All By Myself [pv]

La boutique Ôtt'Koutur... Quelle merveille! Qu'est-ce que McQueen ferait sans cette boutique là? Il préférait ne pas y penser. Le nombre d'heures qu'il y avait passé depuis qu'il n'était plus élève équivalait très probablement au nombre d'heures qu'il avait passées assis dans les salles de cours de Poudlard. Ses placards regorgeaient de ces robes et costumes désignés par les plus grands sorciers-couturiers. Ses chapeaux Stetson étaient coupés sur mesure pour lui, et il venait les chercher dans la boutique Ôtt'Koutur. Les vendeurs étaient maintenant devenus ses amis.

En cette journée ensoleillée, il ressortit de la boutique en portant son costume gris foncé, couvert de paillettes, nouvellement acquis. Son Stetson gris foncé également était délicatement posé sur sa tête, légèrement penché. Il tenait dans ses deux mains de gros sacs remplis de ses nouveaux achats.

Les sorties sur le Chemin de Traverse étaient ses préférées. Non seulement se faisait-il reconnaître sans arrêts par ses nombreuses admiratrices (autant jeunes qu'âgées), mais l'allée contenait tellement de vitrines qu'il pouvait constamment observer son reflet. Le mélange parfait!
Il vit un groupe de dames marcher vers lui, et elles le regardèrent en esquissant un sourire timide.

Bon matin, mesdames! Laissez ce sourire rayonnant éclairer le reste de votre journée, à la manière du soleil qui éclaire vos magnifiques visages!

Il leur adressa un large sourire, s'assurant de dévoiler sa ligne de dents d'un blanc éclatant. Les dames gloussèrent puis elle continuèrent leur chemin. Satisfait d'avoir fait sa bonne action pour la journée, McQueen poursuivit sa marche en se retournant régulièrement vers les vitrines pour s'assurer que son Stetson était toujours en place.

La fraîche brise effleura son visage, et la belle température l'incita à se mettre à chanter. Il laissa alors sa voix mélodieuse accompagner les nombreux passants du Chemin de Traverse, sachant que personne ne se plaindrait de la faveur qu'il faisait aux sorciers alentours.

When I was young
I never needed anyone
And making love was just for fun
Those days are gone
Livin' alone
I think of all the friends I've known
When I dial the telephone
Nobody's home

ALL BY MYSEEELF...

Je passerais une journée de plus à rêvasser dans les rues du Londres caché par la magie, du Londres magique. Ma vie n'est plus un secret du moins, personne ne peut se demander se que je vais faire aujourd'hui, la routine quoi... et je passais la plus part de mon temps entre le Chemin de Traverse et l'Allée des Embrumes, comment on dirais je vie carpe diem. Je décide de se que je veux faire le jour même, mais se n'est plus une question que je devrais me poser. Aujourd'hui se serais dans le Chemin de Traverse, le soleil tape et les gens on le sourire, les femmes surtout... Je n'avais jamais fait attention que les femmes souriaient toutes quand ils faisaient beau... tout simplement que ce n'est pas pour ça. Chaque personne, plutôt des femmes, qui passaient devant cet homme au costume brillant et à l'allure assuré qui marches à dix mètre devant moi les éblouies toutes. Je trouve qu'il a plutôt l'air ridicule et voilà qu'il se met à chanter. C'était le dernier truc qui pouvait bien arriver, qu'elle horreur, comment peut-on chanter en publique avec cette voie... ro il m'agace ! J'avançais plus vite pour le doubler et ne plus entendre sa voie affreuse ! Je serais les poins et avança et juste avant de la doubler je lui rentra dedans, et oui je cherche la guerre. Je m'attendais juste à se qu'il perde ses sacs qu'il portait mais non c'est moi qui m'écrasa contre les pavé chaud de la rue. Mince j'avais oublié que j'étais aussi petite et maigre, je ne faisait pas le poids. Pour rattraper mon coup je dit:

-Vous ne pouvez pas faire attention un peu !

