Salle de classe vide La princesse et le vieux serpent [PV]

Et quand on pense qu’un grotte était la plus idéale des cachette, elle l’était certes, mais pas quand revient d’une virée nocturne dans le placard privé du professeur de potion. Atanys avait faillit se faire pincer par un petit Serdy qui avait bien tenté d’ouvrir sa jolie bouche pour hurler quand il avait vu la Serpentarde. Maintenant il ne dirait plus rien a personne, hein ? Mais non voyons elle ne l’avait pas tué ! Enfin mais quelle idée…Elle l’avait juste assommé avec un coup de main involontaire de Peeves. Place je passe microbe. On en se met pas en travers du chemin de la préfète toquée.

Elle avait donc cavalée comme une folle dans tout le château avant de trouver une salle de cours vide, quelle chance.
Elle s’y était engouffrée aussi rapidement qu’un courant d’air et avait étalé son butin a ses pieds, triant tout ce qui se trouvait dans ses poches au passage. Des fioles transparentes, des plantes, des trucs visqueux, des morceaux de griffes et des tartes. Elle remit les tartes dans ses vastes poches et sortit sa baguette.

Accio chaise et table.

Un pupitre glissa vers elle, suivie d’un fauteuil, bon pas tout a fait ce qu’elle demandait mais cela pouvait faire l’affaire. Elle transposa ses ustensiles et fouilla dans un petit sac qui pendouillait toujours a sa ceinture, tout en ressortant une fiole ou mijotait un liquide verdâtre Atanys entreprit de croquer dans l’une de ses friandises, ses deux yeux bleus voletaient entre tout les ingrédients, se posant sur l’un deux et repartant sur d’autres, elle cherchait quelque chose bien sur, mais l’avait elle seulement prit ? Elle n’avait pas vraiment fait attention quand elle était rentrée dans la réserve, ne voulant pas se faire prendre par des idiots de professeurs qui n’auraient pas comprit son but et l‘aurait conduit au mieux devant le directeur ou au pire devant son père Elmound. Et pour quoi au final ? Une tape sur les doigts et puis basta.

Haha ! Je te tiens peau de lapin !

Coup de chance elle avait mit la main sur son ingrédient manquant. Une longue plume un peu bleutée a son extrémité, notre sorcière eut un grand sourire, presque démesurée, un peu comme ceux des psychopathes quand ils découpent ou mangent leurs victimes. Rassurez vous Atanys n’était pas de ce bord là, trop salissant. Mais cette plume allait lui permettre de fabriquer ce fameux Veritaserum. Trois mois pour réunir tout les ingrédients, deux mois de plus pour en comprendre la recette et ne surtout pas se faire repérer, elle aurait très bien put faire cela a Azkaban, mais elle puisait sa force dans le fait que cela soit illégal, rien de tel qu’un peu de piment pour égayer un jeu qu’elle maitrisait depuis son plus jeune âge.

Un bruit la fit sursauter, la porte venait de s’ouvrir, laissant place a un protagoniste non désiré en ces lieux. Sur le coup Atanys renversa la table et tout ce qui trouvait dessus.

Rhaa mais c’est pas vrai !

Elle lança un regard sur l’intru, trop tard pour se planquer dans un coin sombre ou pour lancer un sort et puis…son instinct lui hurla de ne surtout pas faire cette bêtise…Mais depuis quand l’écoutait elle ?

Plus de minuit, Higini se promenait dans les couloirs. Il vérifiait si aucun n’élève ne sortait de son dortoir Puis au détour d’un couloir comme un chuchotement. Higini s’approchait avec des pas de loup croyant interceptait un de ces jeunes rebelle. Il se plaqua contre le mur et écouta… Une voix de jeune homme qui parlait seul, d’un coup il bondit de sa cachette et se trouva nez à nez avec un jeune élève de Serdaigle. Il était à peine plus haut que trois pommes. D’une voix autoritaire, il invita le garçon à rejoindre son dortoir sous peine d’une terrible sanction qui s’écoulerait sur plusieurs générations. Le pauvre garçon partit en courant, et il semblait à Higini, en pleurant.

