Métamorphose
Si elle a une part importante dans le monde magique de JKR, elle n’explique quasiment jamais la métamorphose. C’est donc une magie importante et floue, qui n’a pas de réelles définitions ni dans le livre, ni dans le forum. Je me suis donc autorisé une grande part d’inventions, essayant de rendre cohérent ce qui de prime abord ne l’est pas dans le livre, le tout pour l’incérer dans le forum. Tout d’abord, quelques problèmes relevés dans le livre :
- les cours de métamorphose tel qu’on l’entend généralement (transformer quelque chose en autre chose) ne semble être que les premières études de cette matière. JKR y associe rapidement des sortilèges qui sont normalement plutôt incompatibles avec cette idée de la métamorphose : le sortilège de Transfert, de Disparition (Evanesco), le sortilège Inanimatus Apparitus, sont beaucoup de notions qui s’éloignent de notre idée naturelle de la métamorphose.
- les incantations sont très peu détaillées, prétextant les sortilèges informulés.
- les fondations de la matière ne sont pas du tout expliquée : son histoire, son fonctionnement, ses limites ne sont pas définis.
Il résulte de ceci une certaine difficulté à mettre ça en place. Je vais donc décliner le sujet sous deux aspects : les généralités sur la métamorphose pour rendre cette magie plus cohérente, et comment je compte l’appliquer sur le forum.
A/ Petite approche historiqueComment rendre compatible ce qui ne l’est pas dans un livre ? Pas facile comme question, et je pense que le meilleur moyen d’expliquer ces contradictions n’est pas dans la magie même, mais dans l’histoire de cette magie. C’est donc par une approche historique que j’ai voulu justifier cette association à la métamorphose des sortilèges de création, de disparition, d’animation. Au Moyen-âge, la métamorphose constituait une branche de la magie dite « matérielle ». Cette magie s’intéressait, comme son l’indique, aux objets dans leur forme uniquement matérielle, c’est la matière même de l’objet qui était importante. Elle se déclinait sous quatre aspects : la création, la disparition, la transformation, l’animation. La transformation (et uniquement) était le domaine de la métamorphose, qui consiste dans sa première expression à modifier la forme d’un sujet. Cependant, la pratique courante et le temps ont fait que peu à peu, le terme « métamorphose » a remplacé le terme de « magie matérielle » (Sensibilis mira quaedam vis), la partie prenant la place du tout dans l’appellation commune (comme il arrive souvent). Dès lors, la métamorphose a aujourd’hui deux sens très différents : le premier est le sens restreint, c’est-à-dire la transformation d’un objet, le second est le sens large hérité de l’évolution du langage, la métamorphose désignant dès lors la « magie matérielle », donc à la fois la création, la disparition, la transformation et l’animation. Le nom académique et les programmes d’aujourd’hui se réfèrent à cette deuxième définition.
La métamorphose regroupe donc plusieurs type de sortilèges, comme c’est le cas dans Harry Potter que j’essaie de reprendre le plus fidèlement possible. Ces différentes magies ne sont pas de même niveau et accessibles à tous, mais sont parfois très différentes et peuvent varier grandement en difficulté. Tout comme dans les sortilèges, il y a donc des niveaux en métamorphose (MT1, MT2, MT3. Je préciserai que ces niveaux n’équivalent pas du tout en niveau les sortilèges. Un niveau MT1 n’équivaut pas à un niveau 1 en sorts. En analogie, on peut dire qu’
en gros (et parfois très gros) le niveau MT1 regroupe les niveaux 1, 2 et 3 (en réalité, plutôt le niveau 3 que les deux autres, mais enfin, c’est en gros…), le niveau MT2 est plutôt de l’ordre du niveau 4, et le niveau MT3 n’a pas vraiment d’équivalence, c’est un niveau exclusivement « capacité spéciale ».
Tout comme la médicomagie, la métamorphose est en partie accessible à n’importe quel sorcier ayant fait des études à Poudlard. Tout comme la médicomagie, une grande partie de cette magie leur est aussi inaccessible.
Donc, tout sorcier ayant finis ces études peut réaliser un sort de niveau MT1. Mais au-delà, il faut passer par l’administration et les capacités spéciales. Le niveau MT2 est accessible ou en faisant une demande aux admins (pour ceux que la métamorphose intéresse mais qui ne veulent pas en faire une capacité spéciale non plus) ou par la capacité spéciale métamorphe. Le niveau MT3 n’est disponible qu’avec la capacité spéciale magie des métamorphes (sauf exception).