Même si c'était moi qui l'avait poussé enfin effleuré. Je le reconnu, c'était un ancien Serpentard, il était plus vieux que moi mais il était bien à Poudlard. J'étais seule, sans amis, mais j'avais l'oeil, je reconnaîtrais entre mil tous les Serpentard que j'avais vue au paravent. Je me releva vite fait avant qu'il me propose sa main, quoi que je vais souiller sa magnifique journée, il est narcissique et hautain, je me souvient de tous ses fais et gestes qu'il avait commis à Poudlard. Me direz-vous que je l'observait mais, tous se qu'il faisait ne restait pas secret tout de même.

(...) Don't wanna be
All by myseeeeeelf
Aaaanymore

Hard to be sure...

Hop là! Dit-il en se faisant bousculer.

Il regarda qui était le coupable, et il apercut une jolie fille tomber à terre devant lui. Elle l'accusa ensuite de ne pas faire attention, mais Morgan sut qu'il y avait quelque chose qui clochait; il était impossible qu'une jeune fille se fâche contre lui... Toutes les filles étaient en extase devant lui, elles lui souriaient, elles ne le regardaient jamais de cette manière. Il se retourna alors, persuadé qu'elle s'adressait à quelqu'un d'autre. Et il vit qu'il avait raison; un homme s'éloignait d'eux. Il comprit immédiatement: l'homme avait bousculé la jeune fille, qui avait été forcée de heurter le sorcier-mannequin avant de tomber. McQueen pointa l'homme du doigt puis il s'écria:

Oui, franchement! Vous pourriez faire attention, quand même! Vous avez failli froisser mon veston! Pff...

Il se retourna ensuite vers la jolie jeune fille puis il l'aida à se relever. Alors qu'il lui prenait la main, il la reconnut.

Attendez... Je vous ai déjà vue! Vous êtes...Melinda Cooper! Ah non, Melinda est celle qui m'a offert des fleurs tous les jours pendant un mois lors de ma 4e année à Poudlard...

Il la dévisagea du regard, réfléchissant dur à quand et où il l'avait vue...

Flagola Marching? Hmm non plus, celle-là ne cessait de me harceler nuit et jour après chaque cours; j'ai dû demander au concierge de l'éloigner de moi d'ailleurs.

Il continua à la regarder, songeur.

Pourtant je sais que je vous ai déjà vue à Poudlard! Vous étiez à Serpentard, je me souviens bien. Ah, voilà! Marla Davis! Oh ca fait un moment!

Il la regarda avec un sourire en coin, fier d'avoir réussi à se rappeler de son nom.

Je me souviens cependant que vous paraissiez étrange; vous n'étiez pas du genre bavarde, et encore pire, je ne vous ai jamais attrapé en train de m'admirer... Vous deviez être bonne pour cacher vos impressions à mon égard. Mais vous n'avez plus besoin de vous donner autant de mal aujourd'hui, je vous laisse m'admirer en toute paix!
Allez-y, j'attends vos compliments bras ouverts!

Il esquissa un large sourire puis il écarta ses bras, comme lorsqu'il se présente devant une foule qui scande son nom.

Il venait d'accuser à tord ce pauvre homme que j'avais fait exprès de bousculer pour me cogner à l'ancien Serpentard pour qu'il arrête enfin de chanter. Ce qui marcha avec succès, le seul problème est que maintenant il cherche comment je m'appelle. Il était trop sûr de lui, un vrai narcissique, regardez le remettre correctement sa veste et aplatir l'endroit où je l'avais touché. Il est abus de sa personnalité, j'ai toujours détesté ce genre d'homme, je les trouvais trop bête, il va faire comme narcisse, il s'est regardé un jour il va s'admirer dans un lac et tomber dedans tellement il se trouvait beau et qu'il était absorbé par sa beauté, une fleur va pousser et c'est là que la narcisse exista, grâce à ce jeune homme narcissique.