Ahahahah, quelle pauvre petit, je dois dire que j’ai été particulièrement méchant …

Il était fier de lui, il aimait particulièrement surprendre des élèves dans les couloirs. Après ce petit incident, Higini trouva que le temps passait, lentement, très lentement… Il s’assit sur le bord d’une fenêtre et sortit un petit morceau de bois, il le fît glisser entre ses doigts, le tourna, le fixa puis enfin il décida de la forme qu’il voudrait lui donner …

Oh, glisse le long de ma main, étends toi..
Fait grandir ton buste pour le bomber
Pousse, sur ton socle grandis et enfin repose toi dans le creux de ma main.

Le morceau de bois se tournais augmenter en taille et enfin devint un magnifique petit buste. Il représentait la mère d’Higini celui-ci la contempla et remit le morceau de bois dans ça poche…
Ce n’est pas le tout mais c’est que ça creuse de travailler…
Il se dirigea donc vers les cuisines passa devant quelque salle et soudain, un bruit comme un raclement de table. Il s’arrêta net et se tourna vers la salle d’où le bruit provenait. Il s’approcha à pas de velours et colla sont oreille à la porte et soudain comme un coup de tonnerre dans le silence du château…

Haha ! Je te tiens peau de lapin !

Là c’en était trop, son ventre criait famine et voilà qu’une personne parlait de lapin. Il ouvrît la porte, la jeune fille présente renversa la table sur laquelle, chose extraordinaire, elle semblait travailler. Dans un silence digne des meilleurs films d’épouvante moldues, ils se contemplèrent durant deux bonnes secondes avant que la jeune fille ne brise le silence de sa voix…

Rhaa mais c’est pas vrai !

Higini la toisa de son regard le plus noir et l’interpella…

Dis donc toi ! C’est pas qu’il est tard mais une élève n’est pas sensé dormir à cette heure si tardive ? Bon range tout ton bazar, je me fiche de savoir quelle potion tu voulais préparait mais bon remet un peu la classe en état ensuite on va discuter… Et puis pas la peine de vouloir t’échapper, je ne vais pas te punir… Du moins pas encore ...

Il referma la porte et alla s’installer derrière le bureau, en face de la jeune élève. Il posa les pieds sur le bureau et d’une voix endormie, il appela son quatre heure !

Accio Biereaubeurres et beignets

Les plats arrivèrent par la fenêtre et se posèrent sur le bureau. Il fixa alors son regard sur l’élève…

Ho non décidemment elle n’avait vraiment pas de chance. Atanys avait reconnu son prof de vol, bien qu’elle n’ait jamais vraiment participé a l’un de ses cours elle en avait entendu parler et l’avait plusieurs fois aperçut a la table des professeurs, sans pour autant y prêter une trop grande attention. Mais que faisait un prof dans un couloir au beau milieu de la nuit ? Une ronde peut être c’était l’explication la plus plausible au vue des circonstances.
Regard noir entre eux, on se serait cru dans l’un de ces vieux films moldus que son père regardait quelque fois, Atanys bien sur faisait sembler de lire, elle ne voulais pas que son paternel découvre qu’elle adorait ce genre de film, cela aurait signifiait qu’il avaient des points commun, hors il était hors de question qu’elle en ait avec lui, ni avec sa mère d’ailleurs, des points communs elle n’en aurait qu’avec sa grand-mère et sa mère adoptive Héréa.

Finalement il n’avait pas l’air de vouloir la punir, en tout cas c’est-ce qu’il avait dit. Ranger la pièce, mais pas de problème Sir. Elle fourra les ingrédients dans son sac et d’un coup de baguette renvoya la table et la chaise a leur place initial, le tout sans poser le regard sur ce drôle de prof qui était partit s’asseoir au bureau et qui avait fait apparaitre de la biereaubeurre et des beignets. Un casse dalle nocturne donc ? Elle-même avait de quoi manger dans les poches, les boissons c’était pas trop son truc, du moins pas depuis la fois ou elle avait but je ne sais quel alcool qui lui avait littéralement fait cracher du feu. Depuis niet ! Plus une seule goutte ! Rien que de l’eau.

Rha mais s’il pouvait arrêter de la regarder…La jeune Silver Slent ce sentait agacée par ces deux yeux qui la fixaient depuis que leur propriétaire était rentré dans la salle et puis franchement il aurait pas put faire celui qui avait rien vu et la laissait bosser ? Nan faut toujours qu’ils y en aient pour vous mettre des bâtons dans les roues. Et voila ! Plus rien par terre, mais pas question de se séparer de la besace, elle glissa quand même la plume dans sa poche, si jamais il tentait de la lui reprendre elle lui boufferait les mains, un coup d’œil vers la porte…fermée bien sur, même pas entrouverte non non…Elle poussa un soupir et se retourna vers son prof de vol.

