelante, je me dirigeais d’un pas décidé vers la porte. Si c’était possible qu’une tortue puisse faire preuve de détermination. Je m’agaçais de ma propre faiblesse. Surtout que les éclats de voix me parvenaient parfaitement de l’extérieur. Je me sentais vaseuse comme lorsque je sauté le petit déjeuner. Ce qui me donna une idée.

Je farfouillais dans mon sac à la recherche de la barre de céréales enrobée de chocolat que j’avais emporté à midi. Je ne pensais plus la manger à cette heure ci car le dîner était proche mais … je mordais dedans d’un coup sec. Aussitôt, la douceur et le côté sucré m’apportèrent un grand réconfort et une sensation de bien être. A la troisième bouchée, je me sentais bien mieux.

Épuisée sans aucun doute mais au moins capable de marcher sans le soutient de la jeune Serdaigle. Trébuchante mais déterminée, je franchis le seuil de la volière. Je ne m’attendais pas à trouver Gabriel si proche de l’entrée et je le heurtai de plein fouet. Je me reculais, surprise. Il tenait le gryffon par le col de sa chemise. Gryffon non pas spécialement inquiet d’après ce que je pouvais lire sur son visage mais qui serrais sûrement plus à l’aise avec les pieds posés sur le sol.

Gabriel m’inspirait la crainte même s’il avait toujours était d’une extrême douceur envers moi. Du moment que quelqu’un comme lui pouvait être qualifié de doux. Son regard me rendait mal à l’aise. Je pris cependant sur moi et posa une main sur son bras. Ma poigne était douce mais ferme. Tout comme mon visage.

« Ils ne m’ont rien fait. Pose-le immédiatement. J’ai...

J’avais quoi, au juste ? Hypnotiser une fille ? Pénétré son cerveau pour lui effacer ses souvenirs ? Souiller son intimité juste en la regardant dans les yeux ? Qu’est ce que j’avais fais, bon sang de bois ? Je fis une moue.

J’ai eu un malaise. Sans doute la chaleur. Rien de plus. La jeune fille m’a aidé. Avec beaucoup de gentillesse d’ailleurs. Quant à lui, il n’était pas ici au moment de l’incident.

Je lançais un regard dur. S’il voulait se calmait les nerfs autant que ce soit sur moi. Après tout, j’étais à l’origine de ce ramdam. Je soupirais d’un air las.

Maintenant tu poses le jeune homme, s’il te plait. Un repas chaud les attend. »

Je m’approchais un peu plus encore de lui. J’avais les jambes en compote et mon sang qui, un instant plus tôt, semblait s’être figé se mit à circuler à une vitesse folle, faisant pulser une douleur sourde à mes tempes. Des bras m’attrapèrent alors que je sombrais dans la noirceur. Je ne reconnu qu’une odeur. Quelqu’un ici portait le même parfum que Caleb.

Heu..., si tu pouvais me lâcher maintenant s’il te plait parce que je n’ai pas le vertige mais je pense qu’on pourrait mieux dialoguer une fois que j’aurais les deux pieds au sol. Et si tu pouvais m’expliquer à ton tour pourquoi tu me traite ainsi ?

Pauvre sot !

Ainsi ce Gryffondor se montrait sans faille ? Gabriel devait-il lui préciser qu’il pouvait lui montrer ne serais-ce qu’une partie infime de ce qu’est la souffrance ? Non, ce serait pure bêtise que de lui infliger ça, pas à Poudlard.
Mais devant de tels propos, Gabriel sortit sa baguette, et la pointa sous le menton de cet impertinent.

Méfis toi Gryffondor, ton insolence peux te porter préjudice.

Dit-il près de son oreille.
Sa voix était ferme et sans conséquent. La haine habitait chaque mot sortant de sa bouche, il en était ainsi depuis toujours, ainsi était fait les Roarch.
Puis l’envie soudaine de le torturer le prit. Ouvrant la bouche pour prononcer un sort qu’il paierait très cher de pratiquer au sein de Poudlard, enfin que ce soit à l’intérieur de Poudlard ou pas, il pouvait le payer très cher, mais le moment propice n’a pas eu lieu. Loélia …
Elle s’était levée, et posa une main ferme sur le bras du préfet Serpentard.