Il énumérait pleins de noms de personnes étant à Poudlard en même tan que. Je rigolais bêtement à chaque fois qu'il se trompait et puis il réussit à trouver mon nom, comme si moi à l'époque j'étais comme toutes ses filles, elles admiraient toutes sa beauté physique mais, moi je préférais voir ce qu'il était à l'intérieur, je l'avoue, un homme est beau qu'en il a l'esprit clair et surtout qu'il ne soit pas narcissique. Voilà maintenant qu'il croyait que je l'admirais en secret, que je n'ai cessé de le regarder et que maintenant je pouvais le faire sans désagrément, quel fou. Il écartait ses bras à présent, ça faisait vraiment peur tellement c'était pathétique. Je ne pus me retenir et lui mit une gifle et des paroles s'ensuivirent:

-Je ne suis pas toutes ses filles, j'ai par contre réussi à me contrôler pour ne pas tant mettre une plus tôt. Tu étais si pathétique et tu l'es toujours. Tu n'as jamais essayé de devenir un homme normale ? Tu es trop narcissique pour penser de ce que les autres pensent de toi, tu es narcissique et te croit beau, tu attires les filles parce que tu es soi-disant beau. Sache que pour moi seul la beauté intérieure compte, la vraie, la belle et l'innocence.

Je m'arrêtais et lui tourna le dos et m'en allais. Qu'il est pathétique, aucun mot ne lui va mieux à part peut-être narcissique, il finira comme cet homme, mort pas son envoûtement, il s'est bêtement envoûté et lui suis exactement le même chemin sauf que lui ne va pas mourir dans l'eau mais, par la foule étouffante d'admiratrice folle et jeune.

Avant qu'il n'ouvre les yeux pour voir ce qu'elle fabriquait, attendant toujours qu'elle le complimente, il recut une baffe en plein visage. Ne pouvant en croire ses yeux, il posa ses deux mains sur sa joue droite devenue rouge, car c'était douloureux! La demoiselle avait beau être plus petite, elle avait de la force dans son coup de poignet!
Il regarda ensuite son ancienne camarade de classe, ébahi. Avait-il fait quelque chose de déplacé? L'avait-il insulté sans s'en rendre compte? Il ne lui semblait pas... Pourquoi autant de méchanceté chez une personne? Mais McQueen comprit, car autant qu'il était beau, il savait comprendre les gens. La jeune demoiselle devait être complexée, ne se sentant pas bien dans sa peau. Elle devait avoir honte de certains de ses attraits physiques, et McQueen, n'ayant pas ce problème, ne pouvait que comprendre combien ce devait être douloureux.

Il l'écouta déblatérer des paroles reflétant parfaitement ses propres problèmes. "Je ne suis pas toutes ces filles" qu'elle disait, et McQueen y comprit qu'elle aimerait tant être comme elles... "Tu étais si pathétique" et McQueen comprit qu'elle lui en voulait de ne pas lui avoir porté attention plus tôt. "Tu es trop narcissique" et McQueen sut que c'était la seule insulte valable qu'elle avait trouvé à son encontre, encore et toujours motivée par la colère émanant de ses propres complexes. McQueen dut cependant arrêter ce débit accéléré de mots lorsqu'elle lui demanda s'il avait jamais essayé d'être un homme normal.

Être normal? Mais enfin, pourquoi serais-je normal? Par normal, j'entends banal, fade, sans intérêt, ordinaire! Qui voudrait être ordinaire? Tout le monde se fiche de ceux qui sont ordinaires! Et vu les atouts avec lesquels je suis venu au monde, je serais bien bête d'être normal! Je me dois de m'élever par rapport à mes concitoyens, leur donner matière à s'inspirer, à admirer, leur donner un modèle à suivre!