Content ? J’ais bien tout rangé la salle.

Manquerait plus qu’il dise non celui là…
Ata se rapprocha du bureau ou c’était posé Sir Je-force-les-gosses-a-ranger-parce que-je-suis-le-prof, pas trop, juste un peu, histoire de ne pas avoir besoin de hurler pour se faire entendre, bien que la salle en elle-même n’était pas très grande. Bon elle allait pas lui faire les yeux doux, quelque chose lui disait que ça ne marcherait pas avec lui. N’empêche que ça la foutais mal pour une préfète de Serpentard…et puis ne même temps les Serpy ils sont célèbres parce qu’il obéissent pas aux règles non ? A moins que ce ne soit les Griffy ? Roublard et qui parviennent toujours a leurs fin, voila ce que disait le Choixpeau. Atanys était une vraie roublarde et elle arrivait toujours à ses fins, donc une bonne Serpentarde en puissance.
Pour le moment le problème était surtout que Monsieur Je-me-la-coule-douce ne la punisse pas, les punitions ne la dérangeait pas plus que ça mais elle ne supportait pas les retards et elle avait justement un rendez vous. Elle posa donc son regard dans le sien, tiens des yeux bleus lui aussi, pas aussi bleu que les siens mais quand même…Un signe du destin ? Allait il craquer et laisser une confrère des yeux tranquille ?

Si vous voulez parler faites le, allez y dites moi la sanction dont je vais devoir écoper que j’aille me coucher…ou faire ce que j’ais faire dehors. C’est que j’ais un emploi du temps de ministre.

C’était dit sans provocation, le ton n’était pas hautain le moins du monde elle avait toujours était directe et franche, on lui avait toujours enseigné ces principes. Héréa disait toujours ce qu’elle pensait et Atanys avait copié ce trait de caractère. Telle mère telle fille comme on dit.

« Content ? J’ais bien tout rangé la salle. »

Higini la laissa s’approchais de la table elle le fixa à son tour. Ses yeux bleus plongeaient dans les siens. Un silence envahit la salle pas un seul persifflement, pas un seul son ne sortai de leur personne.

« Si vous voulez parler faites le, allez y dites moi la sanction dont je vais devoir écoper que j’aille me coucher…ou faire ce que j’ais faire dehors. C’est que j’ais un emploi du temps de ministre. »

Comme des comètes les mots sortirent de sa bouche, mais Higini resta impassible, il ne cligna pas des yeux, il la laissa planté comme un vieux vase. Il se leva tendit une bierreaubeurre à la jeune serpentardes, pris la sienne. Puis après quelque gorgée, et trois quatre beignets engloutit dans un silence presque de cathédrale, il leva la voix.

Bien Mademoiselle, veuillez me suivre, j’ai une petite tâche à vous confié vu que vous semblez bien pressé. Pas de panique rien de bien méchant … Pour éviter que vous ne m’appeliez Monsieur le professeur ou autre surnom, je me présente car je vous ai rarement vu à mon cour. Higini Wayra, votre professeur de vol. Vous pouvez bien sur me tutoyez…

Puis dans un rire cristallin il s’approcha de la fenêtre et appela ses balais.

Accio Balais

Les deux arrivèrent ensemble, pour une fois, il en attrapa un et tendit l’autre à l’élève. Il ouvrit la porte à la volée et courut dans le couloir, en direction de l’aile du château où sont bureau était.

Ne vous inquiétez pas nous serons rentré pour le diner, dit-il un sourire aux lèvres, du moins espérons le...
Nous n’allons pas loin juste un petit tour et puis revient …

Bienvenue chez moi, il attrapa une veste, la mit sur ses épaules massif et proposa un manteau à la jeune fille. Il alla dans ça chambre prendre un sac il y mit deux trois affaires attrapa deux autres balais déjà réduit, puis il posa le sac sur son dos et partit en trottinant dans l'entrée. Là il attrapa une feuille et y griffonna deux trois mots à l'attention de Axel...
Il se dirigea ensuite vers la cour et monta sur son balais, un petit coup au sol et il décolla, la sensation n’avait jamais changé. Il aimait le vent frais sur son visage qui le frappait… Il attendait la jeune fille en espérant quelle ne c’était pas enfui durant le trajet car lui n'avait pas fait attention…