Ils ne m’ont rien fait. Pose-le immédiatement. J’ai... J’ai eu un malaise. Sans doute la chaleur. Rien de plus. La jeune fille m’a aidé. Avec beaucoup de gentillesse d’ailleurs. Quant à lui, il n’était pas ici au moment de l’incident. Maintenant tu poses le jeune homme, s’il te plait. Un repas chaud les attend.

Sa main, ce contact, comme des paroles pouvant réconforter n’importe quelles personnes, tous les poils de son corps se hérissèrent quand elle le toucha.
Tournant la tête vers elle, il s’aperçu qu’elle était vraiment plus petite que lui quand il portait son anneau. Son opinion n’était pourtant pas changé vis-à-vis de son âge transformé, il l’aimait toujours autant …

Soudain, elle tituba sur elle-même, levant la tête vers le plafond, ses genoux commencèrent à flancher.
Lâchant le Gryffondor qui s’écroula devant les pieds de Gabriel, avec vitesse inouï, il rattrapa son tendre amour avant sa chute.
Evanouie.

Loélia ! Loélia ! Reste avec moi.

Tournant un regard vers le Gryffondor encore par terre, il dit d’une voix dure mais teinté de peur.

Qu’est-ce qui s’est passé ? As-tu vu quelque chose avant mon arrivée ?

Ses yeux se posèrent sur Loélia, son index effleura sa joue, elle était si belle quand elle dormait … Il avait envie de l’embrasser… Non, profiter de la situation n’était pas dans les principes du jeune Caleb. De plus, il retira vivement sa main de sa tête pensant que l’inconnue à ses pieds aurait remarqué quelque chose.

Je l’emmène à l’infirmerie.

Dit-il.
Il souleva la petite Poufsouffle, et prit la direction de la porte, afin de l’emmener à l’infirmerie, c’était surement la meilleur solution à adopter.

Après que Dakeyras ait terminé sa phrase, Gabriel sorti d’un mouvement brusque sa baguette qu’il colla sous le menton de celui-ci. Il le fixa avec un regard noir, avant d’approcher sa tête à côté de celle du jeune gryffondor pour lui dire à l’oreille avec une voix dure et froide, remplie de haine :

Méfis toi Gryffondor, ton insolence peut te porter préjudice.

Dakeyras se mit alors à chercher à quel moment il avait été insolent. Puis il vit Gabriel qui allait ouvrir la bouche, lorsqu’il fut interrompu par la jeune poufsouffle qui s’était relevé et se tenait maintenant aux côtés du serpent, une main empoignant son bras. Elle prit alors la défense de Dakeyras :

Ils ne m’ont rien fait. Pose-le immédiatement. J’ai... J’ai eu un malaise. Sans doute la chaleur. Rien de plus. La jeune fille m’a aidé. Avec beaucoup de gentillesse d’ailleurs. Quant à lui, il n’était pas ici au moment de l’incident. Maintenant tu poses le jeune homme, s’il te plait. Un repas chaud les attend.

Gabriel sembla troublé par cette présence. Puis elle eu alors une faiblesse et commença à s’affaisser. Le serpentard lâcha alors Dakeyras, qui retomba lourdement sur ses jambes et vint face au sol, pour rattraper cette jeune fille. Le serpent prononça des mots qui troublèrent le jeune gryffon :

Loélia ! Loélia ! Reste avec moi.

Puis il se tourna vers Dakeyras :

Qu’est-ce qui s’est passé ? As-tu vu quelque chose avant mon arrivée ?

Sans attendre de réponse de sa part, Gabriel se retourna à nouveau vers la jeune fille à laquelle Dakeyras pouvait maintenant donner un nom. Le jeune gryffondor vit qu’il caressait le jeune visage de l’adolescente. Puis Gabriel annonça comme en se parlant à lui-même qu’il l’emmenait à l’infirmerie. Il souleva alors la jeune poufsouffle à la façon d’une poupée et se dirigea vers le château. Dakeyras se releva alors frottant ses vêtements couverts d’épines de sapin et se mit à penser aux événements qui le troublaient toujours.

Mais qui est ce Gabriel pour elle, il semble si bizarre avec elle...

Puis il se dirigea vers l’entrée de la volière d’où il pourrait enfin envoyer sa lettre.

Fin du Rp libre