Mais elle ne semblait pas vraiment prêter attention à ce qu'il disait car elle continua sa gueulante.
"Sache que pour moi seule la beauté intérieure compte, la vraie, la belle et l'innocence." Elle avoua enfin son problème, et McQueen ressentit de la fierté à son égard, car c'est dur d'avouer ses problèmes les plus profonds...
Sa phrase devenue célèbre dans le monde moldu disait "La beauté intérieure n'est qu'une excuse pour les jaloux de ma personne", et c'était exactement ce qui se passait; la pauvre Marla était jalouse de sa beauté, du succès qu'il avait auprès de la société.

Je t'avais tellement mal compris... Je suis désolé de m'être tant trompé; tu as toujours voulu être comme moi, plaire au monde, être populaire, mais hélas, tout le monde n'est pas aussi gâté que moi par la Nature, et tu n'as pu t'épanouir comme je l'ai fait.

Elle s'était déjà retournée et elle s'éloignait à grands pas. Il ressentit de la pitié sincère, et il se vit obligé de lui venir en aide, même si continuer à le voir lui était sûrement trop douloureux. Il cria au milieu du Chemin de Traverse, tenant à ce qu'elle entende.

Je suis prêt à t'aider, Marla! Je peux faire de toi une personne aimée - peut-être pas autant que moi mais tout de même - et appréciée de tous! Envoie un hibou à ma résidence dans le comté du Yorkshire quand tu le voudras! Je peux t'être d'une aide...

Il se tut parce qu'elle était déjà rendue trop loin pour l'entendre. Il reprit ses sacs emplis de ses achats puis il reprit sa route d'une démarche gaie.

Quoi, il croyait que je l'enviais, non mais il se prenait pour qui, qui peut envier une personne pareille, ce n'est qu'un détritus qui va finir un jour par lasser et être jeté à la poubelle. J'étais vraiment en colère, j'avais envie de lui en mettre une deuxième. Mais par-contre sa définition de normale était bonne, mais je ne parlais pas de ce genre de gens normaux je voulais plutôt dire des gens qui ne se prennent pas pour les rois du monde, car tout le monde est au même niveau même les riches sont au niveau des pauvres et même blanc et les noirs, mais les narcissiques pour moi devraient être bannis de ce monde.

J'avais beau continuer mon chemin il me parlait toujours, une fois qu'il arrêta de raconter n'importe quoi je courrais vers lui pour lui dire tout ce que je pensais:

-Je n'ai pas besoin de ton aide. J'aime ma vie et je déteste la tienne. Que tu te rentres bien ça dans la tête je ne veux pas être comme toi, tu es pourris par ta personnalité. Pour l'instant tu plais aux femmes mais, dans un an tu vas être ringard. Réveil toi, on est dans un monde civilisé, il n'y a pas de place pour des personnes comme toi, toi tu vis que de la popularité, si elle chute tu tombes avec et là c'est la fin de ta vie et ce jour-là tu viendras me voir pour me dire que j'avais raison sur tous et que tu aurais dû m'écouter plus tôt.

J'étais bien plus petite que lui mais, je savais très bien me défendre, ce n'est pas ce genre de gringalet détestable qui allait me faire peur, je ne reculerais devant rien sauf ma mère peut-être. Je venais de lui hurler dessus et maintenant je n'avais qu'une envie lui en mettre une, j'étais tout de même de Serpentard, les futés, les méchants, j'avais même rêvé un jour de faire du Quidditch tellement les Serpentard étaient méchants et juste.

-Et arrête de sourire bêtement !

Il souriait à chaque fois, il laissait apparaître des dents parfaitement blanche et des dents bien alignées.