B/ Les magies1/ La transformationC’est la métamorphose la plus connue. Elle consiste à transformer un objet (par objet j’entends à la fois l’objet inanimé que l’animal) grâce à une incantation unique. Elle se décline sous trois formes : la métamorphose générale, la métamorphose spécifique, la métamorphose chantée (ici, c’est le sens restreint de métamorphose. Et oui, c’est cela, les contradictions de l’académisme !) .
La métamorphose générale permet de métamorphoser un grand nombre de sujets en un tout aussi grand nombre formes. Les incantations sont simples, mais la maîtrise des sortilèges est difficile. Elle permet de métamorphoser (en fonction des incantations) tout objet inerte, animal, végétal non magiques et de petites tailles, en un grand nombre de forme. En deux mots, elle a une grande panoplie de forme avec une unique incantation, mais elle ne permet de métamorphoser que des petits objets, animaux, végétaux, non magiques. La puissance du sortilège dépend du niveau du lanceur. Un apprenti, qui débute, pourra transformer de minuscules objets, animaux et végétaux (par exemple des boutons, des bouts de bois, des insectes, des escargots, etc.), alors qu’un adulte pourra en métamorphoser de plus gros (chiens, livres, etc.). Elle est donc polyvalente et permet précisément :
- de transformer de petits animaux non magiques en objets non magiques (maximum : taille d’une boîte à chaussure), quelque soit l’animal transformé et l’objet désiré. L’incantation est Ferre *** MT1 (les élèves à partir de la 4ème année peuvent les réussir, mais soyez cohérent, ce ne sera pas des objets de même taille qu’un élève de 4ème année)
- de transformer des objets non magiques en animaux non magiques. Incantation : *** Ferre MT1 (même remarque que plus haut)
- la métamorphose humaine partielle (un seul organe) sur un temps court en une partie animale. Incantation : *** Transformo * MT1-2.
Ceci est accessible à tout sorcier ayant fait des études et les ayant terminé, mais pas aux élèves, dans son niveau le plus bas (MT1). Les sorciers les plus brillants (MT2) auront plus de possibilité, poussant utiliser d’une part Ferre *** et *** Ferre pour des objets et des animaux non magiques semi-imposants (un rocher assez petit en proportion), d’autre part une métamorphose humaine partielle plus réussis (avec notamment la possibilité d’adapter momentanément son système respiratoire ou cardiaque en fonction du besoin…).
La métamorphose spécifique permet de transformer spécifiquement tel objet/animal non magique en tel objet/animal non magique. Chaque transformation à son incantation propre, ce qui lui permet d’être plus efficace. Elle permet donc de transformer des sujets plus imposants avec plus d’efficacité. Plus précise, elle possède les même problèmes que les sortilèges : la non connaissance de l’incantation précise pour telle situation n’est pas contournable. C’est cette métamorphose qu’on commence à enseigner, car bien qu’étroitement exigeante, elle est la seule qui puisse permettre un minimum de résultat même pour un premier année. De façon général, tout ce qui est polyvalent est plus difficile à acquérir que ce qui est spécialisé.
Les plus jeunes d’entre vous (jusqu’à la 4ème année minimum) ne pourront que métamorphoser de minuscules sujets non magiques. Les sorciers parmi les élèves avec un certain niveau (entre les 5ème et les 7ème années généralement) pourront métamorphoser des sujets non magiques moyens. L’idée, vous l’aurez compris, ce répète pour les sorciers adultes qui pourront ici métamorphoser des sujets non magiques de grande taille
et des sujets
magiques de petite taille. Un sorcier de niveau MT2 pourra, lui, métamorphoser des sujets non magiques de très grande taille, et des sujets magiques de moyenne taille. Un sorcier MT3 peut atteindre des proportions immenses de métamorphose.
La métamorphose chantée a le même effet que la métamorphose générale, excepté le fait que c’est possible pour des objets bien plus importants. Je cite mon cours pour expliquer (pour une fois qu’il est bien ^^) : « Les enchantements dans la métamorphose permettent d'obtenir d'excellents résultats sur le court terme dans la transformation, bien meilleurs la plupart du temps qu'avec une simple incantation. Cependant, tout comme une flambée de bois sec, c'est une magie qui s'épuise vite et qu'il est d'une extrême difficulté à garder sur le moyen et le long terme. Ainsi, la forme obtenue après transformation d’un sujet quelconque dépérira vite et finira par disparaître, redevenant alors la forme d’origine. » C’est bien plus difficile que des simples sortilèges de métamorphose générale et d’enchantements les plus basiques, et ce n’est donc accessible qu’en alliant le MT2 en métamorphose et avoir le minimum en chants, soit le niveau d’un adulte qui a étudié dans une école.
