Enchantements
Les enchantements font parti de l’univers de JKR, mais elle les a très peu développés. Je les ai donc repris pour les inscrire plus définitivement dans le forum les travaux de mon prédécesseur en cours de Sortilèges et Enchantements, en me débrouillant avec les cours qu’il avait fait. Dès lors, la part d’inventivité se devait être grande, pour rendre tout cohérent. Bref, je m’en vais vous développer tout ça.
A/ Petite approche historiqueA l’origine, la magie était quelque chose de strictement personnel, peu développé et rarement mis en commun. Chaque sorcier travaillait pour soi, créant ses propres potions, incantations, rituels : chaque sorcier avait ses spécialités et sa propre conception de la magie. C’est de là que sont nés les grimoires, qui étaient une réalisation personnelle pour chaque mage qui y notait ses découvertes, incantations, potions, rituels, etc. De là vient que toute incantation était un enchantement. Qu’est-ce qu’un enchantement ? Un enchantement est une incantation strictement personnelle, souvent en vers, du moins tourné poétiquement (jouer avec les mots était partie intégrante des incantations), mêlée avec magie et émotions de l’enchanteur. Chaque incantation avait un lien particulier avec l’enchanteur, qui était le seul à pouvoir l’utiliser. Ces incantations étaient notés sur les grimoires, prémices de nos livres de magie actuels. Les enchantements ont rapidement évolués : très vite, l’ensemble de la communauté magique, qui n’était pas très bien définie (la plupart des sorciers ne la pratiquaient pas beaucoup et seuls les meilleurs poussaient profondément leur savoir), eut une même habitude, qui consistait à faire suivre de l’incantation, souvent très longue, un déclencheur magique qui finalisait l’effet. Le déclencheur était une incantation plus courte, souvent latinisé (c’était la langue magique par excellence), et servait, après l’incantation, à émettre une forte magie qui entraînait un meilleur accomplissement de cette incantation. Ensuite, certains sorciers privilégièrent ce déclencheur sans réciter auparavant l’incantation plus longue et plus difficile : l’effet était le même (après une longue pratique de l’incantation longue, le lien entre le mage et son incantation était telle que seul le déclencheur permettait de la mettre en exécution), mais moins puissant. Néanmoins, la rapidité de l’action et la découverte qu’il était possible d’enseigner cette incantation courte avec moins de difficulté qu’apprendre à réaliser ses propres incantations (le déclencheur étant moins personnel, il était reproductible par un tiers) firent que ceux-ci eurent une importance de plus en plus grande, et devinrent petit à petit les sortilèges que nous connaissons aujourd’hui.
B/ Les magies De cette histoire, il ressort une grande distinction entre sortilèges et enchantements, que j’ai détaillé dans mes cours en rp. Je vous le mets donc ici, avec un développement sur la réalisation d’un enchantement et son fonctionnement.
Tout d’abord, il existe trois types d’enchantement : les enchantements généraux ou chants, les enchantements perpétuels ou charmes, et les ensorcèlements. Les enchantements généraux correspondent au niveau 3 des sortilèges : ils sont accessibles à tout sorcier ayant obtenu un diplôme d’une école de magie. Un enchanteur, bien sûr, réalisera toujours de meilleures enchantement, même les plus basiques, qu’un sorcier lambda, et pourra grandement augmenter leur efficacité. Je détaille plus bas. Les ensorcèlement et les charmes ne sont accessibles qu’à ceux maîtrisant la capacité Enchanteur.
1/ Les enchantements généraux ou chants. a/ Divers degrés d’accessibilité : introduction aux niveaux de chants
Les enchantements généraux ont plusieurs degrés d’accessibilité. Tout d’abord, après une étude diplômée dans une grande école, les chants standards peuvent être utilisées. Ces chants sont les plus simples de tous, et en réalité les seuls accessibles à quelqu’un ayant fait des études non spécialisée dans les enchantements. Les chants standards sont des enchantements aux effets similaires aux sortilèges de niveau 1 à 3 – attention, il est impossible avec ce niveau de chant de faire un chant lié à la métamorphose ! – mais qui en augmente la puissance. Un chant, c’est avant tout le développement de la magie d’un sortilège, en utilisant non pas la magie la plus superficielle en nous, mais la magie la plus profonde. Ce qui reste quand même un simple développement de sortilèges ! Les effets du chant ne peuvent donc absolument pas rivaliser avec une capacité spéciale, et ne peut surpasser que des sortilèges – si l’écart de niveau entre deux adversaires le permet, bien entendu. J’ajoute, mais c’est évident, qu’un chant standard ne peut reprendre un chant de niveau 4 ou de niveau SPE.