Alors qu'il avait reprit sa marche en toute tranquilité, Marla revint vers lui en courant; il crut dans un premier temps qu'elle avait accepté de le laisser venir en aide, et il esquissa un large sourire. Mais bien assez vite, il comprit que c'était tout le contraire. Elle parlait et ne le laissait pas en placer une. Il comprenait son désarroi, et il réalisa qu'il avait été dur avec elle en la faisant réaliser la malchance dont elle avait été victime. Il s'empêcha donc de parler et au lieu de dire ce qu'il pensait à voix haute comme à son habitude, il le pensa silencieusement.

"J'aime ma vie."
Bien sûr, ca crève les yeux Tu t'énerves à la moindre petite étincelle sans que j'aie dit quoique ce soit de déplacé, c'est un signe de vie saine

"Je ne veux pas être comme toi."
Je comprends, tu ne peux pas... Pourquoi continuer à te faire mal en te disant que tu veux être comme moi? C'est une bonne thérapie, de se convaincre de quelque chose contraire à ce qui nous heurterait.

"Pour l'instant tu plais aux femmes mais, dans un an tu vas être ringard."
Euh non je suis positif que dans un an je serai toujours aussi beau et que les femmes m'aimeront toujours autant Surtout après avoir publié mon livre!

"On est dans un monde civilisé, il n'y a pas de place pour des personnes comme toi."
Euh la société semble m'accepter pleinement, ou je ne serais pas célèbre! Si je n'ai pas ma place ici, je me demande qui! Je suis Morgan McQueen après tout.

Mais bien assez tôt il en eut assez car ce n'était pas sur lui qu'elle devait refouler sa frustration, mais sur la Nature. Alors qu'il répondait à Marla dans sa tête, il souriait sans réellement s'en rendre compte, et c'est alors qu'elle lui dit d'arrêter de sourire.

Ecoute ma jolie, je comprends tes problèmes enfouis bien profondément dans ton coeur, et je te plains, mais ca ne sert à rien de tout reporter sur moi. Je vais tout simplement me retourner et partir, car j'ai déjà fait tout ce que je pouvais pour t'aider.

Il se retourna et commenca à marcher tranquillement dans le sens opposé.

En tout cas, il y a bien une chose qui a changé en toi depuis Poudlard, tu sembles bien plus bavarde! dit-il sans se retourner. Je pense qu'il serait à ton avantage de rester discrète, tu as attiré de mauvais regards sur ta personne au cours de notre rencontre!

Puis il accéléra le pas. Il était mieux de s'éloigner de la demoiselle le plus rapidement possible car elle était capable de lui lancer un coup de poing, et là, ca n'irait plus; McQueen ne supporterait pas d'être défiguré sous aucun prétexte!

Il souriait tout le temps, j'avais bien envie de le défigurer, là au moins il comprendra que je ne veux certainement pas être comme lui. Qu'il m'agace, il veut toujours avoir raison et c'est ça qui me tue. Il pourrait me plaire, si seulement il n'était pas aussi sûr de lui et si narcissique mais, comme il dirait la nature la gâtée et la fait comme ça. D'ailleurs moi aussi je me préférais silencieuse, je n'avais pas à expliquer chacune de mes paroles, là si et il je compte bien le faire comprendre que je n'ai et ne veux sans aucun doute devenir comme lui. La nature ma fait comme ça, pour une seule raison, car c'est ma destinée. Pourquoi la contredire quand on est suffisamment heureuse comme ça ?

Morgan McQueen préférait partir, mais je n'en avais pas fini avec lui et comptais bien lui faire passer l'envie de m'insulter de moins que rien. Je le rattrapais, il avait toujours se sourire niait dessiné sur sa bouche. Je me plaçais devant lui pour pas qu'il parte et lui dit et fort pour qu'il comprenne enfin ce qu'est la vie que je souhaite:

-Tout d'abord, je ne suis pas ta jolie et ne le saurais jamais ! Deuxièmement mes problèmes je me les garde et puis c'est toi qui m'embête avec ça. Autant dire la vérité, je ne t'ai jamais trouvé beau, pas même maintenant !