Bon elle est où elle ? Il scruta le ciel mais rien ne semblait bouger…

Un jour il faudrait vraiment qu’elle apprenne a voler correctement. Il faut dire que la jeune Serpy le balais était surtout une façon de se moquer de ses congénères, a califourchon sur un bout de bois volant et pour certain, le bout de bois susnommé n’était guère en bon état. Elle aurais dut se douter que son professeur de Vol Higini comme il lui avait dit se déplacerez de cette façon. Le vol été les balais il devait connaitre, du moins elle espérait pour ses élèves…Quand il c’était approché de la fenêtre et qu’elle l’avait entendu lancer son sort Atanys avait fait une moue de dépit, mais devant l’insistance de celui-ci elle avait attrapé le manche et c’était mise a califourchon elle aussi, avec le secret espoir de ne pas tomber une fois au dessus du sol.

Je te jure si Jimbo ne voyait il se marrerait bien…Et moi je devrais lui botter le derrière.

La première partie de l’expédition fut assez brève, juste le temps que le prof rentre chez et prenne quelques affaires, elle se demandait bien ou Est-ce qu’il allait la conduire pares, dans le bureau du directeur ? Chez un autre ami ? Dans une caverne sombre ? Dans un champs ? Et puis que voulait t’il dire par : Une tâche a vous confier…Attention mon petit opte une tache a confiée on est pas contre mais cela dépend combien tu donnes a la fin…En bref la demoiselle se posait toute ses questions en enfilant, par reflexe, le manteau qu’Higini lui tendait avant de s’envoler de nouveau. Non vraiment ça lui disait rien, elle jeta un coup d’œil vers l’horizon opposé, après tout pourquoi rester avec lui alors qu’elle pouvait aussi bien s’enfuir ? Oui mais voilà quelque chose en elle lui disait justement de rester avec ce monsieur. Très bien puisque c’était ainsi ! Elle resserra sa prise autour du manche à balai, une petite poussé au sol et la voila qui décollait de nouveau.

Rhaaaa mais pourquoi j’écoute toujours mon cerveau ?

Oui on se le demande…D’autant plus qu’elle se paya un sapin sur la route, reprenant de la hauteur la jeune fille retira les petites branches de ses cheveux emmêles grâce au vent qui soufflait dehors. Elle détestait les balais, elle détestait voler et elle détestait les profs de vol qui la faisait monter sur un balai pour voler avec !! Un balai c’est fait pour balayer !! Non n’ayons pas de réactions de moldus. Allez Ata on respire et on se concentre sur la route. Allons bon ou était il encore passé ce prof ? Elle regarda au sol et vit effectivement qu’elle l’avait dépassé.

Oupsi. Demi tour toute.

Et la voila qui venait se poser toute en douceur, pour Ata cela signifiait avec un grand bruit juste derrière Higini.

Me v’là…Alors c’est pas pour embêter, mais je me demande ou on va comme ça ? Vous voulez me jeter du haut d’un arbre ?

Higini reposa son regard vers la botte qui était posé sur le sol. Il observait la clairière prêt à bondir sur n’importe qu’elle troubleur. Il avança d’un pas et soudain un bruit sourd derrière lui indiqua que la jeune serpentard venait d’arriver. Il se retourna et la regarda avec son petit sourire au coin des lèvres.

Me v’là…Alors c’est pas pour embêter, mais je me demande ou on va comme ça ? Vous voulez me jeter du haut d’un arbre ?

Higini sourit à la réplique de la jeune fille, Pourquoi pas dit-il en souriant. Non quelque chose de plus grave me fait venir ici. Nous ne sommes plus dans l'enceinte de Poudlard je préfère te prévenir. Nous sommes juste à coté de Prè-au-Lard.Je te préviens tout ce qui va se passer à partir de maintenant devra rester entre nous ; Est-ce bien clair Mademoiselle Silver ?

Puis Higini s’avança un peu plus dans la clairière et s’approcha de la botte, il tendit sa main vers la jeune fille et lui attrapa le bras puis il en la regardant murmura quelque mots… ça risque de secouer un peu …
Le tourbillon qui les envahit fut très étrange. Higini n’aimait pas beaucoup utiliser les portoloin mais là c’était un cas de force majeur. Le voyage dura à peine dix minutes. Quand is arrivèrent enfin ils étaient couchés sur le sol et Higini rendu son déjeuner à la vie. Il se releva prêt à se battre mais il était arrivé dans une forêt, encore une… Higini avança de quelque pas et aida la jeune serpentard à se relever.