Le deuxième niveau de l’enchantement général est le chant profond. Seul un enchanteur de niveau 2 peut l’utiliser. Il permet de développer les sortilèges du niveau 4, et, si l’enchanteur les connait, ceux du niveau SPE. Attention, cependant, car il est impossible de réaliser un chant sur les sortilèges impardonnables. En effet, ceux-ci sont déjà la manifestation la plus puissante de leur effet.
Le troisième niveau de l’enchantement général est le chant ultime. Ce chant, accessible seulement aux enchanteur de niveau 3, permet d’utiliser la magie profonde de l’enchantement à son état de pureté maximale sans avoir besoin de la lier à une autre magie : c’est une manifestation de magie brut. Comme cette magie brut est dans son état premier, elle peut dès lors être associée à une partie de la puissance d’une capacité spéciale que maîtrise en plus l’enchanteur. En gros, c’est mêlé la magie des enchantements à la magie des autres capacités que peut détenir l’enchanteur, et en les associant, cela augmente la puissance de chacun. Un tel chant utilise une énergie magique considérable !
b/ Détail des chants standards : pratique, effet, et puissance.
Un chant est un enchantement immédiat, qui a une action sur le court terme, avec un effet souvent proche d’un sortilège, mais en plus puissant et plus personnel. Par exemple, un chant peut permettre de rendre une personne invisible sur le court terme, respirer sous l’eau pendant une durée limitée, rendre les flammes d’un feu inoffensives. C’est en ces actions, à court terme, qu’il se rapproche des sortilèges. Il existe pourtant des distinctions importantes entre les chants et les sortilèges, qui vient de l’histoire de la magie.
Premièrement, un sortilège a une incantation prédéfinis, qui, une fois le sortilège maîtrisé, permet avec sa seule utilisation de le réaliser. L’enchantement, lui, n’a aucune forme stable, et chaque chant est différent d’un enchanteur à un autre, et de ce fait, l’effet du chant n’est jamais le même d’un sorcier à un autre, contrairement aux sortilèges. Contrairement à un aspect rigide du sortilège, le chant associe magie et émotion. De plus, le chant est directement lié à l’enchanteur, et sera inspiré par la magie la plus profonde en lui. C'est de la magie à l'état brut, une magie moins contrôlée, et surtout moins contrôlable.
Pourquoi utiliser un chant s’il est si proche d’un sortilège ?
Tout d’abord, le lien entre l’enchanteur et le chant est important, c’est lui qui fera la puissance d’un chant comparé à un simple sortilège. En deux mots, si le sorcier met toute son âme dans son chant, celui-ci aura un pouvoir décuplé par rapport à un simple sortilège. De plus, un chant, bien que beaucoup plus difficile qu’un sortilège, permet de combler les lacunes de connaissance d’un sorcier, s’il est assez doué pour les enchantements pour remplacer un sortilège inconnu par un chant qu’il peut créer lui-même. Dernier point, un chant peut s’avérer être un contre-sort très efficace, et un bon système de protection.
Néanmoins, les chants restent très difficiles à réaliser et de plus, l’utiliser en plein combat correspond à un exploit. En effet, les incantations d’un chant sont longues, et pour pouvoir l’utiliser dans un combat, il faut avoir beaucoup de temps. De plus, ils utilisent une importante quantité d’énergie magique, ce qui signifie que l’excès d’enchantements peut provoquer une rupture magique importante, et le sorcier ne pourra même plus pendant un temps lancer de sortilège.
Voici maintenant comment réaliser un enchantement général, ou chant. Comme dit précédemment, chaque chant est unique. Mais il existe certaines règles pour qu’il soit efficace.
Tout d’abord, et c’est très important, il ne faut jamais si on n’est pas un enchanteur expérimenté, associer la magie et l’émotion du chant à quelque chose de physique, comme la chair ou le sang. Le chant doit être purement magique, ou peut avoir pour un amateur des conséquences dramatiques. Un chant est une longue poésie, ou les mots jouent pour trouver une harmonie. Il est donc conseillé de le faire en vers pour un meilleur rendu (mais cela dépend de chacun, je l’avoue). Pour qu’un chant soit efficace, il faut le ressentir, y mettre un peu de son âme, crée un lien avec ce qu’il y a de plus intime. C’est ce qui est le plus difficile, mais nous nous exercerons dans mes cours pour cela. Et pour finir, un chant doit dire ce qu’il fait. C’est très important, un chant ne doit jamais rester abstrait. Un chant abstrait est un chant dangereux, qui peut échapper au contrôle de l’enchanteur, tandis qu’un chant concret, précis, fait qu’il est plus facilement maîtrisé.
L’effet d’un chant standard se fait donc sur le court terme, c’est-à-dire quelques minutes, jusqu’à une dizaine : c’est une magie puissante, intense, et donc brève. L’effet ne peut-être que comparable aux sortilèges : impossible à niveau d’utiliser les enchantements dans d’autres magies, comme la métamorphose.
c/ Détail des chants profonds : quelle différence avec les standards ?