Il pouvait partir, je ne l'empêcherais pas. J'étais furax, il m'avait mit dans un sale état, je voulais tout casser. Je ne supporte pas que l'on dise de moi que je suis une moins que rien et surtout que mon rêve est de devenir comme Morgan McQueen. Mon rêve était de devenir comme ma mère, une sorcière redoutée mais, je ne veux pas contrairement à elle une fille, j'ai été horrible avec elle, je n'avais pas compris qu'elle avait tout fait pour moi.

Une caisse se trouvait juste à côté de moi, je tapais dedans et la cassais. J'aurais pu faire pareil sur McQueen mais, ça n'aurait servie strictement à rien. Je le regardais bizarrement et me tournais pour ne pas le voir...

Alors qu'il s'éloignait d'elle, ce qu'il craignait arriva. Elle le rattrappa, et heureusement, elle se contenta de lui crier dessus au lieu de le frapper. Il l'écouta se vider le coeur, jusqu'à ce qu'elle dise les quelques paroles les plus dévastrices qu'il eût jamais entendues.

"Je ne t'ai jamais trouvé beau"

Les paroles résonnaient dans sa tête sans jamais s'arrêter. Chaque mot avait l'effet d'un coup de marteau.

"Je ne t'ai jamais trouvé beau"

Disait-elle cela parce qu'elle était en colère et qu'elle voulait le blesser? Le pensait-elle vraiment ou pas? Peu importe, McQueen était blessé dans son orgueuil; c'était la pire chose que quelqu'un pouvait lui dire.

"Je ne t'ai jamais trouvé beau"

Elle se mit à frapper une caisse, mais McQueen n'y portait pas attention, ne pouvant cesser ces paroles de résonner dans sa tête. Ses yeux s'humidifièrent mais aucune larme ne tomba. Marla se déchaînait toujours contre la caisse, apparemment dans une fureur totale, mais McQueen s'en fichait totalement, lui-même bien trop heurté pour ressentir de la compassion envers elle.

"Je ne t'ai jamais trouvé beau"

Il se retourna et marcha dans le Chemin de Traverse sans but précis en tête, sans pouvoir oublier les dernières paroles de Marla. McQueen était en état de choc et il s'en remettrait difficilement.

Après mes quelques paroles Morgan McQueen rêvassait, était-il terrifié par la vérité que je viens de dire. Pourquoi le serait-il, personne ne m'a jamais aimé, c'était ma façon de voir et pas celle de ses filles souriantes et belles que Morgan ne pouvait pas s'en passer. Et puis mince, j'ai dû le blesser mais, il fallait qu'un jour il le sache, qu'il sache que la beauté n'est pas toute une vie et qu'il ne faut pas prendre son cas pour une généralité.

Cette fois ses yeux étaient vitreux, on dirait qu'il voulait pleurer, je l'avais tant blesser que ça. J'ai l'habitude de ça mais, il faisait pitié. Ma gentillesse ne permettrait pas de l'aider dans mes paroles qui ne peuvent être autre que méchantes. Il commençait à partir, le regard dans ses pensées et la tête chamboulé. Je ne pouvais tout de même pas le laisser comme ça. Je lui avais fait si mal qu'il ne sans ré-métrait surement pas.

J'allais vers lui et le pris par le bras et l'emmena dans un bar. Il n'avait pas réagi.

-Je m'ex... m'ex...

J'arrivais vraiment pas à le dire, devais-je vraiment le dire. Oui, il faut regarder les choses en face, il pouvait très bien allé se suicider.

-Je m'ex... m'excu... m'excuse... Je m'excuse, Morgan.

J'allais commander deux bièreaubeurres et allais rejoindre Morgan qui était toujours autre pars. Que pouvais-je faire de plus, déjà que c'était dur de dire ces quelques mots, qui voulait-il de plus ? Que je lui donne raison ?! Ça jamais !