Allez Mademoiselle, il faut y aller dit-il en montrant un petit chemin qui semblait sortir de la forêt. Ils marchèrent durant une bonne heure. Soudain au bout de la forêt sur la droite un mouvement puis un éclair vert. Merde, merde…. Cours va te cacher derrière la maison là-bas, dépêche toi…
Higini tourna la baguette vers la jeune fille et cria Celeritas.
Puis il roula sur le sol lança des bombarda vers les objets autour de l’agresseur. Soudain un rire rauque le stupéfia de peur. Il connaissait cette voix, plusieurs fois il l’avait entendu dans ses cauchemars. L’homme qui voulait tuer son père était là, derrière lui et avait posé sa baguette sur la nuque d’Higini. Celui-ci mit un genoux à terre et réfléchissait à tout les sort qu’il connaissait soudain une idée brillant venait de germer au sein de son cerveau, une idée folle certe mais qui lui donnerait un avantage majeur.

Alors Higini, comme on se retrouve enfin, il approcha la tête de son oreille. Tu es venu vengeait ton pauvre père mais je n’y suis pour rien, c’est toi petit garçon qu’il l’a tué. Il rigola encore plus fort. Les pensées d’Higini convergèrent vers un petit morceau de bois placé derrière l’homme.

Monte tourne et aplatit toi,
Que ta mine soit aiguisé et
Ton dard prêt à frapper.
Que la vie qui t’anime guide tes pas.

Higini faisait progressivement monté le couteau en racine de chêne qu’il venait de former. [/i]

Tu sais Homme, je ne comprends pas ce que tu veux mais tu fais erreur. Plante ton dard maintenant.
L’homme ne compris pas puis une vive douleur au creux de la jambe le fit tomber à genoux. Higini enchaina avec un coup de coude dans l’abdomen de quoi coupé le souffle à un buffle. Il attrapa sa baguette et murmura Levicorpus. L’homme était suspendu dans les airs. Higini le lança d’abord contre le sol puis contre les arbres. Des larmes coulées de ces yeux. Tu as tuer mon père. Higini ne s’occupait que de cette homme il ne voyait plus rien la rage bloqué ses sens.
Puis un coup derrière la tête, on le força à se remettre à genoux et on cogna sur son visage. Higini sentait ses arcade sourcilière sautait sous les coups de poings. Son nez émit un craquement sonore. Puis l’homme en cape arriva et se plaça devant lui et le frappa avec ses bottes. Puis le relevant une énième fois il plaça sa baguette sur son visage et entrouvrit la bouche.

Tu va rejoindre ton père, Higini … Avada Keda…

Quelle désagréable sensation que de se retrouver ainsi, projeter on ne sait pas vraiment où avec un prof qui ne fait pas grand-chose pour vous mettre a l’aise, même pas vous offrir de quoi boire un coup de flotte. Il y a quelques années de cela la jeune Serpy l’aurait déjà envoyé bouler proprement et serait rentrer chez elle, mais…aujourd’hui c’était un peu différent, déjà elle avait oublié le chemin pour retourner au portoloin et de plus elle c’était disons…un peu assagie, bien qu’elle possède encore ce fichu caractère qui lui attirait plus d’ennuis qu’autre chose. Et la curiosité n’était elle pas son grand default ? De multiples question trottaient dans la tête d’Atanys au fur et a mesure qu’elle avançait avec Mr Wayra. La plus logique était bien sur : « Ou se trouvait elle ? » Ensuite il y avait : « Pourquoi suis-je ici ? » et pour finir : « A quelle heure ou va manger ? » La dernière question n’ayant de peu d’importance pour le moment. Il avait été correct jusque là, allant même l’aider a se relever une fois le portoloin franchi. Bon il avait aussi rendu son déjeuner mais ça c’était un autre point discutable.