2/ La disparitionLes sortilèges de disparition sont plus compliqués que les sortilèges de transformation la plupart du temps, excepté pour la métamorphose chantée qui est tout aussi difficile. La disparition, avec des sortilèges comme Evanesco, n’est que provisoire, et les objets réapparaissent toujours, de façon contrôlée par le lanceur de sort (ou un autre !), ou de façon incontrôlée (les dérives de cette magie ont provoqués des catastrophes, avec des inconscients qui ne la maîtrisaient pas et qui laissaient les objets réapparaître n’importe où. Il y a deux niveaux pour cette magie également : le premier s’appelle
Universa Fuga, qu’on traduira « la disparition générale », et le second
Fugae Carmen, qu’on traduira « la disparition chantée ». En fait, c’est avant tout la disparition générale qui est connue, sous la forme du sortilège Evanesco.
La disparation générale fait partie de l’anciennement des BUSEs. Je pense qu’il n’est pas nécessaire de détailler l’effet du sortilège Evanesco, car tout le monde ici le connaît. Je vais donc plutôt détailler les différents niveaux. A sa difficulté la plus basse (niveau MT1 – attention, impossible de le réaliser avant la 5ème année tout de même !), le sortilège Evanesco permet de faire disparaître assez brièvement (une heure, tout au plus) des objets et des animaux non magiques assez petits (pas plus gros qu’un bon rat, disons). Au niveau MT2, la masse des objets ne changent pas : néanmoins, il est possible de faire disparaître un d’objet pendant plusieurs jours. Au niveau MT3, le sorcier peut faire disparaitre simultanément un grand nombre d’objet, cette fois assez imposants, pendant un temps plus long, et peut également faire disparaître un être vivant, cette fois pas plus d’une demi-journée. L’être vivant qui disparait à l’impression de transplaner et de réapparaitre aussitôt quelque part. En réalité, il s’est passé du temps entre sa disparition et sa réapparition. Où il est passé, ça, personne ne le sait ! Il existe un contre-sort qui peut être effectué par le sorcier ayant utilisé le sortilège ou par un autre sorcier d’
au moins un niveau plus haut. Il s’agit du sortilège Desevanesco.
La disparation chantée est en fait une spécialisation du sortilège. Elle permet de faire disparaître un objet ou un être vivant plus précisément (celui-ci et par un autre), ce qui multiplie son efficacité, et donc sa difficulté. Il s’agit également là de réaliser un chant, ce qui permet d’être efficace plus longuement et pour des sujets plus imposants. Cela permet aussi de faire disparaître des objets magiques, mais à condition qu’ils ne soient pas protégés contre (la plupart le sont, à vrai dire). Et pour enlever ce genre de protection magique, il faut bien plus qu’un simple sortilège. Cette partie de la magie de disparition n’est accessible que par lorsqu’on est un bon enchanteur (donc niveau 2 minimum) et qu’on maîtrise suffisamment la métamorphose (niveau MT2 minimum, donc).
3/ La créationLe processus de création s’opère de façon parallèle au processus de disparation, excepté qu’il est encore plus complexe. Il suit le même modèle, je le détaillerai donc moins. Tout comme pour la disparition, on retrouve deux niveaux :
Universa Creatio (« la création générale »), Creationis Carmen (« la création chantée »).
Pour la création générale, le sortilège est Inanimatus Apparitus (MT2-3) Il ne marche que pour des objets. Au niveau MT2, c’est objets sont non-magiques et assez peu imposants, et peuvent rester quelques heures avant de disparaître. Le niveau MT3 (apporté par la capacité spéciale « Magie des métamorphes » au niveau 2) permet plus d’efficacité dans ce sort, entre autre la création d’une multitude d’objets sur une longue distance (cf Dumbledore quand il fait apparaître les duvets pour passer la nuit dans la grande salle dans le troisième tome) . La création chantée suit le même principe que la disparition, excepté qu’elle n’est accessible qu’à ceux ayant les sorts MT3 (donc des mages métamorphes) ayant également un niveau suffisant en enchantements (enchanteur niveau 2).
4/ L’animationL’animation est la plus complexe des magies matérielles (donc des métamorphoses), et n’est accessible que par un excellent sorcier, donc au moins mage métamorphe. L’animation d’objet consiste à « rendre vivant » en quelque sorte des objets. C'est le cas des armures de Poudlard, par exemple. Un mage métamorphe animera des objets sur le cours et moyen terme (de quelques heures à plusieurs journées), tandis qu’un maître métamorphe pourra animer des objets à vie. Ce n’est donc absolument pas une magie accessible au commun des sorciers, même de niveau MT2.