J’en ai déjà parlé plus haut, les chants profonds permettent d’une part de réaliser des chants plus puissants sur des sortilèges de niveau 1 à 3 (ce qui signifie en gros qu’un enchantement d’un sorcier lambda face à un enchanteur, même à son plus haut niveau avec un chant standard, ne peut rien lui faire), et d’autre part permet de réaliser des chants sur les sortilèges de niveau 4 et SPE (SPE seulement si l’enchanteur les possède, et pas pour les sortilèges impardonnables qui ne peuvent être chantées). C’est une règle générale et très importante que la suivante :
un enchanteur ne peut utiliser la magie des enchantements que sur ce qu’il connait déjà. Avec un chant standard, l’enchanteur peut y associer également la métamorphose dans son aspect le plus simple, ce qui signifie que ce que tout sorcier lambda peut faire sans enchantement en métamorphose, l’enchanteur pourra le faire en plus en enchantement, et donc en augmenter la puissance. Toute la métamorphose spécialisée des mages métamorphes lui est bien entendu parfaitement innacessible.
Pour la question purement pratique, les chants profonds gagnent en puissance, mais surtout en longévité. Ils peuvent ainsi avoir une durée moyenne atour de quinze minutes (sauf pour ceux à effet instantané), et les plus longs peuvent atteindre une heure (comme les enchantements sur l’invisibilité). Ils sont plus longs à chanter que les chants standard, et demande un peu plus de concentration, et font un peu plus perdre en énergie magique.
Rappel : les chants profonds ne sont accessibles que pour les enchanteurs niveau 2.
d/ Détail des chants ultimes : quelle distinction ?
L’écart de puissance entre les chants profonds et les chants ultimes est énorme. Les chants ultimes, toujours généraux, peuvent avoir les même effets que les chants profonds (sort niveau 1 à 4 et SPE si l’enchanteur les possède, association avec la métamorphose) mais en encore plus puissant, puisqu’il puise dans la magie brut le plus profondément possible. En réalité, cet ajout de puissance vient du fait que l’enchantement ultime peut être un enchantement sans effet, un simple condensé de magie brut, qui n’est donc pas lié directement à un sortilège, et qui peut donc se lier à tout. Ce qui signifie que lorsqu’il se lie à un sortilège, il gagne en puissance, et s’il se lie aux capacités spéciales que possède l’enchanteur, il peut encore en gagner. Attention, cependant, car ici, le principe de l’enchantement est inversé. Le chant, ayant trouvé une indépendance, ne développe pas le pouvoir des sortilèges ou des capacités spéciales de l’enchanteur, il utilise ce pouvoir pour se renforcer. Ce qui signifie que l’enchantement peut être très puissant, mais qu’il ne permet pas d’augmenter de manière exponentielle l’effet d’une capacité spéciale. Mais c’est vrai qu’au final, il peut en augmenter l’effet, mais moins que s’il n’était pas indépendant. En tant que vrai magie brut, indépendante, le chant ultime, indépendamment de son effet, peut faire beaucoup de dégât purement magiques. Il faut donc se méfier face à un tel chant si on doit s’y confronter, en n’espérant même pas pouvoir le briser d’un sortilège. Seul un chant de même niveau peut arrêter ce genre de chants.
Côté pratique, ces chants sont relativement courts quand ils utilisent les sortilèges ou la métamorphose la plus simple, puisqu’on n’a même pas besoin de penser l’incantation, mais ils gagnent énormément en longueur quand ils utilisent les capacités spéciales, et il gagne tout autant en besoin de concentration et en perte d’énergie magique. En effet, s’il ne chante plus, s’il n’a plus besoin de parler, le corps et les flux de magie doivent tout de même opérer, et c’est lent : les gestes de la main sont lents et compliqués, des figures doivent être dessinées dans les airs ; bref, c’est extrêmement long et difficile ! Placer un tel chant dans un combat est en réalité particulièrement rare, et dangereux. Le chant commence à avoir une durée assez importante, il peut avoir en moyenne une heure de durée (sauf pour les chants à effet instantané bien sûr) et peut durer une demi-journée pour les plus longs.
Rappel : les chants ultimes ne sont accessibles que pour les enchanteurs niveau 3.
2/ les enchantements perpétuels ou charmesLes enchantements perpétuels ne peuvent être utilisé que par un enchanteur niveau 2.
Cette branche est la plus difficile des enchantements, correspondant souvent à de longs rituels. Cet enchantement, contrairement aux chants (ou enchantements généraux), est réalisé en latin. Par contre, tout comme les chants, les incantations des charmes sont différentes selon les enchanteurs. Aucun charme ne ressemblera à un autre, et chaque sorcier l’improvise avec ces connaissances en la matière. Cependant, la plupart des charmes ont une base solide dont s’inspirent les enchanteurs.