Et donc ils marchaient depuis, ho…une bonne heure maintenant, Atanys sentait pourtant que quelque chose ne tournait plus très rond dans cette aventure, une sorte d’intuition féminine, pour peu qu’elle en est une, lui disait de ne pas baisser sa garde. Elle avait entièrement raison, puisqu’un bruit suivit d’un éclair vert gâchèrent la tranquillité de la foret. Apres tout se passa en un éclair, Higini lui demanda d’aller se planquer, chose évidente pour la jeune femme qu’elle était, faut pas exagérer quand même, elle voulait pas mourir alors qu’il lui restait des tartes en poche. Le sort Celeritas eut raison d’elle, planquée bien comme il faut dans une sorte de maison de garde chasse en peu tombée en ruine elle observait la scène avec ses grands yeux de fouineuse professionnelle. Un homme se jeta presque sur son prof de vol, baguette au poing, humm apparemment c’était pas le grand amour non plus entre ces deux là. Des sorts, des coups de pied, un petit couteau qui vole et ça suffit pour s’amuser ! Mouais. Ata encourageait silencieusement son prof, mais quand elle vit une ombre se glissait derrière lui et le frappait violemment a la tête elle sut que ce n’était pas bon pour lui. L’autre s’approcha, après avoir valsé pendant une dizaine de minutes en l’air il semblait retrouver ses esprits petit a petit. Elle savait ce qui allait se passer, en tant que mangemorte, même si ces derniers temps elle était plus dans le clan neutre qu’autre chose, elle connaissait très bien ce genre de situation et puis la haine était si intense qu’on pouvait presque la toucher.

Elle se glissa sans se faire remarquer dans un coin plus sombre, examinant les possibilités qui s’offrait a elle, des bouts de bois, des pierres et il ne fallait certainement pas compter sur sa puissance magique. C’était pas dans ses habitudes de se sous estimer mais elle n’était pas non plus suicidaire. Il y avait toujours la possibilité d’appeler ses frères chéris, mais qui sait combien de temps ils allaient mettre a venir. Il fallait trouver un contretemps. Murmurant les antiques paroles d’appel la serpentarde espérait qu’ils arriveraient vite. Maintenant on s’occupe des autres pas beaux ! Il était temps, après avoir bien castagnés Higini le crétin en chef levait sa baguette vers lui. Elle réagit instinctivement, se tourna vers une grosse pierre tombée du mur principale de la maison Atanys se concentra de toute ses forces dessus, comme elle faisait depuis des jours, depuis qu’elle avait comprit qu’elle possédait non pas le pouvoir de la branche Slent, mais bien celui des Silver. La pierre se souleva doucement, elle attrapa sa baguette planquée dans l’une de ses manches. Le plan se formait tout seul et dans l’urgence elle souhaitait vivement qu’il réussisse. A la une, a la deux et a la trois !

Hé mon gars ! Essaye d’arrêter ça !

La pierre partit en trombe pile dans la trajectoire de l’homme qui se la reçut de plein fouet. Déviant la baguette et par contrecoup le sortilège.

Yes ! Strike ! Personne a par moi n’a le droit d’embêter les profs capich ?

Mouais, vu comment les types fonçaient sur elle c’est clair que le message n’avait pas été bien perçut. Le chef de la bande semblait être sonné, normal vu le truc qu’il c’était prit, mais les autres eux…autre histoire…autre méthode. Et en parlant de ça justement…L’air devenait de plus en plus glacial, Atanys les sentait approcher, ils apparurent en masse, flottant au dessus de leur jeune protégée avant de se laisser tomber sur leurs proies, aspirant de ci de là des bouts de leur humanité. Spectacle réjouissant pour la gamine qui en profita pour rejoindre Higini.

Allez monsieur, j’crois qu’il faudrait mieux bouger. Mes grands frères on une sacrée fringale, mais les abrutis ont des baguettes, d’ici qu’ils aient l’idée de faire un patronus on aura le temps de faire quelques mètres.

Higini était agenouillé, tout ça vie défilé devant ses yeux. Il revoyait tout, son père, sa mère et un visage sortit de l’ombre et vint se placer devant lui, il reconnut le visage de sa sœur. Elle le regardait, le fixai et semblait vouloir lui dire un mot mais les sons ne sortait pas de sa bouche. Higini voulait l’attraper mais il était tétanisé, incapable de bouger. Soudain un éclair vert à coté de son oreille le ramena à la réalité.
La jeune fille que Higini avait embarquée dans cette histoire venait de lui sauver la vie.
Il plongea sur le sol dans l’espoir de récupérer sa baguette mais soudain l’air devint froid, glaciale ses pensée s’arrêtèrent tout les bons souvenir s’en allèrent et il sentait qu’il ne rirait plus. Mais il s’accrocha au souvenir de son ami, le professeur Kalyll.
C’était le moyen qu’il avait trouvé pour lutter contre le pouvoir des détraqueurs. Il sentit une personne se rapprochait de lui et l’aider à se relever. C’était la jeune serpentard,

Allez monsieur, j’crois qu’il faudrait mieux bouger. Mes grands frères on une sacrée fringale, mais les abrutis ont des baguettes, d’ici qu’ils aient l’idée de faire un patronus on aura le temps de faire quelques mètres.

Higini se redressa attrapa sa baguette et se retourna vers les hommes qui se faisait dévorer l’âme par ses détraqueurs, il lança d’une faible voix :

Steti Statum, l’homme qui avait voulu le tuer se retrouva bloquer contre le sol.

Les détraqueurs se rapprochant de lui.
Va mourir être infâme lui cria Higini.

Puis il se mit à courir vers une petite maison au fond de la route, de temps en temps il tourna la tête pour ne pas perdre la jeune fille. Au bout d’une dizaine de minute de course il arriva devant la maison elle n’avait pas de porte et était entièrement en bois. Il attendit la jeune serpentard. Puis il la regarda et posa ses mains sur ces épaules,

Ecoute moi bien, je ne te remercierais jamais assez pour ce que tu as fait pour moi. Tu m’as sauvé et sache que cela n’a pas de prix à mes yeux. Je vois que je ne peux t’offrir de protection tu peux de débrouiller toute seul. Mais aux moindres problèmes je serai là pour toi. Mais maintenant fait exactement ce que je te dis on va rentrer dans cette maison et ce qui va en suivre et très important pour moi.

Higini se détacha de la demoiselle et se concentra un maximum, un bruit derrière lui venait de lui faire comprendre que les hommes revenait à la charge, il fallait qu’il arrive à ouvrir cette maison le plus rapidement possible, il entendait les sorts qui était lançait contre eux et contre les détraqueurs.

Hôte puis je ouvrir ta porte ?
Grandir et se développer en ton toit
Pousse comme une plante
Grimpe au sommet
Apparait les gonds
Montre moi l’entré

Soudain une porte en bois massif apparut et Higini s’engouffra dans la porte en attrapant la jeune fille par la manche. Il arriva dans un hall en bois, avec du bronze sur le sol. Au fond se trouvait un escalier qui descendait dans les caves de la maison. Higini marcha jusqu'à l’escalier et le descendit baguette à la main. Il arriva dans une salle recouvert d’argent et de rubis au centre se trouvait un cadavre.
Higi se rapprocha, il reconnut le corps de sa sœur, son unique sœur. Elle était allongé sur une plaque d’ébène les bras replié sur sa poitrine elle tenait une boite en chêne. Higini passa ses doigts sur les yeux de sa sœur. Il attrapa la petite boite la tourna dans tout les sens et finalement ne trouva aucune serrure ni autre ouverture. Il se prépara à l’ouvrir par la magie quand la salle se mit à tourner sur elle-même, il réussit à tirer la jeune serpentards prêt de lui. Et il attendit là droit comme un piquet, que la salle s’immobilise. Après deux bonnes minutes la salle s’arrêta. Higini avança droit vers la porte.
Il poussa la lourde porte et le soleil éclaira son visage. Higini aurait reconnue cette odeur parmi mille, il était de retour chez lui dans sa catalogne natal dans le petit village qui l’avait vu naître. Un homme attendait adossé à un arbre juste à coté de la maison.
Il s’approcha d’Higini et commença à parler :

Quinze ans que je t’attends Higini, quinze longue année que je passe adossée à cette arbre. Je vois que tu as trouvé la boîte de ton père. Oui tous cela doit te paraître bien étrange mais le mieux est d’en discuter ensemble, soudain il s’arrêta et observa la jeune fille, mais Higini ne lui laissa pas l’occasion de poser des questions il se mit entre elle et l’homme. Et tout en le fixant il dit, cette personne m’a sauvé la vie elle fait donc partit du voyage, puis se tournant vers elle sauf bien sûr si tu souhaite repartir à Poudlard, je ne t’empêche pas mais il faudra que l’on parle quelque chose d’important ensemble. Veux-tu rester avec moi ou repartir ?

Il regarda la jeune femme et attendit la réponse.

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