La différence principale entre un chant et un charme, c’est la durée de son action. Un chant est un enchantement immédiat, sur le court terme, alors qu’un charme est un enchantement sur le long terme, qui peut durer indéfiniment tant que l’enchanteur le contrôle. Attention cependant. L’enchanteur doit se concentrer pendant tout le long du charme. Pendant qu’un charme est en cours, il ne peut donc rien faire d’autre, et son énergie se vide petit à petit.
La mise en pratique du même est sinon identique à celle d’un chant, et demande la même procédure. Il faut cependant beaucoup plus de concentration, et une forte connaissance des langues anciennes. L’action des charmes ne peut porter sur la magie élémentaire, la magie ancienne, la magie sylvaine, la nécromancie, et autre magie spécialisée, mais sur la magie dite de base. Néanmoins, cette magie, tout comme les sortilèges, peut partiellement utiliser ses magies spécialisée (la base de la magie élémentaire par exemple). Tout comme un incendio ne peut rien faire contre un élémentaliste de feu, ne pensez pas qu’un charme utilisant le feu sera plus efficace contre ce spécialiste. Ceci reste une magie de base qui a une très large panoplie de notions, notions qui restent à leur état primitif la plupart du temps. Tous les sortilèges peuvent aboutir sur un charme.
Exemples :
a/ Le charme d’invisibilité est un charme permettant de rendre une personne autre que soit invisible sur le long terme. Tant que l’enchanteur a assez d’énergie pour tenir le charme, cette personne ne se révèlera pas.
b/ Le charme du bouclier est peu connu, si bien qu’on appela Protego, qui est le sortilège qu’il en résulte, sous ce nom. Cependant, le véritable charme du bouclier est une barrière magique puissante qui peut recouvrir un assez large périmètre (plusieurs mètres) protégeant des sortilèges et des enchantements. Il peut réfléchir les sortilèges et empêcher les enchantements d’agir. La barrière tient tant que l’enchanteur a assez d’énergie pour cela, ou si un sortilège ou un chant suffisamment puissant (très difficile) la brise, ou encore si un contre-charme d’un meilleur enchanteur le fait disparaître.
L’aspect rituel du charme fait que souvent, ils résultaient d’une association de plusieurs enchanteurs qui unifiaient leur magie pour une même incantation. C’est le mode le plus impressionnant de cette magie, puisque les mages pouvant tenir plusieurs jours et se relayer étaient capable de garder un charme d’une puissance extraordinaire pendant un temps monstrueusement long : c’est le cas de certaine barrière magique d’endroits auparavant inaccessibles aux autres sorcier, comme les forêts les plus sombres et les plus magiques d’Europe.
Tout comme les chants ultimes, le charme lancé par un enchanteur de niveau 3 peut lier différentes magies à celle des enchantements. C’est difficile, long, et dangereux, mais possible. Encore une fois, un enchanteur ne peut utiliser que ce qu’il connait déjà, mais l’association entre plusieurs enchanteurs aux capacités variés peut permettre certaines des magies les plus complètes jamais faites, comme ce fut le cas à Brocéliande, forêt reine de la magie des enchanteurs.
3/ les ensorcèlementsL’ensorcèlement consiste à avoir une emprise magique sur un objet ou un personnage. Un contact visuel permanent et de longues incantations répétitives le permettent : si le contact se rompt ou si l’incantation est interrompue, l’ensorcèlement se terminera.
Mais qu’est-ce donc, avoir une emprise sur un objet ou un personnage ? Voici déjà pour les objets. L’ensorcèlement permet de prendre le contrôle d’un objet animé et de le faire mouvoir de la façon qu’on le désir, ou encore de rendre « fou » un objet normalement inoffensif (le nimbus de Harry dans le tome 1), le faire se défendre contre un intrus, et toute sorte d’application encore. Pour les ensorcèlements de personnes, c’est plus délicat et ne fonctionne pas toujours, et ne permet pas d’avoir une réelle emprise, mais seulement de pouvoir influencer les actions de façon générale. Par exemple, on peut amener quelqu’un a suivre son instinct, ou encore pousser un désir à son paroxysme, mais le désir est déjà existant et ne peut être créé. Ce n’est pas un Imperium, attention ! Les incantations varient selon les ensorcèlement, mais gardent un modèle définie (que je n’ai pas fait). Les ensorcèlements sont tout aussi inaccessibles au commun des sorciers que les charmes ou les chants profonds et ultimes, il ne sont disponibles qu’à ceux maîtrisant la capacité enchanteur, donc de niveau 2.